Chapitres 7 et 8
Ch. 7 v. 1 à 8 v. 17 — Dieu ramène à Jérusalem Son peuple dispersé et le bénit
La prophétie, depuis le chapitre 7 jusqu’à la fin du livre, a pour objet spécial
l’introduction du Messie au milieu d’Israël, avec les conséquences de son rejet.
Les mêmes principes de responsabilité et de bénédiction, que nous avons déjà vus
posés à l’égard du résidu revenu de Babylone, se retrouvent ici. [7:5] La
prophétie commence en rappelant le manque de sincérité envers l’Éternel, qui se
trouvait dans leurs plaintes et dans leur humiliation durant les 70 années de
captivité, [7:12] et l’exemple donné par la dureté du cœur du peuple avant cette
triste époque, [7:14] qui avait amené sa dispersion dans tous les pays, le pays
de noblesse étant réduit en désert. [8:2] Mais maintenant, l’amour de l’Éternel
pour Sion, la ville de son élection, faisait monter sa jalousie et sa colère
contre ceux qui l’opprimaient. [8:3] Il y était revenu, et elle serait bénie
comme cité de vérité ; la montagne de l’Éternel serait sa sainte montagne. [8:5]
Jérusalem serait abondamment bénie, les rues pleines d’habitants, [8:4] ses
vieillards pleins de jours. [8:7-8] Dieu ramènerait son peuple de tous les pays
où il était dispersé et captif. [8:9] Depuis ce jour-là que son peuple pensait à
Lui en posant le fondement du temple, [8:12] la bénédiction coulerait comme un
fleuve, [8:10] de même qu’avaient débordé auparavant la misère et le jugement.
Les Juifs qui étaient revenus de Babylone sont placés sous les conditions de
vérité et de droiture pour pouvoir en jouir (ch. 8:16, 17).
Ch. 8 v. 19-23 — État
de bénédiction du peuple, selon le dessein de grâce de Dieu
[8:19] Ensuite, l’Éternel déclare sans condition que les jours de jeûne seraient
des jours de fête, [8:22] et qu’on viendrait de toutes les nations pour adorer
l’Éternel à Jérusalem, [8:23] et qu’on s’attacherait au pan de la robe d’un Juif,
sachant que Dieu était avec eux. Il y a donc les conséquences morales de la
désobéissance déjà accomplies, le manque de sincérité et la dureté du cœur
signalées, la bénédiction présente introduite par grâce, et accordée au peuple
sous condition d’une marche selon Dieu, bénédiction qui aurait toute la portée
de la présence de l’Éternel, et enfin les desseins de Dieu en grâce qui,
dépendant de lui, ne manqueraient pas. Mais cette dernière pensée introduit bien
des conséquences et des événements importants.