Psaume 106
[106:1] « Alléluia ! Célébrez l’Éternel, car il est bon ; car sa bonté demeure à
toujours ». Nous avons retrouvé souvent cette expression de la bonté inépuisable
et fidèle de l’Éternel qui fait la sûreté d’Israël. [106:3] Le Psaume décrit
ensuite le caractère de ceux qui sont bienheureux, [106:4] et demande, comme par
la bouche d’un fidèle Israélite de la fin, que l’Éternel se souvienne de lui
selon sa faveur envers son peuple, [106:5] avec le désir de voir le bien de ses
élus, de se réjouir dans la joie de sa nation et de se glorifier avec son
héritage. [106:6] C’est l’expression d’une piété vraie qui se met à confesser la
culpabilité du peuple. Elle ne dit pas : ils ont péché, bien qu’elle le
reconnaisse, comme manifestant la bonté de l’Éternel qui demeure ; mais : nous
avons péché avec nos pères. C’est le langage de la piété pratique, faisant
l’expérience, par sa propre confession, de la permanence de la miséricorde. Le
Psaume parcourt alors toute l’histoire d’Israël à ce point de vue [106:45] et
montre à la fin que, malgré tout, l’Éternel se souvenant de son alliance, a
considéré l’affliction d’Israël [106:46] et a fait que les nations qui l’avaient
emmené captif ont eu compassion de lui. [106:47] Car c’est la miséricorde que
les fidèles contemplent maintenant, afin de pouvoir triompher dans la louange de
l’Éternel. Cela termine le livre quatrième.