Psaume 104
Le Ps. 104, qui célèbre l’Éternel comme Créateur, exige fort peu de remarques.
Il s’occupe presque exclusivement de la terre. [104:1-3] L’Éternel y est
présenté comme revêtu de la gloire des cieux, décrite ici en un magnifique
langage ; mais c’est la terre qui est le sujet du Psaume. Elle est envisagée
comme existant pour être la demeure de l’homme, ainsi qu’elle l’est
effectivement, mais sous la dépendance absolue de la volonté souveraine de
l’Éternel. Ce n’est pas la terre que l’on célèbre, mais son Créateur ; ce n’est
pas le paradis, mais la terre, telle que nous la voyons entre les mains de
l’homme. [104:35] Seulement, le Psaume envisage les pécheurs comme consumés de
dessus la terre, de sorte qu’il n’y a plus de méchants : ce trait donne à notre
Psaume un caractère particulier et le rattache à l’introduction du Premier-né
dans le monde.