Psaume 149
Le Ps. 149 invite Israël à la louange. Nous avons vu constamment l’ancienne
création et Israël allant ensemble (comme la nouvelle création et l’Église), et
formant la sphère des Psaumes. [149:1] Cependant ici, l’on chante dans la
congrégation des saints. [149:2] La relation dans laquelle se trouve Israël est
double : l’Éternel l’a formé pour sa louange ; il est son roi en Sion. Le Psaume
présente ensuite les raisons qu’il y a de le célébrer : [149:4] l’Éternel prend
plaisir en son peuple : mais nous apprenons quels sont ceux auxquels appartient
cette place : « Il pare les débonnaires de salut » ; [149:5] alors les saints se
réjouissent de la gloire. [149:6] Mais si les louanges de Dieu sont dans leur
bouche, l’épée du jugement terrestre et de la vengeance est dans leur main
[149:7] pour exécuter ce jugement sur les nations et sur les peuples, [149:8]
pour lier les puissants qui les avaient opprimés jadis. [149:9] C’est là le
jugement qui était écrit. Cette gloire est pour tous ses saints. Les personnes
présentées ici sont donc, d’une manière évidente, les débonnaires d’Israël,
maintenant délivrés, avec le Seigneur Jésus, roi en Sion, et exécutant le
jugement sur ceux qui les avait opprimés. Tel est véritablement, selon
l’expression du Psaume, « le jugement qui était écrit » ; cela confirme l’aspect
sous lequel j’ai envisagé les deux derniers livres. Le millénium lui-même n’est
pas décrit : les Psaumes nous y introduisent ; mais, par la manière dont ils
rattachent Christ, tel que nous le voyons dans les évangiles, avec le résidu
d’Israël aux derniers jours, ils jettent la plus vive lumière sur les évangiles
eux-mêmes.