Psaume 145
Ps. 145-150 — Louanges millénaires
Psaume 145
Christ entonne les louanges de Dieu au milieu des saints
Le Ps. 145 avance prophétiquement jusqu’au millénium, quand la détresse est
passée et que la parfaite délivrance peut être célébrée. Nous avons ici Christ
en esprit, peut-être même en personne, entonnant les louanges de Dieu au milieu
d’Israël et réveillant ces louanges parmi les hommes. De là vient que, quoique
n’étant que l’expression d’un dessein, ce Psaume a le caractère d’un dialogue.
[145:1-2] Il exprime dès l’abord le dessein de Christ de célébrer Dieu à
toujours et à perpétuité : [145:4] une génération dira à l’autre la louange de
ses œuvres. [145:5] « Je parlerai ! ». Son cœur, on le voit, est plein de
louange ; et il en parle (vers. 5). [145:6-7] Et les hommes « diront la force de
tes actes terribles, et moi je déclarerai tes grands faits. Ils feront jaillir
la mémoire de ta grande bonté, et ils chanteront hautement ta justice ». [145:8]
Il s’interrompt alors, par un mouvement plein de beauté, pour parler de la
miséricorde ; ici encore, de l’abondance du cœur la bouche parle [(Matt. 12:34)]
: [145:10] Toutes les œuvres de l’Éternel le célébreront. Ses saints le béniront.
[145:11] Ils prendront pour sujet la gloire du royaume de l’Éternel et ils
diront sa puissance, [145:12] afin de faire connaître à l’ensemble du genre
humain ses actes puissants et la magnificence glorieuse de son royaume [145:13]
qui est un royaume de tous les siècles. Puis les versets 14-20 décrivent le
caractère de l’Éternel. Le vers. 21 revient au dessein du cœur de celui qui a
entonné la louange.
Diverses personnes
louant l’Éternel, selon différents caractères
C’est comme homme que Christ parle ici ; au verset 1, il dit : « Mon Dieu » ; et
l’Éternel est envisagé comme Roi. En général, les actes extérieurs et la
grandeur de l’Éternel sont célébrés par d’autres, appelés « ils » dans le Psaume,
tandis que tout en mentionnant ses actes merveilleux et ses grands faits celui
qui dit « je » ou « moi » (Christ) célèbre surtout l’Éternel lui-même, ce qu’Il
est. C’est de la grandeur, de l’excellence et de la majesté de l’Éternel que
nous voyons son cœur rempli, dans les vers. 3, 5, 8-10 ; mais il mentionne aussi,
d’une manière générale, ses voies et son caractère de bonté et de miséricorde (versets
14-19). Il convient de remarquer que ceux qui parlent dans ce Psaume, sont :
celui qui conduit les louanges, les saints (le résidu juif), et le monde en
général, les fils d’Adam. À ce point de vue, il présente un grand intérêt, car
nous y voyons le Messie, le premier à louer l’Éternel dans la grande
congrégation. Et combien son cœur n’est-il pas rempli de ses louanges ! Le règne
de l’Éternel est établi ; tout s’unit pour le louer, à commencer par le Messie
au milieu d’Israël, puis viennent les saints préservés, et, sous leur direction,
le monde entier : ils célèbrent Sa grandeur, Sa grande bonté et Ses actes
merveilleux.