Psaume 137
Ps. 137-144 — Afflictions du résidu et voies de l’Éternel envers lui
Viennent ensuite deux séries supplémentaires : d’abord une série de Psaumes, qui
nous présentent les afflictions caractéristiques du résidu et les voies de
l’Éternel à son égard dans les derniers jours ; ensuite une autre série que
remplissent les louanges millénaires. Les afflictions dont nous parlons, se
trouvent à partir du Ps. 137 jusqu’au Ps. 144 ; ce dernier toutefois exprime
l’attente de la délivrance et de la bénédiction. Le Ps. 139 a aussi un caractère
particulier, comme nous allons le voir.
Psaume 137
[137:1] Le Ps. 137 est le seul qui fasse mention de Babylone pour donner
l’histoire complète des souffrances d’Israël ; dans les derniers jours il n’aura
qu’un accomplissement mystique, mais qui a son importance, parce que c’est au
temps de la captivité de Babylone que la présence divine dans Jérusalem a pris
fin et que la puissance des Gentils a été établie. [137:4] La foi ne pouvait pas
être heureuse sur une terre étrangère, ni y chanter les cantiques de Sion. Ces
fidèles que nous trouvons ici, ne forment point un peuple céleste ; [137:5]
c’est pourquoi leur pensée se tourne vers Jérusalem que la foi n’oublie jamais.
[137:8] Babylone doit être détruite ; son jugement est ardemment désiré :
[137:7] l’inimitié d’Édom n’est point oubliée. [137:1] Le but du Psaume est
d’exprimer tout l’attachement que, dans leur captivité, les fidèles portent à
Sion ; le cœur ne pouvait être séparé d’elle sur la terre étrangère.