Psaume 87
[87:1] Le Ps. 87 considère Sion comme fondée par Dieu, comme une cité qui a des
fondements. Les hommes possédaient des cités et en étaient fiers, mais Dieu
avait une cité qu’il avait fondée dans les montagnes de sainteté ; même ici, il
ne s’agit pas de Joseph, ou des richesses de la nature ; la richesse de Sion,
c’est Dieu ; son lieu, les saintes montagnes, ce qui est consacré à Dieu
lui-même ! Dans la puissance de l’Esprit, les fidèles n’ont pas à rougir de Sion,
en présence de tous les lieux vantés de la terre : [87:3] ce qui se dit d’elle
sont des choses glorieuses. [87:4] L’Égypte et Babylone se sont enorgueillies en
vain, ainsi que la Philistie, Tyr et l’Éthiopie qui toutes avaient eu leur jour.
Les fidèles peuvent parler de ces lieux sans redouter la comparaison. [87:5] On
tient Sion pour le lieu de naissance de l’homme de Dieu, le lieu de naissance
des bien-aimés de l’Éternel. Le Très-Haut l’établira. [87:6] « Quand l’Éternel
enregistrera les peuples, il comptera : Celui-ci est né là ». [87:7] Là se
trouvaient la joie, la célébration des louanges et toutes les fraîches sources
de l’Éternel. [87:5] Je doute un peu que l’expression « celui-ci » se rapporte à
Christ : Sion s’enorgueillit de ses héros : les mots « celui-ci » et « celui-là
» désignent les grands hommes, non les pauvres et les misérables. Ils sont les
enfants de celle qui était autrefois désolée (comparez Ésaïe 49:21, 22).