Psaume 73
Le premier Psaume de cette nouvelle série, le 73ème, est une preuve de ce que
nous venons de dire. [73:1] « Certainement, Dieu est bon envers Israël, envers
ceux qui sont purs de cœur ! » — [73:3] mais le fidèle était dans la perplexité
à cause de la prospérité des méchants [73:2] et ses pieds lui manquaient presque.
Puis vient la description de cette prospérité des impies ; [73:10] le gros du
peuple se joint à eux [73:11] et le Très-Haut est méprisé ; [73:14] tandis que
l’homme pieux est continuellement châtié [73:13] et serait porté à dire que
c’est en vain qu’il a lavé ses mains dans l’innocence ! Mais en parlant ainsi,
il serait infidèle à la génération des enfants de Dieu (v. 15). [73:16] Peser
attentivement cet état de choses était un travail trop pénible pour l’homme :
[73:17] mais tout devenait clair dans les sanctuaires de Dieu, aux lieux où la
pensée de Dieu était révélée. [73:20] Il en sera de toutes les prétentions des
méchants comme d’un songe, quand on se réveille ; — elles disparaîtront lorsque
Dieu s’éveillera. [73:22] Le fidèle déplore son manque de sens divin dans ces
pensées et ces sentiments ; [73:23] cependant après tout, il est avec Dieu qui
le tient par la main droite ; [73:24] guidé par son conseil, dans ce temps de
ténèbres, il sera reçu, après que la gloire aura été révélée (comparez Zacharie
2:8). Le résultat est béni. [73:25] Le fidèle n’a, dans le ciel, aucun autre que
le Seigneur et il ne prend plaisir sur la terre en rien qu’en lui seul : tel est
l’effet de l’épreuve ; [73:26] mais sa chair et son cœur défaillent : c’est la
nature. Il faut qu’il en soit ainsi, mais Dieu est le rocher de son cœur et son
partage à toujours. Les deux derniers versets annoncent le résultat final :
[73:27] ceux qui se sont éloignés de l’Éternel et qui sont tombés dans
l’apostasie, périssent ; [73:28] mais il est bon, pour l’homme pieux, de
s’approcher de Dieu. Il a mis son espérance dans le Seigneur quand il ne se
montrait pas, afin de pouvoir raconter tous ses faits lorsque la délivrance sera
venue, car ceux qui seront bénis plus tard, sans avoir été éprouvés, n’auront
pas appris cette connaissance de Dieu.