Psaume 58
[58:1] Toute justice se tait en Israël. [58:3] Les méchants étaient méchants et
rien d’autre. [58:6-9] L’homme pieux attend que le jugement tombe sur eux, car «
si l’on use de grâce envers le méchant il n’apprend pas la justice ; dans le
pays de la droiture, il fait le mal » (És. 26:10). C’est des mêmes hommes que
David dit qu’on ne les prend pas avec la main, mais que l’homme qui les touche
se munit d’un fer ou d’un bois de lance (2 Sam. 23:6, 7). [58:10] C’est pourquoi
le juste attend le jugement, comme le seul moyen possible d’ôter le mal, selon
le propre jugement de Dieu, car il avait montré une patience parfaite à l’égard
des méchants, mais lorsque la main de Dieu lui-même est élevée contre eux, ils
ne voient point (Ésaïe 26:11). La vengeance pour la délivrance viendra, « et
l’homme dira : Certainement, il y a un fruit pour le juste, certainement il y a
un Dieu qui juge sur la terre » (v. 11). « Lorsque tes jugements sont sur la
terre, les habitants du monde apprennent la justice » (És. 26:9). Ces terribles
événements établissent le gouvernement et le juste jugement de Dieu sur la terre.
La grâce nous a tirés hors du monde, nous chrétiens ; nous ne sommes pas du
monde, comme Christ n’était pas du monde [(Jean 17:14)]. Quant à notre
délivrance, même du milieu des souffrances, Christ viendra et nous retirera hors
du mal, en sorte que nous n’avons en aucune manière à chercher la destruction de
nos ennemis ; mais, pour le résidu persécuté, il n’y a pas d’autre délivrance
que par cette destruction : c’est pour eux la seule délivrance promise, qui en
même temps, établit le gouvernement de Dieu sur la terre.