Psaume 49
Le Ps. 49 est une espèce de conclusion morale pour tous, fondée sur ces
jugements de Dieu. Prospérité, gloire mondaine, tout ce dont l’homme
s’enorgueillit, tout cela n’est que vanité. [49:11] L’homme s’attend à durer, il
donne son nom à sa terre, [49:18] il bénit son âme et il est loué de sa prudence
et de sa sagesse parce qu’il s’est fait du bien ; [49:14] mais le moment vient
où « ils gisent dans le shéol comme des brebis ». [49:12] L’homme du monde
espère toujours, mais il doit quitter le monde au milieu duquel il était grand ;
sa mémoire, qui dure, ne sera rien pour lui et une déception pour d’autres. La
puissance de Satan est pour cette vie-ci, il n’y a plus après elle lieu à
tromperie. [49:20] L’homme qui est en honneur et qui n’a point d’intelligence
est semblable aux bêtes qui périssent, [49:15] mais le résidu fidèle se confie
en Dieu, son âme sera rachetée de la puissance du shéol. Dieu le prendra. La
préservation sur la terre ou la bénédiction céleste sont ici un peu dans le
vague. L’attente immédiate des fidèles serait plutôt d’être gardés en vie, mais
elle assure à ceux qui seront mis à mort l’espérance la plus entière. Il en est
de même dans Luc, chapitre 21:19 (Ktêsasthe tas psychas umôn) et dans Matt.
24:13. Ici aussi, le vague est intentionnellement maintenu.