Psaume 48
Le Ps. 48 complète la série des Psaumes qui nous occupent. [48:1] L’Éternel est
pleinement établi Roi d’Israël en Sion, [48:2] qui est devenue maintenant la
joie de toute la terre, la ville du grand Roi, [48:3] et dans les palais de
laquelle Dieu est bien connu comme une haute retraite. [48:4] Les rois s’étaient
assemblés ; ils avaient trouvé là un tout autre pouvoir que celui qu’ils
imaginaient ; [48:5] ils ont été étonnés, ils ont été troublés, et se sont
enfuis consternés. [48:7] La puissance de la mer a été brisée par le vent
d’orient, et la main de l’Éternel y a été manifestée. Notre Psaume nous reporte
d’une manière admirable au commencement du Ps. 44 [(v. 1)], où les saints, dans
leur détresse, disaient : « Nous avons entendu de nos oreilles… l’œuvre que tu
as opérée dans leurs jours » ; tandis que maintenant ils disent : « Comme nous
avons entendu, ainsi nous l’avons vu dans la ville de l’Éternel des armées, dans
la ville de notre Dieu » (vers. 8). Ils ne s’expriment pas maintenant comme au
Ps. 42 [(v. 4, 6)] : « J’allais avec la foule… il me souvient de toi depuis le
pays du Jourdain… », mais dans une douce paix que rien ne peut troubler, ils
disent : « Ô Dieu ! nous avons pensé à ta bonté, au milieu de ton temple » (verset
9). Ils s’étaient confiés au nom de Dieu ; [48:10] maintenant ils célèbrent ses
louanges selon ce nom : Il est entré sur la scène en puissance. Sa louange
s’étend jusqu’aux bouts de la terre ; [48:11] il invite la montagne de Sion à se
réjouir à cause de ses jugements [48:14] avec la certitude bienheureuse que ce
Dieu est leur Dieu pour toujours et à perpétuité, et sera leur guide jusqu’à la
mort (vers. 11 à 14). La bénédiction est terrestre, et la mort, « le dernier
ennemi » [(1 Cor. 15:26)], n’est pas détruite.