Psaume 45
Le Ps. 45 introduit le Messie sur la scène, et, avec lui, un changement complet,
comme nous allons le voir. La portée de ce Psaume est si simple et si claire que,
malgré tout son intérêt et toute sa force, il est presque superflu d’entrer dans
beaucoup de détails à son sujet. Le Messie est là en jugement et prend
possession du trône. [45:7] Il avait déjà prouvé qu’il aimait la justice et
haïssait la méchanceté, qu’il était propre au gouvernement. [45:6] Il est salué
Dieu : [45:7] toutefois ses disciples (le résidu) sont appelés « ses compagnons
», tandis que Zacharie (chap. 13:7), qui nous le présente dans son humiliation
et frappé, l’appelle le compagnon de Jéhovah. Je pense que la reine (la femme),
mentionnée au verset 9, est Jérusalem. [45:12] Tyr et d’autres lui offrent des
présents ; [45:13] elle est reçue glorieusement « dans les appartements du Roi
lui-même », car tel est, je pense, le sens de l’expression « dans l’intérieur »
du vers. 13. Elle est dans la relation la plus intime avec le Roi. [45:14] Les
vierges, ses compagnes, sont, je le suppose, les villes de Juda. [45:16] La
gloire d’Israël n’est plus celle des pères, mais la présence du Messie qui est
venu accomplir les promesses, a éclipsé la gloire des anciens dépositaires de la
promesse. Au lieu des pères, ils ont des fils qui seront établis pour princes
dans tout le pays. L’entrée du Messie sur la scène, en gloire et en jugement,
amène le triomphe complet de Jérusalem et du peuple juif et leur gloire au
milieu des nations. Ce Psaume est exclusivement rempli par le Messie, envisagé
comme homme : Dieu est son Dieu ; mais le Messie est Dieu.