Psaume 14
Au Ps. 14, le mal a atteint son apogée devant Dieu. Ce qui est toujours vrai de
la chair est placé maintenant sous le regard de Dieu, au temps où il va juger.
[14:1] Les hommes s’élèvent orgueilleusement contre Lui : oui, c’est là ce qui
amène le jugement. [14:2] L’Éternel regarde des cieux pour voir s’il y a, parmi
les hommes, quelqu’un qui ait de l’intelligence ou qui cherche Dieu. Mais il n’y
a personne. Il y a bien un résidu, en qui la grâce opère, que l’Éternel
reconnaît déjà comme son peuple (verset 4) ; [14:4] et les méchants le dévorent
comme ils mangeraient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel. L’orgueil et la
méchanceté de l’homme sont là dans leur plein épanouissement ; [14:5] mais
bientôt tout change : Dieu est au milieu de la génération juste. La frayeur
tombe sur l’orgueilleux [14:6] qui, peu auparavant, jetait de l’opprobre à
l’affligé parce qu’il se confiait en l’Éternel. Le verset 7 nous montre que tout
ceci est présenté d’une manière anticipée et prophétique et nous fait voir où et
comment tout sera accompli : c’est le désir de l’homme pieux selon
l’intelligence de la foi. Le juste attend la délivrance, il l’attend de Sion,
remarquons-le, n’étant pas satisfait jusqu’à ce que le Seigneur établisse là sa
louange. Le peuple est envisagé comme étant captif.