Chapitres 9 à 11
Ch. 9 — Péché et corruption d’Éphraïm, et son jugement
Nous avons sous les yeux ce touchant mélange d’affection et de jugement, qui se
reproduit si souvent dans ce prophète. [9:3] Éphraïm ne resterait pas dans la
terre qui était celle de l’Éternel, car Dieu n’abandonnait pas ses droits,
quelle que fût l’iniquité du peuple. Celui-ci irait en captivité [9:4] et ne
s’approcherait plus du Seigneur. [9:7] Le prophète et l’homme spirituel ne lui
serviraient plus de lien avec l’Éternel ; Dieu le confondrait par le moyen de ce
qui aurait dû l’éclairer et le conduire. [9:8] Le prophète serait même un piège
pour son âme, quoique autrefois il eût été une sentinelle de la part de Dieu.
[9:9] La corruption d’Éphraïm était profonde, comme dans les jours de Guibha,
dont l’histoire est racontée à la fin des Juges, et il serait visité. [9:10]
Dieu avait pris Israël d’entre les nations, comme objet de ses délices ; et
Israël avait suivi Baal-Péor même avant d’entrer dans le pays. Si Dieu supporte
longtemps, il prend connaissance de tout. [9:17] Maintenant Éphraïm serait
vagabond parmi les nations.
Ch. 10-11 — Israël
transporté, puis ramené par Dieu dans Sa bonté
À la fin du chapitre 9 et au chapitre 10, [10:1] l’Esprit reproche à Israël ses
autels et ses veaux d’or ; il serait transporté en captivité ; [10:11] Juda même
aussi porterait le joug. [10:5-6] L’Assyrien prendrait ces veaux qui avaient été
la confiance d’Israël. Après tout (ch. 11), [11:1] Dieu se souvient de sa
première affection pour Jacob. [11:3-4] Il leur rappelle toute sa tendresse, sa
bonté, ses soins. [11:5] Ils ne retourneraient pas à leur ancien état en Égypte,
mais seraient captifs en Assyrie. [11:8] Mais, quelque grand que soit le péché
d’Israël, le cœur de leur Dieu se refuse à abandonner son peuple ; [11:9] il ne
les détruirait pas. Il était Dieu, et non point un homme ; [11:11] et enfin,
soumis et tremblant, le peuple serait replacé par Lui dans ses demeures.