Chapitres 4 et 5
Ch. 4 v. 1-14 — Péchés de tout le peuple, et des sacrificateurs en particulier
[4:1] Au chapitre 4, on voit que le prophète s’adresse à tout le peuple
ensemble. Au verset 15, il distingue Juda d’Israël, en avertissant le premier de
ne pas suivre celui-ci dans son apostasie. Il insiste, verset 2, sur les péchés
dont le peuple était coupable ; [4:6] Israël est rejeté pour ne plus être un
peuple de sacrificateurs à l’Éternel, gloire qui lui avait été promise (Ex. 19
[v. 6]). Ceci introduit le jugement des sacrificateurs proprement dits, [4:8]
qui trouvaient leur satisfaction dans les péchés du peuple, pour se nourrir des
sacrifices. [4:9] Le proverbe : « Comme le peuple, ainsi le sacrificateur »,
s’accomplirait à leur égard. [4:11] La corruption et le vin ôtaient tout
jugement sain du cœur, [4:12] et le peuple de Dieu demandait conseil à son bois
et à son bâton, [4:13] sacrifiait dans les hauts lieux et s’y prosternait. Dieu
le livrerait aux fruits de son iniquité.
Exhortation à Juda de
ne pas suivre Éphraïm dans son iniquité
[4:15] C’est alors que Dieu engage Juda à ne pas suivre ce train. Cependant,
l’Esprit de l’Éternel développant toute l’iniquité d’Éphraïm, qui était
accomplie sous ses yeux, montre que Juda aussi était coupable devant Lui (ch.
5:10, 13).
Ch. 5 — Éloignement de
Dieu et difficulté à revenir à Lui
[5:1] Sacrificateurs, peuple, roi, tous sont interpellés comme objet du jugement,
comme étant tous adonnés à la violence malgré les répréhensions de Dieu. [5:4]
Ils ne voulaient pas revenir à Dieu. [5:6] Plus tard, ils le chercheraient et ne
le trouveraient point. Il se serait retiré d’avec eux. Un autre péché leur est
reproché à tous les deux. [5:13] Éphraïm s’est aperçu de son affaiblissement,
conséquence de son péché, et Juda de sa plaie ; mais ils s’étaient trop éloignés
de l’Éternel pour avoir recours à Lui ; ils sont allés chercher du secours en
Assyrie. Délivrerait-elle le peuple méchant du jugement de Dieu ? Sûrement pas.
[5:14] Dieu les déchirerait, comme un lion déchire sa proie ; [5:15] puis il se
retirerait pour se renfermer dans sa demeure, jusqu’à ce qu’ils reconnussent
leur offense. Dans leur affliction, ils mettraient de la diligence à le chercher.