Chapitres 34 et 35
Ch. 34 v. 1 à 35 v. 8 — Dieu établit l’héritage de Son peuple
Enfin (chap. 34-35), Dieu prend soin de son peuple à tous égards ; [34:2] il
pose les limites du pays dont ils devaient jouir ; [34:17] il établit la prise
de possession [35:2] et la part de ses serviteurs les Lévites qui ne devaient
pas avoir d’héritage.
Ch. 35 v. 9-28 — Villes
de refuge, et position actuelle d’Israël
[35:13] Six de leurs villes devaient être des asiles pour les meurtriers
involontaires, type précieux des voies de Dieu envers Israël qui, dans son
ignorance, a mis à mort le Christ [(Act. 3:17)]. Dans ce sens Dieu le juge
innocent. Ils sont coupables du sang et ne pouvaient porter ce fardeau ; mais
ils sont coupables par ignorance, comme Saul lui-même, né avant terme (l Cor.
15:8), est une figure frappante de cette même position. [35:25] Cependant un tel
meurtrier restait hors de sa possession, aussi longtemps que vivait le souverain
sacrificateur de ces jours-là. C’est ce qui arrivera à Israël. Aussi longtemps
que Christ garde sa sacrificature actuelle en haut, Israël reste hors de sa
possession, mais sous la sauvegarde de Dieu. Les serviteurs de Dieu qui n’ont
point d’héritage ici-bas, lui servent pour le moins de refuge ; ils comprennent
sa position et le reconnaissent comme étant sous la garde de Dieu. [35:28]
Lorsque la sacrificature céleste de Christ, telle qu’elle est maintenant, sera
terminée, Israël rentrera dans sa possession. S’il le faisait auparavant, ce
serait traiter le sang de Christ, comme s’il importait peu qu’il ait été répandu,
et le pays en serait souillé. Or la position actuelle de Christ est toujours un
témoignage du fait qu’il a été rejeté et de sa mort au milieu du peuple.