Chapitre 29
Sacrifices du septième mois, parlant du renouveau d’Israël
[29:1] Le premier jour du septième mois (chap. 29) se rapportait au renouveau
d’Israël, qui était une spécialité et non le témoignage général et complet :
c’était le renouvellement, selon la valeur de l’œuvre de Christ, des relations
de Dieu avec la terre, et spécialement avec Israël. [29:2] [29:6] Voilà pourquoi,
outre la reconnaissance régulière de la grâce au premier jour du mois, [29:2] on
offrait de plus un jeune taureau, un bélier et sept agneaux. Le témoignage
général, ou la réponse à l’œuvre de Christ, était offert, mais en outre un
témoignage spécial ou partiel, pour la restauration terrestre d’Israël. [29:8]
Il en sera ainsi, au jour des propitiations, lorsqu’Israël, voyant le Seigneur,
sera pleinement rétabli en grâce. [29:12-13] Ce sera alors un témoignage général
et complet, lorsque la résurrection de Christ, et la puissance du Saint Esprit
(qui introduiront les gentils aussi, et s’étendront ainsi au témoignage parfait
des relations entre Dieu et l’homme) produiront une réponse d’en bas,
reconnaissant en plein le bien que Dieu a fait et les relations établies sur Son
œuvre. Alors les siens seront à Lui selon l’agréable odeur de Christ, soit en
consécration, soit dans l’estimation intelligente de son offrande. L’onction de
l’Esprit et la joie accompagnaient cette offrande ; elle avait lieu tous les
sept jours de la fête, en témoignage de sa perfection.
Ch. 29 v. 1-6 —
Témoignage spécial mais partiel au premier jour
[29:1] Dans le premier cas donc, savoir lors de la fête du premier jour du
septième mois, [29:2] il n’y avait qu’un jeune taureau (chap. 29:1-6), au lieu
de deux qui étaient offerts le jour des premiers fruits (chap. 28:26-37). Ce
jeune taureau était offert comme témoignage d’une œuvre spéciale et particulière
(mais en même temps partielle) ; mais le témoignage général à la valeur du
sacrifice de Christ dont il dépendait était maintenu.
Ch. 29 v. 6-11 —
Application de l’œuvre expiatoire de Christ au dixième jour
[29:7] Il est évident que le même principe s’applique au dixième jour du
septième mois. C’est l’application de l’œuvre expiatoire de Christ à Israël sur
la terre. [29:8] Il n’y avait qu’un jeune taureau. Le principe de consécration
et la valeur intrinsèque du sacrifice demeuraient les mêmes.
Ch. 29 v. 12-39 — La
fête des tabernacles, image du millénium
Quasi-perfection de l’offrande à Dieu, et consécration abondante
[29:12] La fête des tabernacles introduisait un autre ordre d’idées, du moins un
nouveau développement de ces idées ; c’est l’économie à venir. [29:13] On ne
trouve pas la perfection dans ce qui est offert avec joie et volontairement à
Dieu ; mais cette perfection est à peu près réalisée : treize jeunes taureaux
sont offerts. Le millénium amènera sur la terre une joie dans le culte et les
actions de grâce, qui seront, extérieurement du moins, presque parfaits, Satan
étant lié, et la bénédiction du règne de Christ étant répandue partout. Les deux
béliers représentent le témoignage d’une consécration abondante, et peut-être
extérieurement l’introduction des Juifs et des gentils, non pas leur
consécration en un seul corps, mais le témoignage qu’ils rendront sur la terre,
d’une manière distincte, de cette consécration à Dieu.
Pleine efficace de
l’œuvre de Christ manifestée ici-bas
[29:13] Ensuite, le témoignage à la perfection de l’œuvre de Christ étant
complet sur la terre, soit pour Israël, soit pour la bénédiction des gentils,
toute son efficace est manifestée sur la terre ; car c’est toujours de cette
manifestation sur la terre (mais comprise par la foi) qu’il s’agit ici. Il y
avait quatorze agneaux.
Déclin de
l’appréciation manifestée, pour ce qui concerne la terre
Il y a cependant déclin dans ce dévouement de joie et de témoignage envers Dieu
; [29:13, 17, 20, 23, 26, 29, 32] il est vrai qu’il ne cesse pas d’être complet,
mais son abondance cesse graduellement de se manifester, comme cela avait lieu
au commencement. La chose, comme établie de Dieu, reste dans sa perfection.
[29:32] C’est ce qu’on trouve au septième jour, qui complète la partie purement
terrestre.
Le huitième jour,
parlant du peuple céleste mis à part
[29:36] Au huitième jour, nous n’avons plus qu’un jeune taureau, un bélier et
sept agneaux. C’est la reproduction de ce qui caractérise le jour des
propitiations [(29:8)] et le premier jour du septième mois [(29:2)] ; car, si ce
dernier désignait Israël seul ramené à Dieu, le huitième jour désigne de son
côté ce qui est en dehors de la perfection terrestre, un peuple céleste mis à
part. Telle est, me semble-t-il, l’idée générale de ce que nous donne l’Esprit
de Dieu dans ce passage.