Chapitre 28
Offrandes dans les occasions du culte du peuple à Dieu
Les chap. 28 et 29 nous présentent le culte du peuple, les oblations qui sont la
viande de Dieu. Arrêtons-nous un moment sur ces deux chapitres. Ce ne sont pas
les voies de Dieu, et le rassemblement du peuple autour de Lui, comme au chap.
23 du Lévitique ; il est question ici des offrandes elles-mêmes (et, en
particulier, des sacrifices par feu d’agréable odeur), sauf ce qui est purement
accessoire1.
1 Pour ce genre de sacrifice, voir les Types du Lévitique.
Différents types
d'offrande, et leur signification
Les agneaux, présentation continuelle de la bonne odeur de Christ
[28:3] Premièrement, il y a des agneaux pour le service journalier, [28:4] du
matin et du soir ; [28:9] et pour celui du sabbat, l’offrande de deux agneaux ;
[28:11] puis aussi des jeunes taureaux et des béliers pour les fêtes
extraordinaires. L’agneau a la signification la plus simple : c’est la
présentation constante de la valeur de Christ et des fidèles en lui, le vrai
Agneau de Dieu, [28:6] la bonne odeur de son sacrifice montant continuellement,
jour et nuit. Lors du vrai sabbat son efficace ne montera que plus abondamment,
en fait d’intelligence et d’application. On peut dire aussi plus abondamment
pour Dieu lui-même, quant à la manifestation complète du fruit du travail de
l’âme du Sauveur [(És. 53:11)].
Les jeunes taureaux,
dévouement et estimation du sacrifice de Christ
Les jeunes taureaux me semblent représenter plutôt l’énergie du dévouement des
personnes, dans leur estimation de ce sacrifice. C’était le plus grand objet
qu’on pût présenter ; ici aussi, cela se rapporte au sacrifice de Christ, et au
prix qu’on y attache.
Le bélier, sacrifice
lié à la consécration
Le bélier était toujours une victime de consécration ou de réparation quand on
avait violé les droits de consécration.
Nombre des offrandes,
image du culte offert ici-bas à Dieu
[28:11, 19, 27] Quant au nombre des victimes de ces deux dernières espèces, il y
avait, en général, deux jeunes taureaux, un bélier, et sept agneaux ; [29:2]
puis, un jeune taureau et un bélier additionnels le premier jour du septième
mois (chap. 29:2) ; [29:8] un jeune taureau, un bélier, sept agneaux, le dixième
jour de ce mois, [29, 13, 17, 20, 23, 26, 29, 32] et un nombre décroissant de
jeunes taureaux aux jours de la fête des tabernacles.
Il me semble que tout ceci nous donne le témoignage du culte offert à Dieu sur la terre.
Réponse parfaite de
l’homme à la puissance exercée par Dieu
[28:11] Ainsi, lorsque ce témoignage est renouvelé, lorsque Dieu renouvelle la
lumière qui le produit, lors de la première fête signalée ici, la réponse de la
part de l’homme est simple et parfaite ; les deux jeunes taureaux (comme il y
avait deux agneaux le jour du sabbat), sont le plein et complet témoignage du
dévouement de l’homme, car deux personnes rendent un témoignage valable [(Deut.
19:15)]. Le bélier de consécration est l’estimation du sacrifice de Christ
pleinement développé. L’homme étant toujours ici-bas, et le péché étant toujours
en question, le bouc était ajouté en offrande pour le péché. Si le culte du
peuple se rattachait à la résurrection de Christ (chap. 28:17, 22), il en était
de même, et aussi à l’occasion de l’œuvre du Saint Esprit pour le rassemblement
(vers. 26, 30). C’était l’exercice de la puissance de la part de Dieu qui
donnait occasion au culte ; la réponse de la part du peuple était la même.