Chapitre 9
La Pâque (chap. 9), mémorial de la rédemption, et, en conséquence, symbole de l’unité1 du peuple de Dieu, comme Assemblée rachetée par Lui, [9:13] est obligatoire pendant la marche dans le désert2. [9:10] Seulement, Dieu pourvoit en grâce et en support, au besoin de ceux qui n’étaient pas en état de la célébrer selon Sa volonté qui leur avait été signifiée. Mais ces moyens fournis par le support et la grâce de Dieu rendaient constamment présente l’idée d’un peuple racheté et placé directement sous le gouvernement paternel de Dieu. [9:18] En outre, nous avons la précieuse déclaration que Dieu lui-même conduisait son peuple par sa présence. À son commandement il campait ; à son commandement, il se mettait en marche. [9:23] Il gardait ce que l’Éternel lui avait donné à garder, selon le commandement de l’Éternel. Que Dieu nous accorde, à nous qui avons son Esprit, d’être ainsi conduits en toutes choses, de demeurer ou d’aller en toutes choses sous sa direction immédiate ! Si nous sommes près de Lui dans sa communion, nous sommes conduits par son œil [(Ps. 32:8)] ; sinon, nous le serons par sa providence extérieure, comme le cheval et le mulet, avec le mors et la bride, afin de nous empêcher de broncher [(Ps. 32:9)].

1 En Israël, cette unité était simplement celle d’un peuple racheté comme tel pour la jouissance d’une part commune; elle ne formait point un corps, comme l’Église.

2 Cependant, ceux qui avaient seulement le caractère du désert n’étaient pas dans la condition voulue pour y prendre part. Aucun de ceux qui étaient nés dans le désert ne fut circoncis avant d’arriver à Guilgal à travers le Jourdain [(Jos. 5:5)]..