Chapitres 2 et 3
Si Dieu permettait que tout Jacob fût dévasté et ruiné, c’est que le temps du
jugement était arrivé, jugement qui ne s’arrêterait pas là. Il commencerait par
sa maison, sans doute ; mais s’arrêterait-il là ? Non. Quelle serait donc la fin
des ennemis du peuple de Dieu, s’il ne supportait plus le mal chez son peuple ?
À Ninive donc maintenant de se défendre, si elle le pouvait ; [2:11] mais non,
cette fosse aux lions serait envahie [2:13] et les jeunes lions détruits. Ils
sont incapables de se défendre ; voyez ce même raisonnement dans Ésaïe, à la fin
du chapitre 2 et au commencement du chapitre 3 : Jacob était jugé, toute la
famille aussi bien qu’Israël visitée et ruinée, et maintenant c’était le tour du
monde ; [3:8] quel que fût l’orgueil de Ninive, elle ne valait pas mieux que
d’autres dont elle avait accompli probablement elle-même la ruine ; car
l’Assyrie et l’Égypte étaient longtemps rivales. [3:12] Ainsi, Ninive verrait
ses forteresses, sans force, tomber comme des figues à la première secousse ;
[3:13] son peuple ne serait que comme des femmes, sans force ; la ruine serait
totale. [3:15] Le feu la dévorerait. Il n’est pas douteux que ceci n’ait eu un
accomplissement historique dans la chute de Ninive. Mais son accomplissement
complet aura lieu lorsque l’Assyrien reviendra, je ne dis pas à l’égard de la
ville même qui a été détruite, mais de la puissance qui possédera le territoire
et héritera de l’orgueil du pays de Nimrod.