Chapitre 3
[3:1] Le prophète dénonce encore les chefs et les princes de Jacob. [3:4] Ils
crieraient à l’Éternel, et il n’écouterait pas ; [3:6] aucun prophète ne les
éclairerait par la lumière de sa parole. [3:7] Les voyants seraient confondus.
Il n’y aurait aucune réponse de la part de Dieu (v. 1-7). [3:8] Il n’en était
pas ainsi du prophète, rempli de puissance par l’Esprit de l’Éternel pour
annoncer à Jacob sa transgression et à Israël son péché (v. 8). [3:9] C’est ce
qu’il fait de nouveau, [3:11] en dénonçant les principaux d’entre le peuple qui
jugeaient pour des récompenses, et les prophètes qui devinaient pour de l’argent,
tandis qu’ils s’arrogeaient le privilège de la présence de l’Éternel, accordée
réellement et exclusivement à ce peuple. Rien ne peut être plus offensant pour
l’Éternel que de voir ceux qui portent le nom de son peuple se revêtant du
privilège de sa présence et usant de cette prétention pour s’honorer eux-mêmes,
pour justifier le mal, ou pour maintenir un droit divin, en dépit du mal. [3:12]
C’est pourquoi Sion serait labourée comme un champ ; et les montagnes ornées de
palais seraient comme les hauteurs d’une forêt (v. 9-12).