Chapitre 2
Au chapitre 2, le prophète signale les causes morales du jugement de Dieu, la
violence et l’oppression effrontée ; [2:1] on formait des desseins de violence
[2:2] pour satisfaire à sa cupidité, [2:3] et l’Éternel formait aussi des
desseins de jugement contre eux (v. 1-5). [2:6] Ils refusaient la parole du
témoignage : elle leur sera ôtée ; et ce fait sera accompagné de ce terrible
jugement, que l’esprit d’erreur et d’ivrognerie serait pour eux la prophétie
(*). [2:8] Ils se levaient comme un ennemi ; [2:9] leur iniquité n’épargnait ni
les femmes, ni les enfants (v. 8, 9). [2:10] L’Éternel somme tous ceux qui ont
des oreilles pour écouter, de se lever et de se séparer de toute cette iniquité.
Un tel état de choses ne saurait être le repos du peuple de Dieu. Comment les
saints de l’Éternel se reposeraient-ils dans la souillure (v. 10, 11) ?
Cependant, l’Éternel ne renonçait nullement à son propos arrêté de bénédiction à
l’égard d’Israël ; [2:12] il rassemblerait en entier le nombreux troupeau de ses
soins. [2:13] Celui qui frayerait le chemin, qui renverserait et briserait tout
obstacle, irait devant eux. Ils sortiraient de l’endroit où ils auraient été
captifs. Leur roi passerait devant eux, et l’Éternel serait à leur tête (v. 12,
13).
1 Le verset 6 est très obscur. Il faut lire — littéralement: «Ne prophétisez point, prophétisent-ils. S’ils ne prophétisent pas à ceux-ci, l’ignominie ne s’éloignera pas». Le chapitre 3:7, l’explique peut-être.