Chapitre 15
Souillure liée à la faiblesse de la nature et de la chair
Ensuite d’autres cas sont mentionnés qui se rattachent à la faiblesse de la nature et montrent que, quelle que soit l’excuse qu’on puisse tirer de cette faiblesse, ou quelque inévitable qu’elle puisse être dans son caractère, tout ce qui est de la chair, de la nature, souille, aux yeux de Dieu, en vertu de ce que le péché est entré. Quelque inévitable que puisse être ce résultat, il est la manifestation d’un état honteux, puisqu’il consiste dans la nature déchue, nue, et pécheresse.

Gravité morale relative de la souillure de la chair et de la lèpre
On voit pourtant que, tout honteux qu’il soit, le cas est censé moins grave moralement que la lèpre. Dans celle-ci, il y avait manifestation d’une corruption positive, existant antérieurement dans la nature et admise dans le cœur, en sorte qu’un long procédé était nécessaire pour purifier la conscience. [15:13] Dans le cas dont il s’agit, au contraire, il n’était besoin que de se laver une fois [15:15] et d’offrir une simple offrande pour le péché ; cela fait, on était en état, en offrant son holocauste, d’entrer dans la communion de Dieu, par la bonne odeur de Christ.