Chapitre 11
Discernement et jugement des souillures, selon Dieu
La sacrificature une fois établie, nous trouvons le discernement des choses
saintes d’avec les profanes, le jugement des souillures (chap. 11 à 15), et ce
qu’il y avait à faire pour la purification des personnes souillées. Ce n’est que
dans la proximité de Dieu et en étant mis à part pour lui, que l’on peut avoir
ce discernement [(10:9-10)]. Tel est le service et le devoir constant des
sacrificateurs.
Aliments purs et impurs
[11:2] En ce qui concerne les aliments, nous avons d’abord ce dont il est permis
de manger. [11:47] Le principe général paraît être qu’il est permis de manger de
tout ce qui est pur, c’est-à-dire parfaitement en harmonie avec son élément,
selon l’ordre divin (représenté ici sans doute en figure), [11:9] comme les
poissons qui ont des écailles. [11:3] En second lieu, ce qui réunit une
digestion complète à l’absence de cette énergie de volonté qui ne se laisse
arrêter par rien. La réunion de ces deux conditions était nécessaire. [11:7] La
grossièreté qui avale avec précipitation les choses telles qu’elles se
présentent, [11:4-6] ou le défaut de fermeté tranquille, rendaient impur. [11:3]
Pour qu’il y ait pureté, il faut ce qui rumine et ce qui, en même temps, a le
pied fendu. [11:13-19] Parmi les oiseaux, les carnivores, les oiseaux de nuit et
ceux qui ne s’apprivoisent pas, étaient défendus. [11:29-30] Il en était de même
pour ce qui se traîne sur la terre. [11:47] Ces prohibitions appelaient
l’Israélite à discerner, en prenant ses aliments, ce qui était impur, pour ne se
nourrir que de ce qui était pur, [11:44] car l’Éternel était son Dieu. « Soyez
saints, car moi je suis saint » [(1 Pier. 1:16)].