Chapitre 10
Manquement de la sacrificature, agissant selon l’homme naturel
Enfin (chap. 10), nous voyons ce qui arrive, hélas ! toujours chez l’homme. Le
jour même de son établissement, la sacrificature manque en ce qui concerne la
gloire de Dieu. [10:1] Nadab et Abihu offrent un feu étranger ; ils agissent en
hommes naturels dans leurs relations avec Dieu, au lieu de baser leur service
sur l’autel des sacrifices, [10:2] et ils meurent.
Séparation complète des
sacrificateurs, dans l’anéantissement de la chair
Les sacrificateurs ne doivent jamais, quoi qu’il advienne, abandonner leur
consécration (versets 6, 7). [10:9] Ils doivent être nazaréens, séparés de tout
ce qui n’est qu’excitation de la chair ; être mis à part pour Dieu, et étrangers
à tout ce qui tendrait à les faire sortir d’un état de recueillement en sa
présence, car celle-ci anéantit la chair, afin d’exercer toute sa puissance sur
les sacrificateurs. Il importe que la présence de Dieu soit ressentie dans toute
sa force, et que la chair se taise devant Lui. [10:10] Ce n’est qu’à cette
condition qu’on peut discerner ce qui est souillé de ce qui est pur, ce qui est
profane de ce qui est saint. Il est des choses permises, des joies réelles, mais
qui ne se rattachent pas à la sacrificature ; des joies découlant des
bénédictions de Dieu mais ne tenant pas la chair en échec, comme le fait sa
présence ; car il y a toujours une certaine retenue produite sur le cœur, sur la
nature et son activité, par la présence de Dieu. Or, c’est devant Lui que
s’exerce la sacrificature.