Chapitre 10
Simplicité du combat avec l’Éternel, assurant la victoire
Victoire certaine quand Dieu livre les ennemis à Son peuple
[10:4] Du reste, cette paix avec les Gabaonites ne fait qu’attirer sur Israël de
nouvelles attaques. Mais ici tout est simple. [10:8] L’Éternel dit à Josué : «
Ne les crains pas, car je les ai livrés en ta main ». Voilà tout ce que veulent
dire les combats pour celui qui marche devant Dieu selon l’Esprit. Il faut bien
le combat, mais combat n’est que victoire. C’est l’Éternel qui a livré les
ennemis entre nos mains ; aucun d’eux ne subsistera devant nous.
Dieu combat pour Son
peuple, qui revient ensuite à sa place devant Lui
Toutes choses sont à notre disposition. [10:13] Le soleil s’arrête et la lune
suspend sa marche, témoins de la puissance de Dieu et de l’intérêt qu’il met à
bénir son peuple. Nous pouvons être assurés que là où l’Esprit veut aller, les
roues y vont (voyez Ézéch. 1:20). [10:10] Josué battit donc tous ses ennemis,
[10:14] parce que l’Éternel, le Dieu d’Israël, combattait pour Israël. Ici il y
a fidélité ; point de paix. Qu’avaient à faire des Cananéens dans la terre de
l’Éternel ? Satan a-t-il droit au pays de promesse ? C’est ainsi que Josué
considère toujours la terre de Canaan (chap. 10:27). [10:15] Mais, après la
victoire, Israël retournait au camp à Guilgal. Nous avons déjà expliqué ce
qu’était Guilgal [(chap. 5)]. Mais ce retour dans ce lieu des vainqueurs des
rois de Canaan, contient la leçon instructive, que, quelles que soient nos
victoires et nos conquêtes, il nous faut toujours revenir à la place qui nous
convient devant Dieu, dans l’anéantissement de nous-mêmes ; à l’application de
la connaissance que nous avons de Dieu, la résurrection de Christ nous ayant
introduits dans le pays céleste ; au jugement et à la mortification de la chair
; à la circoncision spirituelle, qui est la mort de la chair par la puissance de
la résurrection. Il y a un temps pour agir et un temps pour l’inaction en se
tenant devant Dieu pour que nous soyons propres à agir. L’activité, la puissance
qui nous accompagne, le succès, tout tend à nous éloigner de Dieu, ou du moins à
distraire nos cœurs légers.
Guilgal est le point de
départ de la victoire
[10:7] Mais le camp, le point de départ pour la victoire, est toujours Guilgal.
Ce n’est pas là que l’ennemi nous attaque si nous sommes fidèles. Les attaques
partent de notre côté, quels que soient les mouvements de nos adversaires.
Dieu fait tout
concourir au bien des siens
La bénédiction est donnée par Dieu aux fidèles, malgré les manquements
Remarquons aussi que, malgré tous les manquements du peuple et de Josué, en
résultat tout a bien tourné. Il y a eu des fautes, et ces fautes ont reçu leur
châtiment, comme dans le cas de Gabaon et celui d’Aï. Mais la marche du peuple
étant fidèle au fond, Dieu fait tout concourir au bien. Ainsi la paix avec
Gabaon amène la victoire sur les rois qui l’attaquent. Dans les détails, il y a
sujet d’humiliation et de châtiments ; dans l’ensemble, la main de Dieu paraît
avec la dernière évidence.
Le Seigneur fait tout
triompher dans Son but, même si les faux pas ont leurs conséquences
Il est rare que chaque pas de notre course soit un pas que la foi et la
dépendance de Dieu aient dirigé. On s’en humilie justement ; mais lorsque le but
est celui du Seigneur, le Seigneur va en avant et conduit tout pour faire
triompher son peuple dans cette sainte guerre, qui est la sienne. Seulement nos
fautes peuvent porter leurs fruits pendant longtemps.