Chapitre 6
Obéissance entière à Dieu et confiance en Ses promesses
Dieu fait tout, et le peuple se soumet à Lui en face du monde
Dans le chapitre 6, nous trouvons les principes sur lesquels sont basées les conquêtes des Israélites. L’œuvre est tout entière de Dieu. Il peut bien exercer son peuple dans le combat, mais c’est Lui qui fait tout. [6:20] Chacun monte devant soi. Il y a là soumission à l’emploi des moyens, contentement à suivre une marche absurde et sans but aux yeux du monde, mais qui proclame hautement la présence de l’Éternel au milieu de son peuple, une entière dépendance de Dieu, une parfaite confiance en Lui, qui déclare en face de tous qu’on a à faire ce qu’il dit.

Conviction de la foi qui fait agir en obéissance, étant sûr de la réussite
La promesse est sûre ; on agit en obéissance ; voilà le principe. [6:16] Josué, type de l’énergie et de l’intelligence du Saint Esprit dans un homme qui jouit de la communion du Seigneur, est assuré de la réussite, et dans cette conviction de foi il agit sans hésitation. [6:20] Effectivement toute la puissance de l’ennemi tombe sans l’emploi d’aucun moyen dont il puisse se rendre compte.

Séparation complète de tout ce qui est du monde et de l’ennemi
[6:18] Un autre principe, c’est qu’il ne peut y avoir aucune communion quelconque avec ce qui fait la puissance de l’ennemi de Dieu, avec le monde et ce qui en fait la force : tout est interdit. Il en est de même avec nous dans ce monde. Si le monde de Sodome avait enrichi Abraham [(Gen. 14:23)], Abraham aurait été dépendant de ce monde ; il lui aurait dû quelque chose ; il n’aurait pas été libre de ce monde pour être entièrement à Dieu. Si l’on prend de l’interdit, on devient « interdit ». [6:19] Dieu peut employer ces choses en se les consacrant, s’il le veut : [6:18] mais si l’homme, si le chrétien s’en mêle, le Seigneur le jugera. Les murs qui montent jusqu’au ciel [(Deut. 9:1)], les plus grands obstacles ne sont rien ; comment peut-il y avoir un obstacle pour Dieu ? Mais la sainteté, la séparation complète du monde, parce que la puissance est de Dieu, voilà ce qui est la condition de la force. [6:26] Jéricho, expression de la force et des armes de l’ennemi, en tant que première ville placée comme barrière pour arrêter la marche du peuple de Dieu, est mise pour toujours en interdit, et un jugement est prononcé contre celui qui la relèverait (voyez 1 Rois 16:34). Les principes abstraits de la force de Dieu et de la puissance de l’ennemi, sont présentés par cette ville dans leur évidence et leur contraste. [6:25] Or, si Dieu est là, et le monde entièrement condamné, sa grâce retire de ce monde un peuple qui par la foi est sauvé de ses abominations, et Rahab, une pauvre pécheresse indigne, est sauvée de ce jugement, prend place avec le peuple de Dieu et en fait partie. De plus, elle entre dans la lignée royale du Seigneur (Matth. 1:5).