Chapitre 24
Ch. 24 — Soumission au jugement comme preuve d’intelligence et fidélité de Dieu
à Ses promesses
Deux choses attirent notre attention au chapitre 24. Premièrement, la soumission
au jugement, quand Dieu l’exécute, est la preuve de l’intelligence à l’égard de
sa Parole, de la vraie spiritualité. Le manque de foi s’appuie non sur la
stabilité des promesses, mais, sous prétexte des promesses, sur la stabilité des
ordonnances et des hommes qui en jouissent. Ceux qui se soumettent à ce jugement
de Dieu sur l’infidélité de l’homme, jugement qui convient à la jouissance de
ces promesses et à la mise de côté des ordonnances dont Dieu n’a pas garanti la
stabilité, mais, en rapport avec lesquelles l’homme eût joui des promesses s’il
eût été fidèle, ceux-là jouiront de l’effet plein et entier de ces promesses
auxquelles il est impossible que Dieu ne soit pas fidèle. La seconde chose à
remarquer, c’est que, lorsque Dieu veut encourager la foi de ceux qui se
soumettent à son jugement, amenés par la soumission à cette sainte conviction
que l’homme l’a mérité, il ne s’arrête à rien en deçà de l’accomplissement plein
et entier des promesses, qui dépend de sa propre fidélité, quelle qu’ait été
l’infidélité de l’homme, accomplissement dont l’homme ne peut jouir et ne jouira
qu’à la condition d’une œuvre de Dieu en lui, qui le mette dans un état
convenant à l’accomplissement de ces promesses (voyez v. 6, 7). La position du
peuple, au moment des prophéties de Jérémie, fournissait une occasion évidente
pour le développement de ces deux principes ; car le peuple et la famille de
David avaient entièrement manqué à la fidélité envers Dieu. C’est bien
affligeant, bien humiliant, quand il faut reconnaître que les ennemis de Dieu
ont raison. Une seule chose console, c’est que Dieu a raison (Ézéch. 14:22, 23),
et qu’à la fin il ne peut manquer d’accomplir les promesses de sa grâce.