Chapitre 17
Ch. 17 — Importance de se confier en l’Éternel au milieu du peuple infidèle jugé
Dans ces graves circonstances, ce qui importait au plus haut point, était
d’avoir confiance en l’Éternel. [17:5] Celui qui, faute de cette confiance,
s’appuyait sur le bras de la chair, [17:6] ne verrait pas venir le bien. [17:4]
Pour le présent, la colère de Dieu était embrasée et ne s’éteindrait point.
[17:9] Comment se fier à un cœur trompeur et méchant ? [17:10] L’Éternel le
sonde pour donner à chacun selon ses œuvres. [17:14] Le prophète, au nom du
peuple, se jette dans les bras de l’Éternel, [17:15] et en vue de la méchanceté
des adversaires qui se moquaient du témoignage de Dieu, il en appelle à Dieu.
[17:16] Il n’avait pas désiré le jour terrible qu’il annonçait, ni, de son
propre mouvement, abandonné les soins paisibles qu’il devait au peuple, pour
suivre Dieu dans ce témoignage. [17:17] Il demande à Dieu, dont le terrible
jugement devait châtier le peuple, que ce jugement ne fût pas une terreur pour
lui. Dieu était la source de son espérance pour le jour de la calamité. Quel
tableau de la condition du résidu dans les derniers jours, et dans tous les
temps de la position de celui qui est fidèle, lorsque le peuple de Dieu ne veut
pas écouter son témoignage. [17:25-26] Cependant, comme le temps est encore
appelé aujourd’hui, Dieu, dans sa longue patience, ouvre la porte de la
repentance au peuple et à son roi, s’ils ont encore des oreilles pour entendre.