Chapitre 3
Ch. 3 v. 1-21 — Révélation de Jésus agissant en nous et pour nous
Ch. 3 v. 1-13 — Nécessité de la nouvelle naissance, pour le royaume
Ch. 3 v. 1-3 — Désir et besoins du cœur de Nicodème
[3:1] Mais il y avait un homme, et d’entre les pharisiens, lequel ne se
contentait pas de cette conviction oiseuse qui a caractérisé les foules témoins
des miracles du Seigneur. [3:2] Sa conscience était atteinte ; la vue de Jésus
et l’audition de son témoignage avaient produit des besoins dans son cœur. Ce
qui se montre en lui, n’est pas sans doute la connaissance de la grâce ; mais il
y a, sous le rapport de l’état de l’homme, un changement total. Nicodème ne
connaît rien de la vérité, mais il a vu qu’elle est en Jésus, et il la désire :
aussi à l’instant même, il a instinctivement la conscience que le monde lui sera
opposé, et il vient de nuit. Le cœur craint le monde, aussitôt qu’il a à faire
avec Dieu, car le monde Lui est opposé ; l’amitié du monde est inimitié contre
Dieu [(Jac. 4:4)]. C’était le besoin qui faisait la différence dans le cas de
Nicodème. Il avait été convaincu comme les autres ; aussi dit-il : « Nous savons
que tu es un docteur venu de Dieu » ; et la source de sa conviction comme de
celle des autres, c’étaient les miracles. [3:3] Mais le Seigneur l’arrête tout
court, et cela à cause du vrai besoin qui se faisait sentir dans l’âme de
Nicodème. L’œuvre de la bénédiction n’était pas d’agir en enseignant le vieil
homme ; l’homme avait besoin d’être renouvelé dans la source de sa nature, sans
quoi il ne pouvait voir le royaume1. Les choses de Dieu se discernent
spirituellement [(1 Cor. 2:14)], et l’homme est charnel : il n’a pas l’Esprit.
Le Seigneur ne va pas plus loin que le royaume (qui n’était pas du reste la loi),
duquel Nicodème aurait dû savoir quelque chose ; toutefois il ne commence pas à
enseigner les Juifs comme un prophète sous la loi, mais à présenter le royaume
même. En même temps, selon son témoignage, pour voir celui-ci, il fallait être
né de nouveau. Mais le royaume venu ainsi avec le fils du charpentier ne pouvait
être vu sans une nature entièrement nouvelle ; il ne faisait résonner aucune
corde de l’intelligence de l’homme, ou des espérances juives, quoique le
témoignage en fût donné amplement en parole et en œuvre : la manière d’y entrer
et d’y avoir part est développée ici. Nicodème ne voit pas plus loin que la
chair.
1 C’est-à-dire tel qu’il était venu alors. Eux, voyaient le fils du charpentier [(Matt. 13:55)]. En gloire, cela est évident, tout œil sur la terre verra le royaume.
Ch. 3 v. 4-8 —
Purification par la mort de la chair, et communication d’une vie nouvelle par
l’Esprit
Le Seigneur s’explique. [3:5] Il fallait deux choses, être né de l’eau et de
l’Esprit : l’eau purifie l’homme ; en l’appliquant spirituellement, cette
purification a lieu dans ses affections, cœur, conscience, pensées, actes, etc.
On existe, et l’on est, en pratique, moralement purifié par l’application de la
parole de Dieu qui juge tout par la puissance de l’Esprit de Dieu, et opère en
nous, d’une manière vivante, de nouvelles pensées et affections. C’est ce que
veut dire : « être né d’eau » : c’est de fait la mort de la chair. La vraie eau
qui purifie chrétiennement est sortie du côté d’un Christ mort [(Jean 19:34)] :
il est venu par l’eau et par le sang, dans la puissance de la purification et de
l’expiation [(1 Jean 5:6)] ; il sanctifie l’Assemblée, en la purifiant « par le
lavage d’eau par Parole1 » [(Éph. 5:26)]. « Vous êtes déjà nets, à cause de la
parole que je vous ai dite » [(Jean 15:3)]. C’est donc la Parole puissante de
Dieu qui, puisque l’homme doit être né de nouveau dans le principe et la source
de son être moral, juge, comme étant la mort, tout ce qui est de la chair2.
[3:6] Mais il y a, de fait, la communication d’une vie nouvelle ; « ce qui est
né de l’Esprit est esprit », n’est pas chair, tient sa nature de l’Esprit. La
Parole ne dit pas est « l’Esprit » ; ce serait une incarnation de l’Esprit de
Dieu : — mais elle est esprit, cette nouvelle vie ; elle partage la nature de
Celui qui en est l’origine. [3:5] Sans cette nouvelle vie spirituelle, l’homme
ne peut entrer dans le royaume. Or, ce n’est pas tout. [3:8] Si cette nouvelle
naissance était une nécessité pour le Juif, nominalement déjà enfant du royaume,
car ici, nous avons affaire avec ce qui est essentiel et vrai, la communication
de la vie était aussi un acte souverain de Dieu, et s’accomplissait, par
conséquent, partout où l’Esprit agissait dans cette puissance : « Il en est
ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit » (vers. 8). Ceci ouvre la porte, en
principe, aux gentils.
1 Lisez ainsi, et non pas « et par la Parole ».
2 Remarquez ici que le baptême, au lieu d’être le signe du don de la vie, est le signe de la mort : nous sommes baptisés pour sa mort [(Rom. 6:3)]. En sortant de l’eau, nous commençons une nouvelle vie en résurrection ; tout ce qui tient à l’homme naturel étant censé être mort en Christ et passé pour tout jamais — « vous êtes morts ». Or « celui qui est mort est justifié du péché » [(Rom. 6:7)] ; mais nous vivons ainsi avec une bonne conscience par la résurrection de Jésus Christ. Ainsi Pierre compare le baptême au déluge à travers lequel Noé a été sauvé, mais qui a mis à mort le vieux monde, qui a eu comme une nouvelle vie, quand il en a été dehors [(1 Pier. 3:20-21)].
Ch. 3 v. 9-11 — Annonce
prophétique de la nécessité d’un changement de nature
[3:10] Cependant Nicodème, comme docteur d’Israël, aurait dû comprendre cette
doctrine du Sauveur ; les prophètes avaient déclaré qu’Israël devait subir un
changement essentiel pour jouir de l’effet des promesses (voyez Ézéch. 36) que
Dieu lui avait faites à l’égard de sa bénédiction dans la terre sainte. Mais le
Seigneur parlait de ces choses d’une manière immédiate et en rapport avec la
nature et la gloire de Dieu lui-même. Un docteur en Israël aurait dû savoir ce
que contenait la sûre parole de la prophétie. [3:11] Le Fils de Dieu annonçait
ce qu’il connaissait et ce qu’il avait vu auprès de son Père : la nature impure
de l’homme ne saurait être en relation avec Celui qui se révélait dans le ciel,
d’où Jésus venait. La gloire du sein de laquelle Il était descendu et qui, comme
gloire qu’il avait vue, faisait ainsi le sujet de son témoignage, cette gloire
de laquelle le royaume tirait son origine, ne souffrait rien d’impur. Il fallait
être né de nouveau pour en jouir.
Ch. 3 v. 11-13 —
Témoignage de Jésus à ce qui est céleste, comme étant du ciel
[3:11] Jésus rendait donc témoignage comme venu d’en haut et sachant ce qui
convenait à Dieu son Père. L’homme ne recevait pas son témoignage : il pouvait
bien lui arriver d’être convaincu extérieurement par des miracles [(2:23)] ;
mais recevoir ce qui convenait à la présence de Dieu, c’était autre chose.
[3:12] Et si Nicodème n’avait pas pu recevoir la vérité dans ses rapports avec
la partie terrestre du royaume dont les prophètes mêmes avaient parlé, que
ferait-il, et les autres Juifs avec lui, si Jésus parlait de choses célestes ?
[3:13] Cependant personne ne pouvait rien savoir de ces choses par d’autres
moyens ; personne n’était monté au ciel ni n’en était descendu, pour en apporter
le témoignage. Jésus seul, en vertu de ce qu’il était, pouvait les révéler,
parce qu’il était Fils de l’homme ici-bas, existant en même temps dans le ciel.
Il était la manifestation à l’homme de ce qui était céleste, de Dieu lui-même
dans l’homme, existant comme Dieu dans le ciel et partout, et comme Fils de
l’homme se tenant devant les yeux de Nicodème et de tous. [3:14] Cependant il
devait être crucifié et élevé ainsi de ce monde où il avait vécu comme la
manifestation de l’amour de Dieu dans toutes ses voies, et de Dieu lui-même, et
seulement ainsi la porte des cieux pouvait être ouverte aux hommes pécheurs, et
seulement ainsi un lien avec le ciel était formé pour l’homme.
Ch. 3 v. 14-21 —
Nécessité du rachat de l’homme et de l’expiation du péché
Ch. 3 v. 14-15 — Jésus vient du ciel ôter le péché, à la place de l’homme qui Le
rejetait
Or ceci révélait une autre vérité fondamentale. S’il s’agissait des cieux, il
fallait encore autre chose que d’être né de nouveau. Le péché existait : — il
doit être ôté pour celui qui aurait la vie éternelle. [3:13] Et si Jésus venant
du ciel, était descendu [3:15] afin d’être le moyen pour d’autres de participer
à cette vie éternelle, il devait, en se chargeant de la tâche de leur salut,
ôter le péché — être ainsi fait péché — afin que le déshonneur fait à Dieu, fût
lavé, et la vérité de son caractère, sans laquelle il ne peut y avoir rien de
sûr, de bon, ou de juste, fût maintenue. [3:14] Il fallait que le Fils de
l’homme fût élevé, comme le serpent l’avait été dans le désert, afin que la
malédiction sous laquelle le peuple mourait fût enlevée. L’homme, tel qu’il
était ici-bas, se montrait, par le rejet du témoignage divin du Sauveur,
incapable de recevoir la bénédiction d’en haut. Il a dû être racheté ; son péché
a dû être expié, enlevé, et lui-même être traité selon la vérité de son état et
le caractère de Dieu qui ne saurait se renier lui-même. Christ a pris cette
place de l’homme, en grâce. Il fallait que le Fils de l’homme fût élevé, qu’il
fût rejeté de la terre par l’homme, accomplissant l’expiation devant le Dieu de
justice. En un mot, Christ vient avec la connaissance de ce qu’étaient le ciel
et la gloire divine ; — pour que l’homme y participât, il fallait que le Fils de
l’homme passât par la mort, prît une place expiatoire en dehors de la terre1.
Remarquez ici le profond et glorieux caractère de ce que Jésus apportait avec
lui, de la révélation qu’il faisait.
1 Sur la croix, Christ n’est pas sur la terre, mais il est élevé de la terre, rejeté ignominieusement par l’homme, mais en même temps, par cette œuvre, il est présenté comme une victime offerte à Dieu sur l’autel.
Ch. 3 v. 14-15 — La
croix est le point de rencontre entre l’homme et Dieu
[3:14] La croix et la séparation absolue entre l’homme sur la terre et Dieu, est
le point de rencontre de la foi et de Dieu ; car la vérité de la condition de
l’homme s’y dévoile immédiatement, ainsi que l’amour qui y pourvoit. Ainsi,
lorsque du camp on s’approchait du lieu saint, la première chose qu’on
rencontrait après la porte du parvis, c’était l’autel. L’autel se présentait à
celui qui quittait le monde de dehors pour entrer dans les parvis de Dieu.
Christ élevé de la terre attire tous les hommes à Lui [(Jean 12:32)] ; mais il a
fallu, vu l’état d’aliénation et de culpabilité où était l’homme, que le Fils de
l’homme fût élevé de la terre, [3:15] afin que quiconque croit en lui, eût la
vie éternelle.
Ch. 3 v. 16-21 — Don du
Fils de Dieu pour le salut de ceux qui croient par la foi
Ce même fait glorieux se présentait aussi sous un autre aspect. [3:16] Dieu
avait tellement aimé le monde, qu’il avait donné son Fils, afin que quiconque
croirait en lui eût la vie éternelle. [3:14-15] Sur la croix on voit, au point
de vue moral, la nécessité de la mort du Fils de l’homme ; [3:16] on voit le don
ineffable du Fils de Dieu ; ces deux vérités se réunissent dans le but commun du
don de la vie éternelle à tout croyant. Si ce don de la vie éternelle était fait
à tout croyant, il s’agissait donc de l’homme, de Dieu et du ciel, et l’on
sortait des promesses faites aux Juifs et des limites des voies de Dieu à leur
égard. [3:17] Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour condamner
le monde, mais pour le sauver. [3:18] Mais le salut est par la foi ; et celui
qui croit à la venue du Fils qui met présentement tout à l’épreuve, n’est pas
condamné : son état est décidé par le moyen de cette épreuve. Celui qui ne croit
pas est déjà condamné : il n a pas cru au nom du Fils unique de Dieu, il a
montré quel est son état. [3:19] Et voici ce que Dieu met à la charge de ceux au
milieu desquels Christ est venu : la lumière est venue dans le monde, et ils ont
mieux aimé les ténèbres, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Pouvait-il y
avoir sujet de condamnation plus juste ? [3:20] Ce n’est pas que l’homme ne pût
trouver le pardon, mais il préférait les ténèbres pour pouvoir demeurer dans le
péché.
ch. 3 v. 22-36 —
Positions de Jean et de Christ ici-bas
Contraste entre Christ et Jean, ami de l’époux et réjoui de tout ce qu’il a
Le reste du chapitre nous présente le contraste des positions de Jean et de
Christ : tous les deux sont en scène ; [3:29] l’un, le fidèle ami de l’Époux, ne
vivant que pour celui-ci ; l’autre, l’Époux à qui tout appartient ; [3:31] l’un
en soi homme de la terre, quelque grand que fût le don qu’il eût reçu d’en haut
; l’autre, d’en haut lui-même, et au-dessus de tout. [3:29] L’Épouse était à
celui-ci ; l’ami de l’Époux était tout réjoui en entendant sa voix. Rien de plus
beau que cette expression du cœur de Jean le baptiseur inspirée par la présence
du Seigneur. Il était assez près de Jésus, pour être content et joyeux de ce que
Jésus peut tout : — il en est toujours ainsi de celui qui est près de Jésus.
Ch. 3 v. 31-36 —
Témoignage de Jean et de Jésus, venu du ciel et étant Dieu
[3:31] Ensuite, quant à son témoignage, Jean en rendait un en rapport avec les
choses terrestres : il était envoyé dans ce but. Celui qui venait d’en-haut
était au-dessus de tous, [3:32] rendait témoignage de ce qui était là-haut, de
ce qu’il avait vu et entendu. Personne ne recevait son témoignage ; l’homme
n’était pas du ciel. Sans la grâce, nous croyons selon nos propres pensées.
[3:34] Mais, en parlant comme homme sur la terre, Jésus parlait les paroles de
Dieu, [3:33] et en recevant son témoignage, celui qui y croit, met son sceau à
la vérité de Dieu lui-même : [3:34] car l’Esprit n’est pas donné par mesure. En
envisageant Jésus comme témoin, son témoignage était le témoignage de Dieu
lui-même, et ses paroles les paroles de Dieu. Précieuse vérité ! — [3:35] De
plus, il était le Fils1 ; — le Père l’aimait et avait mis toutes choses entre
ses mains. (C’est un autre titre glorieux de Christ et un autre aspect de sa
gloire). [3:36] Les conséquences de ceci pour l’homme étaient éternelles. Ce
n’était pas le secours tout-puissant donné à des pèlerins, ni la fidélité aux
promesses, en sorte que son peuple pût se confier en Lui, malgré tout : c’était
le don suprême de la vie par le Fils du Père. Tout y était renfermé : « Qui
croit au Fils, a la vie éternelle ; mais qui désobéit au Fils ne verra pas la
vie » ; il demeure donc dans sa culpabilité, et « la colère de Dieu demeure sur
lui ».
1 La question se présente ici naturellement, où finit le témoignage de Jean, et où commence celui de l’évangéliste. Je présume que les deux derniers versets sont de l’évangéliste.
3.3 - [Résumé du
chapitre, introduction au ministère du Seigneur
Tout ceci est une espèce d’introduction. Le ministère proprement dit du Seigneur
vient après, car Jean n’avait pas encore été jeté en prison (vers. 24), et ce
n’est qu’après cet événement que le Seigneur a commencé son témoignage public.
Le chapitre que nous venons d’étudier explique quel était le ministère du
Seigneur, le caractère dans lequel il venait, sa position, la gloire de sa
personne, la nature du témoignage qu’il rendait, la position de l’homme en
rapport avec les choses dont il parlait. Il commence par les Juifs, objets déjà
des promesses de Dieu, selon la chair, et enfants du royaume ; et il passe par
la nouvelle naissance [(3:3)], la croix [(3:14)] et l’amour de Dieu [(3:16)], à
ses droits comme venu dans le monde, à la suprême dignité de sa propre Personne
[(3:31)], à son témoignage proprement divin [(3:33)], à sa relation avec le Père,
qui l’avait pour objet de son amour et avait mis toutes choses entre ses mains
[(3:35)]. Il était le fidèle témoin, et cela des choses célestes (vers. 13),
mais il était aussi le Fils lui-même, venu de la part du Père [(3:17)]. Tout,
pour l’homme, se rattachait à la foi en Lui. [3:8] Le Seigneur sort du judaïsme,
[3:10] en montrant le témoignage des prophètes, [3:11] et apporte du ciel le
témoignage direct de Dieu et de la gloire, montrant le seul fondement par lequel
nous pouvons y participer. [3:3] Juifs ou gentils doivent être nés de nouveau ;
[3:13] et les choses célestes peuvent seulement être introduites par la croix,
[3:16] cette preuve merveilleuse de l’amour de Dieu envers le monde. [3:30] Jean
cède la place au Seigneur [3:31-32] en faisant ressortir, non dans un témoignage
public en Israël, mais dans un témoignage rendu à ses disciples, la vraie gloire
de sa personne et de son œuvre1) dans ce monde. [3:29] Les expressions d’époux
et d’épouse ont ici, je crois, une acception tout à fait générale : [3:28] Jean
dit, en effet, que lui-même n’est pas le Christ : [3:29] l’Épouse terrestre
appartient au Christ, mais il ne l’a jamais prise à Lui, et Jean parle des
droits du Seigneur, droits qui pour nous seront réalisés dans un meilleur pays
et sous un ciel plus beau que ceux que le monde peut nous offrir. C’est, je le
répète, l’idée générale d’époux et d’épouse. Mais nous sommes parvenus sur le
nouveau terrain d’une nouvelle nature : la croix et le monde, et l’amour de Dieu
envers le monde.
1 Remarquez ici que le Seigneur, tout en ne cachant pas le caractère de son témoignage, ce qu’il ne pouvait pas (vers. 11-13), [3:14] parle de la nécessité de sa mort [3:16] et de l’amour de Dieu : — [3:31] Jean, de la gloire de la personne de Christ. [3:16] Jésus exalte son Père, en subissant la nécessité que lui imposait la condition de l’homme, si le Seigneur voulait le placer dans une nouvelle relation avec Dieu : « Dieu », dit-il, « a tant aimé » ; [3:31] Jean exalte Jésus. Tout est parfait et à sa place. Le témoignage de Jean à l’égard de Jésus comprend deux choses : [3:29-31] la suprématie du Seigneur ; [3:32-34] son témoignage ; ensuite ce qui suit (vers. 35, 36) : [3:35] le fait que toutes choses sont remises entre ses mains par le Père qui l’aime ; [3:36] et la vie éternelle de la part de Dieu, en contraste avec la colère qui est le sort de l’homme non croyant — ceci est plutôt une révélation nouvelle ; [3:35] le conseil de Dieu en mettant toutes choses entre les mains de Christ, Celui-ci étant lui-même la vie éternelle descendue du ciel, est le témoignage de Jean l’évangéliste.