Chapitre 2
Ch. 2 v. 1-4 — Dieu console les fidèles en annonçant la délivrance, que la foi
doit attendre
Ch. 2 v. 1-3 — Dieu console le cœur affligé en montrant la délivrance, qu’il
faut attendre
Là, le prophète s’arrête pour que Dieu, en son temps, lui explique les voies qui
agitent son cœur. [2:1] Il est là attentif et veille comme une sentinelle, pour
avoir la réponse de son Dieu qui calme l’anxiété de son cœur. [2:2] Dieu, pour
consoler le prophète et tout son peuple fidèle, veut qu’il écrive la réponse
clairement, pour que tout en courant on puisse la lire. Il tient compte des
affections de son peuple ; il les apprécie, car elles sont données, en effet,
selon son cœur par l’Esprit. Il veut même avant la délivrance consoler le cœur
peiné par les sentiments que la foi même faisait naître ; si la foi les
produisait, la réponse à cette foi ne manquerait pas. [2:3] La délivrance ne
viendrait pas encore ; la vision était pour un temps déterminé ; mais
certainement la délivrance de Dieu arriverait. Dieu qui tenait compte de la foi,
interviendrait Lui-même. Si la délivrance tardait, le fidèle devait l’attendre.
Elle viendrait assurément et ne tarderait pas. Pour le cœur de l’homme, cela
tardait ; la patience devait avoir son œuvre parfaite [(Jac. 1:4)] ; celle de
Dieu avait été longue et parfaite. Le temps de la délivrance ne tarderait pas un
instant après le moment ordonné dans sa sagesse.
Ch. 2 v. 4 — Jugement
de l’orgueil de l’ennemi, mais nécessité de la foi pour le juste
[2:4] Dieu avait jugé l’esprit d’orgueil, dont les effets accablaient le cœur du
prophète. L’oppresseur n’était pas droit, mais la portion du juste était de
vivre par la foi, et par la foi il vivrait. On aurait voulu une délivrance du
peuple, qui, pour ainsi dire, n’exigeât pas cette foi ; mais Dieu voulait cet
exercice de cœur. Le juste devait y passer et apprendre à s’appuyer sur
l’Éternel, à compter sur Lui à travers tout, à connaître ce qu’il était Lui-même,
quoi qu’il en fût.
Ch. 2 v. 5-20 —
Jugement de l’oppresseur, ses idoles ne lui servant à rien devant la
manifestation de Dieu
Cependant, si Dieu permettait que son peuple fût écrasé par l’injustice et
l’oppression, à cause de ses péchés, [2:5] la conduite de l’oppresseur criait à
Lui et appelait le jugement sur sa tête. [2:6] Malheur à lui, car en dehors même
des relations de Dieu avec son peuple, il est Celui qui juge la terre et la
délivre de l’oppresseur et du méchant. [2:18] Son image taillée ne lui
profiterait de rien. [2:19] Que pouvait la pierre muette pour celui qui l’avait
placée là ? [2:20] mais l’Éternel était dans le lieu saint, dans son temple ;
toute la terre devait se taire devant Lui. [2:14] Elle serait remplie de la
connaissance de sa gloire, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent.
[2:13] Le peuple du monde travaillerait de par l’Éternel comme dans le feu ;
[2:14] en pure perte, car il remplirait le monde de sa connaissance.