Chapitres 42 à 45
Reconnaissance de Joseph par ses frères et réunion avec Benjamin
Une autre scène se présente : [42:3] ses frères, poussés par la famine, [45:4]
sont amenés, par le chemin de la repentance et de l’humiliation, à reconnaître
enfin dans la gloire celui qu’ils avaient autrefois rejeté quand il était en
rapport avec eux. [45:14] Benjamin, type de la puissance du Seigneur sur la
terre parmi les Juifs, est réuni à celui qui, au temps où il leur est inconnu, a
le pouvoir du trône parmi les Gentils. Christ embrasse ces deux caractères,
[45:15] mais cela amène l’union de tous les frères de Joseph avec lui.
Bénédiction de Jacob et
sa famille en Égypte, grâce à Joseph
[45:10] Enfin, Jacob et les siens sont placés, comme un peuple à part, [45:18]
dans le pays le plus favorisé de tous ceux qui étaient sous l’autorité du grand
roi [(47:11)].
Rien de plus touchant que la conduite de Joseph à l’égard de ses frères. Mais je dois laisser ces réflexions au coeur de mes lecteurs, les plaçant, autant que mes voeux le peuvent, sous l’influence précieuse de l’Esprit de Dieu.
La révélation de Joseph
se lie à la repentance des fils d’Israël
Le rapide coup d’oeil que je viens de donner, quant au type, est une application
plus claire que ne pourraient le faire beaucoup de détails, et c’est ce qui est
du plus profond intérêt. [42:21] Remarquez seulement qu’ici la repentance des
enfants de Jacob se lie immédiatement à leur conduite dans le rejet de Joseph,
et c’est ce qui est placé sur la conscience de ses frères. Il en sera de même à
la fin avec Israël. Il ne s’agit pas ici de leur péché quant à la loi (c’est ce
que nous trouverons bien après leur arrivée à Sinaï), mais, en type, de leur
péché par rapport au Messie. Leurs consciences sont tout à fait convaincues, et
ils reviennent sur toutes les circonstances du rejet de leur frère ; ce n’est
que graduellement que Joseph se fait reconnaître, et après divers exercices de
coeur que ses actes produisent chez ses frères. [44:16, 18] À la fin, Juda est
surtout mis en scène relativement à Benjamin ; [44:30-31] c’est lorsque Juda
prend à coeur l’affliction d’Israël au sujet de Benjamin et de la perte présumée
de Joseph, [44:33-34] et se soumet lui-même à la peine, [45:4] que Joseph, dans
sa gloire, leur est révélé comme leur frère : touchante scène ! La grâce
parfaite de Joseph, à la fin, est une admirable représentation de la révélation
que Christ fera de lui-même (45:4, 8 et suiv.).