Chapitres 32 à 34
Manifestation de la faiblesse humaine et de la grâce divine
[32:1] Lors du retour de Jacob, les armées de Dieu viennent à sa rencontre.
[32:2] Il reçoit une preuve nouvelle et merveilleuse des soins puissants et
miséricordieux du Seigneur, qui aurait dû lui rappeler Béthel ; [32:7] mais cela
ne lui enlève pas sa frayeur. [32:7-8] Il a de nouveau recours aux moyens de
l’incrédulité, [32:22-23] envoie en avant ses enfants, ses femmes et tout ce
qu’il avait, mais la force n’était pas en cela ; [32:24] Dieu, pour ne pas le
laisser entre les mains d’Ésaü, le prend lui-même en main. Il lutte avec Jacob,
[32:28] et, soutenant sa foi dans la lutte, lui donne dans la faiblesse ([32:25]
après la lui avoir fait sentir, [32:31] et cela pour toute sa vie), la place et
la part du vainqueur. [32:28] Il est prince avec Dieu, et prévaut auprès de Dieu
et des hommes.
Voies de Dieu envers
Jacob, dont la foi se montre faiblement
C’est une merveilleuse scène : les voies de Dieu envers une âme qui ne marche
pas avec lui ! [18:22-33] Toutefois ce n’est pas l’entretien calme d’Abraham
avec l’Éternel, où Abraham intercède pour les autres, au lieu de lutter pour
lui-même. [32:29] Aussi Dieu ne révèle-t-il pas son nom à Jacob, ainsi qu’il
l’avait fait à Abraham [(18:14)]. [33:14] Puis Jacob se sert toujours de voies
détournées, car il n’allait pas à Séhir, comme il le disait ; [33:4] mais il est
délivré d’Ésaü comme il l’avait été de Laban [(31:55)], [33:18] et enfin il
s’établit à Sichem, [33:19] achetant des terres, là où il aurait dû rester
étranger. Dieu le retire de cette situation. Il n’est pas encore revenu au point
où Dieu lui avait fait les promesses et assuré les bénédictions, c’est-à-dire à
Béthel [(28:15)]. [33:20] Ici, toutefois, il a pu bâtir un autel en se servant
du nom qui rehaussait sa propre position (33:20). [32:28] En cela il se
prévalait de la bénédiction qui lui avait été accordée : acte de foi, il est
vrai, mais qui s’arrêtait à la bénédiction elle-même, sans remonter jusqu’au
bienfaiteur. C’est ce qu’il ne pouvait guère faire encore. Dieu agissait en sa
faveur, et dans un sens il pensait à Dieu, mais ce n’était pas proprement la
communion. N’en est-il pas de même de nous ?