Chapitre 27
Histoire de Jacob, attaché aux promesses mais usant de moyens humains
Maintenant commence l’histoire de Jacob1. Héritier des promesses et les
appréciant, il emploie, pour en finir, des moyens mauvais et honteux. Dieu
répond à sa foi mais punit son péché et son infidélité. Dieu eût pu donner suite
à la bénédiction par ses propres voies (ou il aurait pu transposer les mains
d’Isaac, comme il le fit pour Jacob [(48:14)]) ; Jacob préféra ses voies et ne
s’attendit pas à Dieu. Tout fut dirigé d’en haut pour répondre à la foi et punir
le mal dans le croyant. [25:33] Ésaü, de propos délibéré et en ayant le choix,
avait abandonné son droit. Dieu n’était point dans ses pensées ; quand les
conséquences sont là, il ne peut être l’objet de la bénédiction. Il faut agir
par la foi seule, si l’on veut être béni. Jacob devient maintenant l’image
d’Israël exilé et vagabond, héritier des promesses sur lequel Dieu veille, mais
proscrit.
1 En général, Abraham est la racine de toute promesse et l’exemple de la vie de la foi ; Isaac, de l’homme céleste, qui reçoit l’Église ; Jacob, d’Israël, héritier des promesses selon la chair.