Chapitres 20 et 21
Résumé des chapitres 20-21
Nous trouvons ici le sujet de l’héritier et le sentier de la foi sous un autre
point de vue. [20:2] Mais Abraham renie son union avec sa femme ; [20:9] il est
repris par le monde qui sait mieux que lui ce que cette union devrait être.
[20:3] Toutefois, Dieu garde ses promesses dans sa fidélité, et juge ceux qui
ont osé toucher à l’épouse de celui auquel les promesses appartiennent. [21:2]
L’héritier de la promesse est né ; [21:14] et l’héritier charnel ou selon la
chair, fils de l’esclave ou de la loi, est entièrement rejeté. [21:25]
Maintenant Abraham reprend les puissants du monde, auprès desquels il avait
renié son union avec sa femme.
Chap. 20 — Reniement de
la relation d’Abraham avec Sara, mère de l’héritier
Mais ces deux chapitres demandent de plus amples développements. [12:12-13]
Comme lors de la descente d’Abraham en Égypte, [20:11] nous voyons chez lui
l’incrédulité agissant par rapport à l’action spéciale de la foi à laquelle il
avait été appelé par grâce, et qui devait se montrer, comme elle le fait
toujours, en marchant dans l’intimité de la relation dans laquelle Dieu l’avait
placé, relation dont la femme est l’expression. Ici, Sara est la mère de
l’héritier du monde, la femme d’Abraham selon la promesse, et, pour ce qui
regardait Abraham, sa femme selon l’espérance de l’Église, comme nous l’avons vu
(quoique Israël fût selon la chair le vase de l’un et de l’autre). [20:2] C’est
cette position qu’Abraham renie. Sara est de nouveau sa sœur ; c’était plus
mauvais que précédemment, car elle est, pour la foi, la mère de l’héritier du
monde. [20:5] Abimélec avait tort et agissait pour plaire à sa chair, quoique
sans conscience de ce qu’il faisait, mais Abraham, devant Dieu, était dans une
plus fausse position. [20:3] Dieu avertit Abimélec, [20:6] et préserve par sa
propre puissance Sara, que le manque de foi d’Abraham avait mise en rapport avec
le monde ; [20:14] Abimélec la renvoie [20:9] avec ce poignant reproche pour
l’Église, qu’elle aurait au moins dû connaître son union avec Christ. [20:7] À
tout prendre, cependant, Abraham était dans une position de foi et de
bénédiction et, comme un des prophètes de Dieu auxquels personne ne devait nuire,
[20:17] il intercède pour le coupable Abimélec, car ici tout est grâce.
Chap. 21 — Fidélité de
Dieu à toutes Ses promesses
[21:2] Maintenant l’héritier est né, l’héritier de la promesse. [21:10] Cela a
pour effet que, non seulement la différence est connue de la foi, [21:14] mais
que l’héritier de la servante est chassé et entièrement exclu de l’héritage.
[21:18] De fait, il est conservé conformément à la promesse de Dieu, figure en
cela d’Israël sous la loi ; [21:12] mais, en ce qui concerne une part quelconque
à l’héritage, il est totalement rejeté. [21:22] En outre, désormais Abraham ne
craint plus en présence du prince de ce monde, [21:25] mais il le reprend,
maintenant que l’héritier est venu ; [21:22] il a le monde aussi bien que la
communion céleste, et le monde reconnaît que Dieu est avec lui en toutes choses.
[16:14] Aussi, le Puits du serment où le fils de la servante avait trouvé l’eau
de la délivrance, [21:31] est à la fois le témoin des droits d’Abraham dans le
monde [21:22] et de la confession, par Abimélec, que Dieu est là avec Abraham.
[21:33] Là, selon le serment et selon ses droits reconnus par le monde, il
plante un tamarisc (bosquet), c’est-à-dire il prend, en figure, possession de la
terre, et adore Dieu en l’invoquant sous le nom du Dieu d’éternité. Il anticipe
la pleine révélation de Celui qui, ayant fait des promesses à Israël,
n’abandonnera jamais son propre dessein en faveur de ce peuple, et venait en
figure d’accomplir sur la terre ce dont sa bouche avait parlé. Ce n’est pas, il
est vrai, un privilège aussi béni que les relations célestes et la possession de
la foi ; mais c’est une preuve de l’immuable fidélité du Dieu qui a fait les
promesses. [21:34] C’est là, où la puissance du monde avait été, qu’Abraham,
accomplissant toujours en figure ces mêmes conseils de Dieu, demeure.