Chapitre 13
Ch. 13 v. 1-13 — Renoncement de la vraie foi, en contraste avec le choix du
monde
Puis nous trouvons, dans la conduite d’Abram avec Lot, le désintéressement et le
renoncement que produit la vraie foi. Ils font contraste avec la conduite de
celui qui, tout en étant croyant, n’avait fait que suivre, quant à sa marche, la
foi d’autrui. Lot est mis maintenant à l’épreuve par les circonstances qui
surgissent, et cela, remarquez-le, [13:1] dans le moment même où ils venaient
ensemble de rompre leurs rapports d’incrédulité avec le monde chez lequel ils
avaient cherché un refuge extérieur. Lot l’avait fait comme Abram ; mais, dans
le fond du coeur et dans sa volonté, il aimait les aises de ce monde. [13:3-4]
Abram était revenu en esprit et franchement, peut-être avec une plus profonde
expérience, à sa part de pèlerin en Canaan. [13:6] Mais les avantages qu’il
possède dans le pays amènent la difficulté, car un trésor sur la terre n’est pas
le ciel, même si le possesseur de ce trésor a son coeur aux choses du ciel ; et
ceci est une importante leçon ! [13:8-9] Cependant la conduite d’Abraham est
très belle. [13:11] Lot choisit le monde qui lui paraît beau ; [13:10] il ne le
choisit pas comme l’Égypte, mais pour ses propres aises et comme ce qui lui
semblait être Canaan : le monde qui, bientôt après, fut la scène et l’objet de
ce qu’il n’apercevait pas au moment même de son choix, savoir des jugements
assurés de Dieu.
Ch. 13 v. 14-18 —
Confirmation et connaissance approfondie de la promesse
Ch. 13 v. 13-16 — Dieu détaille Sa bénédiction à celui qui Le suit
[13:16] Le renoncement d’Abram donne lieu, pour lui, à une connaissance bien
plus claire de l’étendue et des détails de l’héritage dans lequel la bénédiction
que Dieu a attachée à la promesse trouvera son accomplissement, [13:15] et à une
certitude bien plus ferme encore de l’infaillibilité de la promesse elle-même.
[13:10] C’est lorsqu’il cède à Lot tout ce que celui-ci voudra choisir, [13:14]
que Dieu dit à Abram de regarder, de là où il était, « vers le nord, et vers le
midi, et vers l’orient, et vers l’occident », [13:15] ajoutant qu’il lui donnera,
« à lui et à sa semence pour toujours », tout le pays qu’il voyait. En un mot,
nous avons devant nous le croyant agissant dans l’esprit de la vocation céleste,
le croyant fidèle, et, d’un autre côté, le croyant mondain.
Ch. 13 v. 17-18 —
Connaissance pratique de l’étendue de la promesse
[13:17] Abram garde maintenant sa nouvelle position ; il demeure en Canaan, il
s’y promène en long et enCh. 13 v. 17-18 — Connaissance pratique de l’étendue de
la promesse large comme un pèlerin, [13:18] et y dresse sa tente et y bâtit son
autel : c’est la marche de l’homme céleste. [13:10] Lot avait élevé les yeux,
poussé par sa volonté propre et par sa convoitise, et il avait aperçu la plaine
du Jourdain bien arrosée. Pourquoi n’en jouirait-il pas ? [13:14] Dieu fait
lever les yeux à Abram, et lui montre toute l’étendue de la promesse, [13:17]
et, avec la promesse, il lui dit de s’y promener dans sa longueur et dans sa
largeur, pour réaliser, par expérience, la connaissance de toute l’étendue de la
promesse qui lui est faite.