Chapitre 1er
Conséquences de la faute d’Élie et fidélité de Dieu
Élie, même s’il a manqué de foi, reste un serviteur de Dieu fidèle
Si Dieu a montré qu’il prenait connaissance de la faute de son serviteur Élie,
et qu’il ne passait pas légèrement par-dessus, il n’a manqué envers lui ni de
tendresse, ni de fidélité. Il agit à son égard comme envers un serviteur aimé et
fidèle, au moment même où il lui fait sentir qu’il avait manqué à l’énergie de
la foi, car il ne l’a pas fait sentir aux autres, quoiqu’il nous l’ait
communiqué à nous, pour notre instruction.
Élie reprend son
ministère après son manque d’énergie de la foi
Je dis : manqué à l’énergie de la foi ; car, à l’égard de la masse du peuple, le
jugement d’Élie était juste [(1 Rois 19:10)]. Dieu lui révèle ses pensées et ses
intentions, et lui désigne même les instruments qu’il veut employer [(1 Rois
19:16-17)] ; et, tout en remplaçant définitivement le prophète par Élisée, Dieu
le fait cependant rentrer publiquement dans son service, en lui ordonnant
d’appeler Élisée pour l’accompagner dans son œuvre [(1 Rois 19:19-21)]. Élie
reprend donc son ministère au milieu d’Israël.
Jugement sur Achazia,
qui s’est détourné de l’Éternel
Sentence de Dieu contre Achazia qui sert Baal
[1:2] Or Achazia marchait sur les traces de son père et faisait profession
publique de reconnaître Baal pour son Dieu, en faisant consulter Baal-Zebub à
Ékron. [1:3] Envoyé à la rencontre des messagers du roi, [1:4] Élie prononce sa
sentence de la part de l’Éternel. [1:9, 11, 13] Irrité d’être contrarié dans son
iniquité, Achazia charge des gens de son armée de prendre le prophète.
Caractère judiciaire
des miracles d’Élie, et jugement du roi
Nous retrouvons encore ici ce même caractère judiciaire des miracles d’Élie déjà
mentionné plus haut [(voir 1 Rois 17-18)], caractère signalé par le Seigneur
lui-même. [1:10, 12] Il fait descendre le feu du ciel pour détruire ces hommes.
[1:13-14] Le dernier des envoyés du roi reconnaît l’autorité et la puissance
d’Élie et a sa vie épargnée. [1:15] Élie l’accompagne [1:16] pour renouveler
auprès du roi lui-même, la déclaration du jugement de l’Éternel qui pesait sur
lui.
John Nelson Darby