Chapitres 14 à 16
Ch. 14 v. 1-20 — Jugement de Dieu sur Jéroboam qui marche dans le mal
[13:33] Malgré ce témoignage, Jéroboam persévère dans son iniquité. [14:12-13]
Le seul de ses fils, en qui quelque piété se manifeste, meurt, [14:10] et le
jugement de Dieu est prononcé sur sa maison.
Ch. 14 v. 21 à 15 v. 8
— Ruine de Juda, qui marche aussi dans le mal
[14:22-24] Juda ayant aussi marché dans toutes sortes d’iniquités pendant le
règne de Roboam, [14:26] Jérusalem est prise, et toutes les richesses que
Salomon avait amassées deviennent la proie des Égyptiens. [15:3] Abijam, son
fils, ne se conduit pas mieux. [15:6-7] Il y avait toujours guerre entre les
deux royaumes ; triste histoire, si souvent renouvelée, de l’homme placé dans la
jouissance de la bénédiction de Dieu, et le résultat de sa chute. En quel état
nous voyons le royaume du peuple de Dieu, et la maison de David elle-même,
naguère si glorieuse !
Ch. 15 v. 9 à 16 v. 33
— Succession des rois allant plus avant dans le péché
[15:11] Asa, pieux lui-même et fidèle à l’Éternel, [15:17] serré par la
puissance de Baësha, roi d’Israël, qui avait renversé le trône de la famille de
Jéroboam, [15:18-19] cherche auprès des Syriens le secours qu’il ne savait pas
trouver en Dieu. [16:11] La famille de Baësha tombe, comme celle de Jéroboam,
[16:16] et les principaux capitaines se disputent le trône qui, finalement,
reste dans les mains du père d’Achab. [16:30] Achab a su ajouter, au péché de
ses prédécesseurs, [16:31-32] le culte de Baal, dieu de sa femme idolâtre,
[16:33] et il dépasse, dans l’énormité de ses transgressions contre l’Éternel,
tous les rois d’Israël qui avaient été avant lui.
Ch. 16 v. 34 —
Gouvernement de Dieu envers le peuple rebelle
[16:34] Mais, au milieu de toute cette ruine morale, la parole de Dieu atteint
ceux qui la violent, et le jugement prophétique de Josué, sur celui qui
rebâtirait Jéricho [(Jos. 6:26)], s’accomplit dans la famille de Hiel de Béthel.
Ce ne sont pas seulement les voies et le gouvernement de Dieu qui se montrent en
pleine vigueur, quelle qu’ait été sa patience envers un peuple rebelle, mais
l’énergie de l’iniquité du roi, en présence de cette patience de Dieu, donne
lieu à un témoignage remarquable en proportion du mal qui le rend nécessaire.