CARACTÉRISTIQUES DES SAINTES-ÉCRITURES
par Jean
leDuc
Novembre 2018
UN ENSEIGNEMENT ÉQUILIBRÉ
ET SALUTAIRE
COMPOSITION ET
DISPOSITION DE LA PAROLE DE DIEU
DÉFORMATION DE LA
SIGNIFICATION SUR L'INSPIRATION
INSPIRATION,
RÉDACTION ET PRÉSERVATION DES SAINTES-ÉCRITURES
Le témoignage
du peuple de Dieu
Parallèles de l'Inspiration
L'Inspiration
Verbale
L'Inspiration
Plénière
L'Inspiration
Perpétuelle ou Permanente
Rédaction des
Originaux ou Autographes
La Préservation
Providentielle
ATTEINTE À
L'AUTORITÉ DES ÉCRITURES
UN ENSEIGNEMENT ÉQUILIBRÉ
ET SALUTAIRE
Cinq éléments fondamentaux
constituent les traits distinctifs ou spécifiques des
Saintes-Écritures, nommées aussi la Bible et Parole de Dieu. Ces
caractéristiques sont essentielles à la foi chrétienne et biblique,
tellement qu'on ne peut considérer être chrétien si nous en
négligeons un seul car ils sont comme les maillons d'une chaîne,
en briser un est de les briser tous. Par caractéristique nous
signifions l'étude des différentes catégories de mots et des formes
qu'ils présentent dans une langue (flexion et dérivation), c'est à
dire la description de la structure interne des mots et étude des
règles qui régissent cette structure. Les Saintes-Écritures sont une
lettre divinement inspirée qui présente une forme commune à un
groupe de mots, permettant d'établir des relations morphologiques
entre eux, afin de prendre connaissance de la propriété logiquement
équivalente à la définition des termes qui la composent dont le but
primaire est de donner la révélation de Jésus-Christ.
L'Inspiration, la Rédaction,
la Préservation, l'Autorité et la Suffisance des Saintes-Écritures
sont des doctrines essentielles qui se tiennent ou s'écroulent
ensembles. On ne peut en soutenir une sans l'autre. La saine
doctrine qu'elles présentent est sans lésions, altérations,
contaminations ou anomalies, car elle est basée sur un critère de
valeur divine ou authenticité qui donne un enseignement équilibré et
salutaire. Paradoxalement ces notions fondamentale de la foi
chrétienne sont très peu connues et respectées de nos jours. En fait
elles sont plutôt désavouées, rejetées ou déformées dans la masse du
christianisme moderne.
On ne peut discuter avec une
personne qui ne reconnaît pas ces éléments rudimentaires puisqu'elle
ne peut saisir le sens réel de la révélation des instructions qui
dévoilent la vérité. Son raisonnement obscurci par son infatuation
ne peut qu'en obtenir des approximations ou suppositions
vraisemblables, c'est à dire des contrefaçons spirituelles ou
reproductions frauduleuses qu'elle détient comme conviction
naturelle qui n'ont que l'apparence d'être juste. Or on ne peut
parler de la lumière du soleil avec un aveugle qui ignore son
énergie bienfaisante sur sa vie. Il va l'interpréter à sa façon en
s'obstinant constamment qu'il a raison. Rien de bien ne peut sortir
d'une telle conversation, les échanges de mots ne donnent que
frustration et occasionnent l'agression. Si une personne dite
chrétienne ne croit pas à l'Inspiration, la Rédaction, la
Préservation, l'Autorité et la Suffisance des Saintes-Écritures,
vous perdez votre temps. Il est évident dans un tel cas qu'elle a
reçu «une puissance d'égarement pour croire au mensonge» (2 Thes.
2:11,12), et rien de ce que vous faites ou ne faites pas va en
changer le fait car cela vient de Dieu, notre Esprit des vivants,
qui l'a déterminé ainsi de toute éternité.
COMPOSITION ET
DISPOSITION DE LA PAROLE DE DIEU
L'action de travailler à une
œuvre de l'Esprit de Dieu, de former un tout par assemblage ou
combinaison de plusieurs éléments ou parties, est le résultat voulu
et déterminé de Dieu dans la composition et disposition des
Saintes-Écritures. Comme nous le savons, plus de quarante auteurs
ont rédigé la Bible sur une durée d'environ 1500 ans. Vivant à des
époques différentes et dans des lieux différents, ils n'ont guère pu
collaborer entre eux. Néanmoins un trait étonnant caractérise
chacun, de Moïse (auteur des cinq premiers livres de la Bible) à
l'apôtre Jean (auteur de l'Apocalypse qui clôt le canon du Nouveau
Testament). Tous ces auteurs présentent ce que l'on pourrait appeler
un air d'infaillibilité. Pourtant beaucoup d'entre eux étaient des
hommes simples ayant bénéficié de peu d'instruction. Certes,
quelques-uns étaient instruits et cultivés (dans l'Ancien Testament:
Moïse et Salomon; dans le Nouveau Testament: Paul, Jacques et Luc,
un médecin). Mais, les autres étaient de simples agriculteurs,
bergers, soldats et pêcheurs. Cependant, tous - instruits ou pas -
affirment avec une certitude absolue que ce qu'ils écrivent est la
Parole de Dieu, ou plus précisément «L'Expression de l'Esprit des
vivants» dans des paroles humaines communes au langage d'un peuple
ou nation particulière !
A maintes reprises, avec
assurance et sans la moindre gêne, les auteurs bibliques affirment
écrire la Parole de Dieu. Selon un spécialiste, l'Ancien Testament
compte à lui seul plus de 2 600 affirmations de ce type, dont 682
dans le Pentateuque, 1307 dans les livres prophétiques, 418 dans les
livres historiques et 195 dans les livres poétiques. Moïse en est un
bon exemple. Lorsqu'au buisson ardent il refuse catégoriquement de
retourner en Égypte pour s'adresser à Pharaon, Dieu répond:
«Et L’ADMIRABLE lui dit: Qui a fait la bouche
de l'homme? Ou qui rend muet, ou sourd, ou voyant, ou aveugle?
N'est-ce pas moi, L’ADMIRABLE? Maintenant donc, va et je serai avec
ta bouche, et je t'enseignerai ce que tu devras dire.» (Exode
4:11,12). Les autres prophètes et auteurs des Écritures
étaient également convaincus du caractère unique de leur message. 1
Sam. 3:19 rapporte la façon dont Dieu a appelé le jeune Samuel et
lui a révélé sa parole, puis ajoute:
«L’ADMIRABLE était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune
de ses paroles.». Jérémie commence sa prophétie en affirmant:
«Et L’ADMIRABLE me dit...» (Jér. 1:14).
En décrivant la mission dont Dieu l'a chargé, Ézéchiel rapporte que
Dieu lui a ordonné d'écouter avec soin toutes les paroles qu'il lui
adressait et de les prendre à cœur. Il devait se rendre auprès de
ses compatriotes en exil et annoncer: «Ainsi a
parlé le Souverain, L’ADMIRABLE...». (Ezéch. 3:11). Aucun
prophète de l'Ancien Testament n'exprime le caractère particulier de
sa mission plus clairement qu'Amos qui avoue n'être ni un prophète
de métier, ni un membre d'une confrérie de prophètes, mais un simple
berger qui recueillait des figues sauvages:
«Or L’ADMIRABLE m'a pris derrière le troupeau, et L’ADMIRABLE m'a
dit: Va, prophétise à mon peuple d'Israël.» (Amos 7:15).
Qu'en est-il des auteurs du
Nouveau Testament? Croient-ils que les auteurs de l'Ancien Testament
ont écrit la Parole de Dieu? Croient-ils écrire eux-mêmes la Parole
de Dieu? Tout d'abord, voyons ce que les auteurs du Nouveau
Testament affirment au sujet des auteurs de l'Ancien Testament. Le
Nouveau Testament contient au moins 320 citations de l'Ancien
Testament et y fait allusion environ 1000 fois. Sans conteste, les
auteurs du Nouveau Testament considèrent l'Ancien Testament comme
une révélation divine, la Parole inspirée de Dieu. Par exemple,
l'apôtre Paul écrit: «Or, tout ce qui a été
écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par
la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous
possédions l'espérance.» (Rom. 15:4). Il va jusqu'à attribuer
les paroles de Dieu lui-même aux Écritures de l'Ancien Testament:
«Aussi l'Écriture, prévoyant que L’ESPRIT DES
VIVANTS justifierait les Gentils par la foi, annonça d'avance le
message de la grâce à Abraham, en lui disant: Toutes les nations
seront bénies en toi.» (Gal. 3:8).
Ensuite, voyons si un auteur du Nouveau Testament affirme qu'un
autre auteur du Nouveau Testament est
«entraîné par la Sainte Présence à parler» (2 Pierre 1:21).
Comme nous l'avons vu au chapitre 4, c'est le cas de l'apôtre Pierre
qui parle de Paul: «Et croyez que la longue
patience de notre ADMIRABLE est votre salut, comme Paul notre frère
bien-dévoué vous l'a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été
donnée; Et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y
parle de ces choses; parmi lesquelles il en est de difficiles à
comprendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent,
comme les autres écritures, à leur propre perdition.» (2 Pierre
3:15,16). Que dit Pierre? Premièrement, que Paul a écrit
d'une certaine manière dans toutes ses épîtres, et deuxièmement, que
ses écrits font partie des Écritures. Ainsi Pierre déclare que les
épîtres de Paul sont inspirées et, par conséquent, la Parole de
Dieu. Remarquez que ce sont strictement les écrits qui sont inspirés
et non les auteurs qui eux sont entraînes par l'Esprit de Dieu à
écrire le message qu'ils ont reçu. A maintes reprises, l'apôtre Paul
affirme communiquer une révélation reçue directement de la part de
Dieu. Voici un premier exemple: «Je vous le
déclare donc, frères: le message de la grâce que j'ai annoncé n'est
pas de la race humaine; car je ne l'ai ni reçu ni appris de
l'affectation humaine, mais par une révélation de Jésus-Christ.»
(Gal. 1 :11-12). Voici une autre affirmation du caractère
divin de son message: «C'est pourquoi aussi,
nous ne cessons de rendre grâces à L’ESPRIT DES VIVANTS en ce que,
recevant de nous la Parole de L’ESPRIT DES VIVANTS que nous
prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi
qu'elle l'est véritablement, la Parole de L’ESPRIT DES VIVANTS, qui
agit avec efficacité en vous qui croyez.». Paul n'aurait pu
déclarer plus clairement qu'il croyait enseigner et écrire la Parole
de Dieu même. Par conséquent, ou bien Paul faisait preuve d'un
orgueil monstrueux, ou bien il déclarait tout simplement la vérité.
Du début de la Bible à la
fin, ses auteurs sont totalement convaincus de communiquer les
paroles mêmes de Dieu. Leurs écrits revendiquent une inspiration et
une autorité divines qui ne sont propres à aucun autre écrit
antérieur ou ultérieur.
DÉFORMATION DE LA
SIGNIFICATION SUR L'INSPIRATION
L'essence même des Écritures
est la révélation de Dieu en Jésus-Christ et son but est de
témoigner de la vérité. De ce fait incontestable, il est dit dans
les traductions classiques que «Toute
l'Écriture est inspirée de Dieu.» et non que «Tous les
auteurs sont inspirés de Dieu». Cela est très important à remarquer
si nous voulons demeurer fidèle à la vérité révélée. Selon les
définitions que nous avons dans le Grec du mot «theopneustos» ou
«souffle de Dieu» qui est traduit par «inspiré» (Concordance Strong
Grec 2315), nous pouvons traduire correctement et dire que
«Toute l'Écriture respire de l'Esprit des
vivants», c'est à dire qu'elle exalte Dieu, qu'elle l'élève
au plus haut point, qu'elle témoigne de sa Sainte Présence. En
d'autres mots, l'Écriture est vivante de la Sainte Présence qui
l'habite car elle est l'Expression de l'Esprit des vivats. Ainsi
l'apôtre Paul dit à Timothée (2 Timothée 3:15-17):
14
Pour toi, demeure ferme dans les
choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré,
sachant de qui tu
les
as apprises,
15
Et que dès l'enfance tu connais les
saintes lettres, qui peuvent t'instruire pour le
salut, par la foi qui
est
en Jésus-Christ.
16
Or,
toute l'Écriture respire de L’ESPRIT DES VIVANTS, et
est efficace pour enseigner, pour convaincre, pour
corriger,
pour
exprimer l'instruction avec droiture;
Ps. 12. 7,8; Jn. 6. 63; Ro. 9. 6;
17
Afin que l'homme de L’ESPRIT DES
VIVANTS soit mature,
et
entièrement préparé pour toutes les réalisations
gracieuses
de la foi.
|
Nous pouvons donc dire avec
et par l'Esprit de Christ en nous que «la
Parole de L’ESPRIT DES VIVANTS est vivante, et efficace, et plus
aiguisée qu'aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu'à la
division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles, et
jugeant les pensées et les intentions du cœur.». (Hébreux 4:12).
Cela n'est point une exagération de notre part, notre interprétation
est juste et nous vous déclarons la vérité. Ainsi par l'Écriture
Dieu est Présent parmi nous et en nous pour instruire son peuple élu
et le former à son image selon son décret éternel d'élection. Le
chrétien réel est donc diriger par Dieu dans ses interprétations des
Saintes-Écritures et Dieu le protège et le garde des erreurs sur la
révélation de sa grâce. Cela ne signifie aucunement que l'élu n'aura
pas de difficultés, de conflits ou de persécutions, mais que le Seigneur veille sur lui et ne
permettra point qu'il soit séduit par des hérésies infernales par
rapport à la grâce de son salut. Autrement il n'y aurait pas
d'assurance et sans assurance il n'y a pas de foi, et sans foi il
n'y a pas de salut, et sans salut il n'y aurait point de Christ et
nous serions les plus misérables d'entre les hommes.
Mais la lumière glorieuse de
cette merveilleuse vérité que nous venons de voir, a été encrassée
par des imposteurs, surtout au niveau de théologiens, exégètes, et
pasteurs évangéliques qui en ont déformés le sens à leur propre perte et à celle
de multitudes innombrables qui suivent leur interprétation
fallacieuse de l'Inspiration des Écritures. Selon ces déformateurs
perfides de la vérité, ce n'est pas que «toute l'Écriture
est
inspirée» mais que «toute l'Écriture fut inspirée». Le jeux de mots
de ces fourbes est simple mais extrêmement efficace et trompeur. Par un seul mot
« fut », ils ont changé la signification de l'Inspiration et
l'attribue uniquement aux autographes ou manuscrits originaux écrit
directement par les prophètes et les apôtres et ceux-ci n'existent
plus, nous en avons seulement que des copies de copies à travers les
siècles. Non seulement cela, mais ils ont changé complètement le
sens du passage sur l'Inspiration en disant que ce sont les auteurs
qui ont été inspirés, lorsque la Bible dit clairement que ce sont
les Écritures qui sont inspirées. En d'autres mots, selon ces
mystificateurs qui abusent de la confiance et de la crédibilité des
gens, et sans entrer dans les complexités de la Critique Textuelle,
cela voudrait dire que la Bible actuelle que nous avons entre nos
mains ne serait plus inspirée. Or si l'Écriture n'est plus inspirée,
elle ne serait donc plus «utile pour enseigner, pour convaincre,
pour corriger, pour instruire dans la droiture.» En fait la Bible ne
vaudrait plus rien et le journal du coin serait plus utile pour nous
enseigner. Par une telle duperie, ces charlatans usurpent l'autorité
des Écritures et s'érigent en maîtres sur son interprétation et sur
la foi des gens qu'ils manipulent à leur guise. Et les gens aveuglés
par l'étalage pompeux de leur érudition tombent dans le piège de
leurs fausses interprétations, et séduits par ces vipères ils vont
en séduisant d'autres dans les mêmes voies tortueuses. Il en advient
donc que la foi de ces hypocrites repose sur une Bible fantôme qui
n'existe plus et qu'ils n'ont jamais vus, ce qui nous indique
clairement que leur foi n'est que présomption et duplicité, car la
foi réelle provient de la Parole de Dieu (Romains 10:17) et si
celle-ci n'existe plus comme disent ces réprouvés, nous serions tous
sans espérance. Puisque l'autorité des Saintes-Écritures provient de
l'inspiration de son texte vivant, les imposteurs sont donc sans
autorité dans leurs proclamations de l'Évangile qu'ils doivent
altéré pour convenir à leurs fabulations.
Regardons maintenant ce que
le grand réformateur, Jean Calvin, nous dit sur le sujet de
l'Autorité des Saintes-Écritures:
1. Avant d'aller plus loin il convient d'introduire ici quelques
remarques sur l'autorité de» l'Écriture... Ce sujet mérite un ample
étude et une discussion attentive...
C'est une erreur fréquente
et pernicieuse de prétendre que l'Écriture Sainte tient son autorité
de l'Église. Comme si la vérité éternelle et inviolable de Dieu
s'appuyait sur la fantaisie des hommes! C'est se moquer du Saint
Esprit que de poser les questions que posent ces gens «Qui nous
certifie que cette doctrine vient de Dieu?», ou bien: «Qui nous
prouve qu'elle nous est parvenue intact», ou encore «Qui décidera
que tel ou tel livre doit être accepté, tel autre rejeté comme
apocryphe, si l'Église n'en décide pas infailliblement?»... A cela
nous répondons: Que deviendrons les consciences inquiètes en quête
d'une ferme assurance si elles ne peuvent s'appuyer que sur le bon
plaisir des hommes?... Et à quelles railleries notre foi sera-t-elle
exposée de la part des incroyants, et combien elle sera suspecte à
tous si elle ne s'appuie que sur une autorité factice, à la merci
des hommes...
2. Si l'Église chrétienne a été fondé sur les écrits des prophètes et
la prédication des apôtres, il est claire que la doctrine a précédée
l'Église, qui s'est construite sur elle. Les fondations viennent
avant la maison... Quand l'Église reçoit l'Écriture sainte et lui
donne son adhésion elle ne confère pas l'authenticité à une chose
auparavant douteuse et incertaine: elle s'y attache et la vénère
parce qu'elle reconnaît en elle la pure vérité de son Dieu. Quand on
se permet de nous demander comment nous saurons que l'Écriture vient
de Dieu si nous nous en remettons à la décision de l'Église, c'est
comme si on nous demandait comment nous apprenons à distinguer la
clarté des ténèbres, le blanc du noir, le doux de l'amère. Car
l'Écriture manifeste aussi nettement sa vérité que le blanc ou le
noir leur couleur, le doux de l'amère leur saveur...
3. (...) L'autorité de l'Écriture n'est qu'une introduction pour nous
préparer à la foi en l'Évangile...
4. Retenons bien ce que j'ai dit naguère: nous n'aurons pleinement
foi dans la doctrine que si nous sommes parfaitement assurés que
Dieu en est l'auteur. La souveraine preuve de l'Écriture est tirée
de la personne de Dieu qui parle en elle. Les prophètes et les
apôtres ne se vantent pas de leur subtilité, ni de leur haut savoir,
ni d'aucun prestige humain; ils ne se fient pas à la puissance du
raisonnement. Pour capter l'attention et soumettre les cœurs ils
mettent en avant le nom sacré de Dieu... Il faut pour nous
persuader, non des raisons humaines, ou des opinions ou de
conjectures, mais le témoignage intime du Saint Esprit... Il ne
suffit pas de défendre la Parole de Dieu en réfutant les attaques et
les calomnies des méchants pour leur mettre au cœur les certitudes
dont se nourrit la piété; car les gens profanes pensent que la
religion est affaire d'opinion. Refusant de rien croire à la légère,
ils exigent qu'on leur prouve rationnellement que Moïse et les
prophètes ont parlé sous l'inspiration de Dieu. A quoi je réponds
que le témoignage du Saint Esprit est supérieur à toute raison: car
bien que Dieu suffise à attesté sa propres Parole, le cœur des
hommes ne peut accueillir cette Parole avec foi que si elle y est
scellée par le témoignage intérieur de l'Esprit. Il faut que le même
Esprit qui à parlé par la bouche des prophètes entre dans notre cœur
et le touche au vif pour le persuader que les prophètes ont
fidèlement déclaré ce qui leur était commandé d'en haut....
5. Ceux-là seuls qui ont reçut l'enseignement du Saint Esprit se
reposent sur l'Écriture avec droiture et fermeté. Bien qu'elle
s'authentifie d'elle-même, qu'elle ne puisse être contredite et
qu'elle n'ait besoin ni de preuve ni d'argument, car c'est le
témoignage du Saint Esprit qui lui confère la certitude. La majesté
qui est en elle suffit à la faire respecter. Mais pour qu'elle nous
touche vraiment il faut qu'elle soit scellée dans notre cœur par le
Saint Esprit. Illuminer par sa puissance notre certitude que
l'Écriture est la Parole de Dieu ne dépend plus de notre jugement ni
de celui des autres. Elle nous est attestée au-delà de tout jugement
humain et nous savons de façon immédiate et indubitable que, par le
moyen des hommes, elle nous vient de la bouche même de Dieu, comme
si nous contemplions en elle, de nos yeux, la personne de Dieu...
C'est donc une intuition, qui n'a pas besoin de raisons, mais
cependant une connaissance appuyée sur une très bonne raison,
puisque notre esprit s'y repose de façon plus totale et plus assurée
qu'en n'importe quelles raisons. En fait c'est une perception de la
vérité que seule une révélation divine peut engendrer. Je ne dis ici
que ce que chaque fidèle expérimente en lui-même, à cela près que
mes paroles sont faibles, et indignes de ce qu'elles tentent
d'exprimer... Il n'y a de véritable assurance que celle que le
Saint-Esprit scelle dans nos cœur...
Jean Calvin
INSPIRATION,
RÉDACTION ET PRÉSERVATION DES SAINTES-ÉCRITURES
Le témoignage
du peuple de Dieu
La Critique
Textuelle naturaliste ne prend aucune considération pour
"l'inspiration verbale, plénière, et permanente" des
Saintes Écritures. Ceci est évident par le fait que les
apostats et déformateurs professionnels de la vérité,
Westcott et Hort, dirigeants du Comité de Révision des
Saintes-Écritures en 1881, désavouèrent cette doctrine
essentielle enseignée clairement par la Parole de Dieu.
Ainsi nous dit le Dr. David Otis Fuller (Which Bible):
«Pourquoi un Chrétien, qu'il soit un savant ou un
simple croyant, devrait-il mettre sa confiance dans la
théorie de Westcott et Hort lorsqu'elle n'a aucune
considération pour l'élément surnaturel dans l'Écriture.
Comme nous voyons dans les écrits de Westcott et Hort,
ils ne contiennent rien sur le sujet de l'inspiration
verbale, tout simplement parce que Westcott et Hort
désavouèrent cette doctrine. Aucune appréciation de la
préservation divine du texte s'y trouve...»
Cette présente
génération de ceux qui étudient la Parole de Dieu a été
éduquée, pour la plus grande partie, dans les principes
de Westcott et Hort et accepte leur théorie sans aucune
vérification critique. Même de croire que le Texte Reçu
Grec du Nouveau Testament, ses traductions et versions,
est le Texte Original laisse l'étudiant ouvert à toutes
sortes de charges de bigoterie, d'ignorance, de
préjudice et de diffamation. Il ne peut même dire, ou
encore moins croire, que le Texte Reçu est le seul qui
soit complètement inspirée de Dieu et préservé par sa
divine providence sans être soupçonné d'hérésie. Or,
comme nous dit le Dr. Edward F. Hills: «Ceux qui
rejettent ce point de vue orthodoxe du Nouveau
Testament, ont rejeté non seulement les évidences mais
aussi la promesse de Christ de préserver pour toujours
le seul vrai texte du Nouveau Testament, ainsi que les
doctrines d'inspiration divine et de préservation
providentielle. Christ est-il fidèle à ses promesses ou
non ? Si nous croyons dans cette promesse, nous devons
faire comme Burgon et d'autres chrétiens orthodoxes, et
allouer cette promesse à nous diriger dans nos rapports
avec le Texte du Nouveau Testament... Toutefois, c'est
précisément ici que plusieurs chrétiens sont fatalement
inconsistant. Ils disent croire dans la promesse que
Christ fit de préserver le texte Authentique du Nouveau
Testament, mais en pratique ils ignorent cette promesse
et traitent le texte du Nouveau Testament comme le texte
d'un livre bien ordinaire. Ainsi, dans la base, ils sont
coupables d'infidélité. Dans leurs efforts de plaire aux
critiques ils tombent dans l'incrédulité et se privent
eux-mêmes de toute base de confiance dans
l'infaillibilité de la Bible. Car si le Nouveau
Testament Authentique n'est qu'un livre ordinaire, la
confiance en son texte n'est qu'une probabilité, jamais
une certitude».
Mais, au-dessus
de tout, l'inspiration divine des Saintes Écritures,
même dans ses plus petites parties, est confirmée par
tous chrétiens réels qui ont expérimenté sa puissance
vivifiante, premièrement dans leur conversion, puis
ensuite dans les conflits qui suivirent. Lorsque la
Sainte Écriture maîtrisa leur conscience, les abaissa au
pied de la croix, et leur donna la révélation de l'amour
de Dieu, ce qui les saisit ne fut pas la Bible dans son
entier, ni même un chapitre, ce fut un verset ou même un
seul mot qui fut comme la pointe de l'Épée dirigée par
la main de Dieu. Cette influence divine, concentrée en
un seul mot, saisit leur conscience par une force
irrésistible qui les envahit. Ce fut qu'une seule parole
mais cette "Parole était de Dieu", (Jean 1:1), et ils la
reconnurent instantanément comme "l'appel irrésistible
du Seigneur Jésus", le Bon Berger (Jean 10: 2-4, 14).
Ainsi fut le
témoignage du peuple de Dieu dans tous les âges. Chacun
de nous a expérimenté pour lui-même l'inspiration que la
Bible se réclame, sans laquelle nous ne pouvons être
considéré comme Chrétien. Nous y croyons, non seulement
à cause que l'Écriture l'atteste, mais parce que nous
l'avons vu et que nous pouvons nous même rendre
témoignage de cette expérience bénie (1 Jean 1:1-3). Or,
le message que nous vous annonçons par "l'inspiration",
est que le texte entier de la la Sainte Écriture, le
Texte Massorétique Hébreu pour l'Ancien Testament et le
Texte Reçu Grec pour le Nouveau Testament, est "un
Texte Vivant" dont "chaque mot respire de Dieu" dans
l'original comme dans ses traductions et versions, ayant
été décrété ainsi dans le Souverain Conseil de Dieu
avant même la fondation du monde, pour le salut des élus
et le châtiment éternel des réprouvés qui rejettent sa
Bible Authentique pour les fabulations d'une
approximation moderne.
Parallèles de
l'Inspiration:
Dans l'Écriture,
l'inspiration détient des parallèles étroits avec les
doctrines essentielles de la Grâce, particulièrement la
Double-Prédestination issue d'une "révélation" spéciale
du décret éternel de Dieu. Or, la Révélation est
l'ensemble des vérités que Dieu, dans sa Grâce, a voulu
nous faire connaître pour notre salut, lequel Il a
prédestiné d'avance de toute éternité (Eph. l:4-11; 2
Tim. 8:9). L'inspiration des Écritures est donc une
"Révélation Spéciale" mise par écrit dans les mots d'un
langage humain fécondés de l'Esprit de Dieu. Comme
telle, l'inspiration est un don gratuit de l'amour
sacrificiel de Dieu dans sa résignation de Lui-même que
nous pouvons définir comme «l'incarnation de l'Esprit
Saint dans la parole écrite». Il est clair que le
parallèle de cette doctrine est l'incarnation du
Seigneur Jésus ou «la manifestation de Dieu dans la
chair» (1 Tim. 3:16; Jean l:14). Cette vérité
essentielle que l'Écriture est «la Parole Vivante de
Dieu» fut saisi par les grands Réformateurs du 16"
siècle qui œuvraient sur le Texte Reçu et ses
traductions. Selon Henri Strohl
"Luther jusqu'en
1520":
«Pour Luther,
l'autorité de la Bible... est fondée sur l'expérience
selon laquelle l'Esprit qui anime l'Écriture agit
directement sur le cœur. C'est une personne qui parle
par elle et se révèle comme une puissance qui
contrecarre l'action de la volonté pécheresse et
transforme la volonté humaine, conformément à celle de
Dieu... Ainsi il dit: Ceux qui s'écartent de la Parole
de Dieu, restent nécessairement dans l'impureté et en
tout ce qui est contraire à la Parole de Dieu car on
s'écarte du Dieu vivant en s'écartant de sa Parole, car
elle est vivante et rend tout vivant; elle est Dieu
lui-même... S'écarter d'elle est un manque de foi».
En ce qui concerne Jean Calvin, Henry Beveridge
mentionne (Institutes of the Christian Religion,
Vol.1) «Calvin dit que l'Écriture "contient une
énergie divine qui vit et respire en elle»... Il ajoute
«que Dieu s'est manifesté Lui-même dans sa Parole».
Du fait que
l'inspiration entretient des liens étroits avec la
Double-Prédestination, nous indique son parallèle avec
l'élection et la réprobation. Comme Dieu a choisi ses
élus, ainsi il a choisi chaque parole individuelle pour
exprimer sa révélation écrite dans un contexte qu'il a
déterminé. Puisque les élus de Dieu «ne périront jamais»
(Jean 10:28), «il ne peut se faire que la Parole de Dieu
soit anéantie» (Rom. 9:6). Aussi comme Dieu a décrété la
condamnation des réprouvés à la perdition éternelle, il
désavoue toutes versions des Saintes-Écritures qui ne
sont pas fidèles aux Textes Originaux qu'il a choisi
pour porter le message de sa révélation, à savoir: Le
Texte Massorétique Hébreu pour l'Ancien Testament et le
Texte Reçu Grec pour le Nouveau Testament. Toutes
versions et traductions de la Bible qui ne sont pas
basées sur ces deux textes sont désapprouvées par la
Volonté de Dieu, et leurs traducteurs et défenseurs sont
sujets à la condamnation d'un châtiment éternel pour
avoir falsifiés la Parole de Dieu avec des versions et
traductions dénaturées qui proviennent du texte
éclectique étranger de la Critique Textuelle. Ceux qui
supportent «le feu étranger» des versions modernes
dénaturées de la Bible subiront les conséquences de
leurs actions, comme dit la Parole de Dieu:
«Or les fils d'Aaron, Nadab et
Abihu, prirent chacun leur encensoir, y mirent du feu,
posèrent du parfum dessus, et offrirent devant
L’ADMIRABLE un feu étranger; ce qu'il ne leur avait
point commandé. Et un feu sortit de devant L’ADMIRABLE,
et les dévora, et ils moururent devant L’ADMIRABLE.»
(Lévitique 10:1,2). Ainsi périra tous les
défenseurs des bibles dénaturées comme la Segond (dans
toutes ses éditions et versions), la Darby, la TOB, la
Jérusalem, la Traduction du Monde Nouveau, la Septante,
etc.. Si vous désirez une Bible fidèle basée sur le
Texte Massorétique Hébreu et le Texte Reçu Grec
procurez-vous d'une Bible Martin, Ostervald, et
particulièrement de la Bible récente de Machaira 2016
qui est la plus fidèle aux Textes Originaux malgré que
ses nouvelles traductions sont difficiles à comprendre
pour certains. N'est-ce pas exactement ce que Pierre dit
de Paul: «Et croyez que la longue
patience de notre ADMIRABLE est votre salut, comme Paul
notre frère bien-dévoué vous l'a aussi écrit, selon la
sagesse qui lui a été donnée; Et comme il le fait dans
toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses;
parmi lesquelles il en est de difficiles à comprendre,
que les personnes ignorantes et mal assurées tordent,
comme les autres écritures, à leur propre perdition.» (2
Pierre 3:15,16).
La Préservation
est donc la conséquence directe de l'Inspiration.
Personne ne peut ajouter ou retrancher des paroles du
Livre Vivant sans en payer les conséquences
(Apo.22:18,19). La traduction est évidemment un autre
sujet, mais en générale il nous faut comprendre qu'un
mot détient plusieurs autres significations et synonymes
qui peuvent s'appliquer au même contexte d'une phrase
sans trahir sans trahir la signification originale. Le
traducteur, s'il est vraiment chrétien, car la très
grande majorité ne le sont pas, est dirigé par l'Esprit
de Christ en lui pour déterminer le contexte historique,
linguistique et cultuel afin de sélectionner le terme
qui convient le plus au sens original. Évidemment que
cela ne fait pas l'affaire des réprouvés qui préfèrent
les conjectures sophistiquées de la philosophie qui font
dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas pour supporter
leurs doctrines particulières (2 Pierre 1:20). Mais
Dieu, notre Admirable Esprit des vivants, est celui qui
a établi Lui-même «le texte de la
Parole que nous avons reçu» (1 Thes. 2: 13) dans
celui qui se nomme «le Texte Reçu», et non dans «le
Texte Néologique» dénaturé de la Critique Textuelle.
Conséquemment, le Texte Reçu Grec est entièrement
inspiré de Dieu, dans l'original comme dans ses copies
et ses traductions.
Puisque la
puissance de Dieu n'est pas limitée par les faiblesses
des copistes, ni par le langage des hommes; il ne peut
se faire que sa Parole cesse d'être vivante, c'est à
dire d'être inspirée et préservée intacte dans le texte
de la masse imposante des manuscrits Byzantins compilée
et consolidée dans le Texte Reçu. Il est inconcevable
que l'Inspiration se limite uniquement aux Autographes,
comme prétendent certains, car cela nous priverait de la
Grâce infuse par la Parole Vivante imprégnée de l'Esprit
de la Présence de Christ. Nous avons donc l'assurance
que dans le Texte Reçu Grec, il n'y a aucune erreur,
aucun motif impur, ni fraude, car Dieu en est témoin (I
Thes.2:4,5). Évidemment cela ne se rapporte pas à la
traduction, car celle-ci peut variée dans différentes
versions et n'affecte aucunement l'inspiration du fait
de la flexibilité du langage, du temps qu'elle demeure
fidèle aux contextes des différentes nuances des termes
originaux pour nous transmettre leur message avec
précision. Ce qui veut dire que dans la mesure de son
infidélité elle n'est pas inspirée mais expirée dans ses
expressions dénaturées qui falsifient le message de sa
révélation. Or nous ne sommes pas de ceux qui falsifient
la Parole de Dieu, comme dit l'apôtre Paul:
«Car nous ne falsifions point la
Parole de L’ESPRIT DES VIVANTS, comme beaucoup le font;
mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de
L’ESPRIT DES VIVANTS, devant L’ESPRIT DES VIVANTS, en
Christ.» (2 Corinthiens 2:17).
L'appel efficace
ou Grâce irrésistible qui découle de l'élection, nous
indique l'infaillibilité et l'efficacité de la Parole
inspirée d'accomplir son œuvre d'élection, il en est
ainsi de même avec son œuvre de rétribution qui prive
les impies de la grâce souveraine. Et, finalement, dans
la doctrine de la Persévérance des Saints, nous voyons
la Persévérance de l'Inspiration, c'est à dire
"l'inspiration perpétuelle ou permanente des Écritures,
sa pleine transmission dans les copies et les
traductions fidèles aux Originaux. Ce point n'est pas à
négliger tellement il est important et crucial en nos
temps modernes à cause de ceux qui en déforment la
signification en appliquant l'inspiration seulement aux
Autographes qui n'existent plus et auxquels personne ne
peut se référer. Plusieurs critiques textuels,
théologiens et pasteurs parlent d'inspiration, mais ils
n'entendent pas par là l'inspiration authentique par
laquelle l'Écriture Sainte est la source et la norme
unique de la Foi et de la vie éternelle (Jn.17: 20; Eph.2:
20). Ces gens sont des imposteurs prétentieux et des
déformateurs de la vérité révélée au service de leur
nature humaine déchue qui est esclave de la chair et du
péché, dans le but de valoriser la dignité humaine dans
ses prétentions d'autorité sur la Parole de Dieu.
L'Inspiration
Verbale
Nous avons
désigné l'Écriture comme étant «la Révélation Spéciale»
de Dieu, une révélation où les faits et les discours
vont ensemble, les mots interprétant les faits, les
faits accordant aux mots toute leur substance et leur
signification, la substance des mots étant imprégnée du
Saint Esprit et leur signification étant prédéterminé
dans un contexte prédisposé de toute éternité. Ainsi,
dans le contexte scripturaire de 2 Timothée 3:16, nous
signifions par «Inspiration Verbale» l'inspiration des
mots qui composent l'Écriture, et non une inspiration de
pensées ou de personnes. Le contexte immédiat de ce
passage divinement pré-ordonné, ne mentionne aucunement
l'inspiration des auteurs (prophètes et apôtres) qui ont
rédigé les Autographes, comme prétendent plusieurs. Pour
éviter tout malentendu, nous classerons le rôle des
auteurs dans «la doctrine de la Rédaction» plutôt que
dans celle de «l'Inspiration». C'est pourquoi nous
devons rejeter l'affirmation populaire que
«l'inspiration s'applique aux hommes, non aux paroles
écrites», et professer que «cette miraculeuse opération
du Saint Esprit (l'inspiration) n'avait pas pour objet
les écrivains eux-mêmes - ils n'étaient que ses
instruments et devaient vite disparaître, - mais les
saints livres». Le Dr. David Otis Fuller est encore plus
précis dans sa citation du Dr. George Sayles Bishop: «Rien
n'est dit dans la Bible à propos de l'inspiration des
écrivains", et cela nous devons pas l'oublier.
Nous devons
maintenir cette vérité essentielle face au malentendu
d'appliquer l'inspiration aux «écrivains de l'Ancien et
du Nouveau Testament afin qu'ils proclament et écrivent
d'une manière exacte et authentique le message tel que
reçu de Dieu»; ce qui aurait pour effet de nier
l'inspiration directe des mots écrits pour lui
substituer la fiction d'une inspiration de la personne
ou d'une inspiration des pensées, contredisant la Parole
de Dieu qui nous dit: «Toute l'Écriture est divinement
inspirée», et non: «Tous les auteurs sont divinement
inspirés».
Nous devons
rejeter aussi comme fausse l'affirmation des apostas et
réprouvés qui supportent les théories de Westcott et
Hort pour justifier le Texte Néologique, (Doctrine
Essentielles de la Bible, Tome 1, Cours de SEMBEQ),
à savoir: «L'inspiration ne s'étend qu'aux documents
originaux et non pas aux traductions ou aux copies. Ces
manuscrits n'existent plus mais des savants ont beaucoup
étudié pour déterminer l'exactitude du texte qui existe.
Quoique des variations mineures (?) surgissent,
elles affectent rarement un enseignement de l'Écriture».
Cet enseignement subversif de SEMBEQ ou «Séminaire
Baptiste Évangélique du Québec», nid de l'apostasie au
Québec, est repris par André Lamorte, un des partisans
de la critique textuelle néologique, (Problèmes des
versions françaises de la Bible): «Quand nous
déclarons que la Bible est la Parole de Dieu pleinement
inspirée, il s'agit des originaux Hébreu et Grec, et non
point des traductions... Nos versions, en effet,
ne sont pas inspirées. C'est là un fait (?) dont les
croyants ne peuvent sous-estimer l'importance».
Voici donc le
point crucial de ces déclarations fallacieuses. Si
seulement les "documents originaux" (les Autographes)
sont inspirés, il en advient que nos versions ne le sont
pas. Conséquemment, cela voudrait dire que la Bible n'a
aucune valeur aujourd'hui, pire, qu'elle n'existerait
même plus puisque les «documents originaux» ou
«autographes» rédigés de la main des prophètes et des
apôtres n'existent plus, et ceux-ci sont les seuls
considérés comme étant «inspirés» par le grand savoir
des réprouvés. Ils ont manqué de réaliser que
l'inspiration mentionnée dans 2 Timothée 3:16,17, se
réfère directement au texte de l'Ancien Testament. Ce
n'est que vers la moitié du premier siècle que les
écrits du Nouveau Testament furent considéré au même
niveau que ceux de l'Ancien. Ce qui veut dire, qu'en
cette période où l'apôtre Paul écrivit ce passage,
seulement des copies des Originaux de l'Ancien Testament
existèrent, les Autographes ayant été détruit depuis
longtemps. Ce fait indéniable n'empêcha pas l'apôtre
Paul de déclarer que «Toute
l'Écriture est divinement inspirée». Il est
évident que Paul lui-même reconnaissait «l'inspiration»
des copies des Originaux. Jésus lui-même reconnaissait
l'autorité et l'inspiration des copies des Originaux
qu'il citait à mainte reprise:
«Vous sondez les Écritures, parce qu'en elles vous
croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui
rendent témoignage de moi» (Jean 5:39).
Sûrement nos
savants de la critique textuelle néologique et leurs
pantins connaissent mieux que le Seigneur Jésus et
l'apôtre Paul, après tout n'ont-ils pas «beaucoup
étudié pour déterminer l'exactitude du texte qui existe»
comme prétend l'apostat Jacques Alexanian, directeur du
«Séminaire Baptiste Évangélique du Québec» (SEMBEQ),
ainsi que plusieurs autres réprouvés de la sorte dont le
nombre est incalculable tellement ils sont nombreux dans
le christianisme contrefait moderne. Nous voyons aussi
que la secte Baptiste porte la couronne infernale pour
la déformation de la Parole de Dieu qu'elle falsifie à
sa guise pour convenir à sa théologie abjecte, afin de
capturer des âmes dans ses filets pour en faire des
clones à leur image. Leur contagion s'est répandue
mondialement au point que tous les évangéliques sans
exception professent les mêmes hérésies sans être
conscient de leurs origines. Ils se sont tous détournés
de la vérité pour en adopter une approximation subtile
et raffinée qui plait à leur condition de réprouvés, car
cela valorise les efforts de leur libre-choix illusoire.
Considérons ces
paroles de Bruce Pringle, (The Word of God in
English): "Il est à remarquer que les érudits
bibliques professent leur foi dans l'inspiration et
l'infaillibilité des Écritures uniquement dans les
Autographes Originaux. Puisque les manuscrits originaux
n'existent plus aujourd'hui, je laisse le lecteur
déterminer par lui-même la valeur de leur confession de
Foi... Celui qui croit que l'inspiration et
l'infaillibilité s'appliquant uniquement aux manuscrits
originaux a très peu de respect pour la Parole de Dieu
comme nous l'avons aujourd'hui, car il est évident qu'il
ne croit nullement qu'elle est la Parole de Dieu... Le
cœur de l'affaire est simplement que l'inspiration sans
la préservation n'a aucune valeur". Cette vérité fut
même réalisée avant la formation du Comité de Révision
en 1881 par Richard Chenevix Trench, Doyen de
Westminster en 1856, (Trench on Bible Revision):
«Il ne faut jamais oublier que pour la grande
multitude des lecteurs, la Bible Authentique n'est pas
une traduction d'un livre inspiré mais est elle-même le
livre inspiré ... puisque l'inspiration n'est pas
limitée par les mots Hébreu et Grec du message divin qui
fut communiqué premièrement aux hommes, mais se perpétue
dans la traduction des mots qui représentent fidèlement
et pleinement les termes originaux, et ceci, dans la
mesure de leur exactitude. Conséquemment, dans la mesure
où des divergences existent entre l'original et la
copie, la copie est moins inspirée que l'original; en
effet, selon la gravité de l'étendue des divergences, la
copie n'est pas inspirée du tout».
Le Dr. Trench
touche le point crucial de la controverse entre le Texte
Majoritaire contenu dans la grande masse (95%) des
manuscrits Grecs Byzantins, les citations des Pères, et
les anciennes versions, compilé et consolidé dans le
Texte Reçu des Réformateurs Protestants; et le Texte
Minoritaire contenu dans le petit nombre (5%) des
manuscrits Grec Alexandrins, particulièrement le Vaticanus et le Sinaïticus, restauré dans le Texte
Néologique des Critiques Textuels d'où nous avons les
versions modernes de la Bible. Or, les manuscrits
Byzantins contiennent tous quelques divergences
mineures, dont la majorité sont de nature grammaticale.
Évidemment une faute de grammaire est loin d'être une
altération, une omission, au une falsification. Ces
différences légères dans la famille des manuscrits
Byzantins ne fournissent aucun argument contre
l'inspiration perpétuelle, puisqu'elles ne doivent leur
existence qu'à des fautes de grammaire. En dépit de ces
divergences mineures, le texte que nous possédons
aujourd'hui dans le Texte Reçu Grec, compilé et
consolidé sous la providence divine, est la Parole de
Dieu dans sa pureté originale et dans son intégralité
première, complètement inspiré dans le Grec comme dans
ses traductions exactes et fidèles que nous trouvons
dans les Bibles françaises de Martin, Ostervald, Épée,
Genève, Lausanne, Matter, Machaira et dans la Bible
anglaise de la King-James.
Mais tel n'est
pas le cas pour le Texte Minoritaire. Il existe
amplement d'évidences que les manuscrits de la famille
Alexandrine, particulièrement le Codex Vaticanus et le
Codex Sinaïticus, contiennent des altérations, des
omissions, et des falsifications en grand nombre. En
dépit des affirmations du contraire par les réprouvés,
le texte de ces manuscrits pervertis et restaurés dans
le Texte Néologique de la Critique Textuelle, jette le
doute et l'incertitude sur des doctrines essentielles de
la Parole de Dieu, et met en question l'authenticité de
passages entiers comme Marc 16:9-20 et Jean 7:53 à 8:11
et plusieurs autres. Il est évident que ce texte traduit
dans les versions modernes comme Segond, TOB, Darby
Jérusalem, etc, n'est point la Parole de Dieu mais
seulement qu'une approximation. La gravité du grand
nombre de ses divergences avec le Texte Reçu nous
indique qu'il n'est aucunement inspiré de Dieu, sauf
dans ses lectures qui s'accordent avec le Texte
Majoritaire. En ceci les apostasiés ont raison quand ils
disent que leurs versions ne sont pas inspirées, car
leurs Bibles dénaturées sont une fausse représentation
de la Parole de Dieu.
L'Inspiration
Plénière
Nous utilisons
l'expression «inspiration plénière» pour nous opposer à
ceux qui croient en «l'inspiration partielle» des
Saintes Écritures, sélectionnant à leur gré ce qu'ils
considèrent être inspiré ou non, ou quelle parole serait
authentique ou non. Selon le théologien J.T. Mueller:
«L'inspiration ne s'étend pas simplement à une partie de
l'Écriture, par exemple à ses doctrines importantes au à
tel sujet qui, auparavant aurait été ignoré des saints
auteurs, mais à la Bible tout entière (inspiration
plénière). Ceci est prouvé par le verset
«Toute l'Écriture est
inspirée de Dieu» (2 Tim. 3:16). De cette
affirmation, nous déduisons l'axiome: «Tout ce qui fait
partie de l'Écriture Sainte est inspiré de Dieu». Ainsi,
l'inspiration inclut toutes les parties de l'Écriture,
qu'il s'agisse de choses qui ont été révélées
spécialement aux auteurs sacrés, ou de celles qu'ils
connaissaient déjà auparavant, ou encore de faits qu'ils
avaient appris par l'étude et la recherche; c'est
pourquoi les renseignements historiques, géographiques,
archéologiques et scientifiques contenus dans l'Écriture
sont aussi véritablement inspirés que le sont ses plus
importantes affirmations doctrinales. Ceux qui nient
cela et qui établissent des distinctions dans
l'inspiration détruisent la notion même de l'inspiration
scripturaire».
Une illustration
qui semble, au premier abord, bien banale, suffira comme
preuve de ce qui vient d'être dit. Plutôt que de croire
dans la stabilité (constance, immutabilité du texte de
demeurer sans erreur) et l'infaillibilité (efficacité,
ne peut se tromper) des Écritures, ce qui est la
conséquence de l'inspiration verbale et plénière, la
grande majorité des chrétiens vont supporter les
déclarations scientifiques au détriment des vérités
bibliques sur la position de la Terre dans l'Univers. La
théorie de l'astronome polonais, Nicolas Copernic, qui
place le soleil au centre de notre système solaire,
contrairement à ce que dit l'Écriture qui place la Terre
au centre de l'Univers (Gen. l:10, 14-18; Es. 66:1; Mat.
5:35), est plus véridique pour le chrétien moderne
illuminé par les raisonnements scientifiques, que la
Révélation biblique qui demande notre foi absolue. Sur
ce point, le Dr. Hills, (The King James Version
Defended), nous fait remarquer: «En 1917, il fut
découvert que la cosmologie héliocentrique est inexacte.
Le soleil ne détient plus une position centrale... Son
rôle primaire est de nourrir la Terre et les hommes que
Dieu a créé de ses rayons. Et ceci est ce que la Bible a
toujours enseigné (Gen. l:14-18) et ce que Jésus
enseigne (Mat. 5:45)... La théorie de relativité
d'Einstein est contraire aux faits... Le point de vue
réel de l'Univers est celui qui fut proposé par Tycho
Brahe (1546-1601). Il enseigna que la Terre tourne sur
son axe, et que le soleil, la lune et les planètes
tourne autour de la Terre. Cette hypothèse s'accorde
remarquablement avec l'information biblique, et selon
les mathématiciens Chrétiens, J.N. Hanson et W. van der
Kemp, elle est mathématiquement saine... Nous voyons
ainsi que, malgré les merveilles de la science moderne,
son histoire fait preuve d'apostasie et de rébellion
contre Dieu».
D'après le
commentaire pertinent de Harold Lindsell, (The Battle
for the Bible), «Une guerre affreuse rage présentement
dans le milieu évangélique sur l'infaillibilité de la
Bible et il serait périlleux pour nous de l'ignorer. Il
est nécessaire d'y faire face. Refusé de parler serait
pire que de la lâcheté, se serait péché contre Dieu. Il
vient un temps où le chrétien ne peut plus garder le
silence... Depuis un certain temps, le Christianisme
Évangélique fut infiltré par des gens qui ne croient pas
que la Bible est sans erreur».
Ne nous faisons
pas d'illusions, nous sommes présentement dans l'un des
chapitres les plus tristes de l'histoire du
Christianisme Biblique. «Celui qui repousse
l'inspiration de la Bible», nous dit J.T. Mueller,
«sape la fondement de la foi chrétienne et encourt la
condamnation de Dieu (Mat. 11:25). En dernière analyse,
toutes les objections à la doctrine de l'inspiration de
la Bible trouvent leur origine dans le cœur incrédule de
l'homme charnel (Rom. 8:7; 1 Cor. 2:14)».
L'Inspiration
Perpétuelle ou Permanente
Nous avons déjà
démontré que «l'inspiration perpétuelle ou permanente»
est en conjonction avec la transmission du Texte
Authentique, ses copies, et ses traductions fidèles.
Cette doctrine, trop longtemps négligée, suggère une
activité continuelle de la part du Saint-Esprit (de la
Sainte Présence de Christ) dans la préservation
providentielle du texte intégral de la Parole de Dieu.
Sans cette activité salutaire du Saint-Esprit qui
imprègne chaque mot dans la Bible, son texte serait «une
lettre morte» plutôt qu'une «Parole Vivante». En Grec,
comme nous l'avons déjà indiqué, le mot «inspiré» est «Théopneustos»
et signifie «souffle de Dieu» ou «respire de Dieu». Le
Dictionnaire Grec-Frangais de J. Planche, 1836, nous
indique que ce mot signifie par extension «Vivre de
Dieu» au «exhaler l'odeur de Dieu» dans le sens
d'exalter Dieu. Nous obtenons ainsi l'axiome, comme nous
voyons dans la Bible de l'Épée, que «Toute l'Écriture
exalte Dieu», ce qui peut se traduire aussi comme
dans la Bible de Machaira 2016 qui est fidèle aux
originaux par «Toute l'Écriture respire de Dieu»,
qu'elle dégage une odeur de mort pour les réprouvés et
une odeur de vie pour les élus. A strictement parler,
l'assurance de la préservation du texte de la Parole de
Dieu, réside dans le fait que l'inspiration est
perpétuelle dans la famille du Texte Byzantin, nommé
aussi Texte Traditionnel compilé dans le Texte Reçu
Grec, mais qu'elle est rétrograde dans la famille des
textes Alexandrins du Codex Vaticanus et Sinaïticus
compilé dans le Texte Néologique de la Critique
Textuelle et les versions modernes. Cette doctrine ne
trouve guère de faveur chez les apostas et les
réprouvés, mais elle est grandement estimée et respectée
par tous les vrais chrétiens.
Le résultat
pratique de l'acceptation de cette doctrine scripturaire
qui unit indissolublement le Saint Esprit à l'Écriture
Sainte, est la soumission de toute pensée à la Parole de
Dieu écrite (2 Cor.10:5). Comme nous dit encore le
théologien J.T. Mueller: «Quiconque n'accepte pas
sans réserve la doctrine scripturaire qui unit
indissolublement le Saint Esprit à l'Écriture Sainte, ne
peut considérer ce précieux livre de Dieu comme la seule
source et la seule règle de la foi... or, la Foi est
engendré par le Saint Esprit au moyen de la Parole de
Dieu, tandis que la foi ou assurance humaine est fondée
sur des arguments ou des déductions de la raison... Les
conséquences du rejet de l'inspiration de la Bible
(surtout de la Bible Authentique ou Bible des
Réformateurs qui repose sur le Texte Reçu Grec dans son
Nouveau Testament), s'étendent très loin, on peut même
dire que le Christianisme est fondé sur cette doctrine
et qu'il s'écroule avec elle, car dès qu'il n'y a plus
d'Écriture Sainte inspirée, il n'y a plus non plus de
doctrine divine. Tous ceux qui nient l'inspiration de la
Bible... n'ont aucune possibilité de jamais connaître la
vérité de Dieu».
Rédaction des
Originaux ou Autographes
Puisque le terme
«inspiration» s'applique uniquement à la
Révélation écrite, on ne peut parler d'une inspiration
des auteurs sacrés mais plutôt d'une «impulsion divine»,
d'un appel efficace et irrésistible de Dieu qui les
conduisit ou les entraîna et les poussa à écrire sous la
tutelle du Saint Esprit (Jer. 36:27,28; Jean 16:12, 13;
2 Pi. 1:20,21): «Sachez tout d'abord ceci, que nulle
prophétie de l'Écriture ne vient d'une interprétation
particulière. Car la prophétie n'a point été apportée
autrefois par la volonté humaine; mais les saints hommes
de Dieu, étant poussés par le Saint Esprit, ont parlé»
(2 Pi. 1:20,21). Or, le mot «poussés» provient du Grec «Phéromenoi»
et signifie «engendrer, diriger, désigner, assurer, et
entraîner»'. Ceci nous indique que les auteurs sacrés
furent désignés ou «élus» pour leur tâche particulière,
qu'ils se soumirent volontairement et joyeusement à
l'appel efficace de la grâce irrésistible qui les
entraînait et les dirigeait, qu'ils furent assuré de
transmettre le message précis et complet de la
Révélation par écrit dans des mots imprégnés du
Saint-Esprit. Cette «impulsion» était l'acte particulier
par lequel, surnaturellement, Dieu communiquait à
l'intelligence de ceux qui écrivaient, non seulement la
signification précise de tout ce qu'ils devaient écrire,
mais aussi les termes précis eux-mêmes et tous les
concepts qu'ils devaient exprimer. Par ce même acte Dieu
déterminait en eux la volonté d'écrire les paroles
vivantes qu'il avait désigné de toute éternité dans un
contexte prédéterminé. Cette impulsion implique
nécessairement une révélation et une communication
divine réelle de tous les mots qui constituent la Parole
de Dieu écrite. Ainsi le Saint-Esprit dirigeait,
guidait, et gouvernait les prophètes et les apôtres;
mais, comme nous dit J.T. Mueller, «il est contraire
à l'Écriture d'identifier cette assistance spirituelle
avec l'acte divin de l'inspiration ... En d'autres
termes, les Saintes Écritures ont été rédigées non parce
que des hommes en manifestaient le désir, mais parce que
Dieu le voulait. L'inspiration implique donc
préalablement l'instigation divine ou l'impulsion
particulière de la volonté d'écrire, tout autant que
l'illumination par laquelle l'esprit de l'auteur sacré
était pleinement éclairé».
Encore faut-il
le répéter de nouveau, nul part dans la Bible est-il dit
que les auteurs sont inspirés, mais il est affirmé
clairement que ce sont «les Écritures» (les graphe dans
le Grec, la grammaire; le contenu d'un texte) qui sont
inspirés.
Contre cette
doctrine merveilleuse de la Rédaction et de
l'Inspiration, la Critique Textuelle négative
contradictoire nous propose des différentes sources
mythiques de rédaction avec des auteurs et des documents
fictifs. Cette science qui s'imagine la plus infaillible
entre toutes, place ses fabulations théoriques avant la
Parole de Dieu afin que la raison humaine puisse dominer
sur la Bible Authentique. Quel est le but de cette
science, si ce n'est de détruire l'authenticité de la
Parole de Dieu, d'annuler son autorité, et de renverser
son inspiration. On a plus à se demander pourquoi le
christianisme moderne se trouve dans un si piètre état.
La Préservation
Providentielle
Le miracle de la
rédaction des Textes Originaux assure conséquemment leur
préservation, non la préservation des manuscrits
originaux sur lesquels fut écrit les textes, mais de
leur Texte Sacré qui fut traduit et recopiés à maintes
reprises. Il est entièrement impossible que Dieu
abandonna sa Révélation écrite aux caprices des hommes
et à un destin incertain après qu'elle fut rédigée.
Comme le Saint-Esprit avait dirigé et guidé les auteurs
sacrés, il fit de même pour diriger et guider les
copistes dans leurs transcriptions des Originaux, et
veilla même sur leurs traductions. Ainsi nous dit A.R.
Kayayan, ancien directeur de «Perspectives Réformées»,
(Révélation et Connaissance du Salut): «Nous
ne pouvons pas concevoir un Dieu qui, ayant achevé son
œuvre, s'en désintéresserait définitivement. Dieu
continu à agir dans le monde pour préserver son œuvre.
Cette action divine s'appelle la Providence».
Or nous avons cette promesse du Dieu
Tout-Puissant qui est la source même de sa Parole
Vivante: «...Les paroles que je
vous dis sont esprit et vie»; «Le ciel et la terre
passeront, mais mes paroles ne passeront point»; «... il
n'est pas possible que la Parole de Dieu soit anéantie»
(Jean 6:63; Mat. 24:35; Rom. 9:6).
Dieu serait-il
menteur, ne serait-il pas capable de préserver
l'intégralité et la pureté de sa Parole perpétuellement
inspirée, comme prétendent les apostats et réprouvés de
la Critique Textuelle Néologique de Westcott et Hort?
Loin de là ! «Car quoi! si
quelques-uns d'entre aux n'ont pas cru, leur incrédulité
anéantira-t-elle la fidélité de Dieu? Nullement. Mais
que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur»
(Rom. 3:2,3).
La «Préservation
Providentielle» est donc l'œuvre continue de Dieu par
laquelle il maintient sa Parole pure et intégrale à
travers les siècles. Il dirigea les copistes et les
traducteurs de son Texte Authentique dans leurs
transcriptions et leurs traductions, tout en acceptant
leurs faiblesses et la flexibilité du langage humain
dans ses différentes formes d'expressions. La
«Préservation Providentielle» des Écritures implique
donc qu'il existe des causes secondaires: fautes de
grammaire ou indiscrétions des copistes et des
traducteurs, dus à la méthode d'écriture primitive qui
ne permetait pas une lecture facile des lignes ou des
mots; mais ces causes secondaires n'agissent pas
indépendamment de Dieu. Il stimula les copistes et les
traducteurs à l'action, les accompagnant dans leurs
tâches et rendant leur travail efficace. Toutefois,
nous devons nous garder de faire de Dieu le responsable
du mal de certains hommes iniques qui falsifièrent sa
Parole Vivante, en altérant et en retranchant des mots
et des passages au complet dans certains manuscrits
comme dans le Codex Vaticanus et le Codex Sinaïticus.
Mais Dieu contrôle toute chose, et fit que les évidences
des manuscrits qui portent son Texte Authentique dans la
famille Byzantine, surmontent le nombre minime des
manuscrits corrompus de la famille Alexandrine.
Pour Dieu, rien
n'est impossible, surtout en ce qui concerne la
transcription, la traduction, et la transmission de sa
Parole Vivante. Il est le Dieu "Tout-Puissant qui veille
jalousement sur elle, et malheur à ceux qui veulent la
disséquer, la diluer, ou la polluer. Dieu, qui nous a
donné le Texte Authentique de sa Parole Vivante dans les
versions de d'Olivétan, de l'Épée par Calvin, de Genève,
de Martin, d'Ostervald, de Lausanne, de Matter, de
Machaira, l'a aussi préservé jusqu'au temps présent et
le préservera jusqu'à la fin des temps. Sans hésitation,
nous déclarons que ces versions sont la Parole de Dieu
pure et intégrale, qu'elles sont préservées
providentiellement, et qu'elles sont complètement
inspirées; et cela au détriment de la Critiques
Textuelle avec ses émendations conjecturales, ses
probabilités de transcription, et ses gonflements
textuels, tous issues d'une philosophie captieuse et de
l'imagination mythomane des réprouvés. A toutes les
mythologies forgées par les partisans de la Critique
Textuelle Néologique qui ne communiquent que le néant,
et à la cacophonie de leurs discours de désinformation
dans le labyrinthe du message déformé des versions
modernes contaminées, la Bible Authentique proclame
encore un message salutaire et vivant comme «une lumière
qui brille dans les ténèbres».
ATTEINTE À
L'AUTORITÉ DES ÉCRITURES
L'Écriture
Sainte donne amplement de témoignages rendus à son
inspiration et à son autorité, par l'Admirable Esprit
des vivants qui se révèle à nous dans le contenu de ses
pages, puis par les prophètes et les apôtres. S'agit-il
d'un argument circulaire? Doit-on prendre au sérieux le
témoignage que «l'intéressé» rend à lui-même, quand la
Bible dit qu'elle est inspirée? Bien sûr que oui: il est
généralement admis que «l'accusé» a le droit de se
défendre, et que ses paroles seront pesées pour voir si
elles sont dignes de confiance ! L'argument le plus
important en faveur de l'autorité des Écritures est que
ces Écritures elles-mêmes se réclament de cette
autorité. Cette affirmation est particulièrement
manifeste dans l'Ancien Testament. Nulle part dans
l'Ancien Testament on ne peut lire sans avoir le
sentiment que partout il est entendu que «ceci est la
Parole de l'Esprit des vivants (Dieu)». Les expressions
«le Seigneur dit, le Seigneur parla, la parole de
l'Eternel (l'Admirable) me fut adressée» sont utilisées
3808 fois. Les auteurs ne partagent pas avec nous le
fruit de leur discernement, leurs méditations ou leurs
réflexions. Ce ne sont pas leurs idées qu'ils
transmettent, non ! Sans cesse ils insistent sur la
parole du Seigneur, ce que l'Esprit des vivants a
révélé, ce que le l'Admirable a dit. Ainsi l'autorité de
la Bible n'est pas une autorité dépendante d'une
autorité ou de preuves humaines quelles qu'elles soient.
L'autorité de la Bible ne dépend ni de l'autorité de
l'Église, ni de l'autorité du raisonnements d'un
particulier, ni d'aucun groupe quelconque. La Bible
détient son autorité de l'Esprit des vivants seul et non
des hommes.
Il en est de
cette autorité (celle de l'Écriture) comme de celle de
Jésus-Christ: elle émane de sa nature même. Elle est une
conséquence immédiate de l'inspiration, c'est à dire du
fait qu'elle respire de la Sainte Présence de l'Esprit
des vivants et exalte la révélation de son NOM comme
étant de toute éternité l'ADMIRABLE, notre Créateur et
notre Rédempteur. Si l'Esprit des vivants a entièrement
inspiré l'Écriture (comme nous l'avons vu), elle est
revêtue de son autorité. Aucune autre puissance ne
pourrait lui donner ce caractère-là, ni le lui ôter. Le
livre qui peut répéter des milliers de fois: Ainsi parle
l'Admirable (l'Éternel) ! commande le respect et
l'obéissance dus à son Auteur. La divine autorité des
Écritures et l'inspiration sont deux vérités distinctes
mais inséparables. L'autorité des Écritures provient de
leur inspiration, et leur inspiration établit leur
autorité, de la même manière que la trempe produit
l'acier et que l'acier provient de la trempe. Si
l'autorité tombe, l'inspiration tombe; si c'est au
contraire l'inspiration qui nous est enlevée, l'autorité
aussi disparaît. L'Écriture sans l'inspiration, c'est un
canon dont on a ôté la charge. Dans le contexte de sa
révélation, l'autorité des Écritures nous dévoile
qu'elle met l'accent sur la nécessité d'une reformation
continuelle, toujours à reprendre, jamais terminée
(Romains 12:1,2). Cela est au désavantage de l'Église
dite Réformée pour qui la réforme se rapporte uniquement
au 16ie siècle, pour ces églises la réforme est
stagnante et statique, c'est à dire «morte» (Apocalypse
3:1-5). L'autorité des Écritures prend en compte le
temps et l'histoire dans lesquels l'homme a donné un
certain visage aux communautés ecclésiales; il a façonné
des habitudes et des sensibilités qui n'existaient pas
au départ; il a apporté des thèmes, des rites, des
doctrines que le Nouveau Testament ignore. Nous ne
sommes pas, nous ne vivons pas et nous ne organisons pas
comme les premières communautés chrétiennes, ce temps
est résolu une fois pour toutes. Il importe d'examiner
et de contrôler ce que nous sommes, ce que nous faisons
et ce que nous disons à la lumière des Écritures. Se
confronter avec l'enseignement du Nouveau Testament
permet de rectifier ce qui le contredit, de corriger ce
qui l'altère, de redresser ce qui s'est tordu.
Au cours des
siècles, les conflits autour de la Bible n'ont pas
manqué. Le phénomène est particulièrement sensible dans
notre génération. Ce rappel préliminaire ramène aussitôt
nos pensées à la Réforme et aux huguenots qui, en
France, en ont été les tenants. Si l'on avait permis aux
huguenots d'exercer leur influence, la France aurait
aujourd'hui, sans aucun doute, un autre visage, car
partout où la Réforme a prévalu, non seulement des
milliers d'individus ont connu la vie nouvelle en
Christ, mais à cette époque l'Église dite Réformée a eu
des effets bénéfiques sur la culture, même si ce n'est
plus le cas de nos jours dans lesquels elle prend plutôt
l'allure d'une Église dite Déformée par ses
prostitutions à l'idole de l'intellect. Conséquemment,
si tel aurait été le cas de la France, le Canada serait
aussi aujourd'hui une nation complètement francophone et
de foi chrétienne Réformée puisque les fondateurs de la
Nouvelle France, le Québec, étaient tous des huguenots
pour la grande part (voir:
Le Patrimoine Spirituel des Québécois).
La Réforme a mis
tout l'accent sur l'Écriture. Chacun connaît son mot
d'ordre: "Sola Scriptura". Ce n'était pas l'Église et
l'Écriture, ou l'État et l'Écriture, mais l'Écriture
uniquement. Il s'agissait là d'un changement radical,
cette affirmation faisant très clairement de la Bible,
et d'elle seule, le centre et le fondement de l'autorité
souveraine. Une autorité assez forte pour servir de base
tout à la fois au salut individuel et à l'édification de
la culture, terme qui, pour nous, évoque tous les
aspects de la vie personnelle et nationale.
En effet, les
protestants traditionnels et les sectes dites
évangéliques soulignent que seule l'Écriture a autorité
en matière de foi, mais déclarent-ils vraiment la vérité
sur cela où s'illusionnent-ils simplement dans les
prétentions chimériques de leurs conjectures bibliques ?
Au seizième siècle, contre les catholiques, les
protestants ne cessent d'opposer l'autorité à la Bible à
celle des textes ecclésiastiques; ils critiquent les
enseignements, les doctrines et les pratiques de
l'Église Romaine au nom de l'Écriture. L'adjectif «sola»
dans l'expression «sola scriptura» entend nier tout
caractère absolu et normatif aux textes ecclésiastiques
comme les Symboles ou Confessions de Foi. D'où le
problème. En adoptant des confessions de foi, comme
textes de références, auxquels on demande adhésion, les
Réformés et autres bestioles à prétentions évangéliques
ne réintroduisent-ils pas une interprétation obligatoire
? N'interposent-ils pas, eux aussi, une tradition entre
la Bible et les fidèles ? Ne restituent-ils pas à leurs
instances ecclésiastiques le rôle qu'ils ont refusé à
celles du catholicisme ? La réponse à toutes ces
questions est un OUI résonnant qui nous indique pourquoi
de nos jours le christianisme est dans un si piètre
état.
Ce problème
surgit très tôt, dans les années 1537-1545, au cours
d'une dispute qui oppose Calvin à Caroli. Caroli, un
curieux personnage, assez changeant et versatile,
occupe, en 1537, un poste de pasteur à Lausanne. Il
accuse Farel et Calvin de ne pas beaucoup tenir au dogme
de la Trinité, les soupçonne d'être enclins à
l'abandonner et à le rejeter. Il les somme de signer
les symboles d'Athanase et de Nicée-Constantinople, qui
au quatrième et au cinquième siècle de notre ère ont
défini et formulé ce dogme subversif. Calvin s'y
refuse. Non pas qu'il se sente en désaccord avec ces
symboles, encore qu'il se montre sévère pour celui de
Nicée-Constantinople. Il parle de bavardages inutiles,
de charabia, et écrit que ce symbole est «un poème
fait pour être chanté plus qu'une formule de confession»
(autrement dit qu'il peut avoir un usage liturgique,
relever de la première catégorie de confession de foi,
mais pas de la seconde, car il manque de précision et
d'exactitude théologiques). Bien que d'accord sur le
fond (mais réservé sur la forme), Calvin n'accepte
pas qu'on exige qu'il donne à un texte ecclésiastique
l'assentiment que seule l'Écriture a le droit de
réclamer. Il ne faut pas, écrit-il,
«introduire dans l'Église cet exemple de tyrannie: que
soit tenu pour hérétique quiconque n'aurait pas répété
les formules établies par un autre». Dans la demande
de Caroli, Calvin voit donc une atteinte à l'autorité de
la seule Écriture et à la liberté chrétienne, bien qu'il
soit responsable lui-même de la mort de Michel Servet
pour avoir attaqué le mystère de la Trinité Ontologique
du catholicisme qui provient de ces anciens symboles.
Dans son livre, la Restitution Chrétienne, il est dit
correctement que la trinité n'a pas de fondement
biblique. Servet conserve l'idée qu'il y a un Père,
un Fils et puis le Saint Esprit, mais il ne veut pas que
ce soit des «personnes». Il estime que le mot «personne»
ne peut absolument pas convenir, notamment au Saint
Esprit, et en cela il avait parfaitement raison car
«Dieu est Esprit» dit le
Seigneur Jésus (Jean 4:24) et non pas une personne.
Ensuite, il pense que le Fils est en fait le Logos, la
Parole de Dieu qui s'est incarnée, mais à un moment
précis de l'histoire. Il y avait donc pour Servet un
moment où le Fils n'existait pas comme tel avant son
incarnation, mais comme Dieu même, le Père éternel. Sa
position était solidement biblique sans aucun recours à
la supposition des préjugés trinitaires avec lurs
conjectures aberrantes. Par conséquent, malgré tout ce
qui est dit contre lui par les trinitaires orthodoxes,
Servet acceptait strictement l'autorité de l'Écriture,
en tant que source de la foi en dépit de ses autres
écarts doctrinaux. Si Calvin aurait été donné de
comprendre la vérité scripturaire de Servet au lieu de
s'entêter dans ses présomptions teintées encore de
papisme, le christianisme aurait changé bout pour bout,
mais tel n'était pas le plan de Dieu pour cette époque.
Il est évident qu'il y a définitivement une
contradiction entre la pensée de Calvin et sa manière
d'agir, mais il ne veut pas se lier aux textes de la
tradition, même quand ils exposent des dogmes qui lui
paraissent justes. En plus, nous avons une décision de
Calvin sur ce supposé mystère de la Trinité. La voici:
«En cas que quelqu'un soit hétérodoxe, et qu'il se
fasse scrupule de se servir des mots Trinité et
Personne, nous ne croyons pas que ce soit une raison
pour rejeter cet homme; nous devons le supporter sans le
chasser de l'Église, et sans l'exposer à aucune censure
comme un hérétique.» Que les églises modernes
sont loin de sa pensée, elles ne sont toutefois pas loin
de ses agissements, elles se sont fourvoyées dans le
labyrinthe de leur intellectualisme pour en venir à
imposer avec véhémence ces anciennes formules
spéculatives et hérésiarques, et condamnent sans
hésitation et avec véhémence tous les chrétiens qui s'y
opposeraient. Il s'agit clairement d'une hérésie criante
car il n'y a absolument aucun passage dans toute la
Bible, pas même un seul qui mentionne spécifiquement
l'existence de trois «personnes» en Dieu ou que cette
notion irrationnelle serait nécessaire au salut (nous
mettons l'emphase sur le mot: personne.). Pas un seul
mot en est dit dans tout le Texte Sacré. Puisque le
Saint-Esprit en a soufflé aucune notion, les malsains
d'esprit sont donc responsables de l'avoir introduit et
animé au sein du christianisme avec des conjectures
sophistiquées qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit
pas.
Voici en
quelques mots l'échappatoire populaire des trinitaires
pour justifier leurs aberrations sur le sujet de la
Trinité par un pasteur réformé reconnu du nom de Vincent
Bru: «La première chose que l’on peut dire au sujet
de la Trinité, c’est que le mot « Trinité » ne se
trouve pas dans la Bible. Il s’agit d’un terme
extra-biblique, qui entend rendre compte d’une réalité
qui, elle, se trouve bel et bien présente dans la Bible,
celle du Dieu trinitaire, Père, Fils et Saint-Esprit, un
seul Dieu en trois Personnes distinctes. Le mot «
Trinité » est un mot qui, pour n’être pas biblique,
entend rendre compte le mieux possible de l’enseignement
de l’Écriture concernant Dieu et la relation qui existe
entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Nous touchons
là un point important, à savoir qu’il vaut mieux
garder la vérité de l’Écriture que les mots de
l’Écriture.».
Maintenant
passons à l'analyse cette affirmation éloquente et
grandiose qui sert à lancer du sable dans les yeux des
gens pour les empêcher de voir la vérité. Vrai que le
mot «Trinité» n'est pas dans la Bible et qu'il s'agit
d'un terme extra-biblique. Cela devrait être assez
pour alerter tous les étudiants sérieux de la Parole de
Dieu. Mais poursuivons notre petite analyse. Ce
que ce pasteur ne dit pas est beaucoup plus dangereux
car le mot «Trinité» est un terme issu du paganisme
et du platonisme pour expliquer le dieu trinitaire des
anciennes religions à mystères, et il ne s'agit pas
d'une imitation de Satan de la vraie Trinité, comme on
les entend souvent dire, car la Trinité du concile de
Nicée/Constantinople est elle-même la contrefaçon
satanique sous déguisement chrétien. Elle a été élaborée
à partir de spéculations raffinées par les prétendus
«pères de l'Église» sur la base philosophique et
discursive des anciens mystères à propos de l'existence
de Dieu, et adaptée à la révélation biblique pour
satisfaire la soif de pouvoir et de domination mondiale
des empereurs romains et des papes qui suivirent. Que
le terme «Trinité rend compte d'une réalité qui se
trouve bel et bien dans la Bible pour expliquer un seul
Dieu en trois personnes distinctes», est complètement
faux et anti-biblique voir même anti-chrétien. Comme
nous l'avons déjà mentionné, il n'y a absolument aucun
passage dans toute la Bible qui dit explicitement qu'il
y a trois personnes ou subsistances distinctes en Dieu,
c'est une pure invention mensongère pour aveugler les
crédules afin de dominer sur leur foi et leur
conscience. Aucun des passages utilisés par les
trinitaires pour appuyer leurs abominations d'un dieu en
trois personnes distinctes ne contient le mot
«personne», il est introduit par pure conjecture pour
faire dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas afin de
créer des distinctions en Dieu, notre Admirable Esprit des
vivants. En d'autres mots, la doctrine de trois
personnes distinctes en Dieu est une doctrine de
suppositions et de présomptions, c'est à dire d'opinions
ecclésiastiques que la Bible nomme
«des interprétations particulières» (2 Pierre 1:19-21),
ce qui est fortement interdit par la Parole de Dieu,
et avec raison lorsque nous considérons tous les dégâts
et les méfaits que cela occasionne. Le dernier point que
nous devons toucher de ce pasteur de troupeaux de loups
voraces est «qu'il vaut mieux garder la vérité de
l'Écriture que les mots de l'Écriture.». Ah bon,
voila donc une nouvelle révélation réservée aux
candidats de la chambre ronde attachés avec des
camisoles de force. Nous n'avons jamais entendu un dire
plus insensé que cela, il faut vraiment avoir perdu tout
contact avec la réalité pour proposer une telle
insanité. Or la vérité de l'Écriture se trouve
précisément dans les mots de l'Écriture sans lesquels
elle ne pourrait être communiquée à ceux qui sont encore
sains d'esprit. Il est entièrement impossible de garder
la vérité de l'Écriture sans les mots qui la compose, on
ne peut séparer l'Écriture de sa grammaire autrement
aucun de nous ne pourrait être instruits dans les
principes de la Parole de Dieu. En sommaire, les
trinitaires sont non seulement des menteurs et des
déformateurs de la vérité, ils sont des imposteurs qui
font de Dieu un menteur et des Écritures un tissu de
mensonges, s'attaquant ainsi à l'autorité de la Bible
tout en prétendant autrement. Il est clair et sans
aucune ambigüité que la doctrine de la Trinité de trois
personnes ou subsistances distinctes en Dieu est la
doctrine de l'Antichrist et que les trinitaires sont
marqué du sceau de la bête (Apocalypse 13:4-8; 16-18).
De nos jours,
il y a donc définitivement atteinte à l'autorité des
Écritures et à la liberté chrétienne par la tyrannie
d'un christianisme apostat ou contrefait, qu'il soit
traditionnel ou évangélique. Si nous serions encore au
temps de l'inquisition et des bûchers, ceux qui refusent
de reconnaître l'autorité des symboles de Nicée et
d'Athanase serviraient de flambeaux pour éclairer la
voie pernicieuse qui mène aux portes de ces prétendues
églises. On ne peut dire que la Bible est l'autorité
suprême de la foi puis après y ajouter des conjectures
sophistiquées qui lui font dire ce qu'elle ne dit pas.
Cela est de l'hypocrisie et de la manipulation
textuelle, choses malsaines qui s'opposent à la vérité
révélé. L'autorité de la Bible est de Dieu même et
demande notre soumission et non notre insubordination
d'un esprit rebelle et indépendant qui résiste à la
volonté de Dieu à sa perdition. On ne peut être vraiment
chrétien et refuser l'autorité des Saintes-Écritures, on
ne peut être chrétien et ne pas se soumettre à la
volonté de Dieu. Si la Bible n'a pas d'autorité dans vos
vies, Christ en n'a pas non plus, son Esprit n'habite
pas en vous car vous êtes étranger à la grâce du salut.
De faux docteurs
troublaient l’Église dans la ville de Colosses. Pour vendre leur
fausse doctrine, ils essayaient de semer le doute dans l’esprit
des chrétiens et leur faire croire qu’il leur manquait quelque
chose. Ils prétendaient détenir des vérités cachées, des trésors
spirituels, une sorte de «plénitude» qui n’était pas à la portée
de tous ceux qui étaient en Christ. Ces enseignants voulaient
faire croire aux chrétiens qu’ils n’avaient pas encore tout ce
qu’il fallait pour leur épanouissement. Paul dit dans son Épître
aux Colossiens qu’en réalité Dieu leur avait déjà donné tout
pleinement en Christ. Il leur rappela qu’en lui «Afin
que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble
dans la résignation, pour être enrichis d'une parfaite
intelligence, pour connaître le mystère de L’ESPRIT DES VIVANTS
et Père c'est à dire de Christ, en qui sont renfermés tous les
trésors de la sagesse et de la science. Je dis ceci, afin que
personne ne vous trompe par des discours séduisants.»
(Col. 2:2-4). Il poursuit son idée quelques versets plus loin:
«Prenez garde que personne ne vous séduise
par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la
tradition des hommes, selon les rudiments de cette disposition
mondaine, et non selon Christ. Car en lui toute la
plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez
toute plénitude en lui, qui est le Chef de toute principauté
et puissance.» (Col. 2:8-10).
Oui, dans son amour
sacrificiel, c'est à dire dans son renoncement de Lui-même en
Christ pour le rachat de ses élus et
sa sagesse parfaite Dieu, notre Admirable Esprit des vivants,
«nous a donné tout ce qui regarde
la vie et la révérence, par la connaissance de Celui qui nous a
appelés à renaître en sa gloire et son excellence»
(2 Pierre 1:3). Par sa mort et sa résurrection,
le Seigneur Jésus nous
fait part des mérites de son sacrifice sur la croix et nous donne l’espérance de la vie éternelle et le courage de
persévérer (1 Cor. 15). Par son pouvoir absolu sur le monde (Éph.
1:20,21; 1 Cor. 3:21-23), il fait concourir toutes choses à
notre bien (Rom. 8:28). Par son Saint-Esprit ou Sainte
Présence dans notre homme
intérieur, il nous fortifie spirituellement et
développe en nous les différents fruits de son Esprit, tels que l’amour
ou résignation,
la joie, la paix, l'endurance, etc. (Éph. 3:16; Gal. 5.22). Dieu,
notre Admirable Esprit des vivants,
a aussi mis à notre disposition toute la connaissance dont nous
avons besoin pour guider nos pas dans ce monde, pour être à son
service comme des outils dans ses mains, pour amener les autres à croire et pour arriver
nous-mêmes dans le Royaume de sa divinité dans sa gloire
éternelle. Dans la Bible Dieu, notre Admirable Esprit des
vivants, nous donne tout ce dont
nous avons besoin: «Or, toute l'Écriture
respire de L’ESPRIT DES VIVANTS, et est efficace pour enseigner,
pour convaincre, pour corriger, pour exprimer l'instruction avec
droiture; afin que l'homme de L’ESPRIT DES VIVANTS soit mature,
et entièrement préparé pour toutes les réalisations gracieuses
de la foi. » (2 Tim. 3:16,17).
Comme à Colosses au
premier siècle, il y a de nos jours plusieurs qui voudraient nous
faire douter de la suffisance de ce que Dieu nous a donné. Ils
suggèrent que la Bible n’est pas complète; qu’elle ne pourrait
convenir à toutes les cultures et toutes les générations;
qu'elle n'est pas scientifiquement valide; qu'elle n'est pas
pratique pour la vie en notre société moderne; qu'elle exige des
croyants d'être baptisés par immersion uniquement et de
participer à l'idolâtrie d'un prétendu Repas du Seigneur;
qu'elle demande en surplus de notre conversion un Baptême du
Saint-Esprit comme deuxième expérience et de parler le charabia
insensé des langues surnaturelles; que nous devons absolument
avoir des pasteurs et ministres pour nous diriger, nous
instruire, nous manipuler et nous extorquer, et pour construire
des bâtiments qu'ils nomment faussement des églises; que nous
devons faire des campagnes d'évangélisation pour attirer les
crédules et remplir les coffres; ou
qu’elle n’est pas capable de produire la foi. Ils disent donc
tous que
nous avons besoin d’autre chose que la Bible n'est vraiment pas
suffisante pour combler leurs caprices et leurs illusions de la
vérité. Mais comme Paul le dit, «que
personne ne vous trompe par des discours séduisants»,
en d'autres mots «ne soyez pas séduit par l'érudition académique
de vos supposés dirigeants spirituels, par la pédanterie et
l'arrogance de vos pasteurs hypocrites».
Dieu a toujours su
révéler ce dont son peuple avait besoin de savoir pour le
servir, même s’il ne dévoilait pas tout ce qui aurait pu
satisfaire à leur curiosité. Moïse dit au peuple d’Israël:
«Les choses cachées appartiennent à
L’ADMIRABLE notre ESPRIT DES VIVANTS, mais les choses révélées
sont pour nous et pour nos enfants à jamais»
(Deut. 29:29). Dans l’ère chrétienne, aussi, Dieu a fait
connaître par Jésus et ses apôtres tout ce qui nous est utile
pour notre salut. Paul dit aux Éphésiens:
«Car je vous ai annoncé tout le conseil de L’ESPRIT DES VIVANTS,
sans en cacher rien.» (Actes 20:27). Ce conseil de
Dieu est conservé dans «les saintes
lettres, qui peuvent t'instruire pour le salut, par la foi qui
est en Jésus-Christ.» (2 Tim. 3:15).
Quand Jésus était encore
avec ses apôtres, il leur a fait cette promesse:
«Mais quand celui-là, l'Esprit de vérité,
sera manifesté, il vous conduira dans toute la vérité,
car il ne parlera point de lui-même, mais il dira tout ce qu'il
aura entendu, et vous annoncera les choses à venir.»
(Jean 16:13). Cette promesse fut accomplie le jour
de la Pentecôte lorsque Jésus revint, comme promis, par l'Esprit
de sa Sainte Présence pour habiter le cœur de ses élus. Dirigés
par le
Saint-Esprit de Christ en eux, les apôtres ont transmis de la part du Seigneur
toute la vérité concernant la volonté de l'Esprit des vivants, tout ce que
l’homme doit savoir pour plaire à l'Esprit des vivants qui
habitait en eux. Ils ont aussi consigné
par écrit ces révélations dont toute génération aurait besoin.
Pierre dit, par exemple:
1
Simon Pierre, serviteur et apôtre
de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage
une foi du même prix que la nôtre, dans la
justice de notre ESPRIT DES VIVANTS et Sauveur,
JÉSUS LE MESSIE.
2
La grâce et la paix vous soient
multipliées, dans la pleine connaissance de
Jésus, notre ESPRIT DES VIVANTS et ADMIRABLE.
Jn. 17. 3; Ro. 1. 7; 1 Pi. 1. 2; Jud. 1. 2;
3
Comme sa divine puissance nous a
donné tout ce qui regarde la vie et la
révérence, par la connaissance de Celui qui nous
a appelés
à renaître
en
sa
gloire et son excellence;
4
Par lesquelles nous ont été
données les très grandes et précieuses
promesses, afin que par leur moyen vous soyez
participants de la nature divine, en fuyant la
corruption qui
règne
dans le monde par la convoitise;
És. 56. 5; Jn. 1. 12; Ro. 8. 15; Ga. 3. 26;
5
Ainsi,
y
apportant tout
votre
zèle, ajoutez à votre foi l'efficacité, et à
l'efficacité la connaissance;
6
Et à la connaissance la
modération; et à la modération la résistance; et
à la résistance la bienséance;
7
Et à la bienséance la générosité
fraternelle; et à la générosité fraternelle la
résignation.
8
Car si ces choses sont en vous,
et
y
abondent, elles ne
vous
laisseront ni inactifs, ni improductifs dans la
connaissance de notre ADMIRABLE Jésus-Christ.
Tit. 3. 14;
9
Mais celui en qui ces choses ne
se trouvent point, est aveugle, sa perception
est superficielle,
et
il a oublié la purification de ses anciens
péchés.
És. 59. 10; So. 1. 17;
10
C'est pourquoi, frères,
appliquez-vous d'autant plus à affermir votre
appel
à renaître
et votre élection
au salut;
car en faisant cela, vous ne broncherez jamais;
11
Et ainsi l'entrée dans le royaume
éternel de notre ADMIRABLE et Sauveur
Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.
12
C'est pourquoi, je ne négligerai
pas de vous rappeler sans cesse ces choses,
quoique vous les sachiez et que vous soyez
affermis dans la vérité présente.
13
Et je crois qu'il est juste,
aussi longtemps que je suis dans cette tente, de
vous réveiller par
mes
avertissements,
2 Pi. 3. 1;
14
Sachant que je quitterai bientôt
cette tente, comme notre ADMIRABLE Jésus-Christ
me
l'a
fait connaître.
Jn. 21. 18-19; 2 Ti. 4. 6;
15
Mais j'aurai soin qu'après mon
départ vous puissiez toujours vous souvenir de
ces choses.
16
Car ce n'est point en suivant des
imaginations conçues avec subtilité, que nous
vous avons fait connaître la puissance même
de
l'apparition de notre ADMIRABLE Jésus-Christ;
mais c'est après avoir vu de nos propres yeux sa
majesté.
Mt. 17. 1; Jn. 1. 14; 1 Co. 1. 17; 1 Co. 2. 1; 1
Co. 2. 4; 1 Co. 4. 20; 1 Jn. 1. 1;
17
Car il a reçu en tant que ESPRIT
DES VIVANTS
et
Père, honneur et gloire, lorsque cette voix lui
a été adressée dans sa gloire suprême: Celui-ci
est mon Fils très-résigné, en qui j'ai mis toute
ma satisfaction.
Mt. 3. 17; Mt. 17. 5; Mc. 1. 11; Mc. 9. 7; Lu.
3. 22; Lu. 9. 35; Col. 1. 13;
18
Et nous avons entendu cette voix
venue de la divinité suprême, lorsque nous avons
été avec lui sur la sainte montagne.
19
Nous avons aussi une parole de
prophétie qui est assurée davantage,
et
à laquelle vous faites bien de vous attacher,
comme à une lampe qui brille dans un lieu
sombre, jusqu'à ce que le jour resplendît et que
l'étoile du matin surgisse de vos cœurs;
2 Co. 4. 6; Ap. 22. 16;
|
(2 Pierre 1:1-19)
Les écrits des apôtres
ne sont pas de simples paroles d’hommes. Paul dit sans
ambiguïté: «Si quelqu'un croit être
interprète, ou spirituel, qu'il reconnaisse que les choses que
je vous écris sont des principes de L’ADMIRABLE.» (1 Cor. 14.37).
Puisque les Écritures suffisent Paul exhorte les Corinthiens
«à
ne pas penser que certains hommes sont au-dessus de ce qui est
écrit» (1 Cor. 4.6).
Cet enseignement est encore plus nécessaire de nos jours car
plusieurs s'imaginent qu'ils sont
«au-dessus de ce qui est écrit» et tordent le sens des
Écritures avec des interprétations particulières (2 Pierre 1:20)
à leurs dénominations. Ils doivent au contraire demeurer
strictement dans la Parole de Christ sans en abuser et sans la
déformer.
Comme Jésus lui-même dit en Jean 8.31,32:
«Si vous demeurez dans ma Parole, vous
êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité,
et la vérité vous affranchira.»
L’apôtre Jean reprend la même expression en 2 Jean 9:
«Quiconque est transgresseur et ne demeure
pas dans la doctrine de Christ, n'a point L’ESPRIT DES VIVANTS.
Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, celui-là a aussi
le Père, à savoir le Fils.». Compte tenu des mots, «demeurer dans la
Parole» impliquent par nécessité «demeurer dans la doctrine ou
enseignement que Christ nous donne à travers elle». Cette notion
rudimentaire porte surtout l’idée de
ne pas emprunter sa propre voie au lieu de rester dans les
limites de l’enseignement autorisé par Dieu, c’est-à-dire de la
révélation que nous avons dans l’Écriture. En d'autres mots il
nous faut délaisser nos opinions, notre manière de penser, nos
interprétations particulières, notre indépendance et nous
soumettre à la révélation écrites sans rien y ajouter ou
retrancher si nous voulons vraiment comprendre le message qui
nous est donné. L'apôtre Jean lui-même nous transmet ce message
glorieux en nous disant:
1
Ce qui était dès le commencement,
ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu
de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et
que
nos mains ont touché, concernant la Parole de
vie;
Lu. 24. 39; Jn. 1. 1; Jn. 1. 14; Jn. 20. 27; 2
Pi. 1. 16;
2
Car la vie a été manifestée, et
nous l'avons vu, et nous
en
rendons témoignage, et nous vous annonçons la
vie éternelle, qui était l'expression du Père
même, manifestée à nous.
3
Ce que nous avons vu et entendu,
nous vous l'annonçons, afin que vous ayez
communion avec nous. Or, notre communion est
envers le Père, à savoir JÉSUS LE MESSIE, le
Fils lui-même.
4
Et nous vous écrivons ces choses,
afin que votre joie soit complète.
5
Alors, ceci est le message que
nous avons entendu de lui, et
que
nous vous annonçons, c'est que L’ESPRIT DES
VIVANTS est lumière, et qu'en lui il n'y a point
de ténèbres.
Jn. 1. 9; Jn. 8. 12; Jn. 9. 5; Jn. 12. 35-36;
|
(1 Jean
1:1-5)
Voilà pourquoi dans
l’Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament nous trouvons
de nombreux avertissements de ne pas ajouter à la Parole de
Dieu: «Vous n'ajouterez rien à la Parole
que je vous prescris, et vous n'en diminuerez rien; afin
d'observer les commandements de L’ADMIRABLE, votre ESPRIT DES
VIVANTS, que je vous prescris.»
(Deut. 4.2).
Remarquez qu’il est
assez clair que l’on peut être coupable d’avoir « ajouté » à la
Parole par la manière de l’observer. Qu’on ajoute des mots au
texte ou pas, on ajoute à la Parole quand on introduit dans le
christianisme des enseignements, des pratiques, des rituels, des devoirs, des exceptions,
des opinions, des interprétations qui ne sont pas strictement et
clairement mentionnés et qui ne sont pas soutenus sans
introduire des termes qui en modifient le sens. Donnons par
exemple la doctrine de la trinité qui dit qu'il y a trois
personnes en Dieu. Ses défenseurs ajoutent le mot «personne» qui
ne se trouve nul part dans les passages qu'ils utilisent pour
établir cette notion erronée comme un dogme obligatoire à tous,
sans lequel aucun ne peut être considéré comme étant chrétien.
Plusieurs autres fausses doctrines sont élaborées sur le même
principe, et les gens mordent à l'hameçon sans se soucier ni
vérifier si vraiment ces notions sont soutenus par les
Saintes-Écritures dans les textes originaux Hébreu et Grec, et
dans leurs traductions retrouvées dans maintes versions qui
souvent sont tendancieuses. Pour ces gens il est évident que la
révélation des Saintes-Écritures n'est pas suffisante,
puisqu'ils se voient obligé d'en tordre le sens pour supporter
leurs fausses doctrines insidieuses qui ne sont que des
contrefaçons élaborées pour séduire les crédules et les
ignorants.
La Bible, telle que Dieu
l’a donnée, répond à tous nos besoins spirituels. Il ne faut
donc pas modifier son enseignement de quelque manière que ce
soit:
«Néanmoins frères, je vous déclare le message de la grâce que je
vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous êtes
établi, et par lequel vous êtes sauvés, pour que vous le gardez
tel que je vous l'ai annoncé; autrement, vous auriez cru en
vain.» (1 Cor. 15:1,2).
En d'autres mots, la foi
sans fidélité aux originaux est complètement vaine et sans
valeur salutaire, elle n'est que présomption fondée sur des
apparences: «Mais quand nous-mêmes, ou un
ange du ciel vous annoncerait un message de la grâce différent
de celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit maudit! Comme
nous l'avons déjà dit, je le dis encore maintenant: Si quelqu'un
vous annonce un message de la grâce différent de celui que vous
avez reçu, qu'il soit damné éternellement!»
(Gal. 1:8,9).
Dans nos temps modernes, Dieu,
notre Admirable Esprit des vivants, n’enverra pas de message, ni
par un ange ni par un prophète ou soi-disant apôtre, qui soit
différent de celui qui est conservé dans l’Écriture. Comme Jude
le dit: «il était nécessaire pour moi de
vous informer et vous encourager à vous affirmer avec ferveur
pour la foi réelle qui a été accordée irrévocablement aux
saints.» (Jude 3). Évidemment, puisque tel
est le cas, Dieu doit veiller sur sa Parole qui est la source de
la foi. C’est exactement ce
qu’il a promis de faire, car elle doit être préservée afin de
remplir son rôle dans le salut des élus: «Je veille sur
ma parole, pour l’exécuter.» (Jér. 1:12); «Étant
régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence
incorruptible, par la Parole de L’ESPRIT DES VIVANTS, qui vit et
qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l'herbe, et
toute la gloire de l'homme comme la fleur de l'herbe; l'herbe
sèche, et sa fleur tombe; Mais la Parole de L’ADMIRABLE demeure
éternellement; et c'est par cette Parole que le message de la
grâce vous a été annoncée.»
(1 Pierre 1:23-25); «Le ciel et la terre
passeront; mais mes paroles ne passeront point.»
(Marc 13:31).
Quand on considère tous
les efforts par des hommes puissants au cours de l’histoire pour
détruire toutes les copies de l’Écriture, quand on pense à tous
les ouvrages des siècles passés dont pas un seul exemplaire
n’existe de nos jours, il serait difficile de croire que la
Bible ait survécu sans l’intervention de Dieu. Il veille
réellement sur ce livre.
Dieu n’a aucun besoin de
donner de nouvelles révélations aux hommes aujourd’hui, car
-
il a déjà révélé
tout ce dont nous avons besoin;
-
cette révélation a
été conservée dans les Écritures;
-
les Écritures ont
été préservées à travers les siècles jusqu’à nos temps.
Bien que Dieu, notre
Admirable Esprit des vivants, ait donné
toutes les instructions dont nous avons besoin dans la Sainte
Bible, les hommes ont toujours eu une tendance à chercher
ailleurs. Ils semblent se considérer comme obligés de se
conformer, par exemple, aux traditions reçues de leurs parents
ou de leurs prédécesseurs, plus qu’aux Écritures. Jésus accusait
les Juifs de son temps d’avoir élevé au-dessus de la Parole de
Dieu leurs traditions, qu’il qualifiait de «commandements
d’hommes»:
3
Car les pharisiens et tous les
Judéens ne mangent point sans se laver les mains
soigneusement, gardant
en cela
la tradition des anciens;
Hé. 9. 10;
4
Et
lorsqu'ils reviennent
des places publiques, ils ne mangent point non plus
sans s'être désinfectés
rituellement
(baptisés). Il y a aussi beaucoup d'autres
choses qu'ils ont reçues pour
les
observer,
comme
de désinfecter
rituellement
(baptiser) les coupes, les pots, les
vaisseaux d'airain et les canapés.
5
Là-dessus les pharisiens et les
scribes lui demandèrent: D'où
vient que
tes disciples ne suivent pas la tradition des
anciens, et qu'ils prennent leur repas sans se laver
les mains?
6
Il leur répondit: Hypocrites, Ésaïe a
bien prophétisé à votre sujet, quand il a dit: Ce
peuple m'honore des lèvres; mais leur cœur est bien
éloigné de moi.
És. 29. 13; Éz. 33. 31;
7
Mais c'est en vain qu'ils m'honorent,
enseignant des doctrines
qui sont
des commandements d'hommes.
Mt. 15. 9; Col. 2. 18; Col. 2. 20; Tit. 1. 14;
8
Car, en abandonnant le commandement
de L’ESPRIT DES VIVANTS, vous observez la tradition
des hommes, désinfectant (baptisant) les pots
et les coupes, et faisant beaucoup d'autres choses
semblables.
9
Il leur dit aussi: Vous rejetez fort
bien le commandement de L’ESPRIT DES VIVANTS, pour
garder votre tradition; |
(Marc 7:6-9)
Si, au lieu de se
référer aux Écritures pour justifier une croyance ou une
pratique, on parle du fait qu’on a toujours cru ou fait de cette
façon, c’est qu’il s’agit d’une tradition. Même si la pratique
n’est pas contraire à l’enseignement de la Bible, on n’a pas le
droit de l’imposer aux hommes, et l’on aurait tort de permettre
à cette coutume d’empêcher l’obéissance à ce que Dieu a
réellement commandé dans sa Parole. Le monde dit chrétien
est rempli de pratiques transmises d’une génération à l’autre
mais qui ne sont autorisées nulle part dans le Nouveau
Testament:
-
le baptême par
immersion et les cérémonies de témoignages pour
impressionner les gens avec des anecdotes hautement
émotives.
-
l’emploi
d’instruments de musique, de bougies, d’encens, d’images et
de danse dans les cultes
-
les fêtes païennes telles que
Pâques, Noël, Toussaint, Assomption, Saint-Jean, ou encore
les anniversaires de naissances et de mariage, etc. qu'on
peut observer en tant que rassemblement de famille pour
partager la joie de se rencontrer, sans attribuer à ces
fêtes une valeur chrétienne ou biblique. En générale, ces
fêtes, surtout Noël, sont plutôt commerciales et non
plus l'importance qu'on leur attribuait autrefois dans les
anciens temps. On ne peut condamner les gens pour les
observer, mais on peut les utiliser pour transmettre le
message de la grâce sans les obliger à plier le genou à nos
opinions. Des temps de jouissance ne sont pas interdit dans
les Saintes-Écritures mais il ne faut pas en abuser, comme
c'est souvent le cas de nos jours.
-
les hiérarchies
ecclésiastiques, les sièges et organisations nationales,
régionales ou internationales, les Synodes, etc..
-
construire ce qu'on
nomme des supposées églises.
-
le célibat, les
ordres monastiques; les ordinations de pasteurs, de
ministres, ou de prêtres; les sacrements ou ordonnances; le chapelet;
les statues; les images saintes; les cérémonies; les
pèlerinages; etc..
-
les noms
révérencieux protestant,
évangélique, catholique, etc.
Au lieu de fournir
quelque chose d’utile qui manquerait à la Bible, les traditions
humaines éloignent les hommes de ce que Dieu demande réellement.
Le problème n’est pas
que la Bible n’adresse pas tous les besoins des hommes
individuels ou tous les besoins des chrétiens; notre problème,
c’est que nous n’étudions pas suffisamment et ne connaissons pas
suffisamment la Bible pour profiter pleinement de sa lumière.
Les gens préfèrent se faire dire quoi croire et quoi faire
plutôt que de sonder les Écritures sous la direction de l'Esprit
de Christ pour en obtenir la révélation. Serait-ce qu'ils n'ont
pas l'Esprit pour en rechercher la profondeur? Tout semble
indiquer que c'est généralement le cas.
Encore une autre manière
de traiter les Écritures comme insuffisantes, c’est de prétendre
qu’il faut des miracles modernes pour que les hommes soient
amenés à la conversion. On se dit que sans plénitude de
puissance, sans baptême mystique, sans guérisons
miraculeuses qui ne peuvent même guérir la grippe commune ou
soulager un mal de dent, sans prophéties inconséquentes et
extravagantes, sans jouer avec des serpents venimeux ou sans
boire du poison, sans parler le charabia insensé et incohérent
des langues surnaturelles, sans prodiges impressionnants comme
marcher sur les eaux ou voltiger dans les airs comme un moineau,
sans faire le bouffon en tentant de ressusciter un mort, sans
grimper les murs et marcher au plafond, la
plupart des gens n’accepteront jamais l’Évangile. Ils refusent
de réaliser que la puissance de l'Évangile repose en Christ
seulement, que c'est Lui qui en détermine la cause et l'effet,
le temps et le moyen de rejoindre les gens avec le message de sa
grâce souveraine, et qu'ils n'y sont pour rien dans cette
affaire. On ne le dira jamais assez souvent, le choix du salut
appartient à Dieu seul et non aux hommes.
La Bible elle-même, par
contre, insiste beaucoup sur la puissance de la Parole de Dieu
pour produire la foi, pour transformer des vies, pour sauver les
hommes perdus:
6
Mais la
justice
qui vient
de la foi parle ainsi: Ne
dis point en ton cœur: Qui
s'élèvera ver le Très-Haut?
(C'est amener Christ à la
dégradation de sa divinité:)
De. 30. 12;
7
Ou, qui
s'abaissera dans la
profondeur
de la
séparation?
C'est relever Christ une
autre fois d'entre les
morts.
8
Mais que
dit-elle
donc?
La déclaration est auprès de
toi, dans ta bouche et dans
ton cœur. Voilà la
déclaration de la foi que
nous proclamons.
9
Alors celui
qui confesses de la bouche
que JÉSUS EST L’ADMIRABLE,
et qui croit dans son cœur
que
comme
L’ESPRIT DES VIVANTS il a
ressuscité des morts, il
seras sauvé.
10
Car du cœur,
une personne croit pour
déclarer
la justice
déjà obtenue,
et en le confessant de la
bouche elle professe le
salut
déjà reçu.
11
Car
l'Écriture dit: Quiconque
croit en lui, n'aura point
de honte.
És. 28. 16; Ro. 9. 33;
12
Car il n'y a
point de distinction entre
le Judéen et le Grec, parce
que tous ont un même
ADMIRABLE, qui est riche
pour tous ceux qui
l'invoquent.
Ac. 15. 9; Ro. 3. 22;
13
Car celui qui
invoquera le nom de
L’ADMIRABLE, sera sauvé.
Joë. 2. 32; Ac. 2. 21;
14
Comment donc
invoqueront-ils celui auquel
ils n'ont point cru? Et
comment croiront-ils en
celui dont ils n'ont pas
entendu
parler?
Et comment en entendront-ils
parler,
s'il n'y a pas quelqu'un qui
le proclame?
15
Et comment le
proclamera-t-on, si l'on
n'est pas apôtre? selon ce
qui est écrit: Qu'ils
sont
précieux les pieds de ceux
qui annoncent le message de
la grâce de la paix, de ceux
qui amènent cette joie
gracieuse et salutaire!
És. 52. 7; Na. 1. 15;
16
Mais tous
n'ont pas été soumis au
message de la grâce; car
Ésaïe dit: ADMIRABLE, qui a
cru à notre proclamation?
És. 53. 1; Jn. 12. 38;
17
La certitude
vient donc de ce qu'on
entend; et de ce qu'on
rapporte de la déclaration
de L’ESPRIT DES VIVANTS.
18
Mais je
demande, ne l'ont-ils point
entendue? Au contraire, leur
voix est allée par toute la
terre, et leurs paroles
jusqu'aux extrémités de
cette disposition.
Ps. 19. 4;
|
(Romains 10:6-18)
Jean 20:30,31: «Jésus fit encore en présence de ses
disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits
dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous
croyiez que Jésus est le Messie, le Fils, L’ESPRIT DES
VIVANTS unique, et qu'en croyant vous ayez la vie par
son nom.»
Romains 1:16:
«Car je n'ai point honte du message de la grâce de Christ,
car c'est la puissance de L’ESPRIT DES VIVANTS, pour le
salut de chacun qui a cette certitude, du Judéen d'abord, du
Grec ensuite.»
Hébreux 4:12:
«Car la Parole de L’ESPRIT DES VIVANTS est vivante, et
efficace, et plus aiguisée qu'aucune épée à deux tranchants,
perçant jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des
jointures et des moelles, et jugeant les pensées et les
intentions du cœur»
Il est vrai que le
Saint-Esprit convainc les hommes en ce qui concerne le péché, la
justice et le jugement, comme Jésus l’a dit en Jean 16:8-11,
mais le Saint-Esprit le fait au moyen des Écritures qu’il a
inspirées (2 Timothée 3:14-16). Ceux qui insistent sur la nécessité
de révélations modernes déprécient toujours la Bible, comme
c'est toujours le cas avec les sectes évangéliques, qu’ils
l’avouent ou pas. Ils pensent que la Bible est insuffisante et
s'imaginent plus intelligent que les auteurs sacrés. Ils se
permettent donc d'interpréter son texte à leurs façons pour
plaire à leurs caprices et supporter leurs fausses doctrines qui
rongent leurs esprits. car ils n'ont pas la paix de Christ en
eux. L'agitation constante dans leur esprit les pousse
inévitablement à la confrontation et des conflits de tous
genres, car ils refusent d'accepter qu'une autre personne qui
s'oppose à eux puisse avoir raison. Ils vont donc tout faire
pour discréditer leurs contradicteur allant de la médisance à la
diffamation, l'intimidation et même la violence jusqu'à la
destruction de familles qui finissent par le divorce, car ils
craignent d'être exposés pour ce qu'ils sont vraiment: des
réprouvés et pseudo-chrétiens, des enfants du diable déguisés en
chrétiens. Tel est l'amour de Dieu, de sa Parole, et des frères
chez les évangéliques, nids de vermines insalubres,
particulièrement chez les baptistes et les charismatiques qui
déforment la vérité à leur guise.
Comme Paul a exhorté les
Colossiens, que personne ne vous trompe. Dieu vous a vraiment
donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété. Son Esprit a
conduit les apôtres dans toute la vérité, et cette vérité est à
notre portée, dans les pages de la Sainte Bible et par la Sainte
Présence de Christ en nous qui nous éclaire, nous dirige et nous
instruit dans son contenu. Nous n’avons
pas besoin d’autre révélation pour nous guider, et les
traditions des hommes n’ont rien à ajouter à la sagesse de Dieu
contenue dans sa Parole. Cette Parole n’a pas besoin d’être
complétée par des miracles, étant confirmée depuis
deux mille ans et déjà capable de produire la foi dans des cœurs
honnêtes qui ont reçus l'appel irrésistible de la grâce
souveraine. Or notre Admirable Esprit des vivants et Sauveur, le
Seigneur Jésus, déclare: «celui qui entre
par la porte est le Berger des brebis. Le portier lui ouvre, et
les brebis entendent sa voix; il appelle ses propres brebis par
leur nom, et il les mène dehors. Et quand il a mené dehors ses
propres brebis, il marche devant elles, et les brebis le
suivent, parce qu'elles connaissent sa voix... JE SUIS le Bon
Berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d'elles.»
(Jean 10:2-4;14).
A Christ seul soit la
Gloire
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