Le texte de cette dernière révision comporte de nombreuses précisions sur les Originaux Hébreu et Grec, surtout dans le Nouveau Testament. On polis davantage la lame d'une épée à deux tranchants pour que son scintillement sème la crainte sur le visage de l'ennemi afin qu'il se soumettre, obtenant ainsi une nouvelle vie dans la grâce qui lui est accordée. Telle est le pourquoi de cette dernière révision de la Bible de l'Épée, version leDuc. La dernière édition, celle de 2009, a connu un grand succès, et nous y en réjouissons. Toutefois nous avons réalisé qu'il était nécessaire de la révisée encore une autre fois afin d'éclaircir le texte encore plus, surtout dans le Nouveau Testament. Pour la première fois, plusieurs frères en la foi ont travaillé de concert avec le réviseur pour atteindre une clarté d'expression plus limpide et plus compréhensible à tous, sans toutefois départir du sens réel des mots dans leur langue d'origine qui détiennent une grande variété de nuances applicables dans différents contextes. Les nouvelles traductions furent discutées et analysées en groupe afin d'assurer une transmission précise de leurs significations. Nous avons surtout cherché à maintenir l'uniformité de traduction envers certains mots qui n'avait jamais été traduit auparavant, et qui nous avaient donné quelques difficultés dans les révisions antérieures, du fait que des termes trop complexe avaient été utilisé.

 

Cette version est marginale du fait qu’elle est libre des influences et des inclinations des religions et dénominations dites chrétiennes, ainsi que des impressions et intimidations politiques et religieuses; choses qui peuvent ternir l’esprit des hommes les plus honnêtes. Prenant pour base le texte de la Bible Ostervald, édition 1996, celui de la Société Britannique et Étrangère de 1885, le texte de la Bible Martin de 1855 et celui de la célèbre King-James, nous avons placé l’importance sur l’exactitude des termes originaux. A plusieurs reprises, nous avons utilisé des synonymes et des termes modernes qui correspondent aux originaux, pour obtenir une clarté d’expression qui ne se trouve point dans les traductions stéréotypées ou traditionnelles de la Bible. Dans plusieurs passages, notamment dans les premiers chapitres de la Genèse, nous avons placé en interligne une traduction étymologique contextuelle pour faire ressortir l’aspect spirituel et historique de l’enseignement donné. De même, dans le Nouveau Testament, les mots Baptême et Église furent traduit dans leur sens primaire plutôt que secondaire. Selon la signification du contexte dans lequel il est employé, le mot Baptême porte toute une gamme de nuances dans son sens primaire, dont le principal qui est de «Consacrer, Consécration», mot dont le sens est: approbation, reconnaissance publique, et d’où nous avons les nuances de: «engager, associer, introduire, expier, laver, blanchir, exempter, dispenser, purger, imprégner», etc.; tous en relation avec son sens secondaire de «mouiller, humecter, asperger, verser, remplir, plonger, arroser», etc. Nous avons donc choisi les termes «consacré et consécration» pour le baptême d'eau, et «Engager et Introduire» lorsque celui-ci s'applique au baptême de l'Esprit. Pour le mot Église, nous avons gardé son sens primaire de «appeler hors de» dont la signification «appel à la délivrance», se traduit ici par «Convocation», «appel à renaître», ou «convoqués à renaître», particulièrement dans les Évangiles où le sens de «assemblée» n'a aucun rapport avec le mot qui fut mal traduit dans plusieurs autres versions de la Bible. Dans le N.T., le mot «Seigneur» fut aussi traduit « YAHWEH » ou « YEHOVAH » en plusieurs endroits selon la signification qu’il détient dans sa relation avec l’Hébreu. De même le mot «Saint-Esprit» fut traduit «Sainte Présence», suivant la définition de «Holy-Ghost» retrouvé dans la King-James. Les éléments nouveaux dans cette dernière révision touchent surtout des nouvelles traductions pour les mots Satan, Diable, et Démon. Le mot Satan fut donné la traduction générale du qualificatif réel qu'il détient par le terme «adversité» et «concurrence»; celui de diable par «contrariété humaine» et celui de démon par «conscience déréglée»; Géhenne par «angoisse du mépris»; Hadès par «confusion, incertitude, couvert, dissimulé, dissimulation et renfermé»; et celui de ange fut donné son sens primaire de «messager» dans plusieurs contextes; de même aussi le mot repentance fut donné son sens original de «reconsidération», ce qui éclairci davantage la compréhension de certains passages difficiles, et le mot «évangile» retrouve sa signification originale de «message de la grâce». Le mot «monde» revient à son sens primaire de «disposition, agencement, tendance, attitude», et le mot «douceur» devient «honnêteté». Un des changements significatif pour but de précision est que nous avons changé le mot chrétien pour celui de «christien» afin de demeurer fidèle à l'original, car nous sommes des disciples de Christ et non de Chret, terme qui signifie «le menteur, l'imposteur». Le fait le plus remarquable de cette édition de la Bible de l’Épée est qu’elle souligne le nom de Dieu «JE SUIS» en lettres capitales et en caractère gras à travers son texte entier, amenant l’évidence irréfutable que le Seigneur Jésus-Christ est lui-même l'Esprit Éternel ou YEHOVAH manifesté dans la chair, le Dieu Tout-Puissant qui se révéla à Moïse sous le nom de JE SUIS.

 

Plusieurs passages furent traduit en français de la King-James, comparé à l’Ostervald et la Martin, et précisé davantage sur les Originaux. La composition de certaines phrases fut restructurée, réajustée et retouchée, lorsque la nécessité s’imposait pour but de fidélité. La seule autre Bible consultée fut celle de la Peshitta Syriaque retrouvée dans la Bible Lamsa, particulièrement dans les versets de Ps. 22:1,2; Matt. 27:46; et Marc 15:34 qui supportent les originaux en cet endroit, tous en relation avec Jean 12:27. Précisons que nous ne supportons pas la théologie de George M Lamsa qui est le traducteur de cette Bible. Quoique nous ne reconnaissons pas la Bible Lamsa comme une Bible Authentique, puisqu'elle ne se base pas sur le Texte Massorétique Hébreu et le Texte Reçu Grec, même que le NT de la Peshitta a été traduit du Grec et non l'inverse, certaines de ses lectures s'accordent directement avec les Originaux et éclaircissent le sens de plusieurs passages difficiles. Aussi, nous avisons le lecteur que les mots en italiques ne se trouvent point dans les Originaux, mais sont suggéré par le contexte ou les règles de grammaire, ou furent ajouté soit pour éclaircir le sens de la phrase où ils apparaissent, soit pour préciser l’enseignement donné. Avec les italiques nous suivons la pratique des anciennes versions qui ajoutent ces mots ainsi pour but de transparence afin de ne pas induire en erreur le lecteur, contrairement à ce que font les versions modernes. Nous avons été soucieux d'être transparent et de maintenir la saveur de l’ancienne traduction, tout en rendant la beauté du texte intégral inspiré dans un style simple et moderne, comme une lumière qui brille dans les ténèbres.

 

Nous n’avons point honte d’affirmer que la Sainte-Écriture ou Parole de Dieu «respire de la Sainte-Présence de Christ», c’est à dire qu’elle est inspirée perpétuellement dans les Originaux, leurs copies, traductions et versions fidèles, en proportion de leurs précisions; et qu’elle nous fut et nous sera continuellement préservée providentiellement de génération en génération par notre Dieu Souverain et Tout-Puissant, le Seigneur Jésus-Christ, pour la gloire de son Nom et de son Royaume.

 

Jean leDuc

 

A Christ seul soit la Gloire