Jésus en Terre d'Israël

le Ministère de Jésus


Lieux parcourus par le Seigneur Jésus dans son ministère de trois ans et demi en terre d'Israël

 

Liste des vingt lieux indexés sur la carte ci-dessus :

1 - Forteresse asmonéenne, reconstruite par Hérode le Grand, lieu possible de l'exécution du prophète Jean-Baptiste (Mt 14 ; Mc 6 ; Lc 3).

2 - Lieu de naissance de Jésus-Christ (Lc 2).

3 - Ministère de Jésus-Christ : dernières prédications, mort et résurrection (Mt 25-27 ; Mc 14-15 ; Lc 21-23 ; Jn 18-19).

4 - Ville de Lazare, Marthe et Marie (Lc 10 ; Jn 11) et de Simon le lépreux (Mt 26 ; Mc 14).

5 - Apparition de Jésus-Christ aux deux disciples après la résurrection (Lc 24).

6 - Guérison d'un aveugle (Mt 20 ; Mc 10 ; Lc 19) et rencontre de Zachée (Lc 19).

7 - Séjour de Jésus avant de mourir à Jérusalem (Jn 11:54).

8 - Ville de Joseph le sanhédrite.

9 - Rencontre de la samaritaine (Jn 4).

10 - L'ancienne capitale du royaume du Nord.

11 - Résidence officielle du procurateur romain.

12 - Résurrection du fils de la veuve (Lc 7).

13 - Ville d'enfance de Jésus (Lc 2).

14 - Le premier miracle de Jésus aux Noces (Jn 2).

15 - La tempête apaisée (Mt 8, Mc 4, Lc 8), pêches miraculeuses (Lc 5, Jn 21), prédication dans une barque (Mc 4), marche sur les eaux (Mt 14, Mc 6).

16 - Ville des Apôtres Pierre, André, Jacques, Jean et Philippe (Mt 4, Mc 1, Lc 5, Jn 1).

17 - Commencement du ministère de Jésus-Christ, prédications et miracles (Mc 1, 2, 5, etc.)

18 - Démons chassés dans les pourceaux (Mt 8, Mc 5, Lc 8).

19 - Prière de la femme cananéenne (Mt 15, Mc 7).

20 - Pierre reconnaît en Jésus-Christ le Fils de Dieu (Mt 16, Mc 8, Lc 9).

Le climat social au temps de Jésus

 

Le culte impérial

Les provinces orientales avaient l'habitude d'adorer leurs dirigeants de leur vivant, comme l'Egypte adorait le pharaon descendant du dieu soleil. Lorsque Rome conquis ces peuples, ces traditions furent vite détournées afin que les peuples commencent à adorer les illustres chefs romains : Sylla, Marc-Antoine, Jules César… César Auguste fit de cette adoration le culte de l'empereur, par lequel tous les pays soumis montraient leur allégeance au pouvoir de Rome et à son Empereur.

Le peuple juif est le seul de l’Empire à être étranger au culte impérial. Pour les juifs, mieux valait-il mourir que de participer à un culte rendu à quiconque autre que Dieu lui-même. Le compromis qui avait alors été trouvé consistait pour les juifs à offrir quotidiennement un sacrifice à Dieu pour l’Empereur.

Les choses se compliquèrent à chaque fois lorsque les romains, totalement ignorants du culte juif, tentent de toucher au temple : pour y prendre de l'or et même pour tenter d'y entrer une statue de Jupiter à l'effigie de Caligula. Ces profanations répétées à plusieurs reprise du temple augmentent le climat de révolte chez les juifs.

 

Les mouvements prophétiques

L'idée du rétablissement de leur royaume n'a pas quitté l'esprit des juifs depuis le retour de la déportation. Elle s'est renforcé à partir du 2e siècle avant J.-C. avec l'idée de la venue d'un messie annonciateur. Cette attente s'appuyait sur les écrits prophétiques rédigés à la fin de l'exil, notamment les écrits d'Esaïe et, surtout, ceux de Daniel.

Les juifs n'ont alors pas une notion précise de qui sera l'"oint de Dieu" ("meschiya" en hébreux, "christos" en grec) et de son rôle. La majorité pense qu'il sera un homme comme les autres, mais béni de Dieu, ce qui le rendrait tout-puissant pour délivrer son peuple. Les autres pensent que la venue du Messie sera précédée de signes effrayants, peut-être même du retour d'Elie.

Les courants de pensée sont variés à ce sujet, mais le fond reste à chaque fois le même : la libération du peuple élu ; et l'impatience est vive parmi les juifs. Depuis le milieu du 1er siècle avant J.-C., la contrariété est de plus en plus insistante : les docteurs de la foi estiment en effet la date du salut aux années 30 après J.-C.

 

Théodore Herlz

 

Cette hâte engendrera, en marge des grands courants de la pensée juive précédemment cités, des mouvements prophétiques populaires de plus en plus nombreux jusqu'à la deuxième moitié du 1er siècle, entretenant une agitation permanente à l’égard de l’autorité romaine. Pour ces mouvements, la venue du Messie doit être aidée par une lutte contre l'occupant, ce qui légitimera les pillages des "collaborateurs" et autres brigandages. Spécifions que selon la philosophie du mouvement Sioniste*, fondé en 1897 par Théodore Herlz, le retour à la terre d'Israël est considéré comme le Messie, et que dans cette même philosophie Israël n'est plus considéré comme étant le peuple de Dieu mais le peuple Dieu. Vraiment, et de plusieurs façons, le Messie des Juifs est l'Antichrist des Chrétiens.

*Voir: Définitions du Sionisme et Six Pointed Star, the Mark of the Beast

 

ETAM : Ces lacs étaient autrefois reliées à la Mer Rouge. Ligne de remontée vers la Palestine. Peu-être certaines tribus l'ont-elles empruntées au sortir d'Egypte.