LES GUERRES DES JUIFS


 

OU L’HISTOIRE DE LA DESTRUCTION DE JÉRUSALEM


 

Par Flavius Josèphe



 




Contenu

 

PRÉFACE


 

LIVRE I.

Contenant l’intervalle de cent soixante-sept
Années.

Extrait de La Prise de Jérusalem par Antiochus Épiphane,
À la mort d’Hérode le Grand.

CHAPITRE 1.

Comment la ville de Jérusalem fut prise et le Temple pillé
[Par Antiochus Épiphane]. Ainsi qu’en ce qui concerne les actions de
Les Maccabées, Matthias et Judas ; Et à propos de la mort De Judas

CHAPITRE 2.

Au sujet des successeurs de Judas, qui étaient Jonathan et
Simon, et Jean Hyrcan.

CHAPITRE 3.

Comment Aristobule fut le premier qui mit un diadème sur sa
Tête; Et après qu’il eut mis à mort sa mère et son frère,
Il mourut lui-même, alors qu’il n’avait régné plus d’un an.

CHAPITRE 4.

Quelles actions ont été faites par Alexandre Janneus, qui a régné
Vingt-sept ans.

CHAPITRE 5.

Alexandra règne neuf ans, pendant lesquels les pharisiens
Étaient les vrais dirigeants de la nation.

CHAPITRE 6.

Quand Hyrcan, qui était l’héritier d’Alexandre, s’est retiré
de ses prétentions à la couronne, Aristobule est fait roi ; Et après
Le même Hyrcan, par le moyen d’Antipater, est ramené
Par Abetas. Enfin Pompée est nommé arbitre de la
Dispute entre les frères.

CHAPITRE 7.

Comment Pompée lui fit livrer la ville de Jérusalem, mais
 pris le temple par la force. Comment il est entré dans le Saint des
Saints; De même que ses autres exploits en Judée.

CHAPITRE 8.

Alexandre, fils d’Aristobule, qui s’enfuit de Pompée,
Fait une expédition contre Hyrcan ; Mais le fait d’être vaincu par
Gabinius, il lui livre les forteresses. Après cela,
Aristobule s’échappe de Rome et rassemble une armée ;
Mais étant battu par les Romains, il est ramené à Rome ;
Avec d’autres choses relatives à Gabinius, Crassus et Cassius.

CHAPITRE 9.

Aristobule est enlevé par les amis de Pompée, tout comme son fils
Alexandre Par Scipion. Antipater cultive une amitié avec
César, après la mort de Pompée ; Il effectue également de grandes actions
dans cette guerre, dans laquelle il assista Mithridate.

CHAPITRE 10.

César nomme Antipater procurateur de Judée ; De même que
Antipater nomme Phasaelus gouverneur de Jérusalem, et
Hérode, gouverneur de Galilée ; qui, quelque temps plus tard, a été appelé à
Répondre pour lui-même [devant le Sanhédrim], où il se trouve
Acquitté. Sextus César est traîtreusement tué par Bassus
et est remplacé par Marcus.

CHAPITRE 11.

 Hérode est nommé procureur de toute la Syrie ; Malichus a peur
     de lui et fait disparaître Antipater en l'empoisonnant ;Sur quoi,
     les tribuns des soldats sont alors persuadés de le tuer.

CHAPITRE 12.

Phasaelus est trop dur pour Félix ; Victoire
d'Hérode sur Antigone; Et les Juifs accusent à la fois Hérode et
Phasaelus Mais Antoine les acquitte, et les fait
Tétrarques.

CHAPITRE 13.

Les Parthes ramènent Antigone en Judée, et jettent
Hyrcan et Phasaelus en prison. La fuite d’Hérode, et
La prise de Jérusalem et ce qu’Hyrcan et Phasaelus ont
Souffert.

CHAPITRE 14.

Quand Hérode est rejeté en Arabie, il se hâte de se rendre à Rome
Là où Antoine et César unissent leurs intérêts pour le faire roi.

CHAPITRE 15.

Antigone assiège ceux qui étaient à Massada, qu’Hérode
libère de l’emprisonnement à son retour de Rome, et
Marche sur Jérusalem où il trouve Silo corrompu
Par des pots-de-vin.

CHAPITRE 16.

Hérode s’empare de Sepphoris et soumet les brigands qui étaient dans
Les grottes ; Après cela, il se venge de Machaerus, comme
Sur un de ses ennemis et va vers Antoine alors qu’il assiégeait
Samosate.

CHAPITRE 17.

La mort de Joseph [frère d’Hérode] qui avait été
Signifié à Hérode dans les rêves. Comment Hérode a été préservé deux fois
D’une manière merveilleuse. Il coupe la tête de Pappus,
Qui était le meurtrier de son frère et envoie cette tête à
[Son autre frère] Phéroras, et en peu de temps il
Assiège Jérusalem et épouse Mariamne.

CHAPITRE 18.

Comment Hérode et Sosius prirent Jérusalem par la force ; Et à quelle mort
Antigone est venu. Aussi concernant le tempérament avare de Cléopâtre.

CHAPITRE 19.

Comment Antoine, à la persuasion de Cléopâtre, envoya Hérode à
Lutte contre les Arabes ; Et maintenant, après plusieurs batailles,
Il a finalement obtenu la victoire. Ainsi qu’à propos d'un grand
Tremblement de terre.

CHAPITRE 20.

Hérode est confirmé dans son royaume par César, et cultive
Une amitié avec l’empereur par des présents magnifiques ;
Pendant que César lui rend sa bonté en lui accordant cette partie de
Son royaume qui lui avait été enlevé par Cléopâtre
Avec l’ajout du pays de Zenodoruss également.

CHAPITRE 21.

Du [Temple et] des villes qui ont été bâties par Hérode et
érigée à partir des fondations mêmes ; De même que de ces autres
les édifices qu’il a érigés ; Et quelle magnificence il
Montrait aux étrangers ; Et comment la fortune lui était favorable
en toutes choses.

CHAPITRE 22.

Le meurtre d’Aristobule et d’Hyrcan, les grands prêtres,
     ainsi que de Mariamne la reine.

CHAPITRE 23.

Calomnies contre les fils de Mariamne. Antipateris
préféré avant eux. Ils sont accusés devant César, et
Hérode s’est réconcilié avec eux.

CHAPITRE 24.

La malice d’Antipater et de Doris. Alexandre est très mal à l’aise
Sur le compte de Glaphyras. Hérode pardonne à Phéroras, qu’il
Soupçonnait, et Salomé qu’il savait faire du mal parmi les
Eux. Les eunuques d’Hérode sont torturés et Alexandre est ligoté.

CHAPITRE 25.

Archélaüs procure une réconciliation entre Alexandre
Phéroras, et Hérode.

CHAPITRE 26.

Comment Euryclès 40 calomnia les fils de Mariamne ;
Et comment L’excuse d’Euaratus de Cos pour eux n’a eu aucun effet.

CHAPITRE 27.

 Hérode, sur l’ordre de César, accuse ses fils à Eurytus. Ils
ne sont pas produits devant les tribunaux, mais sont condamnés ;
Et peu de temps après, ils sont envoyés à Sébaste, et y sont étranglés.

CHAPITRE 28.

Comme Antipater est haï de tous les hommes ; Et comment le roi épouse
les fils de ceux qui avaient été tués à sa famille ; Mais
Cet antipater l’a fait changer pour d’autres femmes. Des
mariages et les enfants d’Hérode.

CHAPITRE 29.

Antipater devient intolérable. Il est envoyé à Rome, et
porte avec lui le testament d’Hérode ; Phéroras quitte son
frère, afin qu’il garde sa femme. Il meurt chez lui.

CHAPITRE 30.

Quand Hérode s’enquit de la mort de Phéroras : une découverte
qu’Antipater avait préparé un breuvage empoisonné pour
Lui. Hérode jette Doris et ses complices, ainsi que
Mariamne, hors du palais et efface son fils Hérode hors de
Son Testament.

CHAPITRE 31.

Antipater est condamné par Bathyllus ; Mais il revient quand même
De Rome sans le savoir. Hérode l’amène à son procès.

CHAPITRE 32.

Antipater est accusé devant Varus, et est convaincu de
Préparer un complot [contre son père] par  les preuves les plus
solides. Hérode repousse son châtiment jusqu’à ce qu’il soit
guéri, et dans l’intervalle modifie son testament.

CHAPITRE 33.

L’aigle royal est coupé en morceaux. La barbarie d’Hérode quand
Il était prêt à mourir. Il tente de se suicider.  Il ordonne
qu’Antipater soit tué. Il lui survit cinq jours et puis
Meurt.

LIVRE 2.

Contenant l’intervalle de soixante-neuf ans.

De la mort d’Hérode jusqu’à ce que Vespasien ait été envoyé pour soumettre
Les Juifs par Néron.

CHAPITRE 1.

Archélaüs fait un festin funèbre pour le peuple, sur le
Récit d’Hérode. Après quoi un grand tumulte  est soulevé par la
multitude, et il envoie les soldats sur eux, qui en font périr environ
trois mille d’entre eux.

CHAPITRE 2.

Archélaüs se rend à Rome avec un grand nombre de ses parents.
Il y est accusé devant César par Antipater ; mais il est supérieur à
ses accusateurs dans le jugement par le moyen de cette défense que Nicolas 
lui a faite.

CHAPITRE 3.

Les Juifs livrent une grande bataille avec les soldats de Sabinus, et
Une grande destruction est faite à Jérusalem.

CHAPITRE 4.

Les soldats vétérans d’Hérode deviennent tumultueux. Les vols de
Judas. Simon et Athronoeus prennent le nom de roi sur eux.

CHAPITRE 5.

Varus compose les tumultes en Judée et crucifie environ deux
Mille des séditieux.

CHAPITRE 6.

Les Juifs se plaignent beaucoup d’Archélaüs et désirent qu’ils
Peut être soumis aux gouverneurs romains. Mais quand César eut
Entendu ce qu’ils avaient à dire, il distribua les domaines d’Hérode
parmi ses fils, selon son bon plaisir.

CHAPITRE 7.

L’histoire du faux Alexandre. Archélaüs est banni
Et Glaphyra meurt, après que ce qui devait leur arriver à tous les deux
leur ait été montré dans des rêves.

CHAPITRE 8.

L’ethnie d’Archélaüs est réduite à une province [romaine].
La sédition de Judas de Galilée. Les trois sectes.

CHAPITRE 9.

La mort de Salomé. Les villes qu’Hérode et Philippe
ont bâties. Pilate provoque des perturbations. Tibère met Agrippa
dans les fers, mais Caïus l’en libère et le fait Roi. Hérode Antipas est banni.

CHAPITRE 10.

Caïus ordonne que sa statue soit érigée dans le
le temple lui-même ; Et ce que pétrone en a fait.

CHAPITRE 11.

Du gouvernement de Claude et du règne de
Agrippa. Au sujet de la mort d’Agrippa et d’Hérode et
Quels enfants ils ont tous les deux laissés derrière eux.

CHAPITRE 12.

Beaucoup de tumultes sous Cumanus, qui ont été composés par
Quadratus. Félix est procurateur de Judée. Agrippa est avancé
De Chalcis à un plus grand royaume.

CHAPITRE 13.

Néron ajoute quatre villes au royaume d’Agrippas ; Mais les autres
 parties de la Judée étaient sous le règne de Félix. Les troubles
qui ont été soulevés par les Sicaires, Les Magiciens Et Un Faux Egyptien
Prophète. Les Juifs et les Syriens se disputent à Césarée.

CHAPITRE 14.

Festus succède à Félix qui est remplacé par Albinus comme il est
Par Florus ; qui, par la barbarie de son gouvernement, force les
Les Juifs dans la guerre.

CHAPITRE 15.

Au sujet de la requête de Bérénice à Florus, pour épargner les Juifs,
Mais en vain ; De même que comment, après que la flamme séditieuse ait été
Éteinte, elle fut rallumée par Florus.

CHAPITRE 16.

Cestius envoie Neopolitanus le tribun pour voir dans quel état
étaient les affaires des Juifs.
Agrippa fait un Discours au peuple des Juifs pour le détourner
De leurs intentions de faire la guerre aux Romains.

CHAPITRE 17.

Comment commença la guerre des Juifs contre les Romains, et
Au sujet de Manahem.

CHAPITRE 18.

Les calamités et les massacres qui se sont abattus sur les Juifs.

CHAPITRE 19.

Ce que Cestius a fait contre les Juifs ; Et comment, après avoir
assiégé Jérusalem, il se retira de la ville sans occasion
Juste dans le monde. De même que les calamités  sévères qu’il
subit de la part des Juifs dans sa retraite.

CHAPITRE 20.

Cestius envoie des ambassadeurs à Néron. Le peuple de Damas
Tuent les Juifs qui vivaient avec eux. Les gens de
Jérusalem, après qu’ils eurent (cessé) de poursuivre Cestius, retournent
à la ville et prépare les choses pour sa défense et faites un
grand nombre de généraux pour leurs armées, et particulièrement
Josèphe l’auteur de ces livres. Quelques-uns de ses récits
Administration.

CHAPITRE 21.

À propos de Jean de Gichala. Flavius Josèphe utilise des stratagèmes
contre les complots que Jean a ourdis contre lui et récupère certaines villes
qui s’était révolté contre lui.

CHAPITRE 22.

Les Juifs préparent tout pour la guerre ; et Simon, fils de
Gioras, tombe dans le pillage.

LIVRE III.

Contenant l’intervalle d’environ un an.

De la venue de Vespasien pour soumettre les Juifs à la prise de
Gamala.

CHAPITRE 1.

Vespasien est envoyé en Syrie par Néron pour faire la guerre
Avec les Juifs.

CHAPITRE 2.

Un grand massacre autour d’Ascalon. Vespasien vient à
Ptolémaïs.

CHAPITRE 3.

Une description de la Galilée, de la Samarie et de la Judée.

CHAPITRE 4.

Flavius Josèphe tente de s’en prendre à Sepphoris mais en est repoussé.
Titus vient avec une grande armée à Ptolémaïs.

CHAPITRE 5.

Une description des armées romaines et des camps romains et
d'utres détails pour lesquels les Romains sont loués.

CHAPITRE 6.

Placidus tente de prendre Jotapata et est repoussé.
Vespasien marche en Galilée.

CHAPITRE 7.

Vespasien, après avoir pris la ville, Gadée marche
sur Jotapata. Après un long siège, la ville est trahie par un
Déserteur, et prise par Vespasien.

CHAPITRE 8.

Comment Josèphe a été découvert par une femme, et était prêt à
se livrer aux Romains ; Et quel discours il a tenu
avec ses propres hommes, quand ils s’efforçaient de l’entraver ; Et
Ce qu’il dit à Vespasien, lorsqu’on le lui amena ; Et
De quelle manière Vespasien l’utilisa par la suite.

CHAPITRE 9.

Comment Joppé fut prise, et Tibériade livrée.

CHAPITRE 10.

Comment Tarichée a été prise. Une description du Jourdain,
Et du pays de Gennesareth.

LIVRE IV.

Contenant l’intervalle d’environ un an.
Du siège de Gamala à l’arrivée de Titus pour assiéger
Jérusalem.

CHAPITRE 1.

Le siège et la prise de Gamala.

CHAPITRE 2.

La reddition de Gischala ; Tandis que Jean s’en éloigne pour
Jérusalem.

CHAPITRE 3.

À propos de Jean de Gischala. À propos des Zélotes et du
Grand Prêtre Ananus ; Comme aussi comment les Juifs
soulèvent des séditions  les uns contre les autres [à Jérusalem].

CHAPITRE 4.

Les Iduméens, envoyés par les zélotes, vinrent aussitôt
À Jérusalem ; Et quand ils ont été exclus de la ville,
Ils sont restés là toute la nuit. Jésus, l’un des grands prêtres
leur fait un discours ; Et Simon l’Iduméen lui fait une réponse.

CHAPITRE V.

 La cruauté des Iduméens lorsqu’ils ont été mis dans le
Temple pendant la tempête ; Et des Zélotes. Au sujet du massacre d’Ananus,
de Jésus et de Zacharie ; Et comment les Iduméens ont pris leur retraite.

CHAPITRE 6.

Comment les Zélotes, lorsqu’ils furent libérés des Iduméens, tuèrent
Un grand nombre d’autres citoyens ; Et comment Vespasien dissuada les Romains,
lorsqu’ils étaient très sérieux de marcher contre les Juifs, de continuer la guerre à cette époque.

CHAPITRE 7.

Comment Jean a tyrannisé le reste ; Et que de méfaits
Les zélotes ont fait à Massada. comment Vespasien s’empara de Gadara ; Et
Quelles actions ont été effectuées par Placidus.

CHAPITRE 8.

   Comment Vespasien, en entendant parler de quelques commotions en
Gaule, 12 Je me suis dépêché d’en finir avec la guerre des Juifs. Une
description de Jéricho, et de la grande plaine ; Avec un compte en plus de
Les Asphaltites du Lac.

CHAPITRE 9.

Vespasien, après avoir pris Gadara, fit des préparatifs
Pour le siège de Jérusalem ; mais qu’en apprenant
la mort de Néron, il changea ses intentions. comme aussi
en ce qui concerne  Simon de Géras.

CHAPITRE 10.

Comment les soldats, tant en Judée qu’en Égypte, ont proclamé
Vespasien Empereur ; et comment Vespasien délivra Josèphe de
Ses liens.

CHAPITRE 11.

Que sur la conquête et le massacre de Vitellius Vespasien
hâta son voyage à Rome ; Mais Tite, son fils, retourna à
Jérusalem.

LIVRE V.

Contenant l’intervalle de près de six mois.

De la venue de Titus pour assiéger Jérusalem, à la grande
Extrémité à laquelle les Juifs
furent réduits.

CHAPITRE 1.

À propos des séditions à Jérusalem et des
misères qui affligeaient la ville par leurs moyens.

CHAPITRE 2.

 Comment Titus marcha sur Jérusalem, et comment il fut en danger
 alors qu’il regardait la ville de l’endroit où il avait établi son camp

CHAPITRE 3.

 Comment la sédition a été ranimée à l’intérieur de Jérusalem et pourtant
Les Juifs ont fabriqué des pièges pour les Romains. Comment Tite aussi
a menacé ses soldats pour leur imprudence incontrôlable.

CHAPITRE 4.

La description de Jérusalem.

CHAPITRE 5.

Une description du temple.

CHAPITRE 6.

À propos des tyrans Simon et Jean. De plus, comme Tite faisait
le tour de la muraille de cette ville, Nicanor fut blessé par un
Dard; Cet accident poussa Titus à poursuivre le siège.

CHAPITRE 7.

Comment l’une des tours érigées par les Romains s’est effondrée d’elle-même ;
Et comment les Romains, après un grand massacre,
s’emparèrent de la première muraille. Comment aussi Tite
a aussi attaqué la deuxième muraille ; que Longin le Romain,
et Castor le Juif.

CHAPITRE 8.

Comment les Romains ont pris le deuxième mur deux fois, et se sont tous
préparés pour prendre le troisième mur.

CHAPITRE 9.

 Titus, lorsque les Juifs n’étaient pas du tout apaisés par le fait qu’il
abandonnait le siège pendant un certain temps, se mit de nouveau à le poursuivre;
mais bientôt Flavius Josèphe s’entretint avec ses compatriotes de la paix.

CHAPITRE 10.

Comment un grand nombre de gens s’efforçaient sincèrement de Déserter
pour les Romains ; De même que les choses intolérables que ceux qui restaient
en arrière ont souffert de la famine, et les tristes conséquences de celle-ci.

CHAPITRE 11.

Comment les Juifs ont été crucifiés devant les murs de la ville
À propos d’Antiochus Épiphane ; Et comment les Juifs ont renversé
les berges qui avaient été levées par les Romains.

CHAPITRE 12.

Titus jugea bon d’entourer la ville d’une muraille ;
Après quoi, la famine consuma le peuple par des maisons entières
Et des familles ensemble.

CHAPITRE 13.

Les grands massacres et sacrilèges qui ont eu lieu à Jérusalem.

LIVRE VI.

Contenant l’intervalle d’environ un mois.

De la grande extrémité à laquelle les Juifs furent réduits à
La prise de Jérusalem par Titus.

CHAPITRE 1.

Que les misères s’aggravaient encore ; Et comment les Romains ont fait
Un assaut sur la tour d’Antonia.

CHAPITRE 2.

Comment Titus a donné l’ordre de démolir la tour d’Antonia et
Puis il persuada Josèphe d’exhorter de nouveau les Juifs [à
Se rendre].

CHAPITRE 3.

Au sujet d’un stratagème qui a été conçu par les Juifs, par lequel
ils ont brûlé beaucoup de Romains ; Avec un autre
Description de la terrible famine qui sévissait dans la ville.

CHAPITRE 4.

Quand les berges ont été achevées et que les béliers furent
amenés, et qu’ils ne purent rien faire, Titus donna l’ordre de mettre le feu
Aux portes du temple ; En peu de temps, après quoi La Sainte Maison
elle-même fût incendiée, même contre son consentement.

CHAPITRE 5.

La grande détresse dans laquelle se trouvaient les Juifs lors de l’incendie
De la Sainte Maison. À propos d’un faux prophète et des signes
qui a précédé cette destruction.

CHAPITRE 6.

   Comment les Romains portèrent leurs enseignes au temple, et firent
des acclamations joyeuses à Titus. Le discours que Tite a fait à
Les Juifs, lorsqu’ils imploraient leur miséricorde. ce qu’ils en répondirent;
et comment cette réponse excita l’indignation de Titus contre eux.

CHAPITRE 7.

 Qu’arriva-t-il ensuite aux séditieux, lorsqu’ils eurent fait une
beaucoup de méfaits, et souffert beaucoup de malheurs ; De même que
dont César est devenu maître de la ville haute.

CHAPITRE 8.

César éleva des berges autour de la ville haute [la montagne de
Sion] et quand ils furent achevés, il ordonna qu’on
amenât les machines. Il s’empara alors de la Toute la ville.

CHAPITRE 9.

Quelles injonctions César donna-t-il lorsqu’il entra dans la
Ville. Le nombre des captifs et de ceux qui ont périrent dans le siège :
Ainsi que de ceux qui s’étaient échappés dans les cavernes souterraines,
parmi lesquelles se trouvaient les tyrans Simon et Jean eux-mêmes.

CHAPITRE 10.

Attendu que la ville de Jérusalem avait été prise cinq fois
Autrefois, c’était la deuxième fois de sa désolation. Un
Bref récit de son histoire.

LIVRE VII.

Contenant l’intervalle d’environ trois ans.

De la prise de Jérusalem par Titus à la sédition à
Cyrène
 

CHAPITRE 1.

Comment toute la ville de Jérusalem a été démolie, à l’exception de
Trois tours ; et comment Titus loua ses soldats dans un
discours qui leur a été fait, et leur a distribué des récompenses et
et a ensuite renvoyé beaucoup d'entre eux.

CHAPITRE 2.

Comment Titus a exposé toutes sortes de spectacles à Césarée de Philippe.
Au sujet de Simon le tyran, comment il a été pris, et réservé pour le triomphe.

CHAPITRE 3.

Comment Tite sur la célébration de l’anniversaire de ses frères et pères
fit tuer beaucoup de Juifs. Sur le danger dans lequel se trouvaient
Les Juifs étaient à Antioche, au moyen de la transgression
et l’impiété d’un certain Antiochus, un Juif.

CHAPITRE 4.

Comment Vespasien fut reçu à Rome ; De même que la façon dont les Allemands
Se sont révoltés contre les Romains, mais ont été soumis. Que les Sarmates
envahirent la Mysie, mais furent contraints de se retirer de nouveau dans leur propre pays.

CHAPITRE V.

À propos du fleuve sabbatique que Titus a vu alors qu’il voyageait
voyage à travers la Syrie ; Et comment le peuple d’Antioche est venu
Avec une pétition à Titus contre les Juifs, mais a été rejeté
Par Lui ; De même que le triomphe de Titus et de Vespasien

CHAPITRE 6.

De Machaerus, et comment Lucilius Bassus s’empara de cette
Citadelle, et d’autres lieux.

CHAPITRE 7.

De la calamité qui frappa Antiochus, roi de Commagene.
CDe même que les Alains et les grands maux qu’ils ont faits
aux Mèdes et aux Arméniens.

CHAPITRE 8.

 Au sujet de Massada et des Sicaires qui l’ont gardée ; Et comment
Silva s’y prit pour former le siège de cette citadelle.
Discours d’Eléazar aux assiégés.

CHAPITRE 9.

Comment les gens qui étaient dans la forteresse ont été vaincus
Par les paroles d’Eléazar, deux femmes et cinq enfants seulement
Exceptés et tous se soumirent à être tués les uns par les autres.

CHAPITRE 10.

Que beaucoup de Sicaires s’enfuirent aussi à Alexandrie, et quels
dangers ils y couraient ; C’est pourquoi le temple
qui avait été construit par Onias, le grand prêtre, fut Détruit.

CHAPITRE 11.

Au sujet de Jonathan, l’un des Sicaires, qui excita une
sédition à Cyrène, et fut un faux accusateur [de l'Innocent].

 

 


 




PRÉFACE

1. 1 Considérant que la guerre que les Juifs firent aux Romains a été la plus grande de toutes, non seulement qui ont existé à notre époque, mais, d’une certaine manière, de ceux qui ont jamais existé dont on a entendu parler ; l’un et l’autre où les villes se sont battues contre des villes, ou des nations contre les nations ; tandis que certains hommes qui n’étaient pas concernés par les affaires elles-mêmes ont rassemblé des histoires vaines et contradictoires par ouï-dire, et ont écrit d’une manière sophistique ; et tandis que ceux qui étaient là présents ont donné de faux comptes rendus des choses, et cela soit par humeur ou par flatterie, aux Romains, ou de haine envers les Juifs ; et tandis que leurs écrits contiennent tantôt des accusations, tantôt des éloges, mais nulle part la vérité exacte des faits ; Je me suis proposé, pour l’amour de ceux qui vivent sous le gouvernement des Romains, de traduire ces livres en langue grecque, ce qui J’ai composé autrefois dans la langue de notre pays, et j’ai envoyé à la Haute-Capitale. Barbares; 2 Joseph, le fils de Matthias, Hébreu de naissance, prêtre aussi, et qui d’abord J’ai combattu moi-même contre les Romains, et j’ai été forcé d’assister à ce qui s’est passé par la suite, [je suis l’auteur de cet ouvrage].

2. Or, à l’époque où arriva cette grande commotion, les affaires des Romains étaient elles-mêmes dans un grand désordre. Ces Juifs qui étaient aussi pour les innovations, se sont levés quand les temps ont été troublé; ils étaient aussi dans un état florissant de force et de richesse, de sorte que les affaires de l’Orient étaient alors extrêmement tumultueuses, tandis que quelques-uns espérait un gain, et d’autres craignaient d’être perdus dans de tels ennuis ; pour les Juifs espéraient que toute leur nation qui était au-delà de l’Euphrate aurait soulevé une insurrection avec eux. Les Gaulois aussi, dans le voisinage des Romains étaient en mouvement, et les Geltins n’étaient pas tranquilles ; mais tout était en désordre après la mort de Néron. Et l’opportunité qui s’offrait maintenant à beaucoup de gens le pouvoir royal ; et la soldatesque affectait le changement, dans l’espoir d’obtenir argent. J’ai donc pensé que c’était une chose absurde de voir la vérité falsifiée dans des affaires d’une si grande conséquence, et de n’en tenir aucun compte ; mais de souffrir les Grecs et les Romains qui n’étaient pas dans les guerres pour ignorer ces choses, et de lire soit des flatteries, soit des fictions, tandis que les Parthes et les Les Babyloniens, les Arabes les plus reculés, et ceux de notre nation au-delà de l’Euphrate, avec les Adiabeni, par mon moyen, savaient exactement d’où la guerre avait commencé, ce qu’il y avait de plus misères qu’elle nous a apportées, et de quelle manière elle s’est terminée.

3. Il est vrai que ces écrivains ont la confiance de appeler leurs comptes des historiques ; en quoi cependant ils me semblent échouer d’eux-mêmes ainsi que de ne rien rapporter de sain. Car ils ont l’intention de démontrer la grandeur des Romains, tandis qu’ils diminuent et diminuent encore les actions des Juifs, comme ne discernant pas comment il n’est pas possible que ceux-ci paraissent grands qui n’ont conquis que ceux qui étaient petits. Ils ne le sont pas non plus honte d’oublier la longueur de la guerre, la multitude des forces romaines qui si souffert en elle, ou la puissance des commandants, dont les grands travaux à propos de Jérusalem seront jugés peu glorieux, si l’on considère ce qu’ils ont accompli une petite affaire.

4. Cependant, je n’irai pas à l’autre extrême, l’opposition à ces hommes qui exaltent les Romains, et je ne me déciderai pas à élever les actions de mes compatriotes sont trop élevées ; mais je poursuivrai les actions des deux parties avec exactitude. Mais j’adapterai mon langage aux passions que je subis, quant aux affaires que je décris, et qu’il faut se permettre de se livrer à quelques lamentations sur les misères subies par mon propre pays. Pour cela, c’était un séditieux tempérament qui l’a détruit, et qu’ils étaient les tyrans parmi les Juifs qui ont amené la puissance romaine sur nous, qui nous ont attaqués contre leur gré, et occasionné l’incendie de notre saint temple, Titus César, qui l’a détruit, est lui-même un témoin, qui, pendant toute la guerre, a eu pitié des gens qui étaient par les séditieux, et retarda souvent volontairement la prise de la ville, et laissa le temps au siège, afin de donner aux auteurs l’occasion de repentir. Mais si quelqu’un fait une accusation injuste contre nous, quand nous parlons si passionnément sur les tyrans, ou les brigands, ou pleurent cruellement les malheurs de notre pays, qu’il se livre à mes affections ici, même s’il est contraire aux règles de l’écriture de l’histoire ; parce qu’il s’était ainsi accompli que notre ville Jérusalem était parvenue à un degré de félicité plus élevé que toute autre ville sous le gouvernement romain, et cependant tomba enfin dans la plus douloureuse des calamités à nouveau. En conséquence, il me semble que les malheurs de tous les hommes, depuis le commencement du monde, si on les compare à ceux des Juifs, 3 sont pas si considérables qu’ils l’étaient ; alors que leurs auteurs n’étaient pas des étrangers ni. Il m’est donc impossible de contenir mes lamentations. Mais s’il y en a un qu’on soit inflexible dans ses censures contre moi, qu’il m’attribue les faits eux-mêmes à la partie historique, et les lamentations à l’écrivain lui-même seulement.

5. Cependant, je puis à juste titre blâmer les savants les Grecs, qui, quand de si grandes actions ont été faites en leur temps, qui, à la comparaison, éclipsent tout à fait les anciennes guerres, siègent pourtant en tant que juges de ces affaires, et de blâmer amèrement les travaux des meilleurs écrivains de l'antiquité; que les modernes, bien qu’ils puissent être supérieurs aux anciens écrivains en éloquence, mais ils leur sont inférieurs dans l’exécution de ce qu’ils ont voulu à faire. Alors que ceux-ci écrivent également de nouvelles histoires sur les Assyriens et les Mèdes, comme si Les anciens écrivains n’avaient pas décrit leurs affaires comme ils auraient dû le faire ; bien que ceux-ci leur soient aussi inférieurs en capacités qu’ils sont différents en leurs notions d’eux. Car jadis chacun se chargeait d’écrire ce qu’il s’est passé en son temps ; où leur intérêt immédiat dans les actions entreprises leurs promesses de valeur ; et où il faut faire des reproches d’écrire des mensonges, quand Ils doivent être connus par les lecteurs comme tels. Mais alors, l’engagement de conserver la mémoire de ce qui n’a pas été enregistré auparavant, et de représenter la les affaires de son temps à celles qui viendront après, est vraiment digne d’éloges et de louanges. Maintenant, il faut l’estimer pour s’être donné beaucoup de mal qui ne fait que changer la disposition et l’ordre des autres œuvres des hommes, mais celui qui non seulement raconte ce qui n’avait pas été raconté auparavant, mais compose tout un corps d’histoire qui lui est propre : en conséquence, j’ai été très et j’ai pris beaucoup de peine [au sujet de cette histoire], bien que je sois un étranger; et dédions cet ouvrage, en mémoire de grandes actions, à la fois aux Grecs et aux Barbares. Mais pour quelques-uns de nos principaux hommes, leurs bouches sont grandes ouvertes, et leurs langues se délient à l’instant, pour le gain et la mais tout à fait muselés lorsqu’ils doivent écrire l’histoire, là où ils doivent dire la vérité et rassembler les faits avec beaucoup de peine ; Et c’est ainsi qu’ils laisser l’écriture de ces histoires à des gens plus faibles, et à ceux qui ne le sont pas au courant des actions des princes. Pourtant, la vérité réelle de l’histoire que nous préférions les faits, même s’il est négligé par les Grecs. Historiens.

6. Écrire sur les antiquités des Juifs, qui ils étaient [à l’origine], et comment ils se sont révoltés contre les Égyptiens, et ce qu’ils ont fait. pays qu’ils ont traversé, et quels pays ils ont saisis par la suite, et comment ils ont été retirés d’eux, je pense que ce n’est pas une bonne occasion, et, à d’autres égards, également superflu ; et cela parce que beaucoup de Juifs avant moi ont composé très exactement l’histoire de nos ancêtres ; comme l’ont fait certains des Les Grecs l’ont fait aussi, et ont traduit nos histoires dans leur propre langue, et ils ne se sont pas beaucoup trompés sur la vérité dans leurs histoires. Mais alors, là où le les écrivains de ces affaires et nos prophètes s’arrêtent, de là je prendrai ma lève-toi, et commence mon histoire. Maintenant, pour ce qui est de cette guerre qui s’est déroulée en mon temps, je vais l’examiner très longuement, et avec toute la diligence que je suis capable; mais pour ce qui a précédé mon âge, je vais m’y attarder brièvement.

7. [Par exemple, je raconterai] comment Antiochus, qui Épiphane, s’empara de Jérusalem par la force, et la tint trois ans et trois ans. mois, puis fut chassé du pays par les fils d’Asamonéus. comment leur postérité s’est querellée au sujet du gouvernement, et a amené leur coloniser les Romains et Pompée ; comment Hérode aussi, fils d’Antipater, dissout leur gouvernement, et leur fait venir des Sosins ; ainsi que la façon dont notre personnel fit une sédition à la mort d’Hérode, tandis qu’Auguste était empereur romain, et Quintilius Varus était dans ce pays ; et comment la guerre éclata au XIIe l’année de Néron, avec ce qui arriva à Cestius ; et quels sont les endroits que les Juifs ont attaqués d’une manière hostile dans les premières sorties de la guerre.

8. De même qu’ils construisirent des murailles autour de les villes voisines ; et comment Néron, après la défaite de Cestius, craignit les tout l’événement de la guerre, et sur cela il fit général Vespasien dans cette guerre ; et comment ce Vespasien, avec l’aîné de ses fils 4 une expédition dans le pays de Judée ; quel était le nombre de l’armée romaine ? dont il s’est servi ; et combien de ses auxiliaires ont été retranchés en tout Galilée; et comment il s’empara de quelques-unes de ses villes entièrement, et par la force, et d’autres d’entre eux par traité, et à conditions. Maintenant que je serai venu de si loin, je décrirai le bon ordre des Romains dans la guerre, et la discipline de leurs légions ; l’amplitude de la Galilée, avec sa nature, et les limites de la Judée. Et en outre, je passerai particulièrement en revue ce qui est particulier au pays, les lacs et les fontaines qui s’y trouvent, et quelles misères sont arrivées à chaque ville au fur et à mesure qu’ils ont été pris ; et tout cela avec exactitude, comme j’ai vu les choses faites, ou ont souffert en eux. Car je ne cacherai aucune des calamités que j’ai moi-même supportés, puisque je les raconterai à ceux qui en connaissent la vérité.

9. Après cela, [je raconterai] comment, lorsque les Juifs les affaires étaient devenues très mauvaises, Néron mourut, et Vespasien, quand il allait attaquer Jérusalem, fut rappelé pour prendre le gouvernement sur lui ; Quels sont les signes ce qui lui arriva relativement à l’accession à ce gouvernement, et quelles mutations de gouvernement se passa alors à Rome, et comment il fut involontairement fait empereur par ses Soldats; et comment, à son départ pour l’Égypte, prendre sur lui le gouvernement de l’empire, les affaires des Juifs devinrent très tumultueuses ; ainsi que la façon dont les tyrans se soulevèrent contre eux, et tombèrent en dissensions entre eux.

10. De plus, comment Titus sortit d’Égypte en Judée pour la seconde fois ; ainsi que comment, et où, et combien de forces il s’est rassemblé ; et dans quel état se trouvait la ville, par le moyen des séditieux, à sa venue ; quelles attaques il a faites, et combien de remparts il a érigés ; des trois murailles qui entouraient la ville, et de leurs mesures ; de la force de la ville, et la structure du temple et de la sainte maison ; et d’ailleurs, les mesures de ces édifices et de l’autel, et tout cela a été déterminé avec exactitude. Une description aussi de quelques-unes de leurs fêtes, et sept purifications de pureté, 5 et les services sacrés des prêtres, avec les vêtements des prêtres, et des grands prêtres ; et de la nature du lieu très saint du temple ; sans rien cacher, ni rien ajouter à la vérité connue des choses.

11. Après cela, je raconterai la barbarie des tyrans envers le peuple de leur propre nation, ainsi que l’indulgence des Romains en épargnant les étrangers ; et combien de fois Tite, dans son désir de conserver la ville et le temple, invita les séditieux à s’entendre logement. Je distinguerai aussi les souffrances du peuple, et ses Calamités; jusqu’à quel point ils ont été affligés par la sédition, et jusqu’à quel point ils ont été famine, et furent enfin pris. Je n’omettrai pas non plus de mentionner les malheurs des déserteurs, ni les châtiments infligés aux captifs ; ainsi que la façon dont le le temple fut brûlé, contre le consentement de César ; et combien de choses sacrées avaient été déposés dans le temple ont été arrachés du feu ; La destruction aussi de toute la ville, avec les signes et les prodiges qui l’ont précédée ; et l' emmenant les tyrans captifs, et la multitude de ceux qui furent réduits en esclavage, et dans quels malheurs ils furent tous distribués. En outre ce que les Romains firent aux restes de la muraille ; et comment ils ont démoli le les forteresses qui se trouvaient dans le pays ; et comment Tite parcourut tout le pays, et réglé ses affaires ; en même temps que son retour en Italie, et son triomphe.

12. J’ai compris toutes ces choses en sept livres, et n’a laissé aucune occasion de se plaindre ou d’accuser ceux qui ont été au courant de cette guerre ; et je l’ai écrit pour le bien de ceux qui aiment la vérité, mais pas pour ceux qui se plaisent à eux-mêmes [avec des relations fictives]. Et je commencerai mon récit de ces choses par ce que j’appelle mon Premier chapitre.

 

NOTES DE BAS DE PAGE DE LA PRÉFACE DE GUERRE

1 (retourner)
[ J’ai déjà observé plus d’une fois, que cette Histoire de la guerre des Juifs fut le premier ouvrage de Josèphe, et publié vers l’an 75 de notre ère, alors qu’il n’était encore qu’un trente-huit ans ; et que lorsqu’il l’a écrit, il n’était pas tout à fait connaissant plusieurs circonstances de l’histoire depuis l’époque d’Antiochus Épiphane, par lequel elle commence, jusqu’à près de son temps, contenue dans le premier et la première partie du second livre, et a ainsi commis beaucoup d’erreurs involontaires qui s’y trouvent. Qu’il publia ses Antiquités dix-huit ans après, dans le treizième année de Domitien, en l’an 93 de l’an J.-C., alors qu’il était beaucoup plus complètement ces temps anciens, et après qu’il eut parcouru les temps les plus anciens, histoires authentiques, le Premier Livre des Maccabées et les Chroniques de la Sacerdoce de Jean Hyrcan, etc. Qu’en conséquence, il a ensuite examiné ces parties de cet ouvrage, et a donné au public une image plus fidèle, plus complète et plus exacte compte rendu des faits qui y sont relatés ; et a honnêtement corrigé les erreurs qu’il avait commises avant de se heurter.]

2 (retourner)
[ Qui étaient ces Barbares supérieurs, éloignés de la mer, Josèphe lui-même le fera 2, c’est-à-dire les Parthes et les Babyloniens, et les Arabes les plus éloignés [des Juifs parmi eux] ; outre les Juifs d’au-delà de l’Euphrate, et les Adiabènes, ou des Assyriens. D’où nous apprenons aussi que ces Parthes, ces Babyloniens, les les Arabes les plus éloignés, [ou du moins les Juifs parmi eux,] ainsi que les Juifs au-delà l’Euphrate, et les Adiabeni, ou Assyriens, comprenaient l’hébreu de Josèphe, ou plutôt chaldaïques, livres de la Guerre des Juifs, avant qu’ils ne soient langue.]

3 (retourner)
[ Que ces calamités des Juifs, qui étaient les meurtriers de notre Sauveur, devaient être le plus grand qui ait jamais existé depuis le commencement du monde, notre Sauveur avait directement prédit, Matthieu 24 :21 ; Marc 13 :19 ; Luc 21 :23, 24 ; et qu’ils Josèphe en est le témoin le plus authentique.]

4 (retourner)
[ Tite.]

5 (retourner)
[ Ces sept, ou plutôt cinq, degrés de pureté, ou purification, sont énumérés ci-après, B. V. ch. 5. Chapitre 6. Les rabbins font dix degrés de comme Reland nous l’apprend.]



 




LIVRE I.
Contenant l’intervalle de cent soixante-sept Années.

Extrait de La Prise de Jérusalem par Antiochus Épiphane,
À la mort d’Hérode le Grand.

 





 

CHAPITRE 1.
Comment la ville de Jérusalem fut prise et le Temple pillé
[Par Antiochus Épiphane]. Ainsi qu’en ce qui concerne les actions
des Maccabées, Matthias et Judas ; Et à propos de la mort De Judas

 

1. En même temps qu’Antiochus, appelé Épiphane, eut une querelle avec le sixième Ptolémée au sujet de son droit à l’ensemble Syrie, une grande sédition s’éleva parmi les hommes de pouvoir en Judée, et ils se disputaient l’obtention du gouvernement ; tandis que chacun de ceux qui étaient dignes ne pouvaient supporter d’être soumis à leurs égaux. Cependant, Onias, l’un des grands prêtres, l’emporta, et chassa les fils de Tobie de la ville; qui s’enfuit auprès d’Antiochus, et le pria de s’en servir pour son et de faire une expédition en Judée. Le roi y étant disposé d’avance, s’exécuta à leurs ordres, et tomba sur les Juifs avec une grande armée, et s’emparèrent de leur ville par la force, et tuèrent une grande multitude de ceux qui Ptolémée, et il envoya ses soldats pour les piller sans pitié. Il a également a gâté le temple, et a mis un terme à la pratique constante d’offrir un sacrifice d’expiation pendant trois ans et six mois. Mais Onias, le haut prêtre, s’enfuit auprès de Ptolémée, et reçut de lui une place dans le Nomus de Héliopolis, où il construisit une ville ressemblant à Jérusalem, et un temple qui fut comme son temple 1 dont nous parlerons plus en détail plus loin.

2. Antiochus n’était pas satisfait non plus de sa prise inattendue de la ville, ou par son pillage, ou par le grand massacre qu’il a s’y était fait ; mais étant vaincu par ses passions violentes, et se souvenant ce qu’il avait souffert pendant le siège, il obligea les Juifs à dissoudre la lois de leur pays, et de garder leurs enfants incirconcis, et de sacrifier la chair de porc sur l’autel ; contre laquelle ils se sont tous opposés, et la plupart d’entre eux, approuvés d’entre eux, furent mis à mort. Bacchidès aussi, qui fut envoyé pour garder les forteresses, ayant ces mauvais ordres, joignirent à son propre naturel barbarie, se livrait à toutes sortes de méchancetés extrêmes, et tourmentait les plus dignes des habitants, homme par homme, et menaçaient chaque jour leur ville avec une destruction ouverte, jusqu’à ce qu’à la fin il provoquât les pauvres souffrants par l’extrémité de ses mauvaises actions pour se venger.

3. Matthias, fils d’Asmonée, l’un des les prêtres qui habitaient un village appelé Modin, s’armèrent, ainsi que sa propre famille, qui avait cinq de ses fils, et tua Bacchidès avec Poignards; et là-dessus, par crainte des nombreuses garnisons [de l’ennemi], il s’enfuit dans les montagnes ; et tant de gens le suivirent, qu’il fut encouragé à descendre des montagnes, et à livrer bataille aux généraux, quand il les battit et les chassa de Judée. Il est donc venu à la gouvernement par ce succès, et devint le prince de son peuple par son son libre consentement, puis il mourut, laissant le gouvernement à Judas, son aîné Fils.

4. Judas, supposant qu’Antiochus ne mentît pas Il rassembla une armée de ses compatriotes, et fut le premier qui fit une ligue d’amitié avec les Romains, et chassa Épiphane du pays lorsqu’il y eut fait une seconde expédition, et cela en lui donnant une grande défaite là-bas ; et quand il fut échauffé par ce grand succès, il donna l’assaut sur la garnison qui était dans la ville, car elle n’avait pas été coupée jusque-là ; ainsi il les chassa de la ville haute, et chassa les soldats dans la ville basse, quelle partie de la ville s’appelait la Citadelle. Il a ensuite mis le temple sous son et purifia tout le lieu, et le mura tout autour, et fit de nouveaux vases pour les services sacrés, et les apporta dans le temple, parce que les d’anciens navires avaient été profanés. Il construisit aussi un autre autel, et commença à offrir les sacrifices ; et quand la ville eut déjà reçu son sacré constitution de nouveau, Antiochus mourut ; dont le fils Antiochus lui succéda dans la et dans sa haine contre les Juifs.

5. Cet Antiochus rassembla cinquante mille des fantassins, cinq mille cavaliers et quatre-vingts éléphants, et marchèrent à travers la Judée dans les régions montagneuses. Il s’empara ensuite de Bethsura, qui était une petite ville ; mais dans un lieu appelé Bethzacharis, où le passage était étroit, Judas l’a rencontré avec son armée. Cependant, avant que les forces ne se joignent à la bataille, les frère Eléazar, voyant le plus haut des éléphants orné d’un grand et avec des atours militaires d’or pour le garder, et en supposant que Antiochus lui-même était sur lui, il courut un grand chemin devant sa propre armée, et Se frayant un chemin à travers les troupes ennemies, il s’approcha de l’éléphant ; mais il ne pouvait pas atteindre celui qui semblait être le roi, à cause de sa haute élévation ; mais Cependant il enfonça son arme dans le ventre de la bête, et l’abattit sur lui-même, et fut écrasé à mort, n’ayant fait que tenter de grandes choses, et montrait qu’il préférait la gloire à la vie. Or, celui qui montait l'éléphant était un simple particulier ; et s’il s’était avéré être Antiochus, Eléazar l’aurait fait n’accomplit rien de plus par ce coup hardi, sinon qu’il pouvait sembler qu’il avait choisi de mourir, alors qu’il avait le seul espoir d’accomplir ainsi une action glorieuse ; Non, c’est ce que la déception s’avéra un présage pour son frère [Judas] de la façon dont toute la bataille fin. Il est vrai que les Juifs se sont battus courageusement pendant longtemps, mais les les forces du roi, supérieures en nombre, et ayant la fortune de leur côté, ont remporté la victoire. Et quand un grand nombre de ses hommes furent tués, Judas prit les autres avec lui, et s’enfuirent dans la toparchie de Gophna. Antiochus se rendit donc auprès de Jérusalem, et il n’y demeura que quelques jours, car il avait besoin de vivres, et il est allé dans son sens. Il laissa en effet une garnison derrière lui, telle qu’il le croyait assez pour garder la place, mais il retira le reste de son armée, pour s’emparer de leur quartiers d’hiver en Syrie.

6. Après le départ du roi, Judas ne fut plus oisif; car de même qu’un grand nombre de gens de sa nation venaient à lui, il rassembla ceux qui avaient s’échappèrent ensemble de la bataille, et livrèrent de nouveau bataille aux hommes d’Antiochus. généraux dans un village appelé Adasa ; et d’être trop dur pour ses ennemis dans la bataille et en tuant un grand nombre, il finit par être tué lui-même. Ce n’est pas non plus plusieurs jours plus tard que son frère Jean eut un complot ourdi contre lui par le parti d’Antiochus, et fut tué par eux.





 
CHAPITRE 2.
Au sujet des successeurs de Judas, qui étaient Jonathan et
Simon, et Jean Hyrcan.

1. Lorsque Jonathan, qui était le frère de Judas, lui succéda il s’est comporté avec beaucoup de circonspection à d’autres égards, avec relations avec son propre peuple ; et il a corroboré son autorité en préservant son amitié avec les Romains. Il fit aussi alliance avec Antiochus, le fils. Encore Tout cela ne suffisait-il pas à sa sécurité ? pour le tyran Tryphon, qui était tuteur du fils d’Antiochus, ourdit un complot contre lui ; et en plus de cela, s’efforça d’enlever ses amis, et attrapa Jonathan par ruse, comme il se rendait à Ptolémaïs auprès d'Antiochus, avec quelques personnes de sa compagnie, et le mit en contact avec lui. dans les liens, puis fit une expédition contre les Juifs ; mais quand il fut ensuite chassé par Simon, qui était le frère de Jonathan, et fut furieux de sa défaite, il mit Jonathan à mort.

2. Cependant, Simon a géré les affaires publiques après une courageusement, et il s’empara de Gazara, de Joppé et de Jamnia, qui étaient des villes de son quartier. Il mit aussi la garnison sous les ordres et démolit la citadelle. Il fut ensuite l’auxiliaire d’Antiochus, contre Tryphon, qu’il assiégea en Dora, avant qu’il ne partît pour son expédition contre les Mèdes ; mais il ne pouvait pas faire le roi avait honte de son ambition, quoiqu’il l’eût aidé à tuer Tryphon ; car Antiochus ne tarda pas à envoyer Cendebeus, son général, avec une armée, pour mettre en place dévaster la Judée, et soumettre Simon ; Cependant, bien qu’il fût maintenant en âge, il dirigea la guerre comme s’il était un homme beaucoup plus jeune. Il envoya aussi ses fils avec une troupe de des hommes forts contre Antiochus, tandis qu’il emmenait lui-même avec lui une partie de l’armée, et tomba sur lui d’un autre côté. Il mit aussi un grand nombre d’hommes en embuscade en beaucoup d’endroits des montagnes, et il était supérieur dans toutes ses attaques contre elles ; et quand il eut été vainqueur d’une manière si glorieuse, il fut élevé prêtre, et délivra aussi les Juifs de la domination des Macédoniens, après cent soixante-dix ans de l’empire [de Séleucos].

3. Ce Simon avait aussi un complot ourdi contre lui, et fut tué dans un festin par son gendre Ptolémée, qui mit sa femme et ses deux fils en prison, et envoya quelques personnes pour tuer Jean, qui s’appelait aussi Hyrcan. 2 Mais Quand le jeune homme fut informé de leur arrivée, il se hâta d’aller à la ville, comme ayant une très grande confiance dans les gens là-bas, du souvenir des actions glorieuses de son père, et de la haine ils ne pouvaient que supporter l’injustice de Ptolémée. Ptolémée a également fait un tenter d’entrer dans la ville par une autre porte ; mais il a été repoussé par le peuple, qui venait d’admettre Hyrcan ; Il se retira donc bientôt dans l’un des forteresses qui étaient autour de Jéricho, qui s’appelait Dagon. Or, quand Hyrcan avait reçu la haute prêtrise, que son père avait détenue auparavant, et avait offert en sacrifice à Dieu, il se hâta d’attaquer Ptolémée, afin de Soulage sa mère et ses frères.

4. Il assiégea donc la forteresse, et se montra supérieur à Ptolémée à d’autres égards, mais il fut vaincu par lui quant à la juste affection [qu’il avait pour parents] ; car quand Ptolémée fut affligé, il enfanta sa mère et ses frères, et les plaça sur la muraille, et les frappa avec verges à la vue de tout le monde, et menaçait, à moins qu’il ne s’en aille Aussitôt, il les jetait tête baissée ; à quelle vue Hyrcan La commisération et l’inquiétude étaient trop dures pour sa colère. Mais sa mère ne l’était pas consternée, ni par les coups qu’elle reçut, ni par la mort qu’elle a été menacé ; mais elle étendit les mains et pria son fils de ne pas s’émouvoir avec les blessures qu’elle a subies pour épargner le misérable ; puisque c’était à elle qu’il appartenait mieux vaut mourir par le moyen de Ptolémée, que de vivre si longtemps, pourvu qu’il pourraient être punis pour les blessures qu’il a faites à leur famille. Maintenant, le cas de Jean était Quand il considéra le courage de sa mère, et qu’il entendit ses supplications, il se mit à attaquer ; mais quand il la vit battue et mise en pièces avec le Il s’affaiblit et fut entièrement vaincu par ses affections. Et comme le dit le Le siège fut retardé par ce moyen, l’année de repos vint, sur laquelle les Juifs se reposer tous les sept ans comme ils le font tous les sept jours. Cette année, c’est pourquoi Ptolémée fut délivré de l’assiégement, et tua les frères de Jean. avec leur mère, et s’enfuirent vers Zénon, qui s’appelait aussi Cotylas, qui était tyran de Philadelphie.

5. Et maintenant, Antiochus était si irrité de ce qu’il avait qu’il fit une expédition en Judée, et qu’il s’assit devant Jérusalem et Hyrcan assiégé ; mais Hyrcan ouvrit le sépulcre de David, qui était le plus riche de tous les rois, et en tira environ trois mille talents en l’argent, et persuada Antiochus, par la promesse de trois mille talents, de lever le siège. De plus, il fut le premier des Juifs qui eut assez d’argent, et commença également à embaucher des auxiliaires étrangers.

6. Mais à un autre moment, quand Antiochus fut parti lors d’une expédition contre les Mèdes, et donna ainsi à Hyrcan l’occasion de s’étant vengé de lui, il attaqua aussitôt les villes de Syrie, comme pensant, ce qui s’est avéré être le cas avec eux, qu’il les trouverait vides de bonnes troupes. Il s’empara donc de Médaba et de Samea, avec les villes de leur voisinage, ainsi que Sichem et Gerizzim ; et en plus de ceux-ci, [il a soumis] la nation des Cuthéens, qui habitaient autour de ce temple qui avait été bâti en imitation du temple de Jérusalem ; Il s’empara aussi d’un grand nombre d’autres villes de Idumea, avec Adoreon et Marissa.

7. Il se rendit aussi jusqu’à Samarie, où est aujourd’hui la ville de Sébaste, qui a été bâtie par le roi Hérode, et qui l’englobait tout autour d’une muraille, et il plaça ses fils, Aristobule et Antigone, sur le siège; qui l’a poussée si fort, qu’une famine a régné jusqu’à présent dans la ville, qu’ils étaient forcés de manger ce qui n’avait jamais été considéré comme de la nourriture. Ils ont également invité Antiochus, qui s’appelait Cyzicène, pour leur venir en aide ; Sur quoi il se préparèrent et se conformèrent à leur invitation, mais ils furent battus par Aristobule et Antigonus; et il fut poursuivi jusqu’à Scythopolis par ces frères, et s’enfuit loin d’eux. Ils retournèrent donc en Samarie, et fermèrent la multitude à l’intérieur de la muraille ; et quand ils eurent pris la ville, ils la démolirent et firent de ses habitants des esclaves. Et comme ils avaient encore de grandes succès dans leurs entreprises, ils ne laissèrent pas refroidir leur zèle, mais marcha avec une armée jusqu’à Scythopolis, et y fit une incursion. dévasté tout le pays qui se trouvait à l’intérieur du mont Carmel.

8. Mais alors ces succès de Jean et de ses fils les envièrent, et occasionnèrent une sédition dans le pays ; et beaucoup d’autres là-bas étaient ceux qui se réunissaient, et ne seraient pas en repos jusqu’à ce qu’ils se soient mis à découvert guerre, dans laquelle ils ont été battus. Jean vécut donc le reste de sa vie heureusement, et administra le gouvernement d’une manière tout à fait extraordinaire, et pendant trente-trois années entières. Il mourut, laissant cinq fils derrière lui lui. C’était certainement un homme très heureux, et il n’avait pas l’occasion d’en avoir plainte faite de la fortune à cause de lui. C’est lui qui, à lui seul, possédait trois des choses les plus désirables du monde, le gouvernement de sa nation, et le grand sacerdoce et le don de prophétie. Car la Divinité s’entretenait avec lui, et il n’ignorait rien de ce qui devait venir par la suite ; de sorte qu’il prévoyait et prédit que ses deux fils aînés ne continueraient pas à être maîtres du gouvernement; et il méritera amplement notre narration pour décrire leur catastrophe, et combien ces hommes étaient inférieurs à leur père en félicité.





 

CHAPITRE 3.
Comment Aristobule fut le premier qui mit un diadème sur sa
Tête; Et après qu’il eut mis à mort sa mère et son frère,
Il mourut lui-même, alors qu’il n’avait régné plus d’un an.

1. Car, après la mort de leur père, l’aîné Aristobule changea le gouvernement en royaume, et fut le premier qui mit un diadème sur sa tête, quatre cent soixante et un ans et trois mois après que notre peuple soit descendu dans ce pays, lorsqu’il a été libéré de l’esclavage babylonien. Or, parmi ses frères, il paraissait avoir de l’affection pour Antigone, qui était à côté de lui, et qui en fit son égal ;  mais pour le reste, il les lia et les mit en prison. Il a aussi mis sa mère dans les fers, pour elle contester le gouvernement avec lui ; car Jean l’avait quittée pour être la gouvernante des affaires publiques. Il est allé jusqu’à un degré de barbarie tel qu’il l’a amenée à être condamné à mort en prison.

2. Mais la vengeance l’a circonvenu dans l’affaire de son son frère Antigone, qu’il aimait, et dont il fit son associé dans le royaume ; car il le tua au moyen des calomnies que les hommes malades autour du palais arrangé contre lui. D’abord, en effet, Aristobule ne voulut pas croire à leurs rapports, en partie à cause de l’affection qu’il avait pour son frère, et en partie parce qu’il pensait qu’une grande partie de ces contes étaient dues à l’envie de leurs rapporteurs : cependant, comme Antigone est venu une fois d’une manière splendide de l’armée à cette fête, dans laquelle notre ancienne coutume est de faire des tabernacles pour Dieu, Il arriva, en ce temps-là, qu’Aristobule fut malade, et qu’à la fin du festin, Antigone s’y approcha, entouré de ses hommes d’armes; après s'être paré de la plus belle manière possible, et ce, dans une large mesure, pour prier Dieu en faveur de son frère. Or, à ce moment précis, c’était cela Ces hommes malades vinrent trouver le roi, et lui dirent de quelle manière pompeuse les armes les hommes vinrent, et avec quelle insolence Antigone marcha, et qu’une telle insolence était trop grande pour un particulier, et qu’en conséquence il était venu avec un une grande troupe d’hommes pour le tuer ; pour cela il ne pouvait supporter cette simple jouissance d’honneur royal, lorsqu’il était en son pouvoir de prendre lui-même le royaume.

3. Aristobule donna peu à peu, et malgré lui, à ces accusations ; et, en conséquence, il se garda bien de découvrir son soupçon ouvertement, bien qu’il ait prévu d’être à l’abri de tout accident ; Il a donc plaça les gardes de son corps dans un certain passage souterrain obscur ; car il était couché malade dans un lieu appelé autrefois la Citadelle, bien que par la suite son nom ait été changé en Antonia ; et il ordonna que si Antigone venait sans armes, ils devrait le laisser tranquille ; mais s’il venait à lui dans son armure, ils le tueraient. Il en envoya aussi quelques-uns pour lui faire savoir à l’avance qu’il devait venir sans armes. Mais À cette occasion, la reine arrangea très astucieusement l’affaire avec ceux qui qui complota sa ruine, car elle persuada ceux qui étaient envoyés de cacher le message du roi ; mais pour dire à Antigone comment son frère avait appris qu’il avait reçu un très l’armure faite avec de beaux ornements martiaux, en Galilée ; Et parce que sa maladie actuelle l’empêchait de venir et, voyant tous ces atours, il désirait beaucoup le voir maintenant dans son armure ; parce que, dit-il, dans un peu de temps, Il est temps que tu t’éloignes de moi.

4. Dès qu’Antigone entendit cela, la bonne humeur de son frère ne lui permettant pas de soupçonner aucun mal de sa part, il vint avec lui son armure, pour la montrer à son frère ; Mais alors qu’il s’avançait le long de cette sombre passage qui s’appelait la Tour de Straton, il fut tué par les gardes du corps, et est devenu un exemple éminent de la façon dont la calomnie détruit toute bonne volonté et toute l’affection, et qu’aucune de nos bonnes affections n’est assez forte pour résister à l’envie perpétuellement.

5. Et en vérité, n’importe qui s’étonnerait de Judas cette occasion. Il appartenait à la secte des Essens, et n’avait jamais failli ni trompé les hommes dans ses prédictions auparavant. Or, cet homme vit Antigone tel qu’il était passant devant le temple, et s’écria à sa connaissance : « Ô étrange ! dit-il, c’est bon pour que je meure maintenant, puisque la vérité est morte devant moi, et que j’ai quelque chose que j’ai prédit s’est avéré faux ; car cet Antigone est aujourd’hui vivant, qui aurait dû sont morts aujourd’hui ; et le lieu où il doit être tué, selon ce qui fatal, était la tour de Straton, qui est à la distance de six cents stades de cet endroit ; Et pourtant, quatre heures de cette journée sont déjà écoulées ; quel le point de temps rend la prédiction impossible à remplir. Et quand le Le vieil homme avait dit cela, il était abattu dans son esprit, et il continua. Mais dans un peu de temps après, on apprit qu’Antigone avait été tué dans un lieu souterrain, qui s’appelait elle-même la Tour de Straton, du même nom que Césarée qui couché au bord de la mer ; Et c’est cette ambiguïté qui a causé la désordre.

6. Alors Aristobule se repentit du grand crime qu’il avait commis. s’était rendu coupable, et cela donna lieu à l’augmentation de sa maladie. Il aussi de pire en pire, et son âme était constamment troublée par ces pensées de ce qu’il avait fait, jusqu’à ce que ses entrailles soient déchirées par le intolérable chagrin qu’il éprouvait, il vomissait une grande quantité de sang. Et comme L’un de ces serviteurs qui l’assistait porta ce sang, lui, par quelque providence surnaturelle, glissa et tomba à l’endroit même où Antigone avaient été tués ; Et il répandit un peu du sang du meurtrier sur les taches de sang de celui qui avait été assassiné, qui apparaissait encore. Là-dessus, un cri lamentable s’éleva parmi les spectateurs,  comme si le serviteur eût renversé du sang exprès à cet endroit ; Et comme le roi entendait ce cri, il demanda ce qui en était la cause ; et tandis que personne n’osait le lui dire, il les pressait d’autant plus de lui faire savoir ce qui se passait ; À la fin, quand il les eut menacés et forcés à parler, ils parlèrent ; Sur quoi il fondit en larmes, gémit et dit : « Je m’aperçois donc que je ne suis pas comme pour échapper à l’œil de Dieu qui voit tout, quant aux grands crimes que j’ai commis ; Mais la vengeance du sang de mon parent me poursuit avec empressement. Ô toi le plus impudent corps! Jusques à quand conserveras-tu une âme qui doit mourir à cause du châtiment qu’il doit subir pour une mère et un frère tués ! Combien de temps vais-je Moi-même dépenser mon sang goutte à goutte ? qu’ils prennent tout d’un coup ; et que leurs fantômes ne soient plus déçus par quelques parcelles de mes entrailles qui leur sont offertes. Dès qu’il eut dit ces paroles, il mourut bientôt, après qu’il n’eut pas régné plus d’un an.





 

CHAPITRE 4.
Quelles actions ont été faites par Alexandre Janneus, qui a régné
Vingt-sept ans.

1. Et maintenant, la femme du roi délia les frères du roi, et fit roi Alexandre, qui paraissait à la fois plus âgé en âge, et plus modéré en son tempérament que les autres ; qui, lorsqu’il arriva au gouvernement, tua l’un de ses frères, comme affectant de se gouverner lui-même ; mais l’autre avait en grande comme aimant une vie tranquille, sans se mêler des affaires publiques.

2. Or, il arriva qu’il y eut une bataille entre lui et Ptolémée, appelé Lathyrus, qui s’était emparé de la ville d’Asochis. Il a en effet Il tua un grand nombre de ses ennemis, mais la victoire pencha plutôt en faveur de Ptolémée. Mais quand ce Ptolémée fut poursuivi par sa mère Cléopâtre, et se retira dans Égypte, Alexandre assiégea Gadara et s’en empara ; comme il l’a fait aussi pour Amathonte, qui était la plus forte de toutes les forteresses qui étaient autour du Jourdain, et là étaient les le plus précieux de tous les biens de Théodore, fils de Zénon. Sur quoi Théodore marcha contre lui, et s’empara de ce qui lui appartenait, ainsi que de l’homme qui lui appartenait. et tua dix mille Juifs. Cependant, Alexandre s’est rétabli ce coup, et tourna ses forces vers les parties maritimes, et prit Raphia et Gaza, avec Anthédon aussi, qui fut plus tard appelée Agrippias par le roi Hérode.

3. Mais quand il eut réduit en esclavage les citoyens de tous dans ces villes, la nation des Juifs se révolta contre lui lors d’une fête ; car c’est dans ces fêtes que l’on commence généralement les séditions ; Et il semblait qu'il n’aurait pu échapper au complot qu’on lui avait préparé, si ses auxiliaires étrangers, les Pisidiens et les Ciliciens, ne l’avaient pas aidé ; car, quant à la Syriens, il ne les a jamais admis parmi ses troupes de mercenaires, à cause de leur inimitié contre la nation juive. Et quand il eut tué plus de six mille rebelles, il fit une incursion en Arabie ; et quand il eut pris ce pays, avec les Galaadères et les Moabites, il leur enjoignit de payer et retourna à Areathus ; et comme Théodore s’étonnait de son grand succès, il s’empara de la forteresse et la démolit.

4. Cependant, lorsqu’il combattit contre Obodas, roi des Arabes, qui lui avaient tendu une embuscade près du Golan, et un complot contre lui, il perdit toute son armée, qui était entassée dans une vallée profonde, et mise en pièces par la multitude des chameaux. Et quand il se fut enfui à Jérusalem, Il provoqua l’insurrection de la multitude, qui le haïssait auparavant contre lui, et cela à cause de la grandeur de la calamité  qu’il subissait. Cependant, il était alors trop dur pour eux ; et, dans les nombreuses batailles qui ont eu lieu combattaient de part et d’autre, il ne tua pas moins de cinquante mille Juifs en l’intervalle de six ans. Cependant, n’avait-il aucune raison de se réjouir de ces victoires, puisqu’il n’a fait que consumer son propre royaume ; jusqu’à ce qu’à la fin il cessa de combattre, et s’efforçait d’arriver à une composition avec eux, en causant avec ses sujets. Mais cette mutabilité et l’irrégularité de sa conduite leur firent encore haïr plus. Et quand il leur demanda pourquoi ils le haïssaient tant, et ce qu’il devait faire en afin de les apaiser, disaient-ils, en se tuant ; pour cela, il serait alors tout ce qu’ils pouvaient faire pour se réconcilier avec lui, qui avait fait des choses si tragiques à même quand il était mort. En même temps, ils invitèrent Démétrius, qui était appela Eucerus, pour les aider ; et comme il se conformait volontiers à leurs demandes, dans l’espoir de grands avantages, et vint avec son armée, les Juifs se joignirent à ceux qui leurs auxiliaires vers Sichem.

5. Mais Alexandre rencontra ces deux forces d’une seule mille cavaliers et huit mille mercenaires qui étaient à pied. Il avait également avec lui la partie des Juifs qui le favorisait, au nombre de dix mille ; tandis que le parti adverse avait trois mille cavaliers et quatorze mille valets de pied. Or, avant qu’ils n’engagèrent dans la bataille, les rois firent une proclamation, et s’efforçaient d’attirer les soldats les uns des autres, et de les faire se révolter ; pendant que Démétrius espérait amener les mercenaires d’Alexandre à le quitter, et Alexandre espérait amener les Juifs qui étaient avec Démétrius à le quitter. Mais depuis que ni les Juifs n’abandonnèrent leur colère, ni les Grecs ne se montrèrent infidèles, Ils en vinrent à un engagement, et à un combat rapproché avec leurs armes. Dans lequel Démétrius fut le vainqueur, bien que les mercenaires d’Alexandre montrèrent les plus grands exploits, tant dans l’âme que dans le corps. Pourtant, le résultat de cette bataille s’avérer différent de ce à quoi on s’attendait, quant à l’un et à l’autre ; car ceux qui invitèrent Démétrius à venir à eux ne restèrent pas fermes à son égard, bien qu’il fût conquérant; et six mille Juifs, par pitié du changement de condition d’Alexandre, lorsqu’il s’était enfui dans les montagnes, vinrent à lui. Cependant Démétrius ne put supporter cette tournure des choses ; mais, supposant qu’Alexandre était déjà redevenu son adversaire, et que toute la nation allait [enfin] courir vers lui, il quitta le pays et s’en alla.

6. Mais le reste de la multitude [juive] n’a pas mettre de côté leurs querelles avec lui, quand les auxiliaires [étrangers] furent partis ; mais ils eurent une guerre perpétuelle avec Alexandre, jusqu’à ce qu’il eût tué la plus grande partie de leur corps. et chassa le reste dans la ville de Berneselis ; et quand il eut démoli dans cette ville, il emmena les captifs à Jérusalem. Non, sa rage s’est tellement accrue extravagant, que sa barbarie allait jusqu’à l’impiété ; car lorsqu’il avait ordonné que huit cents d’entre eux fussent pendus à des croix au milieu de la ville, ont eu la gorge de leurs femmes et de leurs enfants tranchés sous leurs yeux ; et ceux-ci exécutions qu’il a vues alors qu’il buvait et se couchait avec ses concubines. Sur qu’une si grande surprise s’empara du peuple, que huit mille de ses opposants s’enfuirent dès la nuit suivante, de toute la Judée, dont la fuite n’était plus qu’une terminée par la mort d’Alexandre ; C’est ainsi qu’à la fin, mais pas avant la fin de la journée, et avec par de telles actions, il procura la tranquillité à son royaume, et partit ne plus se battre.

7. Et c’est ce qu’Antiochus, qu’on appelait aussi Denys, redevenir l’origine de troubles. Cet homme était le frère de Démétrius, et le dernier de la race des Séleucides. 3 Alexandre il avait peur de lui, quand il marchait contre les Arabes ; Il s’est donc creusé une profonde tranchée entre Antipatris, qui était près des montagnes, et les rivages de Joppé; il érigea aussi une haute muraille devant la tranchée, et construisit des tours en bois, afin d’entraver toute approche soudaine. Mais il n’a toujours pas été en mesure d’exclure Antiochus, car il brûla les tours, combla les tranchées, et marcha sur lui-même. avec son armée. Et comme il regardait se venger d’Alexandre, S’efforçant de l’arrêter, ce qui n’avait pas beaucoup d’importance, il marcha droit contre les Arabes, dont le roi se retira dans les parties du pays qui étaient le plus apte à engager l’ennemi, puis tout à coup il fit rebrousser chemin à son cheval, qui étaient au nombre de dix mille, et tombèrent sur l’armée d’Antiochus pendant qu’ils étaient en désordre, et une terrible bataille s’ensuivit. Les troupes d’Antiochus, tant qu’elles Il était vivant, il s’est battu, bien qu’un grand massacre ait été fait parmi eux par les Arabes ; mais quand il est tombé, car il était à l’avant-garde, dans le plus grand danger, en ralliant ses troupes, ils cédèrent tous du terrain, et la plus grande partie de leur son armée fut anéantie, soit dans l’action, soit dans la fuite ; et pour le reste, qui s’enfuirent au village de Cana, il arriva qu’ils furent tous consumés par le besoin des choses nécessaires, à l’exception de quelques-uns.

8. Vers ce temps-là, les habitants de Damas, par haine pour Ptolémée, fils de Menhens, invitèrent Arétas [à prendre le gouvernement], et le fit roi de Célésyrie. Cet homme a également fait une expédition contre la Judée, et battit Alexandre dans la bataille ; mais ensuite ils se retirèrent d’un commun accord. Mais Alexandre, après s’être emparé de Pella, se dirigea de nouveau vers Gerasa, et sortit de la convoitise qu’il avait des biens de Théodore ; et quand il eut bâti une triple muraille autour de la garnison, il prit la place par la force. Il a également démoli le Golan, et Séleucie, et ce qu’on appelait la vallée d’Antiochus ; En outre, il s’empara de la forteresse de Gamala, et dépouilla Démétrius, qui était gouverneur de ce qu’il avait, à cause des nombreux crimes dont il était accusé, et puis il retourna en Judée, après avoir passé trois années entières dans cette expédition. Et maintenant, il a été reçu avec bonté de la nation, à cause du bien succès qu’il a eu. Ainsi, lorsqu’il se reposa de la guerre, il tomba dans la maladie de Carré ; car il était affligé d’une fièvre quarte, et supposait qu’en s’exerçant encore dans les affaires martiales, iil se débarrasserait de cette maladie ; mais en faisant de telles expéditions à des époques inopportunes, et en forçant son corps à subir de plus grandes épreuves qu’il n’était capable de supporter, il arriva à sa fin. Il mourut donc au milieu de ses troubles, après avoir régné vingt-sept ans.





 

CHAPITRE 5.
Alexandra règne neuf ans, pendant lesquels les pharisiens
Étaient les vrais dirigeants de la nation.

1. Alexandre laissa le royaume à Alexandra, sa femme, et il comptait sur le fait que les Juifs se soumettraient maintenant très facilement à elle, parce qu’elle avait été très opposée à la cruauté avec laquelle il les avait traités, et s’étaient opposés à sa violation de leurs lois, et avaient ainsi obtenu la bienveillance du peuple. Il ne se trompait pas non plus sur ses espérances ; car cette femme gardait la domination, par l’opinion que le peuple avait de sa piété ; car elle a surtout étudia les anciennes coutumes de son pays, et chassa ces hommes du gouvernement qui offensaient leurs saintes lois. Et comme elle avait deux fils de Alexandre, elle fit d’Hyrcan l’aîné des grands prêtres, à cause de son âge, comme d’ailleurs, à cause de son tempérament inactif, cela ne le disposait nullement à déranger le public. Mais elle retint avec elle le plus jeune, Aristobule, comme particulier, à cause de la chaleur de son caractère.

2. Et les pharisiens s’attachèrent à elle, pour l’aider dans le gouvernement. C’est une certaine secte des Juifs qui apparaît plus religieux que d’autres, et semblent interpréter les lois avec plus de précision. Maintenant Alexandra les écoutait à un degré extraordinaire, comme étant elle-même une femme d’une grande piété envers Dieu. Mais ces pharisiens s’insinuaient astucieusement peu à peu en sa faveur, et devinrent eux-mêmes les vrais administrateurs des affaires publiques : ils bannissaient et réduisaient qui ils voulaient; ils liaient et déliaient [les hommes] selon leur bon plaisir ; 4 et, tout à la fois, ils avaient la jouissance de l’autorité royale, tandis que les dépenses et les difficultés qui en découlent appartenaient à Alexandra. C’était une femme sagace femme dans la gestion des grandes affaires, et toujours dans l’intention de rassembler soldats ensemble ; de sorte qu’elle augmenta l’armée de moitié, et se procura un grand corps de troupes étrangères, jusqu’à ce que sa propre nation soit devenue non seulement très puissante mais terrible aussi pour les potentats étrangers, tandis qu’elle gouvernait d’autres et les pharisiens la gouvernaient.

3. En conséquence, ils tuèrent eux-mêmes Diogène, un homme de figure, et qui avait été l’ami d’Alexandre ; et l’accusa comme ayant aidé le roi de ses conseils, pour crucifier les huit cents hommes [mentionnés ci-dessus.] Ils obtinrent aussi d’Alexandra qu’ils mirent à mort le reste de ceux qui l’avaient irrité contre eux. Maintenant, elle était si superstitieuse comme pour se conformer à leurs désirs, et en conséquence ils tuaient qui ils voulaient eux-mêmes. Mais les principaux de ceux qui étaient en danger s’enfuirent vers Aristobule, qui persuada à sa mère d’épargner les hommes à cause de leur dignité, mais de les expulsez de la ville, à moins qu’elle ne les prenne pour innocents ; C’est ainsi qu’ils ont été ont souffert pour rester impunis, et ont été dispersés dans tout le pays. Mais lorsqu’il s’agit d'Alexandra envoya son armée à Damas, sous prétexte que Ptolémée était toujours opprimant cette ville, elle s’en empara ; Il n’a pas non plus fait de résistance. Elle obtint aussi de Tigrane, roi d’Arménie, qui coucha avec ses troupes autour de Ptolémaïs, et assiégea Cléopâtre, 5 par des accords et des présents, pour s’en aller. En conséquence, Tigrane ne tarda pas à sortir du siège, à cause des tumultes domestiques qui se produisirent lors de l’expédition de Lucullus en Arménie.

4. Sur ces entrefaites, Alexandra tomba malade et Aristobule, son fils cadet, saisit cette occasion, avec ses domestiques, dont il avait un grand nombre, qui étaient tous ses amis, à cause de la chaleur de leur jeunesse, et s’emparèrent de toutes les forteresses. Il a également utilisé les sommes d’argent qu’il y trouva pour rassembler un certain nombre de mercenaires soldats, et se fit roi ; et, outre cela, sur la plainte d’Hyrcan à sa mère, elle compatit à son cas, et mit la femme et les fils d’Aristobule sous contrainte à Antonia, qui était une forteresse qui se joignait à la partie nord du temple. Elle était, comme je l’ai déjà dit, autrefois appelée la Citadelle ; mais par la suite, il reçut le nom d’Antonia, quand Antoine était [seigneur de l’Orient], tout comme les autres villes, Sébaste et Agrippias, ont changé de nom, et celles-ci données par Sébaste et Agrippa. Mais Alexandra est morte avant d’avoir pu punir Aristobule pour avoir déshérité son frère, après qu’elle eut régné neuf ans.





 

CHAPITRE 6.
Quand Hyrcan, qui était l’héritier d’Alexandre, s’est retiré
de ses prétentions à la couronne, Aristobule est fait roi ; Et après
Le même Hyrcan, par le moyen d’Antipater, est ramené
Par A
tas. Enfin Pompée est nommé arbitre de la
Dispute entre les frères.

1. Hyrcan était l’héritier du royaume et de lui sa mère l’a-t-elle commise avant de mourir ? mais Aristobule lui était supérieur en puissance et en magnanimité ;  et quand il y avait une bataille entre eux, pour décider de la dispute au sujet du royaume, près de Jéricho, la plus grande partie abandonna Hyrcan, et se rendit auprès d’Aristobule ; mais Hyrcan, avec ceux de son parti qui restaient s’enfuit auprès d’Antonia, et mit en son pouvoir les otages qui pouvaient être pour sa conservation [qui étaient la femme d’Aristobule, avec ses enfants] ; mais ils se mirent d’accord  avant que les choses n’en vinssent aux extrémités, qu’Aristobule et Hyrcan devrait démissionner de cela, mais conserver tout le reste de ses dignités, comme étant le frère du roi. Là-dessus, ils se réconcilièrent avec l’un l’autre dans le temple, et s’embrassèrent d’une manière très aimable, tandis que le peuple se tenait autour d’eux ; Ils ont également changé de maison, tandis que Aristobule se rendit au palais royal, et Hyrcan se retira dans la maison de Aristobule.

2. Or, les autres personnes qui étaient en désaccord avec Aristobule craignit d’obtenir le gouvernement à l’improviste ; et il s’agissait surtout d’Antipater 6 qui Aristobule haï autrefois. Il était Iduméen de naissance et l’un des principaux de cette nation, à cause de ses ancêtres et de ses richesses, et d’autres il persuada aussi à Hyrcan de s’enfuir auprès d’Arétas, roi d’Arabie, et de revendiquer le royaume ; comme il persuada Arétas de recevoir Hyrcan, et pour le ramener dans son royaume, il lui jeta aussi de grands reproches sur Aristobule, quant à ses mœurs, et fit de grands éloges à Hyrcan, et il exhorta Arétas à le recevoir, et lui dit qu’il conviendrait à lui, qui gouvernait un si grand royaume, d’accorder son assistance à ceux qui sont lésés ; alléguant qu’Hyrcan a été traité injustement, en étant privé de cette domination qui lui appartenait par la prérogative de sa naissance. Et quand il les avait prédisposés tous deux à faire ce qu’il voulait qu’ils fassent, il prit Hyrcan par nuit, et s’enfuit de la ville, et, continuant sa fuite avec une grande promptitude, il s’enfuit à l’endroit appelé Pétra, qui est le siège royal de la roi d’Arabie, où il remit Hyrcan entre les mains d’Arétas ; et en discourant et lui ayant fait beaucoup de présents, il l’obtint de lui donner une armée qui pourrait le ramener dans son royaume. Cette armée se composait de cinquante mille fantassins et cavaliers, contre lesquels Aristobule ne put résistance, mais il fut abandonné dès sa première attaque, et fut forcé de Jérusalem; il avait aussi été pris d’abord par la force, si Scaurus, le général Romain, n’était pas venu s’interposer à temps et lever le siège. Ce Scaurus fut envoyé d’Arménie en Syrie par Pompée le Grand, lorsqu’il combattit contre Tigrane ; Scaurus arriva donc à Damas, qui avait été récemment pris par Métellus et Lollius, et les fit sortir de la place ; et, sur sa Apprenant où en étaient les affaires de Judée, il s’y rendit en toute hâte butin.

3. Dès qu’il fut arrivé dans le pays, il arriva des ambassadeurs de la part des deux frères, chacun d’eux désirant son assistance ; mais les trois cents talents d’Aristobule avaient plus de poids auprès de lui que la justice de la cause ; somme que Scaurus eut reçue, et il envoya un Héraut d’Hyrcan et des Arabes, et les menaça du ressentiment de la les Romains et de Pompée, à moins qu’ils ne lèvent le siège. C’est ainsi qu’Arétas fut et se retira de Judée à Philadelphie, comme Scaurus retourna à Philadelphie. Damas encore ; Aristobule ne se contenta pas non plus de s’échapper. mais il rassembla toutes ses forces, et poursuivit ses ennemis, et les combattit dans un lieu appelé Papyron, et en tua environ six mille. et, avec eux, le frère d’Antipater, Phalion.

4. Quand Hyrcan et Antipater furent ainsi privés de leurs espoirs des Arabes, ils les transfèrent à leurs adversaires ; et comme Pompée avait passé par la Syrie et était venu à Damas, ils s’enfuirent à lui pour obtenir de l’aide ; et, sans aucun pot-de-vin, ils firent les mêmes supplications équitables qu’ils avaient faites à Arétas, et le suppliaient de haïr la conduite violente d’Aristobule, et d’accorder le royaume à celui à qui justement il appartenait, tant à cause de sa bonne moralité qu’à cause de sa supériorité d’âge. Cependant, Aristobule ne voulait pas non plus de lui-même dans ce cas, car il s’appuyait sur les pots-de-vin que Scaurus avait reçus : il était là aussi lui-même, et se parait de la manière la plus agréable à la royauté qu’il pouvait. Mais il pensa bientôt qu’il était au-dessous de lui de venir d’une manière aussi servile, et ne pouvait supporter de servir ses propres fins d’une manière beaucoup plus abjecte qu’il n’en avait l’habitude ; il partit donc de Diospolis.

5. Pompée fut frappé d’une grande indignation à ce sujet. Hyrcan et ses amis intercédèrent aussi auprès de Pompée. Il n’a donc pas pris seulement ses forces romaines, mais beaucoup de ses auxiliaires syriens, et marcha contre Aristobule. Mais lorsqu’il eut passé par Pella et Scythopolis, et qu’il fut arrivé à la Corée, où vous entrez dans le pays de Judée, quand vous y montez par dans les parties méditerranéennes, il apprit qu’Aristobule s’était enfui à Alexandrie, qui est une forteresse fortifiée avec la plus grande magnificence, et située sur une haute montagne ; Il l’envoya et lui ordonna de descendre. Aujourd’hui, son inclination était de tenter sa fortune dans une bataille, puisqu’il était appelé dans une telle d’une manière impérieuse, plutôt que de se conformer à cet appel. Cependant, il a vu le multitude était dans une grande crainte, et ses amis l’exhortaient à considérer ce que la puissance des Romains était, et combien elle était irrésistible ; Il s’est donc conformé à leur conseil et descendit auprès de Pompée. et quand il eut fait de longues excuses pour lui-même, et pour la justesse de sa cause en prenant le gouvernement, il retourna à la forteresse. Et quand son frère l’invita de nouveau [à plaider sa cause], il descendit et parla de la justice de la chose, puis s’en alla sans aucun l’empêchement de Pompée ; Il était donc entre l’espoir et la crainte. Et quand il est descendu, il devait s’agir d’un préjugé de Pompée pour lui accorder entièrement le gouvernement ; et quand il monta à la citadelle, c’était pour ne pas paraître s’avilir bas. Cependant Pompée lui ordonna d’abandonner ses places fortes, et le força d’écrire à chacun de leurs gouverneurs pour qu’ils les livrassent ; ayant reçu cet ordre, de n’obéir à aucune autre lettre que celle qui était de sa propre main. En conséquence, il fit ce qu’on lui ordonna de faire ; mais il s’indigna encore de ce qui s’était passé, et se retira à Jérusalem, et se prépara à combattre avec Pompée.

6. Mais Pompée ne lui laissa pas le temps d’en faire préparatifs [d’un siège], mais le suivit sur ses talons ; Il a également été obligé de se hâter dans sa tentative, par la mort de Mithridate, dont il était informé de Jéricho. Voici le pays le plus fertile de la Judée, qui porte un grand nombre de palmiers 7 en plus le baumier, dont ils coupent les pousses avec des pierres pointues, et aux incisions Ils recueillent le jus, qui tombe comme des larmes. Pompée dressa donc son camp en ce lieu une nuit, puis il se hâta de partir le lendemain matin pour Jérusalem ; mais Aristobule fut si effrayé de son approche, qu’il vint à sa rencontre de supplication. Il lui promit aussi de l’argent, et qu’il lui livrerait les deux lui-même et la ville à sa disposition, et atténua ainsi la colère de Pompée. Pourtant, il n’a rempli aucune des conditions qu’il avait acceptées ; pour Le parti d’Aristobule ne voulut même pas admettre dans la ville Gabinius, qui était envoyé pour recevoir l’argent qu’il avait promis.





 

CHAPITRE 7.
Comment Pompée lui fit livrer la ville de Jérusalem, mais
pris le temple par la force. Comment il est entré dans le Saint des
Saints; De même que ses autres exploits en Judée.

1. Pompée, très irrité de ce traitement, prit Aristobule en détention. Et quand il fut arrivé dans la ville, il regarda autour de lui où il pourrait faire son attaque ; car il vit que les murailles étaient si solides, qu’il sqeraitt difficile de les vaincre ; et que la vallée devant les murs était terrible ; et que le temple, qui était dans cette vallée, était lui-même entouré d’un muraille très forte, de sorte que si la ville était prise, ce temple serait un deuxième lieu de refuge où l’ennemi peut se retirer.

2. Or, comme il délibéra longuement à ce sujet une sédition s’éleva parmi le peuple de la ville ; Le parti d’Aristobule prêts à combattre, et à mettre leur roi en liberté, tandis que le parti de Hyrcan était pour l’ouverture des portes à Pompée ; et les gens de l’effroi étaient dans ces derniers étaient un parti très nombreux, lorsqu’ils regardaient les excellent ordre dans lequel se trouvaient les soldats romains. Ainsi le parti d’Aristobule fut abattu, et se retira dans le temple, et coupa la communication entre le temple et la ville, en brisant le pont qui les unissait, et prêt à s’opposer jusqu’au bout ; mais comme les autres avaient reçu le Les Romains entrèrent dans la ville, et lui eurent livré le palais, Pompée envoya Pison, l’un de ses grands officiers, dans ce palais avec une armée, qui distribua une garnison autour de la ville, parce qu’il ne pouvait persuader aucun de ceux qui avaient s’enfuit au temple pour trouver un arrangement ; Il s’est ensuite débarrassé de tous les les choses qui étaient autour d’eux de manière à favoriser leurs attaques, comme ayant Le parti d’Hyrcan était prêt à leur donner conseil et assistance.

3. Mais Pompée lui-même combla le fossé qui était le côté nord du temple, et toute la vallée aussi, l’armée elle-même étant l’obligation de transporter les matériaux prévus à cet effet. Et en effet, c’était une chose difficile pour remplir cette vallée, à cause de son immense profondeur, d’autant plus que les Juifs employérent tous les moyens possibles pour les détourner de leur situation supérieure ; et les Romains n’eussent pas réussi dans leurs efforts, si Pompée n’avait pas remarqué le septième jour, pendant lesquels les Juifs s’abstiennent de toute espèce de travail pour des raisons religieuses, et leva sa berge, mais empêcha ses soldats de combattre sur ces Jours; car les Juifs n’agissaient sur la défensive que les jours de sabbat. Mais dès que Pompée avait rempli la vallée, il éleva de hautes tours sur la rive, et amena les machines qu’ils avaient récupérées à Tyr près de la muraille, et qu’ils essayaient de battez-le ; et les lanceurs de pierres repoussèrent ceux qui se tenaient au-dessus d’eux, et les chassa ; mais les tours de ce côté de la ville faisaient de très grandes résistance, et étaient en effet extraordinaires à la fois par leur grandeur et leur magnificence.

4. Or, voici que, malgré les nombreuses difficultés qui les Romains subis, Pompée ne pouvait qu’admirer non seulement de l’autre côté exemples de la force d’âme des Juifs, mais surtout qu’ils n’ont pas du tout leurs services religieux, même lorsqu’ils étaient entourés de traits de tous les côtés ; car, comme si la ville était en pleine paix, leurs sacrifices quotidiens et leurs purifications, et toutes les branches de leur culte religieux, étaient encore accomplies à Dieu avec la plus grande exactitude. Ni quand le temple fut pris, et ils étaient tous les jours tués autour de l’autel, ne partaient-ils pas des instances de leur culte divin qui ont été établis par leur loi ; car c’était dans le troisième mois de siège avant que les Romains ne pussent même avec beaucoup de peine renversez l’une des tours, et entrez dans le temple. Or, celui qui, le premier, osa franchir la muraille, fut Faustus Cornélius, fils de Sylla ; et suivant après lui étaient deux centurions, Furius et Fabius ; Et chacun d’entre eux a été suivi d’une cohorte à lui, qui entoura les Juifs de tous côtés, et tua les uns couraient pour se mettre à l’abri du temple, et les autres qui, pendant un certain temps, combattaient pour leur propre défense.

5. Et c’est ce que firent beaucoup de sacrificateurs, quand ils virent leurs ennemis les assaillaient l’épée à la main, sans continuèrent leur culte divin, et furent tués pendant qu’ils étaient offrant leurs libations, et brûlant leur encens, comme préférant le devoirs concernant leur culte envers Dieu avant leur propre conservation. Le plus grand une partie d’entre eux ont été tués par leurs propres compatriotes, de la faction adverse, et une multitude innombrable se jetait dans les précipices ; Il y en avait même qui étaient si distraits par les difficultés insurmontables qu’ils rencontraient, qu’ils ont mis le feu aux bâtiments qui étaient près de la muraille et ont été brûlés ensemble avec eux. Douze mille furent tués parmi les Juifs ; mais des Romains très Peu de gens ont été tués, mais un plus grand nombre a été blessé.

6.  Mais il n’y avait rien qui affectât autant la nation, dans les calamités qu’elle subissait alors, que de voir son lieu saint, que personne n’avait vu jusque-là, être ouvert aux étrangers ; pour Pompée, et ceux qui l’entouraient entrèrent dans le temple même, 8 où Il n’était permis à personne d’entrer si ce n’est au souverain sacrificateur, et de voir ce qui se passait le chandelier avec ses lampes, et la table, et les vases verseurs, et les encensoirs, tous entièrement d’or, ainsi qu’une grand quantité d’épices entassées ensemble, avec deux mille talents d’argent sacré. Cependant il n’a pas touché à cet argent, ni à rien d’autre qui s’y trouvait ; mais il commanda aux ministres de se rendre dans le temple, dès le lendemain qu’il eut pour le purifier, et pour accomplir leurs sacrifices accoutumés. De plus, il nomma Hyrcan grand prêtre, comme quelqu’un qui, non seulement à d’autres égards, avait montré beaucoup d’empressement de son côté pendant le siège, mais comme il avait été le moyen d’empêcher la multitude qui était dans le pays de combattre pour Aristobule, ce qu’elle était d’ailleurs très prête à faire ; par ce moyen il joua le rôle d’un bon général, et réconcilia le peuple avec lui plus par la bienveillance que par la terreur. Or, parmi les captifs, le beau-père d’Aristobule fut pris, qui était aussi son oncle : il punissait ceux qui étaient les plus coupables par décollation ; mais il récompensa Faustus et ceux qui avaient combattu avec lui bravement, avec des présents glorieux, et a imposé un tribut sur le pays, et sur Jérusalem elle-même.

7. Il enleva aussi à la nation toutes ces villes qu’ils avaient autrefois pris, et qui appartenait à Célésyrie, et les avait fait soumis à celui qui y était alors désigné pour y être le président romain ; et réduisit la Judée dans ses propres limites. Il reconstruisit aussi Gadara, 9 qui avait été démolie par les Juifs, afin de satisfaire un certain Démétrius, qui était d’une grande valeur. Gadara, et était l’un de ses propres affranchis. Il a également libéré d’autres villes de leur domination, qui se trouvait au milieu du pays, tel, je veux dire, qu’ils avaient n’a pas été démolie avant cette date ; Hippos, et Scythopolis, ainsi que Pella, et Samarie, et Marissa ; et outre ceux-ci Ashdod, et Jamnia, et Aréthuse ; et dans de la même manière, il traita des villes maritimes, de Gaza, de Joppé, de Dora, et ce qu’on appelait autrefois la tour de Straton, mais qui a été reconstruite par la suite avec les édifices les plus magnifiques, et a eu son nom changé en Césarée, par le roi Hérode. Tout ce qu’il rendit à leurs propres citoyens, et les mit sous la province de Syrie ; cette province, ainsi que la Judée, et les pays jusqu’à comme l’Égypte et l’Euphrate, il s’engagea à Scaurus comme leur gouverneur, et lui donna deux légions pour le soutenir ; tandis qu’il faisait toute la hâte qu’il pouvait lui-même pour s’en aller à travers la Cilicie, sur le chemin de Rome, ayant avec lui Aristobule et ses enfants avec lui comme ses captifs. Ils étaient deux filles et deux fils ; l’un d’entre eux ses fils, Alexandre, s’enfuirent alors qu'il partait ; mais le plus jeune, Antigone, avec ses sœurs, ont été transportés à Rome.





 

CHAPITRE 8.
Alexandre, fils d’Aristobule, qui s’enfuit de Pompée,
Fait une expédition contre Hyrcan ; Mais étant vaincu par
Gabinius, il lui livre les forteresses. Après cela,
Aristobule s’échappe de Rome et rassemble une armée ;
Mais étant battu par les Romains, il est ramené à Rome ;
Avec d’autres choses relatives à Gabinius, Crassus et Cassius.

1. Sur ces entrefaites, Scaurus fit une expédition dans l’Arabie, mais il fut arrêté par la difficulté des lieux autour de Pétra. Cependant, il n’a pas dévasté le pays autour de Pella, bien que même là il fût sous une grande difficultés; car son armée était affligée par la famine. Afin de pourvoir à ce que l’on veut, Hyrcan lui prêta quelque secours, et lui envoya des vivres par le moyen de Antipater; que Scaurus envoya aussi à Arétas, comme quelqu’un qui le connaissait bien, pour l’inciter à lui donner de l’argent pour acheter sa paix. Le roi d’Arabie s’exécuta la proposition, et lui donna trois cents talents ; sur lequel Scaurus tira son armée hors d’Arabie 10

2. Quant à Alexandre, fils d’Aristobule, s’enfuit de Pompée, et en quelque temps il rassembla une troupe considérable d’hommes, et s’abattit lourdement sur Hyrcan, et envahit la Judée, et était susceptible de le renverser vite; et en effet, il était venu à Jérusalem, et s’était aventuré à reconstruire son mur qui fut renversé par Pompée, Gabinius, qui fut envoyé pour lui succéder à Scaurus en Syrie, a montré sa bravoure, comme sur beaucoup d’autres points, de sorte qu’en faisant une expédition contre Alexandre ; qui, craignant qu’il ne l’attaquât, Il rassembla donc une grande armée, composée de dix mille fantassins armés, et quinze cents cavaliers. Il construisit aussi des murs autour des lieux appropriés ; Alexandrium, et Hyrcanium, et Machaerus, qui s’étendaient sur les montagnes de l’Arabie.

3. Mais Gabinius envoya devant lui Marcus Antonius, et il se suivit lui-même avec toute son armée ; mais pour le corps restreint des soldats qui étaient autour d’Antipater, et d’un autre corps de Juifs sous le commandement de Malichus et Pitholaus, ceux-ci se joignirent à ces capitaines qui étaient au sujet de Marc-Antoine, et rencontra Alexandre ; Gabinius arriva avec son armée principale peu de temps après ; et comme Alexandre n’était pas en état de soutenir la charge des forces ennemies, maintenant qu’elles étaient réunies, il se retira. Mais quand il s’est approché à Jérusalem, il fut forcé de combattre, et perdit six mille hommes dans la bataille ; trois mille d’entre eux tombèrent morts, et trois mille furent pris vivants ; ainsi il s’enfuit avec le reste à Alexandrie.

4. Lorsque Gabinius fut arrivé à Alexandrie, Il y trouva un grand nombre de campeurs, il essaya, en leur promettant pardon pour leurs offenses passées, pour les inciter à venir à lui avant qu’il n’en soit arrivé à se battre; mais comme ils ne voulaient pas s’entendre, il tua un grand et en enferma un grand nombre dans la citadelle. Maintenant, Marcus Antoine, leur chef, se signala dans cette bataille, qui, comme il l’avait toujours fait, a fait preuve d’un grand courage, et il ne l’a jamais fait autant qu’aujourd’hui ; mais Gabinius, laissant des forces pour s’emparer de la citadelle, s’en alla lui-même, et colonisa les villes qui n’avaient pas été démolis, et reconstruisirent ceux qui avaient été détruits. En conséquence, sur ses injonctions, les villes suivantes ont été rétablies : Scythopolis, Samarie, Anthédon, Apollonie, Jamnia, Raphia, et Mariassa, et Adorée, et Gamala, et Ashdod, et beaucoup d’autres ; tandis qu’un grand nombre d’hommes accoururent volontiers à chacun d’eux, et devinrent leurs habitants.

5. Quand Gabinius eut pris soin de ces villes, il retourna à Alexandrie, et poussa le siège. Ainsi, quand Alexandre désespérait de ne jamais obtenir le gouvernement, il lui envoya des ambassadeurs, et le pria de lui pardonner l'offense qu'il lui avait faite, et lui abandonna le reste forteresses, Hyrcanium et Machaerus, comme il lui remit Alexandrium entre les mains après; tout ce que Gabinius démolit, à la persuasion de la mère d'Alexandre, afin qu’ils ne fussent pas les réceptacles des hommes dans une seconde guerre. Elle était là maintenant afin d’amadouer Gabinius, car elle se souciait de ses proches qui étaient captifs à Rome, c'est-à-dire son mari et ses autres enfants. Après cela, Gabinius amena Hyrcan à Jérusalem, et confia le soin du temple à lui; mais il ordonna que l’autre gouvernement politique fût celui d’une aristocratie. Il divisa aussi toute la nation en cinq conventions, assignant une portion à Jérusalem, une autre à Gadara, qu’une autre appartiendrait à Amathonte, une quatrième à Jéricho, et à la cinquième division fut attribuée Sepphoris, ville de Galilée. Ainsi Le peuple était heureux d’être ainsi affranchi du gouvernement monarchique, et gouverné pour l’avenir par toute l’aristocratie.

6. Mais Aristobule a-t-il fourni un autre fondement à nouvelles perturbations. Il s’enfuit de Rome, et rassembla de nouveau beaucoup de Juifs qui désiraient un changement, tels qu’ils lui avaient témoigné une affection de vieux; et quand il eut pris Alexandrium en premier lieu, il essaya de construire un mur autour d’elle ; mais dès que Gabinius eut envoyé contre lui une armée sous les ordres de Siscuria, Antoine et Servilius, il s’en aperçut, et se retira dans Machaerus. Et quant à la multitude inutile, il les a renvoyées, et seulement marchèrent avec ceux qui étaient armés, au nombre de huit mille, parmi eux se trouvait Pitholaüs, qui avait été lieutenant à Jérusalem, mais qui avait déserté à Aristobule avec mille de ses hommes ; les Romains le suivirent, et quand ils il en vint à la bataille, le parti d’Aristobule combattit longtemps courageusement ; mais à la fin ils furent vaincus par les Romains, et cinq mille d’entre eux tombèrent environ deux mille hommes s’enfuirent vers une certaine petite colline, mais les mille qui restèrent avec Aristobule se brisèrent à travers l’armée romaine, et marchèrent ensemble jusqu’à Machaerus ; et quand le roi eut logé la première nuit sur ces ruines, il espérait lever une autre armée, si la guerre cessait un jour pendant que; En conséquence, il fortifia cette forteresse, bien que cela ait été fait d’une manière médiocre. Mais les Romains tombant sur lui, il résista, même au-delà de ses moyens. pendant deux jours, puis il fut pris, et amena un prisonnier à Gabinius. avec Antigone, son fils, qui s’était enfui avec lui de Rome ; et à partir de Gabinius fut de nouveau transporté à Rome. C’est pourquoi le sénat l’a mis sous mais il ramena ses enfants en Judée, parce que Gabinius l’informa par des lettres qu’il avait promis à la mère d’Aristobule de le faire, pour qu’elle lui livrant les forteresses.

7. Mais comme Gabinius marchait à la guerre contre les Parthes, il fut gêné par Ptolémée, qui, à son retour de l’Euphrate, il ramena en Égypte, se servant d’Hyrcan et d’Antipater pour pourvoir à ses besoins. tout ce qui était nécessaire pour cette expédition ; car Antipater lui a fourni avec de l’argent, des armes, du blé et des auxiliaires ; Il l’a également emporté auprès des Juifs qui étaient là, et qui gardaient les avenues de Péluse, pour les laisser passer. Mais Or, après l’absence de Gabinius, l’autre partie de la Syrie était en mouvement, et Alexandre, fils d’Aristobule, amena les Juifs à se révolter à nouveau. En conséquence, il rassembla une très grande armée, et se mit à tuer tous les Romains qui étaient dans le pays ; Là-dessus, Gabinius eut peur, car il était venu déjà sortis d’Égypte, et forcés de revenir promptement par ces tumultes,] et il envoya Antipater, qui obtint de quelques révoltés qu’ils se taisent. Cependant trente mille hommes continuaient encore avec Alexandre, qui était lui-même impatient de combattre aussi ; Gabinius sortit donc pour combattre, lorsque les Juifs le rencontrèrent. et comme la bataille se déroulait près du mont Thabor, dix mille d’entre eux furent tués, et le reste de la multitude se dispersa et s’enfuit. Alors Gabinius vint à Jérusalem, et établit le gouvernement comme Antipater l’aurait voulu ; de là il marcha, combattit et battit les Nabatéens : quant à Mithridate et à Orsane, qui s’enfuirent de Parthin, il les renvoya secrètement, mais le distribua parmi les soldats qu’ils s’étaient enfuis.

8. Sur ces entrefaites, Crassus succéda à Gabinius en Syrie. Il emporta tout le reste de l’or qui appartenait au temple de Jérusalem, afin de se préparer pour son expédition contre les Parthes. Il enleva aussi les deux mille talents que Pompée n’avait pas ému; mais quand il eut passé l’Euphrate, il périt lui-même, et son l’armée avec lui ; De quelles affaires ce n’est pas le bon moment pour parler [suite en grande partie].

9. Mais Cassius, après Crassus, arrêta les Parthes, qui marchaient pour entrer en Syrie. Cassius s’était enfui dans cette province et quand il en eut pris possession, il fit une marche précipitée en Judée ; et, après s’être emparé de Tarichée, il emmena trente mille Juifs en esclavage. Il tua aussi Pitholaus, qui avait soutenu les partisans séditieux de Aristobule ; et ce fut Antipater qui le lui conseilla. Maintenant, cet Antipater épousa une femme d’une famille éminente parmi les Arabisus, qui s’appelait Cypros, et il lui naquit quatre fils, Phasaëlus et Hérode, qui fut ensuite roi, et, outre ceux-ci, Joseph et Phéroras ; et il eut une fille dont le nom était Salomé. Or, comme il s’était fait des amis parmi les hommes de pouvoir de toutes parts, par les bons offices qu’il leur rendait et par l’hospitalité avec laquelle il les traitait ; c’est ainsi qu’il contracta la plus grande amitié avec le roi d’Arabie, en mariant son parent ; de sorte que, lorsqu’il fit la guerre à Aristobule, il l’envoya et lui confia ses enfants. Aussi, quand Cassius eut forcé Alexandre à s'entendre et à se tenir tranquille, il retourna à l’Euphrate, afin d’empêcher les Parthes de le repasser ; dont nous parlerons ailleurs. 11





 

CHAPITRE 9.
Aristobule est enlevé par les amis de Pompée, tout comme son fils
Alexandre Par Scipion. Antipater cultive une amitié avec
César, après la mort de Pompée ; Il effectue également de grandes actions
dans cette guerre, dans laquelle il assista Mithridate.

1. Or, sur la fuite de Pompée et du sénat au-delà de la mer Ionienne, César mit Rome et l’empire sous son pouvoir, et délivra Aristobule de ses liens. Il lui confia aussi deux légions, et l’envoya en toute hâte en Syrie, comme espérant que, par son moyen, il conquérez ce pays et les parties voisines de la Judée. Mais la jalousie empêcha tout effet de l’empressement d’Aristobule et des espérances de César ; car il a été emporté par le poison que lui donnaient ceux du parti de Pompée ; et, pendant longtemps, il n'a même pas eu droit à une sépulture dans son propre pays; mais son corps mort est resté [au-dessus du sol], préservé dans du miel, jusqu'à ce qu'il soit envoyé aux Juifs par Antoine, afin d'être enterré dans les sépulcres royaux.

2. Son fils Alexandre fut aussi décapité par Scipion à Antioche, et cela par l’ordre de Pompée, et sur une accusation portée contre devant son tribunal, pour les maux qu’il avait faits aux Romains. Mais Ptolémée, fils de Menneus, qui régnait alors sur Chalcis, sous le Liban, prit ses frères en envoyant son fils Philippion pour eux à Ascalon, qui prit Antigone, ainsi que ses sœurs, loin de la femme d’Aristobule, et amena à son père ; et tombant amoureux de la fille cadette, il épousa et fut ensuite tué par son père à cause d’elle ; pour Ptolémée lui-même, après qu’il eut tué son fils, il l’épousa, qui s’appelait Alexandra ; Sur le à cause de quel mariage il prit le plus grand soin de son frère et de sa sœur.

3. Or, après la mort de Pompée, Antipater changea et cultivait une amitié avec César. Et puisque Mithridate de Pergame, avec les forces qu’il dirigeait contre l’Égypte, fut exclu des avenues vers Péluse, et fut forcé de rester à Asalon, il persuada aux Arabes, parmi lesquels il avait vécu, pour l’assister, et vint lui-même à lui, à la tête de trois mille hommes armés. Il a également encouragé les hommes de pouvoir en Syrie à venir à son secours, ainsi que des habitants du Liban, de Ptolémée et de Jamblicus, et un autre Ptolémée ; par lequel les villes de ce pays sont venues dans cette guerre ; de sorte que Mithridate s’aventura maintenant, dépendant de la force supplémentaire qu’il avait obtenu d’Antipater, pour marcher en avant à Péluse ; et quand on lui refusa le passage, il assiégea la ville; dans l’attaque de laquelle Antipater s’est principalement signalé, car Il fit tomber la partie de la muraille qui était en face de lui, et sauta le premier dans la ville, avec les hommes qui l’entouraient.

4. C’est ainsi que Péluse fut prise. Mais quand même, comme ils l’étaient marchant sur eux, ces Juifs égyptiens qui habitaient le pays appelaient le pays d’Onias les arrêta. Alors Antipater ne les persuada pas seulement de ne pas s’arrêter mais pour fournir des vivres à leur armée ; C’est pourquoi même le peuple Memphis ne les combattraient pas, mais de leur propre gré se joignirent à Mithridate. Sur quoi, il fit le tour de Delta, et combattit le reste des Égyptiens dans un endroit appelé le camp des Juifs ; non, lorsqu’il était en danger dans la bataille avec toute son aile droite, Antipater fit volte-face, et longea la rive du fleuve à lui ; car il avait battu ceux qui s’opposaient à lui alors qu’il dirigeait la gauche aile. Après quoi, après succès, il tomba sur ceux qui poursuivaient Mithridate, et le tua un grand nombre d’entre eux, et poursuivit les autres si loin qu’il prit leur camp. tandis qu’il ne perdit pas plus de quatre-vingts de ses hommes ; comme Mithridate en perdit, pendant la poursuite qui a été faite après lui, environ huit cents. Il était aussi lui-même sauvé à l’improviste, et devint un témoin irréprochable pour César des grands actions d’Antipater.

5. Sur quoi César encouragea Antipater à entreprendre d’autres entreprises dangereuses pour lui, et cela en lui donnant de grands éloges et l’espoir d’une récompense. Dans toutes ces entreprises, il s’exposait volontiers à de nombreuses dangers, et devint un guerrier des plus courageux ; et il avait beaucoup de blessures, presque toutes sur son corps, comme des démonstrations de sa valeur. Et quand César eut réglé les affaires d’Égypte, et qu’il retournait de nouveau en Syrie, il lui donna le privilège d’un citoyen romain, et exempt d’impôts, et le rendit l’objet d’une admiration par les honneurs et les marques d’amitié qu’il lui accordait. C’est pour cette raison qu’il confirma aussi Hyrcan dans le sacerdoce.





 
CHAPITRE 10.
César nomme Antipater procurateur de Judée ; De même que
Antipater nomme Phasaelus gouverneur de Jérusalem, et
Hérode, gouverneur de Galilée ; qui, quelque temps plus tard, a été appelé à
Répondre pour lui-même [devant le Sanhédrim], où il se trouve
Acquitté. Sextus César est traîtreusement tué par Bassus
et est remplacé par Marcus.

1. Vers ce temps-là, Antigone, fils de Aristobule vint trouver César, et devint, d’une manière surprenante, l’occasion de l’avancement ultérieur d’Antipater ; car, tandis qu’il aurait dû déplorer que son père paraissait avoir été empoisonné à cause de ses querelles avec Pompée, et de s’être plaint de la barbarie de Scipion envers son frère, et de ne pas se mêler toute passion injuste lorsqu’il implorait la clémence ; En plus de ces choses, il est venu devant César, et accusa Hyrcan et Antipater, comment ils l’avaient chassé et ses frères entièrement hors de leur pays natal, et avaient agi dans un grand nombre d’occasions injustes et extravagantes à l’égard de leur nation ; et qu’en tant qu'à l’aide qu’ils lui avaient envoyée en Égypte, ce n’était pas par bonne volonté mais par crainte qu’ils avaient des anciennes querelles, et pour obtenir le pardon de leur amitié envers [son ennemi] Pompée.

2. Là-dessus, Antipater jeta ses vêtements, et montra la multitude des blessures qu’il avait, et dit que, quant à sa bonne volonté de César, il n’eut pas l’occasion de dire un mot, parce que son corps criait à haute voix, cependant il n’a rien dit lui-même ; qu’il s’étonnait de l’audace d’Antigone, tandis qu’il était lui-même que le fils d’un ennemi des Romains, et d’un fugitif, et qu’il avait hérité de son père le désir d’aimer les innovations et les séditions, qu’il se chargerait d’accuser d’autres hommes devant le gouverneur romain, et s’efforcerait d’obtenir quelques avantages pour lui-même, alors qu’il devrait se contenter que on lui a permis de vivre ; C’est pour cela qu’il a voulu gouverner le public ce n’était pas tant parce qu’il en avait besoin, mais parce que, s’il le pouvait, une fois qu’il l’aurait obtenue, il pourrait exciter une sédition parmi les Juifs, et se servir de ce qu’il gagnerait des Romains au détriment de ceux qui le lui ont donné.

3. César, ayant entendu cela, déclara qu’Hyrcan était le plus digne du sacerdoce, et donna à Antipater la permission de choisir l’autorité qu’il lui plaisait ; mais il lui laissa la détermination d’une telle dignité qui lui a conféré la dignité ; Il fut donc institué procureur de tous les Judée, et obtint, en outre, la permission de reconstruire 12 ces murs de son pays qui avaient été renversés. César envoya l'ordre de faire graver ces récompenses honorifiques dans le Capitole, afin qu'elles y figurent comme autant d'indications de sa propre justice et de la vertu d'Antipater.

4. Mais dès qu’Antipater eut fait sortir César de Syrie, il retourna en Judée, et la première chose qu’il fit fut de reconstruire cette muraille de son propre pays [Jérusalem] que Pompée avait renversé, puis d’aller dans le pays, et pour calmer les tumultes qui s’y trouvaient ; où il a en partie menacé, et en partie avisé, tout le monde, et leur dit qu’au cas où ils se soumettre à Hyrcan, ils vivraient heureux et paisiblement, et jouiraient de ce qu’ils possédés, et cela avec une paix et une tranquillité universelles ; mais qu’au cas où ils écouté ceux qui avaient de fâcheux espoirs en soulevant de nouvelles peines pour obtenir eux-mêmes, ils trouveraient alors qu’il était leur seigneur au lieu d’être leur procureur ; et trouver qu’Hyrcan est un tyran au lieu d’un roi ; et les Romains et César pour être leurs ennemis, au lieu d’être des chefs ; C’est pour cela qu’ils ne souffriraient pas qu’il fût écarté du gouvernement, dont ils avaient fait leur gouverneur. Et, en même temps qu’il disait cela, il réglait les affaires de la parce qu’il voyait qu’Hyrcan était inactif et inapte à gérer les affaires du royaume. Il constitua donc son fils aîné, Phasaelus, gouverneur de Jérusalem et de ses environs ; Il envoya aussi son fils suivant, Hérode, qui était très jeune, 13 ans l’autorité égale en Galilée.

5. Or Hérode était un homme actif, et il trouva bientôt des matériaux appropriés pour que son esprit actif puisse travailler. En conséquence, il a conclu que Ézéchias, le chef des brigands, parcourut les parties voisines de la Syrie avec une grande troupe d’hommes, il l’attrapa et le tua, ainsi que beaucoup d’autres brigands avec lui ; exploit qui fut surtout reconnaissant aux Syriens, en ce que les hymnes chantés à la louange d’Hérode, tant dans les villages que dans les villes, ayant procuré leur tranquillité, et ayant conservé ce qu’ils possédaient eux; à cette occasion, il fit la connaissance de Sextus César, parent de le grand César, et président de la Syrie. Une juste émulation de sa glorieuse Phasaelus poussa aussi Phasaelus à l’imiter. En conséquence, il s’est procuré le la bonne volonté des habitants de Jérusalem, par sa propre gestion de la ville et n’abusa pas de son pouvoir d’une manière désagréable ; d’où il est venu que la nation rendit à Antipater les hommages qui n’étaient dus qu’à un roi, et les honneurs qu’ils lui rendaient tous étaient égaux aux honneurs dus à un Seigneur absolu ; mais il n’a rien diminué de cette bonne volonté ou de cette fidélité il le devait à Hyrcan.

6. Cependant, il lui était impossible d’échapper à l’envie dans une telle prospérité ; car la gloire de ces jeunes gens touchait déjà Hyrcan lui-même en privé,  bien qu’il n’en parlât à personne ; mais ce qu’il fut principalement affligé par les grandes actions d’Hérode, et que tant de messagers vinrent l’un avant l’autre, et l’informèrent de la grande réputation qu’il jouissait dans toutes ses entreprises. Il y avait aussi beaucoup de monde dans le palais royal qui enflammait sa jalousie à son égard ; ceux, je veux dire, qui ont été entravés dans leurs desseins par la prudence des jeunes gens, ou par celle d’Antipater. Ces hommes qu’en confiant les affaires publiques à la gestion d’Antipater et de ses fils, il s’assit avec rien d’autre que le simple nom d’un roi, sans aucun de son autorité ; et ils lui demandèrent jusqu’à quand il se tromperait jusqu’à présent, d’élever des rois contre son propre intérêt ; car ils ne le cachaient pas maintenant leur gouvernement d’affaires plus longtemps, mais étaient clairement les seigneurs de la nation, et l’avait chassé de son autorité ; que c’était le cas quand Hérode tua tant d’hommes sans qu’il lui ait donné aucun ordre de le faire, soit par parole, soit par bouche, ou par sa lettre, et cela en contradiction avec la loi des Juifs ; C’est pourquoi, s’il n’est pas roi, mais particulier, il doit encore venir à son procès, et en répondre à lui, et aux lois de son pays, qui ne permettent de tuer personne avant qu’il n’ait été condamné en jugement.

7. Hyrcan s’enflamma peu à peu de ces discours et ne put en supporter plus longtemps, mais il somma Hérode de prendre son procès. En conséquence, sur le conseil de son père, et dès que les affaires de La Galilée lui en donnerait la permission, il monta à [Jérusalem], quand il eut d’abord il plaça des garnisons en Galilée ; Cependant, il est venu avec un corps suffisant de soldats, si nombreux qu’il ne paraissait pas avoir avec lui une armée capable de renverser le gouvernement d’Hyrcan, ni encore assez peu pour l’exposer à la insultes de ceux qui l’enviaient. Cependant, Sextus César craignait pour le jeune homme, de peur qu’il ne soit pris par ses ennemis, et amené au châtiment ; ainsi il en envoya quelques-uns pour dénoncer expressément à Hyrcan qu’il acquitterait Hérode de l’accusation capitale portée contre lui ; qui l’a acquitté en conséquence, comme étant d’autre part, il était aussi enclin à le faire, car il aimait Hérode.

8. Mais Hérode, croyant qu’il avait échappé au châtiment sans le consentement du roi, se retira à Sextus, à Damas, et obtint tous les chose prête, afin de ne pas lui obéir s’il le convoquait de nouveau ; sur quoi ceux qui étaient mal disposés irritèrent Hyrcan, et lui dirent qu’Hérode était s’en alla dans sa colère, et se prépara à lui faire la guerre ; et comme le roi croyait ce qu’ils disaient, il ne savait que faire, puisqu’il voyait que son antagoniste était plus fort qu’il ne l’était lui-même. Et maintenant, depuis qu’Hérode a été fait général de Cœlésyrie et Samarie par Sextus César, il était redoutable, non seulement de la bienveillance que la nation lui portait, mais par la puissance qu’il avait lui-même ; de sorte qu’Hyrcan tomba dans la plus grande terreur, et qu’il s’attendait à ce qu’il marchent contre lui avec son armée.

9. Il ne s’est pas trompé dans la conjecture qu’il a faite ; car Hérode rassembla son armée, dans la colère qu’il lui porta pour l’avoir menacé de l’accuser devant un tribunal public, et la conduisit à Jérusalem, afin de chasser Hyrcan de son royaume ; et c’est ce qu’il fit bientôt, à moins que son père et son frère ne fussent sortis ensemble et n’eussent brisé la force de sa fureur, et en l’exhortant à ne pas pousser sa vengeance que jusqu’à la menace et à l’effroi, mais pour épargner le roi, sous lequel il avait été promu à un tel degré de puissance ; et qu’il ne devait pas être si irrité de ce qu’il était au point d’oublier d’être reconnaissant d’avoir été acquitté ; ni si longtemps pour réfléchir sur ce qui était d’une nature mélancolique, comme d’être ingrat pour sa délivrance ; et si nous devons considérer que Dieu est l’arbitre du succès dans la guerre, une cause injuste est plus désavantageuse qu’une armée ne peut l’être ; et que par conséquent, il ne doit pas être entièrement confiant de réussir dans un cas où il est de lutter contre son roi, son soutien, et celui qui avait souvent été le sien bienfaiteur, et cela n’avait jamais été sévère pour lui, autrement que comme il l’avait fait les mauvais conseillers, et cela pas plus loin qu’en apportant l’ombre d’une l’injustice qui pèse sur lui. Ainsi Hérode fut persuadé par ces arguments, et supposa que ce qu’il avait déjà fait suffisait à ses espérances futures, et qu’il avait assez montré sa puissance à la nation.

10. Dans l’intervalle, il y a eu une perturbation parmi les les Romains autour de l’Apamie, et une guerre civile occasionnée par le massacre perfide de Sextus César, par Cécilius Bassus, qu’il perpétra de sa bienveillance à Pompée ; il s’empara aussi de l’autorité sur ses forces ; mais comme le reste des commandants de César attaquèrent Bassus avec toute leur armée, afin de le punir pour le meurtre de César, Antipater leur envoya aussi l’aide de ses fils, à cause de celui qui a été assassiné, et à cause de ce César qui a été assassiné. toujours vivants, qui étaient tous deux leurs amis ; et comme cette guerre devenait d’une importance De longue date, Marcus est sorti d’Italie en tant que successeur de Sextus.





 

CHAPITRE 11.
Hérode est nommé procureur de toute la Syrie ; Malichus a peur
de lui et fait disparaître Antipater en l'empoisonnant ; Sur quoi,
les tribuns des soldats sont alors persuadés de le tuer.

 

1. Il y eut en ce temps-là une grande guerre qui s’éleva entre les Romains sur le massacre soudain et perfide de César par Cassius et Brutus, après avoir exercé le gouvernement pendant trois ans et sept mois. 14 Il y eut de très grandes agitations pour ce meurtre, et les grands hommes furent en grand désaccord l’un avec l’autre, et chacun se rendit à ce parti où Ils avaient eux-mêmes les plus grands espoirs d’avancer. En conséquence Cassius vint en Syrie, afin de recevoir les forces qui étaient à Apamie, où il obtint une réconciliation entre Bassus et Marcus, et les légions qui étaient en désaccord avec lui ; Il leva donc le siège d’Apamie, et prit sur lui le commandement de l’armée, et il allait çà et là pour exiger le tribut des villes, et exigeant leur argent à un degré qu’ils n’étaient pas en mesure de supporter.

2. Il ordonna donc aux Juifs d’amener sept cents talents ; sur quoi Antipater, effrayé des menaces de Cassius, partagea la levée de cette somme entre ses fils, et entre autres de ses connaissance, et à faire immédiatement ; et parmi eux, il en exigeait un Malichus, qui était en inimitié avec lui, pour faire aussi sa part, ce que la nécessité l’obligeait à faire. Or, Hérode, en premier lieu, atténua la passion de Cassius, en faisant sortir de la Galilée sa part, qui était de cent talents, ce qui lui valut la plus grande faveur ; et quand il reprochait aux autres d’être en retard, il se fâchait contre les villes elles-mêmes ; Il a donc fait des esclaves de Gophna et d’Emmaüs, et deux autres de moindre importance ; Il continua comme s’il avait Malichus, parce qu’il n’avait pas été plus pressé d’exiger son tribut; mais Antipater empêcha la ruine de cet homme et des autres villes, et il s’attira les faveurs de Cassius en faisant venir immédiatement cent talents. 15

3. Cependant, quand Cassius fut parti, Malichus oublia le la bonté qu’Antipater lui avait faite, et tramait contre lui de fréquents complots qui l’avait sauvé, comme s’empressant de l’écarter du chemin, qui était un obstacle à la ses mauvaises pratiques ; mais Antipater avait tellement peur de la puissance et de la ruse de l’homme, qu’il est allé au-delà du Jourdain, afin d’avoir une armée pour se garder lui-même contre ses desseins perfides ; mais quand Malichus fut pris dans son complot,  il s’en prit aux fils d’Antipater par son impudence, car il trompa complètement Phasaëlus, qui était le gardien de Jérusalem, et Hérode à qui l’on avait confié les armes de guerre, et cela par un grand nombre d’excuses et de serments, et les persuada de réconcilier avec son père. C’est ainsi qu’il fut préservé de nouveau par Antipater, qui a dissuadé Marcus, alors président de la Syrie, de résolution de tuer Malichus, à cause de ses tentatives d’innovation.

4. Sur la guerre entre Cassius et Brutus contre le jeune César [Auguste] et Antoine de l’autre, Cassius et Marcus rassembla une armée hors de Syrie ; et parce qu’Hérode était susceptible d’avoir un grande part dans la fourniture des choses nécessaires, ils le nommèrent ensuite procureur de toute la Syrie, et lui donna une armée de fantassins et de cavaliers. Cassius lui promit aussi qu'après la fin de la guerre, il le ferait roi de Judée. Mais il se trouva que la puissance et les espoirs de son fils devinrent la cause de sa perdition ; pour autant Malichus en eut peur, il corrompit un des échansons du roi avec de l’argent pour donner une potion empoisonnée à Antipater ; il devint donc un sacrifice à la méchanceté de Malichus, et mourut dans un festin. C’était un homme à d’autres égards actif dans la gestion des affaires, et qui rendit le gouvernement à Hyrcan, et le conserva entre ses mains.

5. Cependant, Malichus, lorsqu’il fut soupçonné d’avoir empoisonné Antipater, et quand la multitude s’irrita contre lui pour cela, il nia et a fait croire aux gens qu’il n’était pas coupable. Il s’est également préparé à faire une plus grande figure, et leva des soldats ; car il ne s’attendait pas à ce qu’Hérode se taisât, qui en effet vint bientôt sur lui avec une armée, afin de venger la mort de son père ; mais, ayant entendu le conseil de son frère Phasaël, de ne pas le punir ouvertement, de peur que la multitude ne tombe dans une sédition, Il reconnut les excuses de Malichus, et déclara qu’il l’avait disculpé de ce soupçon; Il a également fait des funérailles pompeuses pour son père.

6. Hérode se rendit donc à Samarie, qui se trouvait alors dans une tumulte, et établit la ville dans la paix ; après quoi, à la fête [de la Pentecôte], il retourna à Jérusalem, ayant avec lui ses hommes d’armes : alors Hyrcan, à la requête de Malichus, qui craignait son reproche, leur défendit d’introduire étrangers pour se mêler à la population du pays pendant qu’ils se purifiaient ; mais Hérode méprisait cette prétention, et celui qui donnait cela commandement, et entra de nuit. Sur quoi Malithus vint à lui, et se lamenta Antipater; Hérode lui fit aussi croire [il admit ses lamentations comme réel], bien qu’il eût beaucoup de peine à réfréner sa passion contre lui ; Cependant, il n’a pas déploré lui-même le meurtre de son père dans ses lettres à Cassius, qui, d’un autre côté, détestait aussi Malichus. Cassius lui fit dire qu’il devait se venger la mort de son père sur lui, et donna en privé l’ordre aux tribuns qui étaient sous lui, afin qu’ils assistent Hérode dans une action juste qu’il était sur le point de faire.

7. Et parce que, lors de la prise de Laodicée par Cassius, les hommes de pouvoir étaient rassemblés de toutes parts, avec des présents et des couronnes dans leurs mains, Hérode alloué ce temps pour le châtiment de Malichus. Malichus, qui s’en douta et se trouva à Tyr, résolut de se retirer son fils d’entre les Tyriens, qui y était otage, pendant qu’il recevait prêt à s’envoler en Judée ; Le désespoir qu’il avait d’échapper l’excitait à pensez à de plus grandes choses ; car il espérait qu’il élèverait la nation à un révolte des Romains, tandis que Cassius s’occupait de la guerre contre Antoine, et qu’il déposerait facilement Hyrcan, et qu’il s’emparerait de la couronne.

8. Mais le destin se moqua des espérances qu’il avait ; pour Hérode prévoyait ce qu’il avait de si zélé, et invita Hyrcan et lui à souper; mais appelant auprès de lui l’un des principaux serviteurs qui se tenaient près de lui, il l’envoya dehors, comme s’il s’agissait de préparer les choses pour le souper, mais en réalité de donner avis à l’avance du complot qui a été ourdi contre lui ; en conséquence ils se rappelèrent les ordres que Cassius leur avait donnés, et sortirent de la ville l’épée à la main, sur le bord de la mer, où ils entouraient Malichus l’entoura et le tua de nombreuses blessures. Sur quoi Hyrcan fut immédiatement effrayé, jusqu’à ce qu’il s’évanouisse et tombe à la surprise qu’il était dedans ; et ce ne fut qu’avec peine qu’on le retrouva, lorsqu’il demanda de qui il s’agissait. c’était qui avait tué Malichus. Et quand l’un des tribuns répondit que c’était « Alors, dit-il, Cassius m’a sauvé et m’a sauvé mon pays, en coupant la route à celui qui tramait des complots contre eux deux. S'il parlait selon ses propres sentiments, ou si sa crainte était telle qu’il a été obligé de louer l’action en disant cela, n’est pas certain ; Cependant, par cette méthode qu’Hérode infligea à Malichus.





 

CHAPITRE 12.
Phasaelus est trop dur pour Félix ; Victoire
d'Hérode sur Antigone; Et les Juifs accusent à la fois Hérode et
Phasaelus Mais Antoine les acquitte, et les fait
Tétrarques.

1. Quand Cassius fut sorti de Syrie, un autre la sédition s’éleva à Jérusalem, où Félix attaqua Phasaelus avec une armée. afin qu’il pût venger la mort de Malichus sur Hérode, en tombant sur son Frère. Hérode se trouva alors avec Fabius, gouverneur de Damas, et comme il allait au secours de son frère, il fut retenu par la maladie ; cependant Phasaelus était trop dur pour Félix, et reprochait à Hyrcan son ingratitude, et l’aide qu’il avait apportée à Malichus, et d’avoir négligé le frère de Malichus, lorsqu’il s’empara des forteresses ; car il en avait déjà un grand nombre, et parmi eux le plus fort de tous, Massada.

2. Cependant, rien ne pouvait lui suffire contre la force d’Hérode, qui, dès qu’il fut rétabli, prit les autres forteresses de nouveau, et le chassa de Massada dans la posture d’un suppliant ; il chassa aussi de Galilée Marion, tyran des Tyriens, lorsqu’il eut possédait déjà trois places fortifiées ; mais quant à ces Tyriens qu’il avait pris, il les garda tous vivants ; Il en a même donné quelques-uns et les renvoya, et s’assura ainsi de la bienveillance pour lui-même de la ville, et la haine contre le tyran. Marion avait en effet obtenu cela tyrannique de Cassius, qui établit des tyrans sur toute la Syrie 16 et c’est par haine pour Hérode qu’il aida Antigone, fils de Aristobule, et principalement pour le compte de Fabius, qu’Antigone avait fait sien d’argent, et l’avait donc de son côté quand il faisait sa descente; mais c’était Ptolémée, parent d’Antigone, qui lui fournissait tout ce qu’il avait recherché.

3. Quand Hérode les eut combattus dans les avenues de Judée, vainqueur de la bataille, chassa Antigone, et s’en retourna à Jérusalem, aimée de tous pour l’action glorieuse qu’il avait accomplie ; pour ceux qui ne l’avaient pas favorisé auparavant se sont joints à lui maintenant, à cause de son mariage dans la famille d’Hyrcan ; car, comme il avait autrefois épousé une femme de son propre pays, d’un sang non ignoble, qui s’appelait Doris, dont il engendra Antipater ; il épousa Mariamne, fille d’Alexandre, le fils d’Aristobule, et petite-fille d’Hyrcan, et devint ainsi une Relation du roi.

4. César et Antoine, après avoir tué Cassius près de Philippes, César s’en alla en Italie, et Antoine en Asie, entre autres les villes qui envoyèrent des ambassadeurs à Antoine en Bithynie, les grands hommes de l’univers. Les Juifs vinrent aussi, et accusèrent Phasaelus et Hérode d’avoir gardé le gouvernement par la force, et qu’Hyrcan n’avait qu’un nom honorable. Hérode apparut prêt à répondre à cette accusation ; et ayant fait d’Antoine son ami par la grande les sommes d’argent qu’il lui donnait, il le mettait dans une humeur telle qu’il n’entendait pas les autres parlent contre lui ; Et c’est ainsi qu’ils se séparèrent à ce moment-là.

5. Cependant, après cela, il y eut une centaine de principaux parmi les Juifs, à Daphné, par Antioche, à Antoine, qui était déjà asservi à l'amour de Cléopâtre ; ces Juifs ont mis ces hommes qui étaient les plus puissants, tant en dignité qu’en éloquence, avant tout, et accusa le frères. 17 Mais Messala s’opposa à eux, et défendit les frères, et cela pendant qu’Hyrcan se tenait debout par lui, à cause de sa parenté avec eux. Quand Antoine eut entendu les deux parties, il demanda à Hyrcan quel parti était le plus apte à gouverner, et il répondit qu’Hérode et Son parti était le plus apte. Antoine se réjouit de cette réponse, car il avait été jadis traité d’une manière hospitalière et obligeante par son père Antipater, lorsqu’il marcha sur la Judée avec Gabinius ; C’est ainsi qu’il constitua les frères tétrarques, et leur confia le gouvernement de la Judée.

6. Mais lorsque les ambassadeurs s’indignèrent de cette Antoine, en prit quinze, et les mit en détention, qu’il allait aussi tuer sur-le-champ, et il chassa les autres avec honte ; sur lequel un tumulte encore plus grand s’éleva à Jérusalem ; Ils envoyèrent donc de nouveau un millier d'ambassadeurs à Tyr, où Antoine demeurait alors, tandis qu’il marchait vers Jérusalem; sur ces hommes qui faisaient des clameurs, il envoya le gouverneur de Tyr, et lui ordonna de punir tout ce qu’il pourrait prendre d’eux, et de régler ceux qui dans l’administration qu’il avait faits tétrarques.

7. Mais avant cela, Hérode et Hyrcan s’en allèrent sur le bord de la mer, et prièrent instamment ces ambassadeurs de ne pas se ruiner, ni de faire la guerre à leur patrie par leurs contestations téméraires ; et quand ils devinrent encore plus scandaleux, Antoine envoya des hommes armés, et en tua un grand nombre, et en blessa un plus grand nombre ; dont ceux qui furent tués furent enterrés par Hyrcan, ainsi que les blessés confiés aux soins de médecins par lui ; mais ceux qui s’étaient échappés ne se tinrent pas tranquilles, mais ils mirent les affaires de la ville dans un tel désordre, et provoquèrent tellement Antoine qu’il tua aussi ceux qu’il avait enchaînés.





 
 
CHAPITRE 13.
Les Parthes ramènent Antigone en Judée, et jettent
Hyrcan et Phasaelus en prison. La fuite d’Hérode, et
La prise de Jérusalem et ce qu’Hyrcan et Phasaelus ont
Souffert.

1. Deux ans après, lorsque Barzapharnès, un gouverneur chez les Parthes, et Paeorus, fils du roi, avait possédé de Syrie, et quand Lysanias avait déjà réussi à la mort de son père Ptolémée, fils de Menneus, dans le gouvernement [de Chalcis], il l’emporta sur le gouverneur, par la promesse de mille talents, et de cinq cent femmes, pour ramener Antigone dans son royaume, et pour chasser Hyrcan de celui-ci. Pacorus s’y laissa persuader par ce moyen, et marcha le long de la côte, tandis qu’il ordonnait à Barzapharne de tomber sur les Juifs en longeant la partie méditerranéenne du pays ; mais des peuples marins, les Tyriens ne recevrait pas Pacorus, quoique ceux de Ptolémaïs et de Sidon l'eussent reçu; Il confia donc une troupe de sa cavalerie à un échanson appartenant à la famille royale, de son propre nom [Pacorus], et lui donna l’ordre de marcher sur Judée, afin de connaître l’état des choses parmi leurs ennemis, et d’aider Antigone quand il aurait besoin de son aide.

2. Or, comme ces hommes ravageaient le Carmel, beaucoup de Juifs coururent ensemble à Antigone, et se montrèrent prêts à faire une incursion dans le pays ; et il les envoya d’abord dans ce lieu appelé Drymus, [le Forêt 18 ] de s’emparer de la place ; Sur quoi une bataille s’engagea entre eux, et ils chassa l’ennemi, le poursuivit, et courut après lui jusqu’à Jérusalem, et à mesure que leur nombre augmentait, ils s’avancèrent jusqu’au palais du roi ; mais comme Hyrcan et Phasaelus les reçurent avec un fort corps d’hommes, il y eut une bataille sur la place du marché, dans laquelle le parti d’Hérode battit l’ennemi, et les enferma dans le temple, et mit soixante hommes dans les maisons voisines pour les garder. Mais le peuple qui était tumultueux contre les frères entra, et il brûla ces hommes ; tandis qu’Hérode, dans sa rage de les tuer, attaquait et tua beaucoup de gens, jusqu’à ce qu’un parti fît tour à tour des incursions sur l’autre, jour après jour, sous la forme d’embuscades, et que des massacres se faisaient continuellement parmi eux.

3. Or, lorsque cette fête que nous appelons Pentecôte fut tous les endroits autour du temple, et toute la ville, étaient remplis d’une multitude de gens qui étaient sortis du pays, et qui étaient les la plupart d’entre eux s’armèrent aussi, et Phasaelus garda la muraille, et Hérode, avec quelques-uns, gardait le palais royal ; et quand il attaqua ses ennemis, comme ils étaient sortis de leurs rangs, dans le quartier nord de la ville, il en tua un très grand nombre, et les mit tous en fuite ; et certains d’entre eux il les enferma dans la ville, et les autres dans le rempart extérieur. Pendant ce temps, Antigone désirait que Pacorus fût admis comme réconciliateur entre eux ; et Phasaëlus fut persuadé d’admettre le Parthe dans le ville avec cinq cents chevaux, et de le traiter d’une manière hospitalière, qui prétendait qu’il était venu pour apaiser le tumulte, mais en réalité il est venu pour aider Antigonus; mais il trama un complot pour Phasaëlus, et le persuada d’y aller comme ambassadeur à Barzapharnès, afin de mettre fin à la guerre, bien qu’Hérode était très sincère avec lui pour dire le contraire, et l’exhortait à tuer le comploteur, mais il ne s’exposa pas aux pièges qu’il lui avait tendus, parce que les Barbares sont naturellement perfides. Cependant Pacorus sortit et emmena Hyrcan avec lui. afin qu’il fût moins soupçonné ; Il en a également 19 quelques-uns des cavaliers, appelés les hommes libres, avec Hérode, et conduisirent Phasaelus avec le reste.

4. Quand ils furent arrivés en Galilée, ils trouvèrent que le peuple de ce pays s’était révolté, et qu’il était en armes, qu’il était venu très loin astucieusement à leur chef, et le supplièrent de dissimuler sa perfide intentions par un comportement obligeant envers eux ; C’est pourquoi il les fit d’abord Présente; et ensuite, comme ils s’éloignaient, leur tendit des embuscades ; et quand ils étaient arrivés dans l’une des villes maritimes appelée Ecdippon, ils ont perçu qu’un complot leur a été préparé ; car ils y furent informés de la promesse de mille talents, et de la façon dont Antigone avait consacré aux Parthes le plus grand nombre des femmes qui étaient là avec eux, parmi les cinq cents ; Ils s’aperçurent aussi qu’une embuscade leur était toujours tendue par les Barbares pendant la nuit ; ils avaient également été saisis avant cela, à moins qu’ils n’eussent attendu le prise d’Hérode d’abord à Jérusalem, parce que s’il en était informé une fois traîtrise de leur part, il prendrait soin de lui-même ; Il ne s’agissait pas non plus d’un simple rapport, mais ils virent déjà les gardes non loin d’eux.

5. Phasaelus ne songea pas non plus à abandonner Hyrcan et s’enfuir, bien qu’Opellius l’y persuadât avec ardeur ; car cet homme avait appris tout le plan du complot de Saramalla, la plus riche de toutes les Syriens. Mais Phasaelus s’approcha du gouverneur parfilien, et lui reprocha de : pour avoir tramé contre eux ce complot perfide, et surtout parce qu’il l’avait fait pour de l’argent ; et il lui promit qu’il lui donnerait plus d’argent pour qu’Antigone avait promis de donner pour le royaume. Mais l' Le rusé Parthe s’efforçait de dissiper tous ces soupçons par des excuses et par des serments, puis il alla [vers l’autre] Pacorus ; immédiatement après quoi les Parthes qui restaient, et qui en avaient la charge, s’emparèrent de Phasaelus et d’Hyrcan, qui ne pouvaient que maudire leur perfidie et leur parjure.

6. Sur ces entrefaites, l’échanson fut renvoyé, et il complota pour s’emparer d’Hérode, en le trompant, et en le faisant sortir de la prison. la ville, comme il lui avait été ordonné de le faire. Mais Hérode soupçonnait les barbares dès le commencement; et ayant alors reçu la nouvelle qu’un messager, qui devait lui apporter les lettres qui l’informaient de la trahison projetée, était tombée parmi les ennemis, il ne voulait pas sortir de la ville ; quoique Pacorus ait dit très qu’il devait sortir et aller à la rencontre des messagers qui amenaient le lettres, parce que l’ennemi ne les avait pas prises, et que leur contenu n’était pas le récit d’un complot contre eux, mais de ce que Phasaelus avait fait ; encore avait-il appris par d’autres que son frère avait été saisi ; et Alexandra, 20 la femme la plus astucieuse du monde, la fille d’Hyrcan, le pria de ne pas sortir, et ne pas se confiait à ces barbares, qui étaient venus pour faire l’attaquer ouvertement.

7. Tandis que Pacorus et ses amis réfléchissaient à la manière dont qu’ils pouvaient porter leur complot en privé, parce qu’il n’était pas possible de circonvenir un homme d’une si grande prudence en l’attaquant ouvertement, Hérode empêcha et s’en alla avec les personnes qui lui étaient les plus étroitement liées par nuit, et cela sans que leurs ennemis en soient informés. Mais dès que les Parthes s’en aperçurent, ils les poursuivirent ; et comme il donnait des ordres pour sa mère, sa soeur, et la jeune femme qui lui était fiancée, avec elle sa mère et son plus jeune frère, pour tirer le meilleur parti de leur chemin, lui-même, avec ses serviteurs, prirent tous les soins qu’ils purent pour éloigner les barbares ; et quand, à chaque assaut, il en avait tué un grand nombre, il se rendit à la rencontre des forts. l’emprise de Massada.

8. Bien plus, il trouva par expérience que les Juifs tombaient sur lui plus lourdement que les Parthes, et lui causaient des ennuis perpétuels, et cela depuis qu’il avait été obtenu à soixante stades de la ville ; Ceux-ci l’amenaient parfois à une sorte de bataille régulière. Maintenant, à l’endroit où Hérode les battit et en tua un grand nombre, là il construisit ensuite une citadelle, en souvenir des grandes actions qu’il y fit, et il l’orna des palais les plus précieux, et y éleva de très fortes fortifications, et l’appela, de son propre nom, Hérodium. Tandis qu’ils s’enfuyaient, beaucoup se joignirent à lui Tous les jours; et à un lieu appelé Thresse d’Idumée, son frère Joseph le rencontra, et lui conseilla de se débarrasser d’un grand nombre de ses disciples, parce que Massada ne contiendrait pas une si grande multitude, qui était de plus de neuf mille personnes. Hérode se conforma à ce conseil, et renvoya la partie la plus encombrante de son pour qu’ils allassent en Idumée, et leur donna des vivres pour leur voyage; mais il arriva sain et sauf à la forteresse avec ses plus proches parents, et ne retint avec lui que les plus vaillants de ses partisans ; Et c’est là qu’il laissa huit cents de ses hommes pour garder les femmes, et des vivres suffisantes pour un siège ; mais il se hâta de se rendre à Pétra d’Arabie.

9. Quant aux Parthes de Jérusalem, ils pillage, et tombèrent sur les maisons de ceux qui s’étaient enfuis, et sur le palais du roi, et n’épargna que l’argent d’Hyrcan, qui n’était pas plus de trois cents talents. Ils ont aussi mis le feu à l’argent des autres, mais pas ainsi autant qu’ils l’espéraient ; car Hérode, ayant depuis longtemps eu un soupçon sur le perfidie des barbares, avait eu soin d’avoir ce qu’il y avait de plus splendide parmi ses trésors transportés en Idumée, comme tous ceux qui lui appartenaient avaient en de la même manière. Mais les Parthes sont allés jusqu’à ce degré d’injustice, de remplir tout le pays de guerre sans la dénoncer, et de démolir la ville de Marissa, et non seulement d’établir Antigone pour roi, mais de délivrer Phasaelus et Hyrcan liés entre ses mains, afin d’être tourmentés par lui. Antigone lui-même mordit aussi les oreilles d’Hyrcan avec ses propres dents, en tombant à genoux devant lui, afin qu’il ne pût jamais, par suite d’une mutation d'affaires reprendre la haute prêtrise, car les grands prêtres qui officiés devaient être complets et sans défaut.

10. Toutefois, il n’a pas atteint son objectif d’abuser Phasaelus, à cause de son courage ; car, bien qu’il n’eût ni le commandement de son épée ni celui de ses mains, il empêchait tous les abus en se frappant la tête contre une pierre ; il se montra donc le propre frère d’Hérode, et Hyrcan un parent le plus dégénéré, et mourut avec une grande bravoure, et rendit la fin de sa vie agréable aux actions de celui-ci. Il y a aussi un autre rapport sur sa fin, c’est-à-dire qu’il s’est remis de cette attaque, et qu’un chirurgien, qui a été envoyé par Antigone pour le guérir, remplissait la plaie d’ingrédients vénéneux, et ainsi l’a tué ; Quelle que fût la mort qu’il rencontrait, le commencement de celle-ci était glorieux. Il est également rapporté qu’avant d’expirer, il a été informé par un pauvre femme comment Hérode s’était échappé de leurs mains, et qu’il avait dit « Je meurs maintenant avec consolation, puisque je laisse derrière moi un vivant qui me vengera de mes ennemis.

11. Ce fut la mort de Phasaelus ; mais les Parthes, bien qu’ils eussent manqué des femmes qu’ils désiraient principalement, remirent cependant le gouvernement de Jérusalem entre les mains d’Antigone, et enlevèrent Hyrcan, le lièrent et l’emmenèrent en Parthie.





 
 
CHAPITRE 14.
Quand Hérode est rejeté en Arabie, il se hâte de se rendre à Rome
Là où Antoine et César unissent leurs intérêts pour le faire roi.

1. Hérode poursuivit son voyage avec plus de zèle en Arabie, comme s’empressant d’aller chercher de l’argent du roi, tandis que son frère était encore vivant; par lequel seul c’était par l’argent qu’il espérait l’emporter sur les cupides tempérament des barbares pour épargner Phasaelus ; car c’est ainsi qu’il raisonnait avec lui-même, que si le roi d’Arabie oubliait trop l’amitié de son père avec lui, et qu’il était trop cupide pour lui faire un cadeau gratuit, il empruntait cependant de lui autant qu’il pouvait racheter son frère, et mettre entre ses mains, comme gage, le fils de celui qui devait être racheté. En conséquence, il conduisit le fils de son frère avec lui, qui était âgé de sept ans. Maintenant, il était prêt à donner trois cents talents pour son frère, et avait l’intention de désirer l’intercession des Tyriens, pour les faire accepter ; Cependant, le destin avait été trop rapide pour son diligence; et puisque Phasaelus était mort, l’amour fraternel d’Hérode était maintenant vain. De plus, il ne put trouver d’amitié durable parmi les Arabes ; pour leur roi, Malichus, l’envoya aussitôt et lui ordonna de s’en retourner hors de son pays, et se servit du nom des Parthes comme d’un prétexte pour comme si ceux-ci lui eussent dénoncé par leurs ambassadeurs de jeter Hérode hors d’Arabie ; alors qu’en réalité ils avaient l’esprit de garder ce qu’ils devaient Antipater, et qu’il ne soit pas obligé de rendre des comptes à ses fils pour les dons gratuits c’est le père qui les avait faites. Il suivit aussi les conseils impudents de ceux qui, avec lui-même, étaient prêts à priver Hérode de ce qu’Antipater avait déposé parmi eux ; et ces hommes étaient les plus puissants de tous ceux qu’il avait dans son royaume.

2. Quand Hérode eut découvert que les Arabes étaient à lui, ennemis, et cela pour les raisons mêmes pour lesquelles il espérait qu’ils eussent été le plus amical, et leur avait donné la réponse que sa passion lui suggérait, il s’en retourna et partit pour l’Égypte. Or, il logea le premier soir dans l’un des temples de ce pays, afin de rencontrer ceux qu’il a laissés derrière lui ; mais le lendemain, comme il se rendait à Rhinocurura, on lui apporta la nouvelle que son frère était mort, et comment il était mort ; et quand il l’eut pleuré Autant que sa situation présente le lui permettait, il ne tarda pas à mettre de côté ces soucis. et il continua son voyage. Mais maintenant, au bout d’un certain temps, le roi d’Arabie Il se repentit de ce qu’il avait fait, et envoya aussitôt des messagers pour l’appeler Hérode les en avait empêchés, et il était venu à Péluse, où il ne pouvait obtenir un passage de ceux qui se trouvaient avec la flotte, et il les pria de capitaines pour le laisser passer à côté d’eux ; En conséquence, par le respect qu’ils portaient à la renommée et la dignité de l’homme, ils le conduisirent à Alexandrie ; et quand il vint dans la ville, il fut reçu par Cléopâtre avec une grande splendeur, qui espérait On pourrait le persuader d’être le commandant de ses forces dans l’expédition où elle se trouvait maintenant ; mais il repoussa les sollicitations de la reine, et n’étant effrayé ni au plus fort de l’orage qui arriva alors, ni des tumultes qui étaient alors en Italie, il fit voile pour Rome.

3. Mais comme il était en péril au sujet de la Pamphylie, et qu’il était obligé de jeter la plus grande partie du chargement du navire, il arriva avec peine à Rhodes, ville qui avait été cruellement harcelée dans la guerre contre Cassius. Il y fut reçu par ses amis, Ptolémée et Sappinius ; et bien qu’il fût puis, manquant d’argent, il équipa un vaisseau à trois ponts de très grande taille, où lui et ses amis s’embarquèrent pour Brindes, 21 et de là se rendit à Rome en toute hâte ; où il se rendit d’abord auprès d’Antoine, à cause de l'amitié que son père avait pour lui, et lui présenta les calamités de lui-même et de sa famille ; et qu’il avait quitté ses plus proches parents assiégé dans une forteresse, et avait navigué jusqu’à lui à travers une tempête, pour lui implorer son aide.

4. Là-dessus, Antoine fut ému de compassion pour le changement qui s’était opéré dans les affaires d’Hérode, et cela à la fois sur son appel à l’hospitalité avec laquelle il avait été traité par Antipater, mais surtout par récit de la vertu même d’Hérode ; Il résolut donc de le faire roi des Juifs, qu’il avait lui-même autrefois fait tétrarque. Le combat qu’il eut avec Antigone fut aussi une autre incitation, et qui n’avait pas moins de poids que la grande estime qu’il avait pour Hérode ; car il regardait Antigone comme un séditieux, et un ennemi des Romains ; Quant à César, Hérode le trouva mieux préparé qu’Antoine, car il se souvenait très bien des guerres qu’il avait traversées avec son père, de l’hospitalité qu’il avait reçue de sa part, et de toute la bienveillance qu’il lui avait témoignée ; outre l’activité qu’il voyait en Hérode lui-même. Il convoqua donc le sénat, dans lequel Messalas, et après lui Atratinus, produisit Hérode devant eux, et rendit un compte complet des mérites de son père, et sa propre bienveillance envers les Romains. En même temps, ils démontrèrent qu’Antigone était leur ennemi, non seulement parce qu’il se querellait bientôt avec eux, mais parce qu’il négligeait maintenant les Romains, et qu’il prenait le gouvernement par les moyens des Parthes. Ces raisons émurent beaucoup le sénat ; à laquelle Antoine entra et leur dit que c’était à leur avantage dans la Guerre des Parthes pour qu’Hérode soit roi ; Ils ont donc tous voté pour. Et quand le sénat fut séparé, Antoine et César sortirent, avec Hérode entre eux; tandis que le consul et le reste des magistrats les précédaient, d’offrir des sacrifices, et de déposer le décret dans le Capitole. Antoine aussi fit un festin pour Hérode le premier jour de son règne.





 

CHAPITRE 15.
Antigone assiège ceux qui étaient à Massada, qu’Hérode
libère de l’emprisonnement à son retour de Rome, et
Marche sur Jérusalem où il trouve Silo corrompu
Par des pots-de-vin.

1. Pendant ce temps-là, Antigone assiégea ceux qui Massada, qui avaient toutes les autres choses nécessaires en quantité suffisante, mais qui étaient manque d’eau ; c’est pourquoi Joseph, frère d’Hérode, était disposé à s’enfuir chez les Arabes, avec deux cents de ses amis, parce qu’il avait entendu dire que Malique se repentit de ses offenses à l’égard d’Hérode ; et il avait été si prompt qu’il était déjà sorti de la forteresse, à moins que, la nuit même où il partait, il ne fût tombé beaucoup de pluie, de sorte que ses réservoirs étaient pleins d’eau, et qu’il n’était pas nécessaire de s’enfuir. Après quoi, ils firent irruption dans le parti d’Antigone, et en tua un grand nombre, les uns dans des batailles ouvertes, les autres des embuscades privées; Et ils n’avaient pas toujours réussi dans leurs tentatives, car parfois ils étaient battus et s’enfuyaient.

2. Sur ces entrefaites, Ventidius, général romain, fut envoyé hors de Syrie, pour contenir les incursions des Parthes ; et après avoir fait cela, il vint en Judée, sous prétexte d’aider Joseph et son parti, mais en réalité pour obtenir de l’argent d’Antigone ; et quand il eut dressé son camp tout près de Jérusalem, dès qu’il eut assez d’argent, il s’en alla avec la plus grande partie de ses forces ; mais il laissa encore à Silo une partie d’entre eux, de peur que, s’il les avait tous emmenés, il n’eût été découvert trop ouvertement qu’il avait accepté des pots-de-vin. Antigone espérait que les Parthes viendraient à son aide, et cultiva donc une bonne entente avec Silo en attendant, de peur qu’on n’interrompît ses espérances.

3. En ce temps-là, Hérode était sorti d’Italie, et était venu à Ptolémaïs ; et dès qu’il eut rassemblé une petite armée d'étrangers, et de ses compatriotes, il marcha à travers la Galilée contre Antigone, où il était assisté de Ventidius et de Silo, tous deux que Dellius, 22 une personne envoyée par Antoine, persuadée d’amener Hérode [dans son royaume]. Maintenant Ventidius se trouvait alors parmi les villes, et il composait les troubles ce qui s’était passé par le moyen des Parthes, comme Silo en Judée avait été corrompu par les pots-de-vin qu’Antigone lui avait donnés ; mais Hérode lui-même n’était pas dépourvu de puissance, mais le nombre de ses forces augmentait chaque jour à mesure qu’il avançait, et toute la Galilée, à peu d’exceptions près, s’attacha à lui. Il proposa donc de lui-même pour entreprendre son entreprise la plus nécessaire, et c’était Massada, en afin de délivrer ses parents du siège qu’ils enduraient. Mais toujours Joppé se mit en travers de son chemin, et l’empêcha d’y aller ; car il fallait prendre des cette ville d’abord, qui était entre les mains des ennemis, afin que, lorsqu’il irait à Jérusalem, aucune forteresse ne pouvait être laissée derrière lui au pouvoir de l’ennemi. Silo aussi volontiers se joignit à lui, comme ayant maintenant une occasion plausible de tirer ses forces [de Jérusalem] ; et quand les Juifs le poursuivirent et le pressèrent, [dans sa retraite,] Hérode fit toute son excursion sur eux avec un petit corps de sa force et les mit bientôt en fuite, et sauva Silo quand il était en détresse.

4. Après cela, Hérode s’empara de Joppé, et se hâta de Massada pour libérer ses proches. Or, comme il marchait, beaucoup entrèrent vers lui, l’amitié qu’ils avaient pour son père, les uns par la réputation qu’il avait déjà lui-même, et quelques-uns pour rembourser les avantages qu’ils avaient reçus d'eux deux ; mais ce qui engageait le plus grand nombre de son côté, c’était l’espérance qu’il avait de lui lorsqu’il serait établi dans son royaume ; de sorte qu’il avait déjà réuni une armée difficile à vaincre.  Mais Antigone tendit une embuscade à alors qu’il sortait, dans lequel il ne faisait que peu ou pas de mal à ses ennemis. Cependant, il retrouva facilement ses parents qui étaient à Massada, ainsi que la forteresse de Ressa, puis marcha sur Jérusalem, où les soldats qui étaient avec Silo se joignirent aux siens, comme beaucoup de gens de la ville, par crainte de sa puissance.

5. Lorsqu’il eut dressé son camp du côté de l’occident de la ville, les gardes qui étaient là tiraient leurs flèches et lançaient leurs dards contre eux, tandis que d’autres couraient par compagnies et attaquaient ceux qui étaient en tête ; mais Hérode ordonna qu’on proclamât près de la muraille qu’il était venu chercher le bien du peuple et la conservation de la ville, sans aucun dessein se venger de ses ennemis déclarés, mais de leur accorder l’oubli, bien qu’ils eussent été le plus obstiné contre lui. Or, les soldats qui étaient pour Antigone poussèrent une clameur contraire, et ne permit à personne d’entendre cette proclamation, ni de changer de parti ; Antigone donna donc l’ordre à ses troupes de chasser l’ennemi du haut des murailles ; En conséquence, ils ne tardèrent pas à leur lancer leurs traits du haut des tours, et les mirent en fuite.

6. Et c'est ainsi que Silo a découvert qu'il avait accepté des pots-de-vin; car il a incité de nombreux soldats à se plaindre de leur manque de nécessités et à exiger leur salaire, afin de s’acheter de la nourriture, et d'exiger qu’il les conduise dans des endroits commodes pour leurs quartiers d’hiver ; parce que toutes les parties de la ville ont été dévastées par le moyen de l’armée d’Antigone, qui avait tout emporté. Par là, il déplaça l’armée, et essaya de la faire sortir du siège ; mais Hérode alla trouver les capitaines qui étaient sous les ordres de Silo et un grand nombre de soldats, et les pria de ne pas l’abandonner, lui qui avait été envoyé là par César, Antoine et le sénat. pour cela, il prendrait soin de pourvoir à leurs besoins le jour même. Après avoir fait cette supplication,  Il se rendit en toute hâte dans le pays, et y amena une si grande abondance de choses nécessaires, qu’il coupa court à tous les prétextes de Silo ; et afin de pourvoir à ce que, pendant les jours suivants, ils ne manquent pas de vivres, il envoya au peuple qui était autour de Samarie [cette ville s’était jointe à lui] pour apporter du blé, du vin, de l’huile et du bétail à Jéricho. Quand Antigone l’apprit, Il envoya une partie de son parti avec ordre d’entraver et de tendre des embuscades pour ces collecteurs de blé. Cet ordre fut exécuté, et une grande multitude de Des hommes armés s’étaient rassemblés autour de Jéricho, et couchés sur les montagnes, pour Surveillez ceux qui ont apporté les provisions. Cependant Hérode ne resta pas oisif, mais il prit avec lui dix cohortes, dont cinq étaient des Romains, et cinq étaient des cohortes juives, ainsi que quelques troupes mercenaires mêlées parmi elles, et en plus de celles-ci quelques cavaliers, et il vint à Jéricho ; et quand il arriva, il trouva la ville déserte, mais qu’il y avait cinq cents hommes, avec leurs femmes et leurs enfants, qui s’était emparé du sommet des montagnes ; Il les prit, et les congédia tandis que les Romains tombaient sur le reste de la ville, et la pillaient, après avoir trouvé les maisons pleines de toutes sortes de bonnes choses. Le roi laissa donc une garnison à Jéricho, et revint et envoya l’armée romaine dans les villes qui lui étaient venues, pour y prendre leurs quartiers d’hiver, c’est-à-dire en Judée, l’Idumée, la Galilée et la Samarie.  Antigone obtint aussi de Silo des pots-de-vin pour qu’une partie de son armée fût reçue à Lydda, en compliment à Antoine.

 





 
 
CHAPITRE 16.
Hérode s’empare de Sepphoris et soumet les brigands qui étaient dans
Les grottes ; Après cela, il se venge de Machaerus, comme
d’un de ses ennemis et va vers Antoine alors qu’il assiégeait
Samosate.

1. Ainsi les Romains vivaient en abondance de toutes choses, et se reposaient de la guerre. Cependant, Hérode ne resta pas en repos, mais s’empara de l’Idumée, et avec deux mille fantassins et quatre cents cavaliers ; Et c’est ce qu’il fit en y envoyant son frère Joseph, afin qu’aucune innovation ne fût faite par Antigonus. Il enleva aussi sa mère et tous ses parents, qui avaient été dans Massada, à Samarie ; et quand il les eut solidement établis, il se mit en marche pour prendre les parties restantes de la Galilée, et de chasser les garnisons qui y étaient placées par Antigonus.

2. Quand Hérode fut arrivé à Sepphoris, 23 par une très grande neige, il s’empara de la ville sans aucune difficulté ;  les gardes qui auraient dû l’éloigner avant qu’il ne soit attaqué ; où il a donné l’occasion à ses disciples qui avaient été dans la détresse de se rafraîchir,  Il y a dans cette ville une grande abondance de choses nécessaires. Après quoi, il se hâta de s’enfuir vers les brigands qui étaient dans les cavernes, qui envahirent une grande partie du pays, et firent à ses habitants autant de mal qu’une guerre elle-même aurait pu en faire. En conséquence, il envoya d’avance trois cohortes de fantassins et une troupe de cavaliers, au village d’Arbela, et revint lui-même quarante jours après 24 le reste de ses forces n’était pas encore l’ennemi effrayé de son assaut, mais rencontrait lui en armes ; car leur habileté était celle des guerriers, mais leur audace était la hardiesse des brigands : quand il s’agissait donc d’une bataille rangée,  ils mettaient en fuite l’aile gauche d’Hérode avec leur aile droite ; mais Hérode, faisant tout à coup demi-tour de son aile droite, vint à leur secours, et tous deux firent reculer son aile gauche de sa fuite, et tombèrent sur les poursuivants, et refroidirent leur courage, jusqu’à ce qu’ils ne purent plus supporter les tentatives qui leur étaient faites directement, et ainsi firent demi-tour et s’enfuirent. 3. Mais Hérode les suivit, et les tua comme il les suivait, et en détruisit une grande partie, jusqu’à ce que ceux qui furent dispersés au-delà du fleuve [Jourdain ;] et la Galilée fut libérée de les terreurs qu’ils avaient éprouvées, à l’exception de ceux qui restaient et qui gisaient cachés dans des grottes, ce qui nécessitait plus de temps avant qu’ils puissent être conquis. Dans à laquelle Hérode, en premier lieu, distribua les fruits de leurs anciennes et donna à chacun d’eux cent cinquante drachmes d’argent, et beaucoup plus à leurs chefs, et les envoya dans leur quartiers d’hiver. Il envoya aussi à son plus jeune frère Phéroas, pour s’occuper d’un bon marché pour eux, où ils pourraient s’acheter des provisions, et construire un mur autour d’Alexandrium ; qui s’est occupé de ces deux injonctions en conséquence.

4. Sur ces entrefaites, Antoine demeurait à Athènes, tandis que Ventidius appela Silo et Hérode à entrer en guerre contre les Parthes, mais il leur ordonna d’abord de régler les affaires de Judée ; Hérode de son plein gré congédia Silo pour aller à Ventidius, mais il fit lui-même une expédition contre ceux qui se trouvaient dans les grottes. Or, ces grottes se trouvaient dans les précipices d’une montagnes, et qu’on ne pouvait y atteindre d’aucun côté, puisqu’ils n’avaient que quelques des sentiers sinueux, très étroits, par lesquels ils y arrivaient ; mais le rocher qui s’étendaient sur leur front avaient au-dessous d’elle des vallées d’une grande profondeur, et d’une déclivité perpendiculaire ; de sorte que le roi douta longtemps que faire, en raison d’une sorte d’impossibilité qu’il y avait d’attaquer le lieu. Cependant il finit par se servir d’un artifice qui était sujet aux plus grands dangers ; car il fit descendre les plus robustes de ses hommes dans des coffres, et les mit dans des coffres à l’entrée des tanières. Et ces hommes tuèrent les brigands et leurs familles, et quand ils firent de la résistance, ils envoyèrent le feu sur eux [et les brûlèrent] ; et comme Hérode désirait en sauver quelques-uns, il fit proclamer que qu’ils viennent et se livrent à lui ; mais aucun d’entre eux n’est venu volontiers à lui ; et parmi ceux qui ont été contraints de venir, beaucoup ont préféré la mort à la captivité. Et voici un certain vieillard, père de sept enfants, dont les enfants, avec leur mère, le priaient de leur donner la permission de sortir, sur l’assurance et la main droite qui leur a été offerte, les tua de la manière suivante : Il ordonna à chacun d’eux de sortir, tandis qu’il se tenait lui-même à l’entrée de la caverne. et il tua perpétuellement son fils qui sortait. Hérode était assez près pour voir ce spectacle, et ses entrailles de compassion furent émues à et il tendit la main droite vers le vieillard, et le pria de épargner ses enfants ; mais il n’a pas du tout cédé sur ce qu’il disait, mais il reprocha surtout à Hérode la bassesse de sa descendance, et tua sa femme ainsi que ses enfants ; et quand il eut jeté leurs cadavres dans le précipice, il se jeta enfin à leur poursuite.

5. C’est par ce moyen qu’Hérode soumit ces cavernes, et que les voleurs qui s’y trouvaient. Il y laissa alors une partie de son armée, autant qu’il le souhaita, autant qu’il le jugea suffisant pour empêcher toute sédition, et fit de Ptolémée leur général, et retourna en Samarie ; Il conduisait aussi avec lui trois mille fantassins armés, et six cent cavaliers, contre Antigone. Maintenant, voici ceux qui avaient l’habitude de soulever des tumultes en Galilée, ayant la liberté de le faire à son départ, tomba à l’improviste sur Ptolémée, le général de ses troupes, et le tua ; Ils ont aussi tracé le pays puis se retira dans les tourbières et dans des endroits difficiles à trouver. Mais Quand Hérode fut informé de cette insurrection, il vint aussitôt au secours du pays et détruisit un grand nombre de séditions, et leva les sièges de toutes les forteresses qu’ils avaient assiégées ; Il a également exigé de la tribut d’une centaine de talents de ses ennemis, en punition des mutations qu’ils avait fait dans le pays.

6. À ce moment-là, [les Parthes ayant déjà été chassés, Pacorus tua Ventidius, sur l’ordre d’Antoine, envoya un millier de cavaliers et deux légions, comme auxiliaires d’Hérode, contre Antigone. Antigone pria par lettre Machaerus, qui était leur général, de venir à la rencontre son assistance, et fit un grand nombre de plaintes lugubres au sujet de la violence, et sur les torts qu’il a faits au royaume ; et lui promit de lui donner de l’argent pour une telle assistance ; mais il n’obtempéra pas à son invitation à trahir sa confiance, car il n’a pas méprisé celui qui l’a envoyé, d’autant plus qu’Hérode lui a donné plus d’argent [que l’autre n’en offrait]. Alors il feignit l’amitié pour Antigone, mais il vint comme espion pour découvrir ses affaires ; bien qu’il n’ait pas obéi en cela à Hérode, qui l’en a dissuadé.  Mais Antigone s’aperçut d’avance de ses intentions, l’exclut de la ville, et se défendit contre lui comme contre un ennemi, du haut des murailles ; jusqu’à ce que Machaerus soit honteux de ce qu’il avait fait, et se retira à Emmaüs, auprès d’Hérode; et comme il était Furieux de sa déception, il tua tous les Juifs qu’il rencontra, sans épargner ceux qui étaient pour Hérode, mais en les utilisant tous comme s’ils étaient destinés à Antigone.

7. Alors Hérode se mit en colère contre lui, et il s’en alla de combattre Machaerus comme son ennemi ; mais il retint son indignation, et marcha sur Antoine pour accuser Machaerus de mauvaise administration. Mais Machaerus était conscient de ses offenses, et suivit immédiatement le roi, et Il le supplia instamment et obtint qu’il se réconciliât avec lui. Cependant, Hérode ne renonça pas à sa résolution d’aller auprès d’Antoine ; mais quand il apprit qu’il assiégeait Samosata 25 avec une grande armée, qui est une ville forte près de l’Euphrate, il en fit la plus grande hâte; qu’il s’agissait là d’une occasion convenable de montrer tout de suite son courage, et d’avoir fait ce qui obligerait grandement Antoine. En effet, quand il est venu, il mit bientôt fin à ce siège, et tua un grand nombre de Barbares. et il leur prit une grande proie ; de sorte qu’Antoine, qui admirait son courage autrefois, je l’admirais encore plus. En conséquence, il a accumulé beaucoup plus d’honneurs sur lui, et lui donna l’espérance plus assurée qu’il gagnerait son royaume ; et Or, le roi Antiochus fut forcé de livrer Samosate.





 
 
CHAPITRE 17.
La mort de Joseph [frère d’Hérode] qui avait été
Signifié à Hérode dans les rêves. Comment Hérode a été préservé deux fois
D’une manière merveilleuse. Il coupe la tête de Pappus,
Qui était le meurtrier de son frère et envoie cette tête à
[Son autre frère] Phéroras, et en peu de temps il
Assiège Jérusalem et épouse Mariamne.

1. Pendant ce temps, les affaires d’Hérode en Judée étaient en mauvais état. Il avait laissé à son frère Joseph les pleins pouvoirs, mais il l’avait chargé de ne faire aucune tentative contre Antigone jusqu’à son retour ; car ce Machaerus ne serait pas un assistant sur lequel il pouvait compter, comme il le paraissait d’après ce qu’il l’avait déjà fait ; mais dès que Joseph apprit que son frère était à une très grande distance, il négligea l’ordre qu’il avait reçu, et marcha vers Jéricho avec cinq cohortes, que Machaerus envoya avec lui.  Ce mouvement a été destiné à s’emparer du maïs, tel qu’il était maintenant au milieu de l’été ; mais quand ses ennemis l’attaquèrent dans les montagnes, et dans les lieux difficiles à passer, il fut tué lui-même, car il combattait très courageusement dans la bataille, et toutes les cohortes romaines furent détruites ; car ces cohortes étaient des hommes nouvellement élevés, rassemblés de Syrie, et il n’y avait pas parmi eux un mélange de ceux qu’on appelait les soldats vétérans, qui eussent pu soutenir ceux qui n’étaient pas habiles à la guerre.

2. Cette victoire ne suffisait pas à Antigone ; mais il alla jusqu’à ce degré de rage, qu’il traita le cadavre de Joseph barbarement ; car, lorsqu’il eut pris possession des corps de ceux qui étaient tué, il lui coupa la tête, bien que son frère Phéroras lui eût donné cinquante talents comme prix de la rédemption pour cela.  Après la victoire d’Antigone, les affaires de la Galilée furent mises dans un tel désordre, que ceux du parti d’Antigone amenèrent au lac les principaux hommes qui étaient du côté d’Hérode, et les y noyèrent. Il y eut aussi un grand changement en Idumée, où Machaerus fut la construction d’un mur autour de l’une des forteresses, qui s’appelait Gittha. Mais Hérode n’avait pas encore été informé de ces choses ; car après la prise de Samosate, et quand Antoine avait confié à Sosius la direction des affaires de Syrie, et lui avait donné des ordres pour aider Hérode contre Antigone, il se rendit en Égypte ; mais Sosius en envoya deux légions avant lui en Judée pour aider Hérode, et se suivit lui-même peu de temps après avec le reste de son armée.

3. Hérode, étant à Daphné, près d’Antioche, avait quelques rêves qui annonçaient clairement la mort de son frère ; et comme il s’élançait hors de son lit d’une manière troublée, il arriva des messagers qui lui firent connaître cette calamité. Aussi, après s’être plaint quelque temps de ce malheur, il remit à plus tard la plus grande partie de son deuil, et se hâta de marcher contre ses ennemis ; et quand il eut accompli une marche au-dessus de ses forces, et qu’il fut allé jusqu’à comme Liban, il lui obtint huit cents hommes de ceux qui habitaient près de là montagne comme ses assistants, et joignit à eux une légion romaine, avec laquelle, avant le jour, il fit irruption en Galilée, et rencontra ses ennemis, et les ramena à l’endroit qu’ils avaient quitté. Il a également pris une décision immédiate et l’attaque continuelle de la forteresse. Pourtant, il fut forcé par une tempête des plus terribles d’établir son camp dans les villages voisins avant qu’il ne puisse s’en emparer. Mais quand, au bout de quelques jours, la seconde légion, venue d’Antoine, se joignit à lui, l’ennemi fut effrayé de sa puissance, et laissa ses fortifications pendant la nuit.

4. Après cela, il marcha à travers Jéricho, quelle hâte il pouvait se venger des meurtriers de son frère ; où s’est-il passé signe providentiel, dont, lorsqu’il s’était échappé à l’improviste, il avait la réputation d’être très cher à Dieu ; car ce soir-là il y avait un festin avec beaucoup d’hommes principaux ; Et après que ce festin fut fini, et tous les convives sont sortis, la maison s’est effondrée immédiatement. Et comme il jugeait que c’était là un signal commun des dangers qu’il devait endurer, et de la manière dont il devait y échapper dans la guerre qu’il faisait, le matin, il se mit en marche avec son armée, lorsqu’environ six mille de ses ennemis accoururent des montagnes, et commença à se battre avec ceux qui étaient à son avant-garde ; mais ils n’osent pas l’être si hardi qu’il engagea les Romains corps à corps, mais lança des pierres et des dards à à distance ; par ce moyen, ils en blessèrent un nombre considérable ; dans lequel Le camp d’Hérode fut blessé d’un dard.

5. Maintenant, comme Antigone avait l'intention de paraître supérieur à Hérode, non seulement par le courage, mais par le nombre de ses hommes, envoya Pappus, l’un de ses compagnons, avec une armée contre Samarie, dont la fortune fut de s’opposer à Machaerus ; mais Hérode envahit le pays de l’ennemi et en démolit cinq petites villes, et détruisit deux mille hommes qui s’y trouvaient, et brûla leurs maisons, puis il retourna à son camp ; mais son quartier général était à la village appelé Cana.

6. Or, une grande multitude de Juifs recouraient chaque jour à lui, à la fois de Jéricho et des autres parties du pays. Les uns étaient poussés à agir ainsi par haine pour Antigone, et les autres par égard pour les actions glorieuses qu’Hérode avait faites ; mais d’autres ont été entraînés par un désir déraisonnable de changement ; Et il tomba aussitôt sur eux.  Quant à Pappus et à sa suite, ils étaient ni effrayés ni de leur nombre, ni de leur zèle, mais ils s’en allèrent avec grand empressement à les combattre ; Et il s’est terminé par un combat serré. Maintenant, d’autres parties de leur armée résista pendant un certain temps ; mais Hérode, courant les plus grands dangers, de la rage qu’il avait éprouvée à l’idée du meurtre de son frère, afin d’être vengé sur ceux qui en avaient été les auteurs, battit bientôt ceux qui s’opposaient à lui ; et Après les avoir battus, il tournait toujours ses forces contre ceux qui se tenaient à l’écart; et les poursuivit tous ; de sorte qu’un grand massacre fut fait, tandis que quelques-uns furent forcés de rentrer dans le village d’où ils étaient sortis ; Il a aussi exercé une forte pression sur l’arrière-train, et en tua un grand nombre ; Il est également tombé dans le village avec l’ennemi, où chaque maison était remplie d’hommes armés, et les chambres hautes étaient encombrées au-dessus de soldats pour leur défense ; et quand il eut battit ceux qui étaient à l’extérieur, il mit les maisons en pièces, et a arraché ceux qui étaient à l’intérieur ; sur beaucoup d’entre eux, il fit ébranler les toits, par lequel ils périrent par monceaux ; et quant à ceux qui s’enfuirent des ruines, les les soldats les recevaient l’épée à la main ; et la multitude de ceux qui avaient été tués et qui gisaient sur des monceaux étaient si nombreux, que les vainqueurs ne pouvaient pas passer le long des routes. Or, l’ennemi ne pouvait pas supporter ce coup, de sorte que lorsque la multitude d’entre eux qui s’était rassemblés, vit que ceux qui étaient dans le village étaient tués, ils se dispersèrent et s’enfuirent ; sur la foi de cette victoire, Hérode s’était immédiatement rendu à Jérusalem, à moins qu’il n’en fût un peu gêné par la profondeur de l’hiver. C’était là l’obstacle qui s’opposait à toute sa glorieuse marche, et c’était ce qui empêchait la conquête d’Antigone, qui était déjà disposé à abandonner la ville.

7. Or, le soir, Hérode ayant déjà congédié ses amis pour se rafraîchir de leurs fatigues, et quand il fut parti lui-même, alors qu’il était encore chaud dans son armure, comme un simple soldat, pour se baigner lui-même, et n’avait qu’un seul serviteur qui l’assistait, et avant qu’il fût dans le bain, l’un des ennemis l’affronta en face avec une épée à la main, et puis un deuxième, puis un troisième, et après cela d’autres ; C'étaient des hommes qui s'étaient enfuis de la bataille dans le bain, revêtus de leurs armures, et qui y étaient restés quelque temps dans une grande terreur et dans l'intimité ; lorsqu'ils aperçurent le roi, ils tremblèrent de peur, passèrent à côté de lui en courant, bien qu'il fût nu, et s'efforcèrent de s'enfuir sur la voie publique. Par chance, il n'y avait personne d'autre sous la main qui pût s'emparer de ces hommes ; quant à Hérode, il se félicitait de n'avoir fait aucun mal lui-même, de sorte qu'ils purent tous s'enfuir en toute sécurité.

8. Le lendemain, Hérode fit trancher la tête de Pappus qui était le général d’Antigone, et qui fut tué dans la bataille, et l’envoya à son frère Phéroras, en guise de punition pour leur frère tué ; car il était l’homme qui a tué Joseph. Or, comme l’hiver s’en allait, Hérode marcha vers Jérusalem, et il amena son armée à la muraille de la muraille ; Il s’agissait de la troisième année depuis il avait été fait roi à Rome ; Il dressa donc son camp devant le temple, car de ce côté-là il pouvait être assiégée, et c’est là que Pompée s’empara de la ville. Ainsi Il partagea le travail entre l’armée, et démolit les faubourgs, et en leva trois et donna l’ordre de faire construire des tours sur ces rives, et laissa la plus grande laborieux de sa connaissance à l’usine. Mais il est allé lui-même en Samarie, pour prendre pour femme la fille d’Alexandre, fils d’Aristobule, qui avait été fiancée à lui, comme nous l’avons déjà dit ; Et c’est ainsi qu’il a accompli cela d’ailleurs, pendant le siège de la ville, car il avait ses ennemis en grande déjà du mépris.

9. Lorsqu’il eut ainsi épousé Mariamne, il revint Jérusalem avec une armée plus nombreuse. Sosius se joignit aussi à lui avec une grande armée, à la fois cavaliers et fantassins, qu’il envoya devant lui à travers les parties du Midland, tandis que il marcha lui-même le long de la Phénicie ; Et quand toute l’armée fut rassemblée, qui étaient onze régiments de fantassins et six mille cavaliers, outre les auxiliaires syriens, qui constituaient une partie non négligeable de l’armée, ils établirent leur camp près de la muraille du nord. Hérode dépendait du décret du sénat, par lequel il fut fait roi ; et Sosius s’en remit à Antoine, qui envoya le l’armée qui était sous ses ordres au secours d’Hérode.





 
 
CHAPITRE 18.
Comment Hérode et Sosius prirent Jérusalem par la force ; Et à quelle mort 
Antigone est venu. Aussi concernant le tempérament avare de Cléopâtre.

1. La multitude des Juifs qui étaient dans la ville étaient divisés en plusieurs factions ; pour les gens qui se pressaient autour du temple, étant la partie la plus faible d’entre eux, a fait savoir que, comme les temps étaient, il était l’homme le plus heureux et le plus religieux qui devait mourir le premier. Mais pour ce qui est des hommes hardis et robustes, ils se sont réunis en corps, et sont tombés en volant les autres de diverses manières, et ceux-ci pillaient particulièrement les lieux qui étaient aux environs de la ville, et cela parce qu’il n’y avait plus de nourriture ni pour les chevaux ni pour les hommes ; Cependant quelques-uns des hommes de guerre, qui avaient l’habitude de se battre régulièrement, furent nommés à des postes pour défendre la ville pendant le siège, et ceux-ci chassèrent ceux qui élevaient les berges loin de la muraille ; et ceux-ci inventaient toujours quelque engin pour gêner les engins de l’ennemi ; Ils n’eurent pas non plus autant de succès que dans les mines souterraines.

2. Quant aux vols qui ont été commis, le roi s’arrangea pour que les embuscades fussent tendues de manière à ce qu’ils pussent retenir leur Excursions; et quant au manque de vivres, il pourvut qu’ils seraient qu’on leur apportait de très loin. Il était aussi trop dur pour les Juifs, par l’habileté des Romains dans l’art de la guerre ; quoiqu’ils fussent hardis au plus haut degré, ils n’osaient plus en venir à une bataille franche avec les Romains, qui était une mort certaine ; mais à travers leurs mines souterraines, ils apparaissaient à l’improviste au milieu d’eux, et avant qu’ils eussent pu abattre un mur, ils en construisaient un autre à sa place ; Et pour résumer tout d’un coup, ils ne manquèrent ni de travail ni d’artifices, comme s’ils avaient résolu de tenir jusqu’au bout. En effet, bien qu’ils eussent une si grande armée autour d’eux, ils soutinrent un siège de cinq mois, jusqu’à ce que quelques-uns des hommes choisis d’Hérode osèrent monter sur la muraille et tombèrent dans la ville, comme le firent les centurions de Sosius après eux ; Et maintenant, ils s’emparèrent d’abord de ce qu’il y avait autour du temple ; et à l’arrivée de l’armée, il y eut un massacre d’une grande multitude partout, à cause de la fureur dans laquelle les Romains étaient à la longueur de ce siège, et parce que les Juifs qui étaient autour d’Hérode s’efforçaient ardemment qu’aucun de leurs adversaires ne restât ; Ils furent taillés en pièces par de grandes multitudes, tandis qu’ils étaient entassés dans des rues étroites et dans des maisons, ou qu’ils s’enfuyaient vers le temple ; et il n’y a eu aucune pitié ni envers les enfants, ni pour les vieillards, ni pour le sexe faible ; de sorte que, bien que le roi les envoyât et les priât d’épargner le peuple, personne ne put être persuadé de retenir leur main droite du massacre, mais ils tuèrent des gens de tous âges, comme des fous. Alors Antigone, sans aucun égard pour son ancienne fortune ou pour sa fortune présente, descendit de la citadelle et tomba aux pieds de Sosius, qui, sans avoir pitié de lui, se moqua de lui au delà de toute mesure, et l’appela Antigona 26 Mais il ne le traita pas comme une femme, ne le laissa pas en liberté, mais il le mit dans les fers et le garda en détention.

3. Mais l’inquiétude d’Hérode à présent, maintenant qu’il avait ses ennemis sous son pouvoir, était de réfréner le zèle de ses Auxiliaires; car la multitude des gens étrangers était très impatiente de voir le temple, et ce qui était sacré dans la sainte maison elle-même ; mais le roi s’efforça de les retenir, en partie par ses exhortations, en partie par ses menaces, en partie par la force, comme pensant que la victoire était pire qu’une défaite pour lui, s’il y en avait une ce qui ne devrait pas être vu a été vu par eux. Il a également interdit, en même temps, le temps, le pillage de la ville, demandant à Sosius de la manière la plus sérieuse, si les Romains, en vidant ainsi la ville d’argent et d’hommes, avaient l’intention de le laisser roi d’un désert, et lui dit qu’il jugeait que la domination de la terre habitable était une trop faible compensation pour le massacre de tant de citoyens. Et quand Sosius dit qu’il n’était que juste de permettre aux soldats ce butin comme récompense de ce qu’ils avaient souffert pendant le siège, Hérode répondit qu’il donnerait à chacun des soldats une récompense de son propre argent. Il a donc acheté la délivrance de son pays, et il a accompli ses promesses envers eux, et fit des présents d’une manière magnifique à chaque soldat, et proportionnellement à leurs chefs, et avec une prime très royale à Sosius lui-même, par lequel Personne n’en est allé si ce n’est dans une condition riche. Là-dessus, Sosius dédia une couronne d’or à Dieu, puis s’éloigna de Jérusalem, conduisant Antigone enchaîné à Antoine ; Et la hache l’amena à sa fin, 27 avait encore un vif désir de la vie, et quelques froides espérances jusqu’à la fin, mais qui, par sa lâcheté, méritait bien d'en mourir.

4. Là-dessus, le roi Hérode distingua la multitude qui était dans la ville ; et pour ceux qui étaient de son côté, il en fit encore plus ses amis par les honneurs qu’il leur conféra ; mais pour ceux du parti d’Antigone, il les tua ; et comme son argent s’épuisait, il changea tous les ornements qu’il avait en argent, et l’envoya à Antoine et à ceux qui l’entouraient. Encore Ne pouvait-il pas par là acheter une exemption de toutes souffrances ; car Antoine était ensorcelé par son amour pour Cléopâtre, et fut entièrement conquis par ses charmes. Cléopâtre avait fait mourir tous les membres de sa famille, jusqu'à ce qu'il ne restât plus en vie aucun de ceux qui lui étaient proches par le sang ; puis elle tomba en tuant ceux qui n'avaient aucun lien de parenté avec elle. Elle calomnia donc les principaux Syriens auprès d’Antoine, et le persuada de les faire tuer, afin qu’elle pût facilement gagner à être maîtresse de ce qu’ils avaient ; Bien plus, elle étendait son humeur avare aux Juifs et aux Arabes, et travailla secrètement pour avoir Hérode et Malique, les rois de ces deux nations, tuées par son ordre.

5. C’est à ces injonctions qu’elle a adressées à Antoine, qu’il s’exécuta en partie ; car, quoiqu’il estimât que c’était une chose trop abominable de tuer de tels bons et grands rois, mais il était par là même éloigné de l’amitié qu’il avait pour eux. Il leur enleva aussi une grande partie de leur pays ;  même le plantation de palmiers à Jéricho, où pousse aussi le baumier, et les lui accorda ; ainsi que toutes les villes de ce côté-ci de la rivière Eleuthère, Tyr et Sidon 28 exceptés. Et quand elle fut devenue maîtresse de ceux-ci, et qu’elle eut conduit Antoine dans son expédition contre les Parthes jusqu’à l’Euphrate, elle passa par Apamia et Damas en Judée, et là Hérode apaisa son indignation par de grands présents. Il lui loua aussi les places qui lui avaient été arrachées royaume, à la rente annuelle de deux cents talents. Il la conduisit aussi jusqu’à comme Péluse, et lui rendit tous les hommages possibles. Peu de temps après, Antoine revint de Parthie, et conduisit avec lui Artabaze, le fils de Tigrane, captif, en cadeau pour Cléopâtre ; car ce Parthe était lui donna aussitôt son argent, et tout le butin qu'il avait pris.





 

CHAPITRE 19.
Comment Antoine, à la persuasion de Cléopâtre, envoya Hérode
combattre contre les Arabes ; Et maintenant, après plusieurs batailles,
Il a finalement obtenu la victoire. Ainsi qu’à propos d'un grand
Tremblement de terre.

1. Quand la guerre d’Actium fut commencée, Hérode prêt à venir en aide à Antoine, comme étant déjà délivré de ses troubles en Judée, et ayant gagné l’Hyrcanie, qui était une place qui était tenue par la sœur d’Antigone. Cependant, il a été astucieusement empêché de prendre part aux dangers qu’Antoine a traversé par Cléopâtre ; car depuis, comme nous l’avons déjà dit, qu’elle avait tramé un complot contre les rois [de Judée et d’Arabie], elle obtint d’Antoine qu’il confiât à Hérode la guerre contre les Arabes ; qu’ainsi, s’il l’emportait, elle pourrait devenir maîtresse d’Arabie, ou, s’il l’était, vaincu, de Judée ; et qu’elle détruisît l’un de ces rois par l’autre.

2. Cependant, cet artifice tendait à l’avantage d’Hérode ; car, dès le début, il prit des otages à l’ennemi, et obtint un grand corps de cavalerie, et leur ordonna de marcher contre eux Diespous ; et il vainquit cette armée, bien qu’elle combattît résolument contre lui. Après cette défaite, les Arabes se mirent en grand mouvement et se rassemblèrent à Kanatha, ville de Célésyrie, en grande multitude, et ils attendirent les Juifs. Et quand Hérode est venu là, il a essayé de gérer cette guerre avec une prudence particulière, et ordonna qu’on construisît un mur autour de leur camp; mais la multitude ne se conforma pas à ces ordres, mais s’enhardit ainsi par leur victoire précédente, qu’elle attaqua bientôt les Arabes, les battit à la première attaque, puis les poursuivit ; mais il y avait des pièges tendus à Hérode dans cette poursuite ; tandis qu’Athénio, qui était l’un des généraux de Cléopâtre,  et toujours antagoniste d’Hérode, il envoya de Kanatha les hommes de ce pays contre lui ; car, à ce nouvel assaut, les Arabes prirent courage et s’en retournèrent et tous deux joignirent leurs nombreuses forces autour des endroits pierreux, qui étaient durs et là mettre en déroute les hommes d’Hérode, et faire une grande massacre d’entre eux ; mais ceux qui s’échappèrent de la bataille s’enfuirent à Ormiza, où les Arabes entourèrent leur camp, et s’en emparèrent, avec tous les hommes qui s’y trouvaient. 3. Peu de temps après cette calamité, Hérode vint leur porter secours ; mais Il est arrivé trop tard. Or, l’occasion de ce coup fut celle-ci, que les officiers n’obéissait pas aux ordres ; car si le combat n’avait pas commencé si soudainement, Athénio n’aurait pas trouva une saison convenable pour les pièges qu’il tendit à Hérode : cependant, il fut encore plus avec les Arabes par la suite, et envahirent leur pays, et leur firent plus de mal que leur seule victoire ne pouvait compenser. Mais comme il se vengeait de ses ennemis, il tomba sur lui une autre calamité providentielle ; car dans la Septième 29 année de son règne, lorsque la guerre d’Actium fut à son apogée, au commencement de la source, la terre a été ébranlée, et a détruit un nombre immense de bétail, avec trente mille hommes ; mais l’armée n’a reçu aucun mal, parce qu’elle se trouvait en plein air. Dans l’intervalle, la renommée de ce tremblement de terre éleva les Arabes à un  plus grand courage, et cela en l’augmentant à une hauteur fabuleuse, comme il arrive constamment dans les accidents mélancoliques, et prétendant que toute la Judée était renversée. Sur cette supposition donc, qu’ils obtiendraient facilement une terre qui était dépourvu d’habitants en leur pouvoir, ils ont d’abord sacrifié ceux ambassadeurs qui leur étaient venus de la part des Juifs, et qui marchaient ensuite sur la Judée immédiatement. Or, la nation juive fut effrayée de cette invasion, et tout à fait découragés par la grandeur de leurs calamités l’une après l’autre ; qui encore Hérode se rassembla et s’efforça de les encourager à se défendre par les discours suivant qu’il leur a fait :

4. « L’effroi actuel dans lequel vous êtes me semble se sont emparés de vous de manière très déraisonnable. C’est vrai, vous pourriez à juste titre être consterné à ce châtiment providentiel qui t’est arrivé ; mais de souffrir Vous-mêmes, être également terrifiés par l’invasion des hommes n’est pas viril. Quant à moi-même, je suis si loin d’être effrayé de nos ennemis après ce tremblement de terre, que j’imagine que Dieu a ainsi tendu un appât aux Arabes, afin que nous puissions qu’on se venge d’eux ; car leur invasion actuelle procède plutôt de notre malheurs, qu’ils n’ont pas une grande dépendance de leurs armes, ou de leurs propre aptitude à l’action. Or, cette espérance qui ne dépend pas de la puissance de l’homme, mais sur le mauvais succès des autres, est une chose très chatouilleuse ; car il n’y a pas de certitude parmi les hommes, soit dans leur mauvaise fortune, soit dans leur bonne fortune ; mais nous pouvons facilement observer que la fortune est muable, et va d’un côté à l’autre ; et cela, vous pouvez facilement l’apprendre par des exemples entre vous ; car lorsque vous avez été vainqueurs dans le premier combat, vos ennemis vous ont vaincus à la fin ; Et il est très probable qu’il arrivera maintenant que ceux qui se croient sûrs de vous battre seront eux-mêmes battus. Car quand les hommes sont très confiants, ils ne sont pas sur leurs gardes, tandis que La peur enseigne aux hommes à agir avec prudence ; de sorte que j’ose prouver par votre timidité même que vous devez prendre courage ; car quand tu as été plus hardi que tu n’aurais dû l’être, et que je ne t’aurais voulu, et que tu t’es mis en marche, La trahison d’Athénio eut lieu ; mais votre lenteur actuelle et votre abattement apparent d’esprit est pour moi un gage et une assurance de victoire. Et en effet, il est approprié d’être ainsi prévoyant ; mais quand nous passons à l’action, nous devons ériger nos esprits, et de faire croire à nos ennemis, si méchants soient-ils, que ni l’un ni l’autre aucun homme, non, ni aucun malheur providentiel, ne peut jamais abattre le courage des Juifs tant qu’ils sont vivants ; et aucun d’eux ne négligera jamais un Arabe, ni permettre qu’un tel homme devienne le maître de ses biens, lui qu’il a en quelque sorte fait prisonnier, et cela plusieurs fois aussi. Et ne vous troublez pas à le tremblement des créatures inanimées, et vous n’imaginez pas non plus que ce tremblement de terre soit un signe d’une autre calamité ; car de telles affections des éléments sont selon le cours de la nature, et il n’importe rien de plus important pour les hommes que ce qui le mal qu’il fait immédiatement de lui-même. Peut-être y aura-t-il un petit signe d’avance dans le cas des pestes, des famines et des tremblements de terre ; mais ceux-ci Les calamités elles-mêmes ont leur force limitée par elles-mêmes [sans pressentiment toute autre calamité]. Et en effet, quel plus grand mal la guerre, fût-elle violente, peut-elle nous faire que le tremblement de terre ? Non, il y a un signal de la destruction de nos ennemis visible, et c’est aussi un très grand signal ;  et Ce n’est pas une chose naturelle, ni une main d’étrangers, mais c’est ceux qui ont assassiné de façon barbare nos ambassadeurs, contrairement au droit commun de l’humanité ; et ils en ont détruit beaucoup, comme s’ils les considéraient comme des sacrifices pour Dieu, en relation avec cette guerre. Mais ils n’échapperont pas à sa grande ni son invincible main droite ; et nous nous vengerons d’eux bientôt, au cas où nous conserverions encore quelque peu du courage de nos ancêtres, et que nous nous lèverions pour punir hardiment ces briseurs d’alliance. Que chacun aille donc de l’avant et non pas tant pour sa femme ou ses enfants, ni pour le danger dans lequel se trouve son pays, comme pour nos ambassadeurs ; Ces ambassadeurs morts mèneront cette guerre qui est la nôtre mieux que nous-mêmes qui sommes vivants. Et si vous voulez bien être gouverné par moi, j’irai moi-même devant vous dans le danger ; car vous le savez bien que votre courage est irrésistible, à moins que vous ne vous fassiez du mal en agissant imprudemment." 30

5. Quand Hérode les eut encouragés par ce discours, et il vit avec quel empressement ils allaient, il offrit des sacrifices à Dieu ; et après ce sacrifice, il passa le Jourdain avec son armée, et dressa son camp près de Philadelphie, près de l’ennemi, et d’une fortification qui se trouvait entre eux. Il tira alors sur eux à distance, et voulut en venir à un combat immédiat ; car quelques-uns d’entre eux avaient été envoyés d’avance pour s’emparer de cette fortification mais le roi en envoya quelques-uns qui les chassèrent aussitôt de la fortification, tandis qu’il se mettait lui-même à la tête de l’armée, qu’il mit tous les jours, et invita les Arabes à combattre. Mais comme aucun d'eux ne sortait de son camp, car ils étaient dans une frayeur terrible, et leur général Elthémus restait muet d'effroi, et Hérode est venu sur eux, et mirent en pièces leurs fortifications, par ce moyen ils furent contraints de sortirent pour combattre, ce qu’ils firent en désordre, et de sorte que les cavaliers et les fantassins étaient mêlés. Ils étaient en effet supérieurs en nombre aux Juifs, mais inférieurs dans leur empressement, quoiqu’ils fussent obligés de s’exposer au danger par leur désespoir même de la victoire.

6. Tandis qu’ils s’opposaient, ils n’avaient pas un grand nombre de morts ; mais dès qu’ils tournèrent le dos, un grand nombre d’entre eux foulés aux pieds par les Juifs, et un grand nombre par eux-mêmes, et périrent ainsi, jusqu’à ce que cinq mille d’entre eux tombèrent morts dans leur fuite, tandis que le reste de la multitude empêcha leur mort immédiate, en se pressant dans la fortification. Hérode les entoura et les assiégea ; et tandis qu’ils étaient prêts à être pris par leurs ennemis en armes, ils avaient une autre détresse supplémentaire sur eux, qui était la soif et le manque d’eau ; car le roi était au-dessus de l’écoute de leurs ambassadeurs ; et quand ils offrirent cinq cents talents, comme prix de leur rédemption, il les pressa encore plus fort. Et comme ils étaient brûlés par leur soif, ils sont sortis et se sont livrés volontairement en multitudes aux Juifs, jusqu’à ce qu’au bout de cinq jours quatre mille d’entre eux aient été mis en obligations ; et le sixième jour, la multitude qui restait désespérait de se sauver, et sortit pour combattre : avec eux, Hérode combattit et tua de nouveau environ sept mille hommes, de sorte qu’il punit si sévèrement l’Arabie, et éteignit si loin les esprits des hommes, qu’il fut choisi par la nation pour leur chef.





 
 
CHAPITRE 20.
Hérode est confirmé dans son royaume par César, et cultive
Une amitié avec l’empereur par des présents magnifiques ; 
Pendant que César lui rend sa bonté en lui accordant cette partie de
Son royaume qui lui avait été enlevé par Cléopâtre
Avec l’ajout du pays de Zenodoruss également.

1. Mais maintenant, Hérode était immédiatement préoccupé par une affaire plus importante, à cause de son amitié avec Antoine, qui était déjà vaincu à Actium par César ; mais il avait plus peur que mal ; car César ne croyait pas avoir tout à fait défait Antoine, tandis qu’Hérode continuait son assistance à lui. Cependant le roi résolut de s’exposer à des dangers : en conséquence, il s’embarqua pour Rhodes, où César demeurait alors, et vint à lui sans son diadème, et dans l’habit et l’apparence d’une personne privée, mais dans son comportement de roi. Aussi ne dissimula-t-il rien de la vérité, mais parla ainsi devant lui : « Ô César, de même que j’ai été fait roi des Juifs par Antoine, je professe que j’ai usé de mon autorité royale de la meilleure manière, et entièrement à son avantage ; et je ne vous cacherai pas davantage, que vous m’auriez certainement trouvé en armes et son compagnon inséparable, si les Arabes ne m’en avaient empêché. Cependant, j’ai envoyé autant d’auxiliaires que je pus, et plusieurs dizaines de mille [cori] de blé. Non, en vérité, je n’ai pas abandonné mon bienfaiteur après la révérence qui lui a été donnée à Actium; mais je lui donnai les meilleurs conseils que je pus, quand je n’en fus plus capable de l’aider à la guerre ; et je lui ai dit qu’il n’y avait qu’un moyen de guérir ses affaires, et c’était de tuer Cléopâtre ; et je lui promis que, si elle une fois morte, je lui donnerais de l’argent et des murs pour sa sécurité, avec une armée et moi-même pour l’aider dans sa guerre contre toi, mais ses affections pour Cléopâtre lui ont bouché les oreilles, ainsi que Dieu lui-même, qui a accordé la gouvernement sur toi. Je m’avoue aussi pour être vaincu avec lui ; et avec sa dernière fortune, j’ai mis de côté mon diadème, et je suis venu ici vers toi, ayant mes espérances de salut dans ta vertu ; et je désire que tu considères d’abord combien j’ai été un ami fidèle, et non l’ami de qui j’ai été.

2. César lui répondit en ces termes : « Non, non seulement tu seras en sûreté, mais tu seras roi ; et cela plus fermement que tu ne l’étais avant; car tu es digne de régner sur un grand nombre de sujets, à cause de la fermeté de ton amitié ; eet t’efforce d’être également constant dans ton amitié pour moi, sur mon bon succès, ce dont je dépends de la générosité de ton tempérament. Cependant, Antoine a bien fait de préférer Cléopâtre à toi ; car c’est par ce moyen que nous t’avons gagné par sa folie, et c’est ainsi que tu as commencé à être mon ami avant que je commence à être à toi ; sur lequel Quintus Didius m’a écrit que tu lui envoyais du secours contre les gladiateurs. Je t’assure donc que je confirmerai le royaume à toi par décret : et que je t’efforcerai de te faire encore quelque bonté dans l’avenir, afin que tu ne trouves aucune perte dans le besoin d’Antoine."

3. Quand César eut dit des choses si obligeantes aux roi, et ayant remis le diadème sur sa tête, il proclama ce qu’il avait par un décret, dans lequel il s’étendait dans l’éloge de l’homme d’une manière magnifique. Sur quoi Hérode l’obligea à être bon pour lui par les présents qu’il lui faisait, et il le pria de pardonner à Alexandre, l’un des amis d’Antoine, qui était devenu un suppliant pour lui. Mais la colère de César contre lui l’emporta, et il se plaignit des nombreuses et très grandes offenses dont l’homme qu’il demandait s’était rendu coupable ; et, par ce moyen, il rejeta sa requête. Après cela, César se rendit en Égypte par la Syrie, où Hérode le reçut avec des divertissements royaux et riches ; Et puis il a tout d’abord chevauché avec César, comme il passait son armée en revue au sujet de Ptolémaïs, et le fit festoyer avec tous ses amis, puis distribua au reste de l’armée ce qui était nécessaire pour les régaler. Il leur fit aussi une abondante provision d’eau, lorsqu’il ils devaient marcher jusqu’à Péluse, à travers un pays aride, ce qu’il fit aussi de la même manière à leur retour ; Il n’y avait pas non plus de choses nécessaires pour cette armée. C’était donc l’opinion, tant de César que de ses soldats, que le royaume d’Hérode était trop petit pour les présents généreux qu’il leur faisait ; c’est pourquoi, lorsque César fut entré en Égypte, et que Cléopâtre et Antoine furent mort, il ne se contenta pas de lui donner d’autres marques d’honneur, mais il fit une addition à son royaume, en lui donnant non seulement le pays qui lui avait été enlevé par Cléopâtre, mais en plus de cela, Gadara, et Hippos, et Samarie ; et de plus, des villes maritimes, Gaza 31 et Anthédon, et Joppé, et la tour de Straton. Il lui fit aussi un présent de quatre cent Gaulois [Galatiens] pour garder son corps, comme ils l'avaient déjà été à Cléopâtre. Et rien n’engagea plus fortement César à faire ces présents que la générosité de celui qui les reçut.

4. De plus, après les premiers jeux à Actium, il a ajouté à son royaume à la fois la région appelée Trachonite, et ce qui se trouvait dans son voisinage, Batanea, et le pays d’Auranitis ; et qu’à l’occasion suivante :  Zénodore, qui avait loué la maison de Lysanias, avait toujours envoyé les brigands de Trachonite chez les Damascènes ; qui ont alors eu recours à Varron, le président de la Syrie, et désirait de lui qu’il représentât le calamité dans laquelle ils étaient pour César. César, l’ayant appris, envoya ordonne que ce nid de brigands soit détruit. Varron a donc fait une expédition contre eux, et a nettoyé le pays de ces hommes, et l’enleva à Zénodore. César l’accorda aussi par la suite à Hérode, afin qu’il ne redevienne pas un réceptacle pour les brigands qui étaient venus contre Damas. Il le fit aussi procurateur de toute la Syrie, et cela la dixième année après, lorsqu’il revint dans cette province ; et cela fut établi de telle sorte que le d’autres procureurs ne pouvaient rien faire dans l’administration sans son conseil : mais quand Zénodore fut mort, César lui donna tout le pays qui s’étendait entre la Trachonite et la Galilée. Cependant, ce qui était encore plus important pour Hérode, c’est qu’il fut aimé de César après Agrippa, et d’Agrippa après César ; d’où il arriva à un très grand degré de félicité. Cependant la grandeur de son âme la dépassait, et la plus grande partie de sa magnanimité s’étendait à la promotion de la piété.





 
 
CHAPITRE 21.
Du [Temple et] des villes qui ont été bâties par Hérode et
érigée à partir des fondations mêmes ; De même que de ces autres
édifices qu’il a érigés ; Et quelle magnificence il
Montrait aux étrangers ; Et comment la fortune lui était favorable
en toutes choses.

1. En conséquence, la quinzième année de son règne, Hérode rebâtit le temple, et renouvela les fortifications de l'espace environnant, porté au double de son étendue primitive. Les dépenses qu’il y consacra étaient aussi très grandes, et les richesses qui l’entouraient étaient indicibles. Un signe dont vous avez dans les grands cloîtres qui ont été érigés autour du temple, et la citadelle qui se trouvait sur son côté nord. Les cloîtres qu’il a construits à partir de la fondation, mais la citadelle 32 il réparé à grands frais ; ce n’était pas non plus autre chose qu’un palais royal, qu’il appelée Antonia, en l’honneur d’Antoine. Il se construisit aussi un palais dans le Haut-Parlement. ville, contenant deux très grands et très beaux appartements ; à laquelle la sainte maison elle-même ne pouvait pas être comparée [en grandeur]. Le seul appartement qu’il a nommé Césarée, et l’autre Agrippium, de ses [deux grands] amis.

2. Mais n’a-t-il pas conservé leur mémoire par des bâtiments seulement, avec leurs noms qui leur ont été donnés, mais sa générosité est allée jusqu’à des villes entières ; car lorsqu’il eut bâti une très belle muraille autour d’un pays Samarie, longue de vingt stades, et qui y avait fait entrer six mille habitants, et lui avait assigné une terre des plus fertiles, et au milieu de cette ville ainsi bâtie, avait élevé un très grand temple à César, et avait mis tout autour autour d’elle une portion de terre sacrée de trois stades et demi, qu’il appelait le ville de Sébaste, de Sébaste, ou Auguste, et régla les affaires de la ville de la manière la plus régulière.

3. Et quand César lui eut encore donné un autre pays supplémentaire, il y construisit aussi un temple de marbre blanc, près des fontaines du Jourdain : l’endroit s’appelle Panium, où se trouve le sommet d’un montagne qui s’élève à une hauteur immense, et à ses côtés, au-dessous ou au bas de celle-ci, une grotte sombre s’ouvre ; à l’intérieur de laquelle il y a un horrible précipice, qui descend brusquement à une grande profondeur ; il contient une grande quantité d’eau, qui est immobile ; et quand quelqu’un laisse tomber quelque chose pour mesurer la profondeur de la terre sous l’eau, aucune longueur de corde n’est suffisante pour l’atteindre. Or, les fontaines du Jourdain jaillissent aux racines de cette cavité  vers l’extérieur; et, comme quelques-uns le pensent, c’est là l’origine suprême du Jourdain : mais nous parlerons de cette question plus précisément dans notre histoire suivante.

4. Mais le roi éleva aussi d’autres places à Jéricho, entre la citadelle de Chypre et l’ancien palais, tels qu’ils étaient meilleurs et plus utiles que les premiers pour les voyageurs, et les ont nommés d’après ses amis. Pour dire tout à la fois, il n’y avait pas un seul endroit de son royaume qui fût convenable à cet usage et qui fût permis sans quelque chose qui fût pour l’honneur de César ; et quand il eut rempli son pays de temples, il en répandit de semblables de nombreuses marques de son estime dans sa province, et bâtit de nombreuses villes qu’il appelé Cesareas.

5. Et quand il remarqua qu’il y avait une ville près de la bord de mer qui était très délabré, [son nom était la Tour de Straton,] mais que le lieu, par le bonheur de sa situation, était capable de grandes améliorations par sa libéralité, il la rebâtit tout avec de la pierre blanche, et l’orna de plusieurs les palais les plus splendides, où il a surtout démontré sa magnanimité ; pour le cas était celui-ci, que tout le rivage de la mer entre Doire et Joppé, au milieu, entre lesquels cette ville est située, n’avait pas de bon refuge, de sorte que chacun qui s’embarqua de Phénicie pour l’Égypte fut obligé de se coucher dans la mer orageuse, par à cause des vents du sud qui les menaçaient ; quel vent, s’il ne soufflait qu’un peu de fraîcheur, de si vastes vagues s’élèvent, et se précipitent sur les rochers, que sur Leur retraite, la mer est dans une grande effervescence pour un long chemin. Mais le roi, par les dépenses qu’il avait faites et par la libéralité dont il disposait, l’emporta sur la nature, et construisit un havre plus grand que ne l’était le Pyrecum 33 [à Athènes] ; et dans les retraites intérieures de l’eau, il construisit d’autres stations profondes [pour les navires aussi].

6. Or, bien que le lieu où il bâtit fût à l’opposé de ses desseins, il lutta si bien contre cette difficulté, que la fermeté de son édifice ne pouvait pas être facilement vaincue par la mer ; et La beauté et l’ornement des œuvres étaient tels, comme s’il n’en eût pas eu difficulté dans l’opération ; car lorsqu’il eut mesuré un espace aussi grand que le nôtre qu’il a déjà mentionné, il laissa tomber des pierres dans vingt brasses d’eau, la plus grande dont une partie avait cinquante pieds de longueur, neuf de profondeur et dix de largeur, et d’autres encore plus grands. Mais quand le havre fut rempli jusqu’à cette profondeur, il agrandissait cette muraille qui existait déjà au-dessus de la mer, jusqu’à ce qu’elle fût à deux cent pieds de large ; dont une centaine avaient des bâtiments avant elle, afin de briser la force des vagues, d’où elle a été appelée Procumatia, ou le premier briseur des vagues ; mais le reste de l’espace était sous un mur de pierre qui courait autour d’elle. Sur cette muraille s’élevaient de très grandes tours, les principales et les plus belles dont on l’appela Drusium, du nom de Drusus, qui était gendre de César.

7. Il y avait aussi un grand nombre d’arcs, où les marins y habitaient ; et tout ce qui se trouvait devant eux, tout autour, c’était une grande vallée, ou marcher, pour un quai [ou un lieu de débarquement] à ceux qui sont venus à terre ; Mais l’entrée était au nord, parce que le vent du nord y était le plus doux de tous les vents. À l’entrée du havre étaient de chaque côté trois grands Colosses, soutenus par des piliers, où les colosses qui sont à votre gauche lorsque vous naviguez dans le port sont soutenus par une tour solide ; mais ceux de droite sont soutenu par deux pierres verticales réunies ensemble, lesquelles pierres étaient plus grandes que cette tour qui était de l’autre côté de l’entrée. Or, il y avait des édifices joints au havre, qui étaient eux-mêmes en pierre blanche ; et à Ce havre de paix menait les rues étroites de la ville, et étaient bâtis à la fois distances les uns des autres. Et de l’autre côté de l’embouchure du port, sur une élévation, il y avait un temple pour César, qui était excellent à la fois par la beauté et par la grosseur; et il y avait là un colosse de César, non moins que celui de Jupiter Olympius, auquel il a été fait pour ressembler. L’autre Colosse de Rome était égal à celle de Junon à Argos. Il consacra donc la ville à la province, et le havre aux marins qui s’y trouvent ; mais l’honneur de l’édifice, il l’attribua à César, 34 et l’appela Césarée en conséquence.

8. Il construisit aussi les autres édifices, l’amphithéâtre, et le théâtre, et la place du marché, d’une manière agréable à cette dénomination ; et tous les cinq ans, et les appelait, de la même manière, les jeux de César Jeux; et il proposa lui-même, le premier, les plus gros prix sur les cent quatre-vingt-douzième olympiade ; où non seulement les vainqueurs eux-mêmes, mais aussi ceux qui venaient à côté d’eux, et même ceux qui venaient en troisième lieu, y participaient de sa générosité royale. Il reconstruisit aussi Anthédon, une ville qui se trouvait sur la côte, et avait été démolie dans les guerres, et l’avait nommée Agrippeum. De plus, il avait une très grande bonté pour son ami Agrippa, sur lequel il avait fait graver son nom cette porte qu’il avait lui-même érigée dans le temple.

9. Hérode était aussi l’amant de son père, s’il en était un autre personne ne l’a jamais été ; car il a fait un monument pour son père, cette ville qu'il bâtit dans la plus belle plaine qui fût dans son royaume, et qui avait des fleuves et des arbres en abondance, et l’appela Antipatris. Il a également construit un mur autour d’une citadelle qui se trouvait au-dessus de Jéricho, et qui était un bâtiment très fort et très beau, et il le dédia à sa mère, et l’appela Cypros. De plus, il a consacré un qui était à Jérusalem, et l’appela du nom de son frère Phasaelus, dont nous décrirons ci-après la structure, la grandeur et la magnificence. Il construisit aussi une autre ville dans la vallée qui mène au nord de Jéricho, et l’appela Phasaelis.

10. Et comme il a transmis à l’éternité sa famille et ses amis, il n’a pas négligé un mémorial pour lui-même, mais a construit une forteresse sur une montagne vers l’Arabie, et l’a nommée de lui-même, Hérodium 35 et Il appela cette colline qui avait la forme d’un sein de femme, et qui était éloigné de soixante stades de Jérusalem, du même nom. Il y consacra aussi beaucoup d’art curieux, avec une grande ambition, et construisit des tours rondes tout autour de son sommet, et remplissait l’espace restant avec les palais les plus coûteux des environs, de sorte que non seulement la vue des appartements intérieurs était splendide, mais qu’une grande richesse était étalée sur les murs extérieurs. et les cloisons, et les toits aussi.  En outre, il apporta une grande quantité d’eau de très loin, et à de grandes charges, et s’éleva jusqu’à elle une montée de deux cents marches du marbre le plus blanc, car la colline elle-même était d’une hauteur modérée et entièrement factice. Il construisit aussi d’autres palais autour des racines de la colline, suffisants pour recevoir les meubles qu’on y mit aussi, avec ses amis, de sorte que, sur parce qu’elle contient tout ce qui est nécessaire, la forteresse pourrait sembler être une ville, mais, par les limites qu’elle avait, un palais seulement.

11. Et quand il eut tant bâti, il montra grandeur de son âme à un grand nombre de villes étrangères. Il construisit des palais pour à Tripoli, à Damas et à Ptolémaïs ; il bâtit une muraille autour de Byblus, ainsi que de grandes salles, des cloîtres, des temples et des places de marché à Béryte et Tyr, avec des théâtres à Sidon et à Damas. Il a également construit des aqueducs pour ceux qui les Laodicéens qui vivaient au bord de la mer ; et pour ceux d’Ascalon, il construisit des bains et des fontaines coûteuses, ainsi que des cloîtres autour d’une cour, qui étaient admirables à la fois pour leur fabrication et leur grandeur. De plus, il consacra des bosquets et des prairies à certaines personnes ; Il n’y avait pas beaucoup de villes qui possédaient des terres de sa donation, comme s’ils faisaient partie de son propre royaume. Il accordait aussi des revenus annuels, et ceux pour toujours aussi, sur les établissements pour les exercices, et désignés pour eux, ainsi que pour le peuple de Cos, que de telles récompenses ne devraient jamais manquer. Il donna aussi du blé à tous ceux qui en voulaient, et conféra à Rhodes de grosses sommes d’argent pour la construction de navires ; Et c’est ce qu’il fit en beaucoup d’endroits, et souvent aussi. Et quand le temple d’Apollon eut été incendié, il le reconstruisit à ses frais, d’une meilleure manière qu’auparavant. Qu’ai-je besoin de parler des présents qu’il fit aux Lyciens et aux Samniens ? ou de sa grande libéralité dans toute l’Ionie ? et cela selon les désirs de chacun. Et les Athéniens ne sont-ils pas Les Lacédémoniens, les habitants de Nicopolis, et ce Pergame qui est en Mysie, plein de qu’Hérode leur a offert ?  Et quant à cette grande place ouverte appartenant à Antioche en Syrie, ne l’a-t-il pas pavée de marbre poli, bien qu’elle eût vingt stades de long ? et cela alors qu’il était évité par tous les hommes auparavant, parce qu’elle était pleine de saleté et d’immondices, alors qu’il l’ornait d’ailleurs avec un cloître de la même longueur.

12. Il est vrai, dira-t-on, que c’étaient là des faveurs particulières aux lieux particuliers où il accordait ses bienfaits ; mais alors les faveurs qu’il accorda aux Éléens furent un don non seulement commun à toute la Grèce, mais à toute la terre habitable, aussi loin que la gloire des jeux olympiques s'étendait. En effet, lorsqu’il s’aperçut qu’ils n’aboutissaient à rien, faute d’argent, et que les seuls vestiges de l’ancienne Grèce avaient en quelque sorte disparu, non seulement il devint l’un des combattants de ce retour des jeux de la cinquième année, auxquels il assista par hasard dans son voyage pour Rome, mais il leur accorda des revenus d’argent à perpétuité. à tel point que son mémorial en tant que combattant là-bas ne peut jamais faillir. Ce serait une tâche infinie si je revenais sur le sien le paiement des dettes ou des tributs des gens, comme il soulageait les gens de Phasaelis, de Batanée, et des petites villes de Cilicie, de ces pensions qu’ils payaient auparavant. Cependant, la peur dans laquelle il se trouvait troublait beaucoup la grandeur de son âme, par crainte d'exciter l'envie et de paraître poursuivre un but trop ambitieux en faisant plus de bien aux villes que leurs propres maîtres.

13. Hérode avait un corps adapté à son âme, et il était toujours un excellent chasseur, où il eut généralement de bons succès, par les moyens de sa grande habileté à monter à cheval ; car, en un jour, il attrapa quarante  bêtes sauvages: 36 ce pays élève aussi des ours, et la plus grande partie de celui-ci est remplie de cerfs et d’ânes sauvages. C’était aussi un guerrier auquel on ne pouvait résister :  il y a donc beaucoup d’hommes qui se sont étonnés de sa promptitude dans ses exercices, quand ils le virent lancer le javelot droit devant lui, et tirer la flèche sur la marque. Et puis, outre ces performances qui dépendaient de sa propre force d’esprit et de corps, la fortune lui était aussi très favorable ; car il est rare qu’il n’a pas réussi dans ses guerres ; et quand il a échoué, il n’a pas été lui-même l’occasion de tels manquements, mais ou il a été trahi par quelques-uns, ou la témérité de ses propres soldats lui procura sa défaite.





 

CHAPITRE 22.
Le meurtre d’Aristobule et d’Hyrcan, les grands prêtres,
ainsi que de Mariamne la reine.

 

1. Mais la fortune fut vengée sur Hérode dans ses grands succès extérieurs, en lui faisant naître des ennuis domestiques ; Et il commença à avoir des désordres sauvages dans sa famille, à cause de sa femme, qu'il aimait tant. En effet, lorsqu’il arriva au gouvernement, il renvoya celle qu’il avait avant de s’être marié alors qu’il était un particulier, et qui était né à Jérusalem, qui s’appelait Doris, et épousa Mariamne, fille d’Alexandre, fils d’Aristobule ; à cause de qui des troubles s’élevèrent dans sa famille, et cela en partie très tôt, mais surtout après son retour de Rome. Car, tout d’abord, il expulsa Antipater, fils de Doris, à cause de ses fils par Mariamne, de la ville, et ne lui permit d’y venir qu’à l’heure Festivals. Après cela, il tua le grand-père de sa femme, Hyrcan, alors qu’il était lui revint de Parthin, sous ce prétexte qu’il le soupçonnait de complotant contre lui. Or, cet Hyrcan avait été emmené captif Barzapharnès, lorsqu’il envahit la Syrie ; mais ceux de son propre pays au-delà L’Euphrate désirait qu’il restât avec eux, et cela à cause de la commisération qu’ils avaient pour son état ; et s’il s’était conformé à leur lorsqu’ils l’exhortèrent à ne pas passer le fleuve pour se rendre à Hérode, il n’avait pas périt, mais le mariage de sa petite-fille [avec Hérode] fut sa tentation ; car, comme il comptait sur lui, et qu’il aimait trop son pays, il y revenait. La provocation d’Hérode était celle-ci : non pas qu’Hyrcan ait fait aucune tentative pour conquérir le royaume, mais qu’il était plus convenable pour lui d’être leur roi que pour Hérode.

2. Or, des cinq enfants qu’Hérode eut de Mariamne, deux d’entre eux étaient des filles, et trois étaient des fils ; et le plus jeune des ces fils furent éduqués à Rome, et y moururent ; mais les deux aînés, il les traita comme ceux de sang royal, à cause de la noblesse de leur mère, et parce qu’ils ne naquirent qu’après qu’il fût roi. Mais alors, qu’y avait-il de plus fort que tout cela ? c’était l’amour qu’il portait à Mariamne, et qui l’enflammait tous les jours à un haut degré, et conspirait si bien avec les autres motifs, qu’il n’éprouvait pas d’autres ennuis à cause de celle qu’il aimait si entièrement. Mais la haine de Mariamne à son égard n’était pas inférieur à l’amour qu’il lui portait. Elle n’avait en effet qu’un trop juste sujet d’indignation de ce qu’il avait fait, tandis que son audace provenait de l’affection qu’il lui portait ; elle lui reprocha ouvertement ce qu’il avait fait à son grand-père Hyrcan et à son frère Aristobule ; car il n’avait pas épargné cet Aristobule, quoiqu’il ne fût qu’un enfant ; car lorsqu’il lui eut donné le souverain sacerdoce à l’âge de dix-sept ans, il le tua rapidement après qu’il eut conféré cette dignité sur lui ; mais quand Aristobule eut revêtu les vêtements sacrés, et s’était approché de l’autel lors d’une fête, la multitude, en grande foule, tomba en larmes ; Sur quoi l’enfant fut envoyé de nuit à Jéricho, et il s’y trouva plongé par les Gaulois, sur l’ordre d’Hérode, dans une mare jusqu’à ce qu’il se noie.

3. Pour ces raisons, Mariamne fit des reproches à Hérode, et sa soeur et sa mère, d’une manière des plus injurieuses, pendant qu’il était muet à cause de l’affection qu’il lui portait ; mais les femmes avaient une grande indignation contre elle, et il l’accusa de calomnie, qu’elle était fausse à son lit ; quelle chose ils pensaient que c’était le plus susceptible d’exciter Hérode à la colère. Ils se sont également arrangés pour avoir beaucoup d’autres circonstances crues, afin de rendre la chose plus crédible, et l’accusa d’avoir envoyé son portrait en Égypte à Antoine, et que sa convoitise était si extravagante, qu’elle s’était ainsi montrée, quoiqu’elle fût absente, à un l’homme qui courait après les femmes, et à un homme qui avait le pouvoir de se servir de violence à son égard. Cette charge tomba comme un coup de foudre sur Hérode, et le mit dans le désordre ; et cela d’autant plus que son amour pour elle l’a amené à être jaloux, et parce qu’il considérait en lui-même que Cléopâtre était une astucieuse femme, et qu’à cause d’elle le roi Lysanias fut enlevé, ainsi que Malichus l’Arabe ; car sa crainte ne s’étendait pas seulement à la dissolution de son mariage, mais au péril de sa vie.

4. C’est pourquoi il était sur le point de partir en voyage à l’étranger, il confia sa femme à Joseph, le mari de sa sœur Salomé, comme à un qui lui seraient fidèles, et lui témoigneraient de la bienveillance à cause de leur famille; il lui donna aussi une injonction secrète, que si Antoine le tuait, il devrait la tuer. Mais Joseph, sans aucun mauvais dessein, et uniquement dans le but de montrer l’amour du roi pour sa femme, comment il ne pouvait supporter l’idée d’être séparé d’elle, même par la mort elle-même, lui découvrit ce grand secret ; Sur quoi, quand Hérode fut revenu, et qu’ils parlaient ensemble, et qu’il lui confirma son amour par de nombreux serments, et l’assura qu’il n’avait jamais une affection pour toute autre femme comme il en avait pour elle — « Oui, dit-elle, tu l’as fait, certes, démontrer ton amour par les injonctions que tu as données à Joseph, quand tu lui as ordonné de me tuer." 37

5. Lorsqu’il apprit que ce grand secret était découvert, il était comme un homme distrait, et il a dit que Joseph n’aurait jamais révéla cette injonction de sa part, à moins qu’il ne l’eût débauchée. Sa passion aussi le rendit furieux, et, sautant hors de son lit, il courut dans le palais après une manière sauvage ; à ce moment-là, sa sœur Salomé en profita pour faire exploser sa réputation, et confirma ses soupçons à l’égard de Joseph ; Sur quoi, de sa jalousie et rage incontrôlables, il ordonna qu’ils fussent tués tous les deux immédiatement; mais dès que sa passion fut passée, il se repentit de ce qu’il avait fait. et dès que sa colère fut dissipée, ses affections s’enflammèrent encore. Et en effet, la flamme de ses désirs pour elle était si ardente, qu’il ne pouvait pas la croire morte, mais il semblait, sous ses troubles, lui parler comme si elle vivait encore, jusqu’à ce qu’il fût mieux instruit par le temps, quand son chagrin et son trouble, maintenant qu’elle était morte, semblaient aussi grands que l’avait été son affection pour elle de son vivant.





 
 
CHAPITRE 23.
Calomnies contre les fils de Mariamne. Antipateris
préféré avant eux. Ils sont accusés devant César, et
Hérode s’est réconcilié avec eux.

1. Or les fils de Mariamne héritèrent du ressentiment de leur mère ; et quand ils considérèrent la grandeur de la crime envers elle, ils se méfiaient de lui comme d’un de leurs ennemis ; et d’abord pendant qu’ils étaient instruits à Rome, mais plus encore lorsqu’ils étaient retourna en Judée. Leur tempérament s’est accru au fur et à mesure qu’ils devenaient des hommes ; et quand ils furent parvenus à l’âge de se marier, l’un d’eux marié à la fille de leur tante Salomé, dont Salomé avait été l’accusatrice de leur Mère; l’autre épousa la fille d’Archélaüs, roi de Cappadoce. Et maintenant Ils usaient d’audace en parlant, et portaient la haine dans leur esprit. Maintenant, ceux qui les calomniaient s’inspiraient de leur audace, et certains d’entre eux parlèrent maintenant plus clairement au roi qu’il y avait des desseins perfides contre lui par ses deux fils ; et celui qui était gendre d’Archélaüs, sur son beau-père, s’apprêtait à s’enfuir, afin d’accuser Hérode devant César ; et quand la tête d’Hérode fut assez longtemps remplie de ces calomnies, il fit revenir en faveur Antipater, qu’il avait eu de Doris, comme une défense contre ses autres fils, et commença par tous les moyens qu’il put de le préférer à eux.

2. Mais ces fils n’ont pas été capables de supporter ce changement dans leurs affaires ; mais quand ils virent celui qui était né d’une mère sans famille, la noblesse de leur naissance les rendait incapables de contenir leur indignation ; mais Chaque fois qu’ils étaient mal à l’aise, ils montraient la colère qu’ils en avaient. Et comme ces les fils s’amélioraient de jour en jour en ce que leur colère, Antipater l’exerçait déjà toutes ses capacités, qui étaient très grandes, à flatter son père, et à inventant toutes sortes de calomnies contre ses frères, tandis qu’il racontait à quelques-uns histoires d’eux lui-même, et a mis sur d’autres personnes appropriées le soin d’élever d’autres histoires contre eux, jusqu’à ce qu’à la fin il ait entièrement coupé ses frères de tout l’espoir de succéder au royaume ; car il était déjà publiquement mis dans son testament de son père comme son successeur. En conséquence, il a été envoyé avec des ornements royaux, et d’autres marques de royauté, à César, à l’exception du diadème. Il a également été en mesure de Il est temps d’introduire de nouveau sa mère dans le lit de Mariamne. Les deux types d’armes qu’il utilisait contre ses frères, c’étaient la flatterie et la calomnie, par lesquelles il les choses en furent si mal que le roi songea à mettre ses fils à la mort.

3. Et le père entraîna Alexandre jusqu’à Rome, et l’accusa d’avoir tenté de l’empoisonner devant César. Alexandre pouvait à peine parler pour se lamenter ; mais ayant un juge plus habile qu’Antipater, et plus sage qu’Hérode, il évita modestement de faire aucune imputation sur son père, mais avec une grande force de raison, il réfuta les calomnies contre lui ; et quand il eut démontré l’innocence de son frère, qui était dans le même danger avec lui-même, il finit par se plaindre de la ruse d'Antipater, et la honte qu’ils subissaient. Il a également été en mesure de justifier lui-même, non seulement par une conscience claire, qu’il portait en lui, mais par sa éloquence; car c’était un homme habile à faire des discours. Et sur ce qu’il a dit à enfin, que si son père leur objectait ce crime, il était en son pouvoir de les mettre à mort, il fit pleurer toute l’assistance ; et il y amena César de rejeter les accusations, et de réconcilier leur père avec eux immédiatement. Mais les conditions de cette réconciliation étaient celles-ci, qu’elles obéir en toutes choses à leur père, et qu’il ait le pouvoir de quitter le royaume à qui il plaisait.

4. Après cela, le roi revint de Rome, et parut d’avoir pardonné à ses fils sur ces accusations ; mais toujours de telle sorte qu’il n’était pas sans qu’il se méfie d’eux. Ils furent suivis par Antipater, qui fut le source de ces accusations ; mais il ne découvrit pas ouvertement sa haine contre eux, comme révérant celui qui les avait réconciliés. Mais comme Hérode naviguait près de la Cilicie, il toucha à Eleusa, 38 où Archélaüs les traita de la manière la plus obligeante, et le remercia de la délivrance de son gendre, et fut très heureux de leur réconciliation ; et d’autant plus qu’il avait écrit autrefois à ses amis de Rome qu’ils devrait assister Alexandre lors de son procès. C’est ainsi qu’il conduisit Hérode jusqu’à Zéphyrium, et lui fit des présents d’une valeur de trente talents.

5. Hérode, étant arrivé à Jérusalem, rassembla le peuple réuni, et leur présenta ses trois fils, et leur donna une s’excusa de son absence, remercia beaucoup Dieu et remercia César beaucoup aussi, pour avoir établi sa maison quand elle était en désordre, et qu’elle avait Il obtint la concorde entre ses fils, ce qui fut d’une plus grande conséquence que la le royaume lui-même, « et que je rendrai encore plus ferme ; car César a mis dans mon pouvoir de disposer du gouvernement et de nommer mon successeur. En conséquence, en guise de rétribution de sa bonté, et afin de pourvoir à mon propre avantage, je déclare que mes trois fils seront rois. Et, en premier lieu, je prie pour l’approbation de Dieu pour ce que je suis ; et, en second lieu, je désire aussi votre approbation. L’âge de l’un d’entre eux, et la noblesse des deux autres, leur procurera la succession. Non En effet, mon royaume est si grand qu’il peut suffire pour plus de rois. Maintenant, tu gardes à leur place ceux que César a rejoints, et que leur père a nommé; et ne leur rendez pas des hommages indus ou inégaux, mais à chacun selon la prérogative de sa naissance; car celui qui rend de tels respects indûment, ne rendra pas si joyeux celui qui est honoré au-delà de ce que son âge exige, comme il rendra triste celui qui est déshonoré. En ce qui concerne la parenté et les amis qui doivent converser avec eux, je les nommerai à chacun d’eux, et les constituera de telle sorte qu’ils puissent être des garanties pour leur concorde ; comme sachant bien que la mauvaise humeur de ceux avec qui ils conversent produira les querelles et les querelles entre eux ; mais que si ceux avec qui ils conversent sont de bonne humeur, ils conserveront leurs affections naturelles l’un pour l’autre. Mais je désire cependant que non seulement ceux-ci, mais tous les capitaines de mon armée, aient pour le moment, leurs espérances placées sur moi seul ; car je ne donne pas mon Royaume à ceux-ci mes fils, mais ne leur donne que des honneurs royaux ; par où il viendra qu’ils jouiront eux-mêmes des doux côtés du gouvernement en tant que dirigeants, mais que le fardeau de l’administration reposera sur moi-même, que je le veuille ou non. Et que chacun considère mon âge, comment j’ai mené ma vie, et quelle piété j’ai exercée ; car mon âge n’est pas si grand que les hommes puissent bientôt attendre la fin de ma vie ; Je ne me suis pas non plus livré à un mode de vie aussi luxueux que celui coupe les hommes quand ils sont jeunes ; et nous avons été si religieux envers Dieu, que nous [avons des raisons d’espérer] que nous arriverons à un très grand âge. Mais pour ceux qui sont cultivez l’amitié avec mes fils, afin de viser à ma destruction, seront punis par moi à cause d’eux. Je ne suis pas de ceux qui envient mes propres enfants, et défends donc aux hommes de leur témoigner un grand respect ; mais je sais que de tels respects [extravagants] sont le moyen de les rendre insolents. Et si tous ceux qui s’approche d’eux, ne fait que tourner dans son esprit, que s’il se révèle un homme de bien, il recevra de moi une récompense, mais que, s’il se montre séditieux, sa complaisance mal intentionnée ne lui obtiendra rien de celui à qui elle est montrée, supposons qu’ils soient tous de mon côté, c’est-à-dire du côté de mes fils ; car il sera qu’il leur soit avantageux que je règne, et que je sois en harmonie avec eux. Mais est-ce que Vous, ô mes bons enfants, réfléchissez sur la sainteté de la nature elle-même, par laquelle signifie que l’affection naturelle est conservée, même chez les bêtes sauvages ; En second lieu, réfléchissez à César, qui a fait cette réconciliation parmi nous ; et en troisième lieu, réfléchissez sur moi, qui vous supplie de faire ce que j’ai le pouvoir de vous ordonner vous, continuez, frères. Je vous donne des vêtements royaux et des honneurs royaux ; et je prie à Dieu de conserver ce que j’ai déterminé, au cas où vous seriez en accord avec un autre. Quand le roi eut ainsi parlé, et qu’il eut salué chacun de ses fils d’une manière obligeante, il congédia la multitude ; dont certains ont donné leur il avait donné son assentiment à ce qu’il avait dit, et il souhaitait qu’il pût prendre effet en conséquence ; mais pour ceux qui désiraient un changement d’affaires, Ils ont prétendu qu’ils n’avaient même pas entendu ce qu’il disait.





 
 
CHAPITRE 24.
La malice d’Antipater et de Doris. Alexandre est très mal à l’aise
Sur le compte de Glaphyras. Hérode pardonne à Phéroras, qu’il
Soupçonnait, et Salomé qu’il savait faire du mal parmi
Eux. Les eunuques d’Hérode sont torturés et Alexandre est ligoté.

1. Mais maintenant la querelle qui était entre eux accompagnaient ces frères lorsqu’ils se séparèrent, et les soupçons qu’ils avaient l’un de l’autre s’est aggravée. Alexandre et Aristobule furent très affligés de ce que le le privilège du premier-né fut confirmé à Antipater ; comme l’était très bien Antipater en colère contre ses frères parce qu’ils devaient lui succéder. Mais alors ce dernier étant d’un tempérament changeant et politique, il savait tenir sa langue, et usait de beaucoup de ruse, et cachait ainsi la haine qu’il leur portait ; tandis que les premiers, selon la noblesse de leur naissance, avaient tout sur leur langue, ce qui était dans leur esprit. Il y en avait aussi beaucoup qui provoquaient et beaucoup de leurs amis s’insinuèrent dans leur connaissance, pour espionner ce qu’ils ont fait. Or, tout ce qui a été dit par Alexandre fut bientôt amené à Antipater, et d’Antipater il fut apporté à Hérode avec des additions. Le jeune homme ne pouvait rien dire non plus dans la simplicité de son cœur, sans s’offenser, mais ce qu’il disait était toujours tourné vers calomnie contre lui. Et s’il avait jamais été un peu libre dans sa conversation, de grandes imputations se forgeaient dans les plus petites occasions. Antipater aussi en mettait sans cesse quelques-uns pour le faire parler, afin que les mensonges qu’il lançait sur lui semblaient avoir quelque fondement de vérité ; Et si, parmi les nombreuses histoires qui ont été racontées, une seule d’entre elles pouvait être prouvée vraie, cela était censé impliquer que les autres étaient également vraies. Quant aux amis d’Antipater, Ils étaient tous naturellement si prudents dans leurs paroles, ou l’avaient été jusque-là soudoyés pour dissimuler leurs pensées, que rien de ces grands secrets n’est parvenu à l’étranger par leurs moyens. Il ne faut pas non plus se tromper s’il a appelé la vie d’Antipater un mystère de méchanceté ; car il a corrompu la connaissance d’Alexandre avec l’argent, ou s’est attiré leur faveur par des flatteries ; par ces deux moyens, il gagna tout ses desseins, et les amena à trahir leur maître, et à voler, et révéler ce qu’il a fait ou dit. C’est ainsi qu’il joua un rôle très habilement dans tous les points, et s’est frayé un passage par ses calomnies avec la plus grande sagacité; tandis qu’il faisait la grimace comme s’il eût été un bon frère d’Alexandre et de Aristobule, mais suborna d’autres hommes pour informer de ce qu’ils avaient fait à Hérode. Et quand on disait quelque chose contre Alexandre, il entrait et faisait semblant d’être de son côté], et commençait à contredire ce qui était dit ; mais qu’il serait par la suite arrangez les choses si secrètement, que le roi s’indignera contre lui. Son but général était celui-ci : préparer un complot et faire croire qu’Alexandre était à l’affût pour tuer son père ; car rien n’a fourni une si grande confirmation à ces calomnies, ainsi que les excuses d’Antipater à son égard.

2. Par ces moyens, Hérode s’enflamma, et autant son affection naturelle pour les jeunes gens diminuait chaque jour, autant elle augmentait envers Antipater. Les courtisans inclinaient aussi à la même conduite, d’eux-mêmes, d’autres par l’injonction du roi, Ptolémée, l’ami le plus cher du roi, ainsi que les frères du roi, et tous ses enfants; car Antipater était tout en tout ; et ce qui était le plus amer de tous pour Alexandre, la mère d’Antipater était aussi tout en tout ; C’était quelqu’un qui donnait conseil contre eux, et était plus dur qu’une belle-mère, et quelqu’un qui haïssait les fils de la reine plus qu’il n’est d’usage de haïr les gendres. Tous les hommes l’ont donc fait présentent déjà leurs hommages à Antipater, dans l’espoir d’en tirer un avantage ; Et c’était l’ordre du roi qui aliénait tout le monde [des frères], il avait donné cet ordre à ses amis les plus intimes, de ne pas s’approcher, ni de faire attention à Alexandre, ni à ses amis. Hérode aussi devint terrible, non seulement à ses domestiques de la cour, mais aussi à ses amis du dehors ; pour César n’avait donné à aucun autre roi un tel privilège qu’il lui avait donné, ce qui était afin qu’il puisse rapporter à quiconque s’enfuirait loin de lui, même hors d’une ville Cela ne relevait pas de sa propre compétence. Or, les jeunes gens ne connaissaient pas les calomnies qu’on élevait contre eux ; c’est pourquoi ils ne purent s’en prémunir et tombèrent sous leur égide ; car leur père ne se plaignait publiquement ni de l’un ni de l’autre ; mais au bout de peu de temps ils s’aperçurent comment les choses étaient par sa froideur envers eux, et par la grande inquiétude qu’il montrait sur tout ce qui le troublait. Antipater avait aussi fait de leur oncle Pheroras d’être leur ennemi, ainsi que leur tante Salomé, tandis qu’il parlait toujours avec elle, comme avec une femme, et en l’irritant contre eux. De plus, la femme d’Alexandre, Glaphyra, augmenta cette haine contre eux, en tirant sa noblesse et sa généalogie [de grands personnages], et prétendant qu’elle était une dame supérieure à tous les autres dans ce royaume, comme étant dérivés du côté de son père de Téménos, et du côté de sa mère, de Darius, fils d’Hystaspe. Elle a aussi fréquemment reprocha à la sœur et aux femmes d’Hérode l’ignominie de leur descendance ; et qu’ils étaient tous choisis par lui pour leur beauté, mais non pour leur Famille. Or, ses femmes n’étaient pas peu nombreuses ;il a été autrefois permis aux Juifs d’épouser beaucoup de femmes, 39 et ce roi se délecte de beaucoup ; tous ceux qui haïssaient Alexandre, à cause des vantardises et des reproches de Glaphyra.

3. Aristobule avait même soulevé une querelle entre lui-même et Salomé, qui était sa belle-mère, outre la colère qu’il avait conçu aux reproches de Glaphyra ; car il ne cessait de réprimander sa femme avec la bassesse de sa famille, et se plaignit de ce que, comme il avait épousé une femme d’un grand âge, de famille inférieure, de même que son frère Alexandre avait épousé une fille de sang royal. À ce moment-là, La fille de Salomé pleura, et lui dit avec cette addition qu’Alexandre menaça les mères de ses autres frères, que lorsqu’il viendrait à la couronne, il les ferait tisser avec leurs jeunes filles, et ferait de ces frères de son pays des maîtres d'école ; et il leur lançait cette boutade qu'ils avaient été très soigneusement instruits, pour les rendre aptes à un tel emploi. Là-dessus, Salomé ne put contenir sa colère, mais elle raconta tout à Hérode ; on ne pouvait pas non plus soupçonner son témoignage, puisqu’il était contre son propre gendre Il y avait aussi une autre calomnie qui courait au dehors et enflammait l’esprit du roi ; car il apprit que ses fils parlaient sans cesse de leur mère, et, au milieu de leurs lamentations sur elle,  ils ne s'abstenaient pas de le maudire ; et que lorsqu’il a fait présents de l’un des vêtements de Mariamne à ses épouses ultérieures, ceux-ci les menaçaient de les dépouiller bientôt de ces vêtements royaux pour leur faire porter des cilices.

4. Sur ces paroles, bien qu’Hérode fût quelque peu effrayé de l’esprit élevé des jeunes gens, mais il ne désespérait pas de les réduire à un meilleur esprit ; mais avant qu’il n’allât à Rome, où il se rendait maintenant par mer, il les appela auprès de lui, et les menaça un peu en partie, comme un roi ; mais pour l’essentiel, il les réprimanda comme un père, et les exhorta à aimer leur frères, et leur dit qu’il leur pardonnerait leurs offenses passées, s’ils voulaient s’amender pour le temps à venir. Mais ils réfutèrent les calomnies qu’on avait proférées contre eux, et dirent qu’elles étaient fausses, et prétendirent que leurs actions suffisaient pour leur justification ; et dirent qu’il devait lui-même fermer ses oreilles contre de tels contes, et ne pas les croire trop facilement, car cela il ne manquerait jamais de ceux qui diraient des mensonges à leur désavantage, tant que quelqu’un voudrait les écouter.

5. Lorsqu’ils l’eurent ainsi bientôt apaisé, comme étant leur père, ils se sont débarrassés de la peur dans laquelle ils se trouvaient. Cependant, ils virent quelque temps après un sujet de chagrin ; car ils savaient que Salomé, aussi comme leur oncle Phéroras, étaient leurs ennemis ;  qui étaient tous deux des personnes lourdes et sévères, et surtout Phéroras, qui fut l’associé d’Hérode dans toutes les affaires du royaume, à l’exception de son diadème. Il avait aussi cent talents de son propre revenu, et jouissait de l’avantage de tout le pays au-delà du Jourdain, qu’il avait reçu en cadeau de son frère, qui avait demandé à César de le faire tétrarque, comme il a été fait en conséquence. Hérode lui avait aussi donné une femme de la famille royale, qui n’était autre que la sœur de sa propre femme, et après sa mort, il lui avait solennellement épousé sa propre fille aînée, avec une dot de trois cents talents ; mais Phéroras refusa de consommer ce mariage royal, par affection pour une de ses servantes. C’est pourquoi Hérode était très irrité, et il donna cette fille en mariage au fils d’un de ses frères, [Joseph,] qui fut ensuite tué par les Parthes ; mais, au bout d’un certain temps, il mit de côté sa colère contre Phéroras, et lui pardonna, comme quelqu’un qui n’est pas capable de surmonter sa folle passion pour la servante.

6. Au contraire, Phéroras avait été accusé longtemps auparavant, tandis que la reine [Mariamne] était vivante, comme si il avait comploté d’empoisonner Hérode ; et il arriva alors un si grand nombre de délateurs, qu’Hérode lui-même, en dépit de sa grande affection pour ses frères, a été amené à croire ce qui a été dit, et d’en avoir peur aussi. Et quand il eut amené beaucoup de ceux qui étaient soupçonné au supplice, il arriva enfin chez les amis de Phéroras; aucun d’eux n’avoua ouvertement le crime, mais ils reconnurent qu’il s’était préparé à prendre celle qu’il aimait et à s’enfuir chez les Parthes. Costobarus l’époux de Salomé, à qui le roi l’avait donnée en mariage, après son ex-mari avait été mis à mort pour adultère, a joué un rôle ce qui a provoqué son artifice et sa fuite. Salomé n’échappa pas non plus à toutes les calomnie sur elle-même ; car son frère Phéroras l’accusait d’avoir conclu un accord pour épouser Silleus, procurateur d’Obodas, roi d’Arabie, qui était en inimitié amère avec Hérode ; mais quand elle fut convaincue de cela, et de tout ce dont Phéroras l’avait accusée, elle obtint son pardon. Le roi pardonna également à Phéroras lui-même les crimes dont il avait été accusé.

7. Mais l’orage de toute la famille s’éloigna Alexandre, et tout cela reposait sur sa tête. Il y avait trois eunuques qui étaient dans la plus haute estime auprès du roi, comme il était évident par les fonctions qu’ils occupaient à son sujet ; car l’un d’eux fut désigné pour être son maître d’hôtel, un autre son souper lui fut préparé, et le troisième le mit au lit, et se coucha près de lui. Or, Alexandre avait obtenu de ces hommes, par de grands dons, qu’il se servît d’eux d’une manière obscène ; ce qui, lorsqu’il fut dit au roi, ils furent torturé et reconnu coupable, et avoua bientôt la conversation criminelle qu’il avait eue qu’ils avaient avec eux. Ils découvrirent aussi les promesses par lesquelles ils avaient été amenés à le faire, et comment ils avaient été trompés par Alexandre, qui leur avait dit qu’ils devaient de ne pas fixer leurs espoirs sur Hérode, vieillard et assez impudent pour se teindre les cheveux, à moins qu’ils ne pensaient que cela le rendrait jeune à nouveau ; mais qu’ils devaient fixer leur attention sur celui qui devait être son successeur dans le royaume, qu’il le veuille ou non ; et qui, dans peu de temps, se vengerait de son ennemis, et rendre ses amis heureux et bénis, et eux-mêmes dans le premier lieu; que les hommes de pouvoir rendaient déjà hommage à Alexandre en privé, et que les capitaines de l’armée et les officiers vinrent secrètement à lui.

8. Ces aveux épouvantèrent tellement Hérode, qu’il n’osez pas les publier immédiatement ; mais il envoyait des espions à l’étranger en privé, la nuit et le jour, qui ferait une enquête minutieuse après tout ce qui a été fait et dit ; et quand il y en avait qui étaient soupçonnés [de trahison],  il les faisait mourir, de sorte que le palais était plein de procédures horriblement injustes ; car chacun forgeait des calomnies, car ils étaient eux-mêmes dans un état d’inimitié ou de haine contre autrui; et il y en eut beaucoup qui abusèrent de la passion sanglante du roi jusqu’à la fin désavantage de ceux avec qui ils avaient des querelles, et les mensonges étaient facilement et les châtiments ont été infligés plus tôt que les calomnies n’ont été falsifiées. Celui qui venait d’en accuser un autre fut accusé lui-même, et on l’emmena à l’exécution avec celui qu’il avait condamné ; car le danger que courait la vie du roi rendait les interrogatoires très courts. Il a également procédé à un tel degré d’amertume, qu’il ne pouvait regarder aucun de ceux qui n’étaient pas accusé d’une contenance agréable, mais il était dans les dispositions les plus barbares envers ses propres amis. En conséquence, il a interdit à un grand nombre d’entre eux de venir et à ceux qu’il n’avait pas le pouvoir de punir, il parlait durement. Mais pour Antipater, il insulta Alexandre, maintenant qu’il était sous l’empire de ses malheurs, et rassembla une forte troupe de sa famille, et souleva contre lui toutes sortes de calomnies ; et pour le roi, il fut porté à un tel degré de terreur par ces calomnies et ces stratagèmes prodigieux, qu’il crut voir Alexandre venir à lui l’épée nue à la main. Et il le fit saisir aussitôt, et ligoté, et se mit à examiner ses amis par la torture, beaucoup d’entre eux qui est mort [sous le supplice], mais n’a rien découvert, ni rien dit contre leur conscience ; mais quelques-uns d’entre eux, forcés de parler faussement par les peines qu’ils endurent, dirent qu’Alexandre, et son frère Aristobule, comploté contre lui, et attendit l’occasion de le tuer pendant qu’il chassait, puis de s’enfuir à Rome.  Ces accusations, bien qu’elles fussent d’une nature incroyable, et seulement encadrés sur la grande détresse dans laquelle ils étaient,  furent facilement crues par le roi, qui crut qu’il était quelque consolant, après qu’il eut lié son fils, afin qu’il pût paraître qu’il ne l’avait pas fait injustement.





 

CHAPITRE 25.
Archélaüs procure une réconciliation entre Alexandre
Phéroras, et Hérode.

1. Quant à Alexandre, puisqu’il s’aperçut qu’il était impossible de persuader son père [qu’il était innocent], il résolut de rencontrer ses calamités, si graves qu’elles fussent ; Il composa donc quatre livres contre ses ennemis, et avoua qu’il avait été mêlé à un complot ; mais il déclara que la plus grande partie [des courtisans] complotaient avec lui, et principalement Phéroras et Salomé ; que Salomé est venue une fois et l’a forcé à coucher avec elle dans la nuit, qu’il le veuille ou non. Ces livres ont été mis dans les mains d’Hérode, et firent une grande clameur contre les hommes au pouvoir. Archélaüs arriva précipitamment en Judée, comme effrayé pour son gendre et sa fille ; et il est venu comme un assistant convenable, et d’une manière très prudente, et, par un stratagème, il obligea le roi à ne pas exécuter ce qu’il avait menacé ; car, lorsqu’il fut arrivé à lui, il s’écria : « Où diable est ce misérable ? mon gendre ? Où verrai-je la tête de celui qui a comploté pour assassiner son père, que je mettrai en pièces de mes propres mains ? Je ferai de même aussi à ma fille, qui a un si bon mari ; car, bien qu’elle ne soit pas une partenaire dans l’intrigue, pourtant, en étant l’épouse d’une telle créature, elle est polluée. Et je ne puis m’empêcher d’admirer ta patience, contre qui ce complot est tendu, si Alexandre est encore en vie ; car, comme je venais de Cappadoce avec toute la hâte que je pouvais, Je m’attendais à le trouver mis à mort pour ses crimes depuis longtemps ; mais quand même, pour de faire un interrogatoire avec toi au sujet de ma fille, qui, par égard pour toi, et par dignité, je lui avais donné en mariage ; Mais maintenant, nous devons prendre conseil à propos d’eux deux ; et si ton affection paternelle est si grande, que tu ne puisses pas punir ton fils, qui a comploté contre toi, changeons nos mains droites, et réussissons l’un à l’autre à exprimer notre colère en cette occasion.

2. Quand il eut fait cette déclaration pompeuse, il obtint d'Hérode qu’il lui pardonnât sa colère, bien qu’il fût en désordre, qui lui donna alors les livres qu’Alexandre avait composés pour être lus par lui ; et comme il arrivait à chaque chapitre, il y pensa, ainsi qu’Hérode. Archélaüs prit donc l’occasion de ce stratagème dont il se servit, et, peu à peu il rejeta la faute sur les hommes dont les noms étaient dans ces livres, et en particulier sur Phéroras ; Et quand il vit que le roi le croyait [sincère], il dit, « Nous devons examiner si le jeune homme n’est pas lui-même l’objet d’un complot de la part d’un si grand nombre de méchants misérables, et si ce n’est pas toi qui as comploté contre le jeune homme ; car je ne vois aucune raison pour qu’il tombe dans un crime si horrible, puisqu’il jouit déjà des avantages de la royauté, et s’attend à être l'un de tes successeurs ; Je veux dire ceci, à moins qu’il n’y ait des personnes qui le persuadent de le faire, et les personnes qui font un mauvais usage de la facilité qu’elles savent qu’il y a à persuader les jeunes gens ; car ce n’est pas seulement par de telles personnes que l’on trouve quelquefois des jeunes gens mais aussi des vieillards, et c’est par eux que l’on renverse quelquefois les familles et les royaumes les plus illustres.

3. Hérode acquiesça à ce qu’il avait dit, et, Il se mit en colère contre Alexandre, mais il se mit encore plus en colère contre Phéroras. car le sujet principal des quatre livres était Phéroras ; voyant que les inclinations du roi changeaient tout d’un coup, que l’amitié d’Archélaüs pouvait tout faire avec lui, et qu’il n’avait aucun moyen honorable de se conserver, il se procura sa sûreté par son impudence. Il laissa donc Alexandre, et il eut Archélaüs, qui lui dit qu’il ne voyait pas comment il pourrait l’avoir excusé, maintenant il était directement pris dans tant de crimes, où il était évident qu’il avait comploté contre le roi, et qu’il avait été la cause de ces malheurs que le jeune homme éprouvait maintenant, à moins qu’il ne voulût d’ailleurs laisse de côté son astucieuse fourberie et ses dénégations de ce dont il était accusé, et confesser l’accusation, et implorer le pardon de son frère, qui avait encore de la bonté pour lui ; mais que s’il le faisait, il lui donnerait toute l’assistance qu’il pourrait.

4. Phéroras obéit à cet avis, et, se mettant dans un état qui pût émouvoir la compassion, il vint, le corps couvert d'un drap noir et les yeux baignés de larmes, se jeter aux pieds d'Hérode, lui demander pardon de ce qu'il avait fait, et avouer qu'il avait agi très méchamment et qu'il était coupable de tout ce dont on l'accusait, et il se plaignait de ce désordre d’esprit et de la distraction que son amour pour une femme, disait-il, l’avait amené. Quand Archélaüs eut amené Phéroras à accuser et témoigner contre lui-même, lui trouva une excuse, et atténua la colère d’Hérode à son égard, et cela en se servant de certains exemples domestiques; car lorsqu’il eut souffert de bien plus grands maux de la part d’un de ses frères, il préféra les obligations de la nature à la passion de la vengeance ;  parce qu’il est dans les royaumes comme dans les corps grossiers, où l’un ou l’autre membre est toujours gonflé par le poids du corps, auquel cas il n’est pas convenable de couper ce membre, mais de le guérir par une méthode douce de guérison.

5. Sur les paroles d’Archélaüs, et bien d’autres choses encore dans le même but, le mécontentement d’Hérode contre Phéroras s’apaisa ; Pourtant, il persévéra dans sa propre indignation contre Alexandre, et dit qu'il voulait faire divorcer sa fille et la lui enlever, et cela jusqu’à ce qu’il eût amené Hérode à ce point, que, contrairement à sa conduite antérieure envers lui, il demanda Archélaüs pour le jeune homme, et qu’il laisserait sa fille continuer à lui être épousée. mais Archélaüs lui fit croire qu’il lui permettrait d’épouser quelqu’un d’autre, mais non Alexandre, parce qu’il regardait cela comme un avantage très précieux, que la relation qu’ils avaient contractée par cette affinité, et les privilèges qui l’accompagnaient, pouvaient être préservés. Et quand le roi dit que son fils prendrait cela pour une grande faveur pour lui, s’il ne dissoudraient pas ce mariage, d’autant plus qu’ils avaient déjà des enfants entre le jeune homme et elle, et puisque sa femme était si bien aimée de lui et que, tant qu’elle resterait sa femme, elle serait une grande conservatrice pour lui, et l’empêchererait de commettre des offenses, comme il l’avait fait autrefois ; Donc, si elle devait être une fois arrachée à lui, elle serait la cause de son désespoir, parce que les tentatives de ces jeunes gens sont mieux apaisées lorsqu’elles sont détournées d'eux en réglant leurs affections à la maison. Ainsi Archélaüs s’est conformé à ce qu’Hérode désiré, mais non sans peine, et se réconcilia lui-même avec le jeune homme, et réconcilia aussi son père avec lui. Cependant, il a dit qu’il devait, d’ici là, par tous les moyens, d’être envoyé à Rome pour s’entretenir avec César, parce qu’il lui avait déjà écrit un compte rendu complet de toute cette affaire.

6. C’est ainsi qu’un délai fut mis au stratagème d’Archélaüs, par lequel il délivra son gendre des dangers dans lesquels il se trouvait ; mais quand ces réconciliations furent terminées, ils passèrent leur temps dans des festins et des divertissements agréables. Et quand Archélaüs s’en alla, Hérode lui fit présent de soixante-dix talents, avec un trône d’or serti de pierres précieuses, et quelques eunuques, et une concubine qui s’appelait Pannychis. Il a également rendu les honneurs dus à chacun de ses amis selon leur dignité. De la même manière, tous les les parents du roi, par son ordre, font des présents glorieux à Archélaüs ; Et c’est ainsi qu’il fut conduit sur son chemin par Hérode et sa noblesse jusqu’à Antioche.





 

CHAPITRE 26.

     Comment Euryclès 40 calomnia les fils de Mariamne ; 
Et comment L’excuse d’Euaratus de Cos pour eux n’a eu aucun effet.

1. Peu de temps après, un homme entra en Judée qui était bien supérieur aux stratagèmes d’Aréhélaüs, qui ne se contenta pas de renverser cette réconciliation qui avait été si sagement faite avec Alexandre, mais qui prouvait l’occasion de sa ruine. C’était un Lacédémonien, et il s’appelait Euryclès. Il a été un homme si corrompu, que par désir d’obtenir de l’argent, il a choisi de vivre sous un roi, car la Grèce ne pouvait suffire à son luxe. Il présenta à Hérode de splendides présents, comme un appât qu’il posait pour atteindre ses fins, et les a rapidement reçus à nouveau de manière multiple ; mais ces dons pur et simple lui paraissait sans valeur, à moins qu’il n’ait ensanglanté le royaume par ses achats. En conséquence il imposa au roi en le flattant, et en lui parlant subtilement, comme aussi par les éloges mensongers qu’il lui fit ; car, comme il s’aperçut bientôt de l’aveuglement d’Hérode, alors il a dit et fait tout ce qui pouvait lui plaire, et devint ainsi l’un de ses amis les plus intimes ; pour le roi et tout cela Il avait beaucoup d’estime pour ce Spartiate, à cause de son pays. 41

2. Or, dès que cet homme s’aperçut des parties pourries de la famille, et quelles querelles les frères avaient entre eux, et en quelle disposition le Père avait à l’égard de chacun d’eux, il choisit de se loger d’abord dans la maison d’Antipater, mais il trompa Alexandre en feignant d'être son ami, et prétendait faussement être une vieille connaissance d'Archelaus; c’est pour cette raison qu’il fut bientôt admis dans la maison d’Alexandre, familiarité en tant qu’ami fidèle. Il ne tarda pas non plus à se recommander à ses frère Aristobule. Et quand il eut ainsi mis à l’épreuve ces diverses personnes, il en imposa à l’un par une méthode, et à l’autre par une autre. Mais il n’a pas fut principalement engagé par Antipater, et trahit ainsi Alexandre, et cela en reproche à Antipater, parce que, tout en étant le fils aîné, il a négligé les intrigues de ceux qui s’opposaient à ses espérances ; et en faisant des reproches Alexandre, parce que celui qui était né d’une reine, et qui était marié à la fille d’un roi, permettait à celui qui était né d’une femme méchante de revendiquer le succession, et cela lorsqu’il eut Archélaüs pour le soutenir dans la plus complète manière. Et ses conseils n’étaient pas considérés comme fidèles par le jeune homme. à cause de sa prétendue amitié avec Archélaüs ; C’est pour cette raison que Alexandre se plaignit auprès de lui de la conduite d’Antipater à son égard, et cela sans rien lui cacher ; et qu’il n’était pas étonnant qu’Hérode, après avoir tué leur mère, devait les priver de son royaume. Là-dessus, Euryclès feignit de s’apitoyer sur son état, et de s’affliger avec lui. Il aussi, par un appât qu’il lui tendit, obtint d’Aristobule qu’il lui dît la même chose choses. C’est ainsi qu’il incita les deux frères à se plaindre de leur père, puis il alla trouver Antipater, et lui apporta ces grands secrets. Il ajouta aussi une fiction qui lui était propre, comme si ses frères avaient tramé un complot contre lui, et ils étaient presque prêts à venir sur lui avec leurs épées dégainées. Pour cela, Il reçut une grosse somme d’argent, et à ce titre il fit l’éloge de Antipater avant son père, et entreprit enfin l’œuvre d’apporter Alexandre et Aristobule se rendirent au tombeau et les accusèrent devant leur père. Il vint donc trouver Hérode, et lui dit qu’il lui sauverait la vie, en récompense des faveurs qu’il avait reçues de lui, et qu’il conserverait sa lumière [de vie] en guise de rétribution pour son aimable divertissement ; car une épée avait été longtemps aiguisée, et la main droite d’Alexandre avait été longtemps étendue contre lui ; mais il avait dressé des obstacles sur son chemin,  qu’il l’avait empêché d’aller plus vite, et cela en prétendant l’aider dans son dessein : comment Alexandre dit qu’Hérode ne se contentait pas de régner dans un royaume qui appartenait à d’autres, et de faire des délabrements dans le gouvernement de leur mère après qu’il l’avait tuée ; mais outre tout cela, qu’il introduisit un faux successeur, et proposa de donner le royaume de leurs ancêtres à ce pestilentiel compagnon Antipater, qu’il apaiserait maintenant les fantômes d’Hyrcan et de Mariamne, en se vengeant de lui ; car il n’était pas convenable qu’il prît la succession au gouvernement d’un tel père sans effusion de sang : qu’il arrive tous les jours beaucoup de choses pour l’exciter à le faire, de sorte qu’il ne peut rien dire du tout, mais que cela lui donne occasion de calomnier ; car si l’on fait quelque mention de la noblesse de naissance, même dans d’autres cas, il est injustement maltraité, tandis que son père dirait que personne, à la vérité, n’est de noble naissance qu’Alexandre, et que son père n’a pas été glorieux faute d’une telle noblesse. S’ils sont à la chasse, et qu’il ne dise rien, il offense ; et s’il loue quelqu’un, ils le prennent pour plaisanter. Cela ils trouvent toujours leur père impitoyablement sévère, et n’ont pas d’affection naturelle pour aucun d’eux, excepté pour Antipater ; sur lesquels, si ce complot ne prend pas, il est très disposé à mourir ; mais qu’au cas où il tuerait son père, il aurait suffisamment d’occasions de se sauver. D’abord, il a Archélaüs son beau-père vers lequel il peut facilement se réfugier ; et en second lieu, il a César,  qui n'avait jamais connu le caractère d'Hérode jusqu'à ce jour, parce qu'il ne se présentera pas alors devant lui avec cette crainte qu'il avait l'habitude d'avoir quand son père était là pour le terrifier; et qu’il ne produira pas alors les accusations qui ne le concernaient que lui-même, mais insisterait, en premier lieu, ouvertement sur les calamités de leur nation, et comment ils sont taxés jusqu'à la mort, et dans quels moyens de luxe et de méchanceté sont dépensées les richesses acquises par le sang ; quelles sont les sortes de personnes qui s'emparent de nos richesses,  et à qui appartiennent les villes à qui il accorde ses faveurs ; qu’il s’enquérerait de ce qu’il était advenu de son grand-père [Hyrcan] et de sa mère [Mariamne], et qu’il proclamerait ouvertement la méchanceté grossière qui était dans le royaume ; pour ces raisons qu’il ne doit pas être considéré comme un parricide.

3. Quand Euryclès eut prononcé ce discours prodigieux, il loua beaucoup Antipater, comme le seul enfant qui eût de l’affection pour son père et, à ce titre, était un obstacle au complot de l’autre contre lui. Là-dessus, le roi, qui avait à peine réprimé sa colère contre le premier, était exaspéré à un degré incurable. À ce moment-là, Antipater saisit une autre occasion d’envoyer d’autres personnes à son père pour accuser ses frères, et de lui dire qu’ils s’étaient entretenus en privé avec Jucundus et Tyrannus, qui avait été jadis maître de la cavalerie du roi, mais qui, pour quelques offenses, avaient été écartés de cet emploi honorable. Hérode fut dans une très grande colère à ces informations, et ordonna bientôt à ces hommes d’être torturé; mais ils n’avouèrent rien de ce que le roi avait appris ; mais on produisit une certaine lettre, telle qu’elle avait été écrite par Alexandre au gouverneur d’un château, pour le prier de le recevoir, lui et Aristobule, dans le château quand il aurait tué son père, et de leur donner des armes, et toute autre assistance qu’il pouvait, à cette occasion. Alexandre dit que cette lettre était un faux de Diophante. Ce Diophante était le secrétaire du roi, homme hardi et rusé dans l’art contrefaire la main de quelqu’un ; et après en avoir contrefait un grand nombre, il fut enfin mis à mort pour cela. Hérode ordonna aussi au gouverneur du château d’être torturé, mais n’obtint rien de lui de ce que les accusations suggéraient.

4. Cependant, bien qu’Hérode ait trouvé les preuves trop faibles, il ordonna que ses fils fussent gardés en détention ; car, jusqu’à présent, ils avaient été liberté. Il l’appela aussi la peste de sa famille, et et auteur de toutes ces viles accusations, Euryclès, son sauveur et son bienfaiteur, et lui donna une récompense de cinquante Talents. Sur quoi il empêcha qu’on pût rendre compte exactement de ce qu’il avait fait, en se rendant immédiatement en Cappadoce, et là il reçut de l’argent d’Archélaüs, ayant l’impudence de prétendre qu’il avait réconcilié Hérode avec Alexandre. De là, il passa en Grèce, et usa méchamment de ce qu’il avait à des fins aussi mauvaises. En conséquence, il fut accusé à deux reprises César, d'avoir rempli l’Achaïe de sédition, et qu’il avait pillé ses villes ; C’est ainsi qu’il fut envoyé en exil. Et c’est ainsi qu’il a été puni pour ce qu’il a fait de mal dont il s’était rendu coupable à l’égard d’Aristobule et d’Alexandre.

5. Mais il vaudra maintenant la peine de mettre Euaratus de Cos en opposition à ce Spartiate ; car, comme il était l’un des plus grands d’Alexandre, amis intimes, et vint à lui dans ses voyages en même temps qu’Euryclès venait; Le roi lui demanda si les choses dont Alexandre était accusé étaient vrais ? Il l’assura sous serment qu’il n’avait jamais entendu de telles choses de la part des jeunes gens ; Mais ce témoignage n’a servi à rien pour déblayer ces misérables créatures ; car Hérode n’était disposé et très disposé qu’à écouter ce qui se tramait contre eux, et tous ceux qui les croyaient coupables et leur témoignaient leur indignation étaient les plus agréables.





 
 
CHAPITRE 27.
Hérode, sur l’ordre de César, accuse ses fils à Eurytus. Ils
ne sont pas produits devant les tribunaux, mais sont condamnés ;
Et peu de temps après, ils sont envoyés à Sébaste, et y sont étranglés.

1. De plus, Salomé exaspérait la cruauté d’Hérode contre ses fils ; car Aristobule voulait l’amener, qui était sa belle-mère et sa tante, dans les mêmes dangers qu'à eux-mêmes ; Il l'envoya donc chercher sa sécurité, et lui annonça que le roi se préparait à la faire mourir, parce qu'on l'accusait d'avoir, en voulant se marier avec Syllée l'Arabe, révélé à ce dernier, qui était l'ennemi du roi, les grands secrets de ce dernier ; et c'est ce qui arriva comme la dernière tempête, et qui fit entièrement sombrer les jeunes gens, alors qu'ils étaient auparavant en grand danger. Salomé accourut vers le roi, et l’informa de l’avertissement qui lui avait été donné ; sur quoi il ne pouvait plus supporter, mais il ordonna aux deux jeunes gens d’être liés, et garda l’un séparé de l'autre. Il envoya aussitôt Volumnius, général de son armée, auprès de César. ainsi que son ami Olympe avec lui, qui portait les informations par écrit avec eux. Dès qu’ils furent partis pour Rome, et qu’ils eurent délivré les lettres du roi à César, César fut très troublé par l’affaire des jeunes hommes; mais n’a-t-il pas pensé qu’il devait prendre le pouvoir du père de condamner ses fils ; Il lui écrivit donc et lui assigna le soin d’avoir le pouvoir sur ses fils ; mais il dit qu’il ferait bien de faire un examen de cette affaire du complot contre lui devant un tribunal public, et de prendre pour assesseurs sa propre parenté et les gouverneurs de la province. Et si ces fils sont reconnus coupables, de les mettre à mort ; mais s’ils paraissent n’avoir songé qu’à s’enfuir loin de lui, qu’il modérât leur châtiment.

2. Hérode se rendit à ces instructions, et vint à Béryte, où César avait ordonné l’assemblée de la cour, et obtint la judicature ensemble. Les présidents s’assirent les premiers, comme l’avaient fait les lettres de César Saturninus et Pedanius, et leurs lieutenants qui étaient avec eux, avec lequel était aussi le procurateur Volumnius ; À côté d’eux était assis le les parents et les amis du roi, ainsi que Salomé et Phéroras ; après qui siégeait les principaux hommes de toute la Syrie, à l’exception d’Archélaüs ; car Hérode se méfiait de lui, parce qu’il était le beau-père d’Alexandre. Pourtant, il ne  fit pas comparaître ses fils en audience publique ; Et cela fut fait très adroitement, car il savait bien que S’ils n’avaient fait qu’apparaître, ils auraient certainement été pris en pitié ; et si l’on leur avait permis de parler, Alexandre aurait facilement répondu à ce dont on les accusait ; mais ils étaient en détention à Platane, village des Sidontains.

3. Le roi se leva, et invectiva ses fils, comme s’ils étaient présents ; et quant à la partie de l’accusation qu’ils avaient comploté contre lui, il ne l’a fait que faiblement, parce qu’il était dépourvu de Preuves; mais il insista devant les assesseurs sur les reproches, les plaisanteries et les et dix mille autres délits semblables contre lui, qui étaient plus lourds que la mort elle-même ; et comme personne ne le contredisait, il les poussait à s’apitoyer sur son cas, comme s’il avait été condamné lui-même, maintenant qu’il avait remporté une victoire amère contre ses fils. Il demanda donc à chacun la phrase de chacun, La sentence fut d’abord prononcée par Saturninus, et celle-ci : Qu’il condamna les jeunes gens, mais pas à mort ; C’est pourquoi il n’était pas convenable pour lui, qui avait trois de ses propres fils présents, de donner son vote pour la destruction des fils d’un autre.  Les deux lieutenants donnèrent aussi le même vote ; d’autres, il y en avait qui ont suivi leur exemple ; mais Volumnius se mit à voter sur les mélancolique, et tous ceux qui vinrent après lui condamnèrent les jeunes gens à mourir, les uns par flatterie, les autres par haine pour Hérode ; mais aucun par indignation face à leurs crimes. Et maintenant toute la Syrie et la Judée étaient dans une grande attente, et attendaient le dernier acte de cette tragédie ;  mais personne ne l’a fait, mais personne ne s’imaginait qu’Hérode fût assez barbare pour assassiner ses enfants : cependant, il les emmena à Tyr, et de là fit voile vers Césarée, et délibéra avec lui-même quelle sorte de mort les jeunes gens devraient subir.

4. Il y avait un vieux soldat du roi, qui s’appelait Tero, qui avait un fils qu’il connaissait très bien et qui était un ami de Alexandre, et qui lui-même aimait particulièrement les jeunes gens. Ce soldat était en quelque sorte distrait, par l’excès de l’indignation qu’il avait de ce qui se passait; et d’abord il s’écria à haute voix, en se promenant, que la justice était faite foulé aux pieds ; que la vérité a péri, et que la nature a été confondue ; et que La vie de l’homme était pleine d’iniquité, et de tout ce que la passion pouvait suggérer à un homme qui n’a pas épargné sa propre vie ; et enfin il se hasarda à aller au roi, et il lui dit : « En vérité, je crois que tu es un homme très misérable, quand tu écoutes les misérables les plus méchants, contre ceux qui devraient être les plus chers à toi; puisque tu as souvent résolu de faire mourir Phéroras et Salomé, et pourtant il les croit contre tes fils ; tandis que ceux-ci, en coupant la succession de tes propres fils, laisse tout à Antipater, et par là choisis d’avoir un roi qui soit tout à fait en leur pouvoir. Cependant, considérez si cette mort des frères d’Antipater ne le fera pas haïr par les soldats ; car il n’y a personne qui ne compatisse, les jeunes gens ; et parmi les capitaines, un grand nombre en manifestent ouvertement l’indignation. En disant cela, il nomma ceux qui avaient une telle indignation ; mais le roi ordonna qu’on s’emparât immédiatement de ces hommes, ainsi que de Tero lui-même et de son fils.

5. En ce temps-là, il y avait un barbier, nommé Tryphon. Cet homme bondit du milieu du peuple dans une sorte de folie, et il s’accusa lui-même, et dit : « Ce Tero a voulu me persuader, lorsque je ferais mon office auprès de toi, de te tuer avec mon rasoir, et il me promettait de grandes récompenses au nom d'Alexandre." Quand Hérode entendit cela, il examina Téro, avec son fils et le barbier, par le supplice ; mais, comme les autres niaient la et il ne dit rien de plus, Hérode ordonna que Téron fût plus sévèrement torturé ; mais son fils, par pitié pour son père, promit de découvrir le tout au roi, s’il accordait [que son père ne fût pas plus torturés]. Quand il eut donné son accord, il dit que son père, à la persuasion d’Alexandre, avait l’intention de le tuer. Certains ont dit que c’était forgé, afin de libérer son père de ses tourments ; Et certains ont dit que c’était le cas vrai.

6. Hérode accusa les capitaines et Téron dans une assemblée du peuple, et rassembla le peuple en un corps contre lui ; et c’est ainsi qu’ils furent mis à mort, ainsi que [Tryphon] le barbier ; Ils ont été tués par les morceaux de bois et les pierres qu’on leur a lancées. Il envoya aussi ses fils à Sébaste, ville non loin de Césarée, et ordonna qu’on les y étranglât ; et comme ce qu’il avait ordonné fut exécuté sur-le-champ, Il ordonna qu’on apportât leurs cadavres à la forteresse Alexandrium, pour être enterré avec Alexandre, leur grand-père, du côté maternel. Et ce fut la fin d’Alexandre et d’Aristobule.





 

CHAPITRE 28.
Comme Antipater est haï de tous les hommes ; Et comment le roi marie
les fils de ceux qui avaient été tués à sa famille ; Mais
Cet antipater l’a fait changer pour d’autres femmes. Des
mariages et les enfants d’Hérode.

1. Mais une haine intolérable s’empara d’Antipater la nation, bien qu’il eût maintenant un titre indiscutable à la succession, parce qu'ils savaient tous que c’était lui qui avait fomenté toutes les calomnies contre ses frères. Cependant, il commença à avoir une peur terrible, en voyant la postérité de ceux qui avaient été tués en grandissant ; car Alexandre eut deux fils de Glaphyra, Tigrane et Alexandre ; Aristobule eut Hérode, Agrippa et Aristobule, ses fils, avec Hérodiade et Mariamne, ses filles, et tous par Bérénice, La fille de Salomé. Quant à Glaphyra, Hérode, dès qu’il eut tué Alexandre, la renvoya en Cappadoce avec sa part. Il épousa Bernice, La fille d’Aristobule, à l’oncle d’Antipater par sa mère, et c’était Antipater qui, pour la réconcilier avec lui, lorsqu’elle avait été en désaccord avec lui, a arrangé ce match ; il entra aussi dans la faveur de Phéroras, et dans la faveur des amis de César, par des présents et d’autres manières d’obséquiosité, et n’envoyèrent aucun de petites sommes d’argent à Rome ; Saturninus et ses amis de Syrie étaient tous bien approvisionné des présents qu’il leur fit ; Pourtant, plus il donnait, plus il On le haïssait, parce qu’il ne faisait pas ces présents par générosité, mais qu’il dépensait son argent par peur. En conséquence, il s’est avéré que les receveurs ne lui ont pas donné de plus de bonne volonté qu’auparavant, mais que ceux à qui il ne donnait rien étaient ses plus ennemis acharnés. Cependant, il donnait de plus en plus d’argent chaque jour abondamment, en observant que, contrairement à son attente, le roi prenait s’occuper des orphelins, et découvrir en même temps son repentir pour tuant leurs pères, par sa commisération de ceux qui sont sortis d’eux.

2. En conséquence, Hérode rassembla sa famille et amis, et il mit devant eux les enfants, et, les yeux pleins de larmes, leur dit ainsi : « C’est un destin malheureux qui m’a enlevé ces pères d’enfants, lesquels enfants me sont recommandés par cette la commisération qu’exige leur condition d’orphelin ; cependant, je m’efforcerai, quoique j’aie été un père très malheureux, pour paraître un meilleur grand-père, et de laisser à ces enfants les curateurs qui me sont les plus chers. Je C’est pourquoi, fiance ta fille, Phéroras, à l’aîné de ces frères, le enfants d’Alexandre, afin que tu sois obligé d’en prendre soin. J’ai également fiancés à ton fils, Antipater, fille d’Aristobule ; Sois donc un père de cet orphelin ; et mon fils Hérode [Philippe] aura sa soeur, dont le Grand-père, du côté de la mère, était grand prêtre. Et que tous ceux qui m’aiment soient de mes sentiments dans ces dispositions, qu’aucun de ceux qui ont de l’affection pour moi n’abrogera. Et je prie Dieu qu’il rassemble ces enfants dans le mariage, à l’avantage de mon royaume et de ma postérité ; et puisse-t-il regarder vers eux avec des yeux plus sereins qu’il n’a regardé leurs pères.

3. En disant ces paroles, il pleura, et se joignit aux mains droites des enfants ensemble ; après quoi il les embrassa tous après d’une manière affectueuse, et congédia l’assemblée. Là-dessus, Antipater se trouva en grand désordre aussitôt, et se lamenta publiquement de ce qui avait été fait ; car il supposait que cette dignité qui était conférée à ces orphelins était pour lui destruction, même du vivant de son père, et qu’il courrait un autre risque de perdre le gouvernement, si les fils d’Alexandre avaient à la fois Archélaüs [un roi], et Phéroras, tétrarque, pour les soutenir. Il s’est aussi penché sur la façon dont il lui-même haï de la nation, et comme ils avaient pitié de ces orphelins ; Comme c’est génial l’affection que les Juifs portaient à ses frères de son vivant, et comment Ils se souvenaient d’eux avec joie, maintenant qu’ils avaient péri par son moyen. Il décida donc de par tous les moyens possibles pour obtenir la dissolution de ces fiançailles.

4. Maintenant, il avait peur d’aller subtilement à ce sujet affaire avec son père, qui était difficile à satisfaire, et qui fut bientôt déplacé le moindre soupçon : il se hasarda donc à aller directement à lui, et à le supplier pour ne pas le priver de cette dignité qu’il s’était plu à lui donner sans réserve ; et qu’il n’eût pas le simple nom de roi, tandis que le le pouvoir était dans d’autres personnes ; pour cela, il ne devrait jamais être en mesure de garder le gouvernement, si le fils d’Alexandre devait avoir à la fois son grand-père Archélaüs et Pheroras pour ses conservateurs ; et il le supplia instamment, puisqu’il y avait tant de membres de la famille royale vivants, de changer ces mariages. [prévus]. Or, le roi avait neuf femmes, 42 et enfants par sept d’entre eux ; Antipater était lui-même né de Doris et d’Hérode Philippe de Mariamne, fille du grand prêtre ; Antipas et Archélaüs étaient aussi par Malthace, le Samaritain, ainsi que sa fille Olympias, que son frère Le fils de Joseph, 43 ans s’était marié. De Cléopâtre de Jérusalem, il eut Hérode et Philippe ; et par Pallas, Phasaelus ; il eut aussi deux filles, Roxane et Salomé, l’une de Phèdra, et l’autre par Elpis ; Il avait aussi deux femmes qui n’avaient pas d’enfants, celle de son cousin germain, et l’autre sa nièce ; et outre il eut deux filles, les sœurs d’Alexandre et d’Aristobule, par Mariamne. Puisque, par conséquent, le famille royale était si nombreuse, Antipater le pria de changer ces intentions Mariages.

5. Quand le roi s’aperçut de l’état d’esprit dans lequel il se trouvait, envers ces orphelins, il s’en irrita, et un soupçon lui vint à l’esprit comme à ces fils qu’il avait mis à mort, si cela n’avait pas été fait par les faux contes d’Antipater ; de sorte qu’en ce temps-là il fit d’Antipater un long et une réponse irritée, et lui dit de s’en aller. Pourtant, il a été convaincu par la suite astucieusement par ses flatteries, et changea les mariages ; il épousa celle d’Aristobule sa fille, et son fils à la fille de Phéroras.

6. Maintenant, on peut apprendre, dans ce cas, combien ce flatteur Antipater pouvait faire, même ce que Salomé dans les mêmes circonstances ne pouvait pas faire ; car lorsqu’elle, qui était sa sœur, et qui, par le moyen de Julia, La femme de César, qui demandait instamment la permission d’épouser Syllée l’Arabe, Hérode jura qu’il la considérerait comme son ennemie acharnée, à moins qu’elle n’abandonnât ce projet : il l’a également fait épouser, contre son gré, à Alexas, une de ses amies, et qu’une de ses filles devrait être mariée au fils d’Alexas, et l’autre à l’oncle d’Antipater du côté de la mère. Et pour les filles que le roi eut de Mariamne, l’une fut mariée à Antipater, son le fils de sa sœur, et l’autre au fils de son frère, Phasaelus.





 

CHAPITRE 29.
Antipater devient intolérable. Il est envoyé à Rome, et
porte avec lui le testament d’Hérode ; Phéroras quitte son
frère, afin qu’il puisse garder sa femme. Il meurt chez lui.

 

1. Lorsqu’Antipater eut coupé court à l’espérance des orphelins, et qu’il eut contracté les affinités qui lui seraient les plus avantageuses, il se mit en marche vivement, comme ayant une certaine espérance du royaume ; et comme il avait maintenant l’assurance ajoutée à sa méchanceté,  il devint intolérable ; car, Ne pouvant éviter la haine de tous, il bâtit sa sécurité sur la terreur qu’il leur inspira. Phéroras l’assista aussi dans ses desseins, comme déjà fixé dans le royaume. Il y avait aussi une compagnie de femmes à la cour, ce qui excita de nouveaux troubles ; pour la femme de Phéroras, ainsi que sa mère et sa sœur, ainsi que la mère d’Antipater, devinrent très impudentes palais. Elle fut aussi assez insolente pour offenser les deux filles du roi, 4 c’est pourquoi le roi la haïssait au plus haut degré ; Pourtant, bien que ces femmes haïssaient de lui, ils dominaient les autres : il n’y avait que Salomé qui s’opposa à leur bon accord, et informa le roi de leurs rencontres, comme n’étant pas dans l’intérêt de ses affaires. Et quand ces femmes savaient quelles calomnies elle s’était soulevée contre eux, et combien Hérode était mécontent, ils s’arrêtèrent leurs réunions publiques et leurs divertissements amicaux les uns avec les autres ; non, d’un autre côté, au contraire, ils feignirent de se quereller les uns avec les autres quand le roi fut à portée de les entendre. Antipater se servit de la même dissimulation ; et quand les choses ont été public, il s’opposa à Phéroras ; mais ils avaient quand même des cabales privées et de joyeuses réunions nocturnes ; et l’observation des autres ne fit que confirmer leur accord mutuel. Cependant, Salomé savait tout ce qu’ils faisaient, et raconta tout à Hérode.

2. Mais il s’enflamma de colère contre eux, et surtout à la femme de Phéroras ; car Salomé l’avait principalement accusée. Il a donc obtenu un l’assemblée de ses amis et de sa famille, et là il accusa cette femme de beaucoup de choses, et particulièrement des affronts qu’elle avait faits à ses filles ; et qu’elle avait fourni de l’argent aux pharisiens, en récompense de ce qu’ils avaient qu’il avait fait contre lui, et qu’il avait fait de son frère son ennemi, en lui donner des philtres d’amour. Enfin, il s’adressa à Phéroras, et lui dit : qu’il lui donnerait le choix entre ces deux choses : s’il garderait avec son frère, ou avec sa femme ? Et quand Phéroras a dit qu’il mourrait plutôt que d’abandonner sa femme, Hérode, ne sachant que faire de plus Il s’adressa à Antipater, et lui ordonna de n’avoir aucun rapport sexuel soit avec la femme de Phéroras, soit avec Phéroras lui-même, soit avec quelqu’un appartenant à elle. Or, bien qu’Antipater n’ait pas transgressé publiquement cette injonction, mais il venait en secret à leurs réunions nocturnes ; et parce qu’il avait peur que Salomé observait ce qu’il faisait, il se le procurait, au moyen de son italien amis, afin qu’il pût aller habiter à Rome ; car lorsqu’ils ont écrit qu’il était Il convenait qu’Antipater fût envoyé quelque temps à César, Hérode ne tarda pas. mais il l’envoya, et cela avec une assistance splendide, et beaucoup d’argent, et il lui donna son testament pour qu’il l’emportât avec lui, dans lequel Antipater avait le royaume et où Hérode fut nommé pour le successeur d’Antipater ; cela Hérode, je veux dire, qui était le fils de Mariamne, la fille du grand prêtre.

3. Syllée, l’Arabe, s’embarqua pour Rome, sans aucun égard aux injonctions de César, et cela afin d’opposer Antipater à de toutes ses forces, quant à ce procès que Nicolas avait déjà eu avec lui. Ceci Syllée eut aussi une grande lutte avec Arétas, son propre roi ; car il avait tué beaucoup d’autres amis d’Arétas, et particulièrement Sohemus, l’homme le plus puissant de l’univers. ville de Petra. De plus, il l’avait emporté auprès de Phabatus, qui était l’intendant d’Hérode, en lui donnant une grande somme d’argent, pour l’aider contre Hérode ; mais quand Hérode lui en donna davantage, il l’engagea à quitter Syllée, et par ce moyen il demanda à tout ce que César lui avait demandé de payer. Mais comme Syllée ne payait rien de ce qu’il devait payer, et accusa aussi Phabatus à César, et dit qu’il était non pas à l’avantage de César, mais à celui d’Hérode, Phabatus était en colère contre lui à cause de cela, mais il était encore en très grande estime auprès d’Hérode, et découvrit les grands secrets de Syllée, et dit au roi que Syllée avait corrompu Corinthe, l’un des gardes de son corps, en le soudoyant, et dont il devait donc avoir soin. En conséquence, le roi s’exécuta ; pour ce Corinthe, bien qu’il fût élevé dans le royaume d’Hérode, il était Arabe de naissance ; Ainsi le roi ordonna qu’on l’emmenât sur-le-champ, et non seulement lui, mais deux autres Arabes, qui ont été pris avec lui ; l’un d’eux était l’ami de Syllée, l’autre le chef d’une tribu. Ceux-ci, mis à la torture, avouèrent qu'ils avaient obtenu de Corinthe, pour une grosse somme d’argent, qu’ils tuassent Hérode ; et lorsqu’ils eurent été interrogés plus en détail devant Saturninus, le président de la Syrie, ils furent envoyés à Rome.

4. Cependant, Hérode n’a pas cessé d’importuner Phéroras, mais il le força à répudier sa femme ; 45 encore Ne pouvait-il pas trouver un moyen d’amener la femme elle-même à châtiment, bien qu’il eût de nombreux motifs de haine contre elle ; jusqu’à ce qu’à la fin il fût dans une si grande inquiétude contre elle, qu’il la chassa avec son frère de son royaume. Phéroras prit cette blessure avec beaucoup de patience, et s’en alla dans son la tétrarchie, [la Pérée au-delà du Jourdain,] et jura qu’il n’y aurait qu’une seule fin mis en fuite, et ce serait la mort d’Hérode ; et qu’il ne le ferait jamais de son vivant. Il ne revenait pas non plus quand son frère était malade, bien qu’il l’envoyât chercher avec insistance pour qu’il vînt à lui, parce qu’il avait l’intention de laissez-lui quelques injonctions avant qu’il ne meure ; mais Hérode se rétablit de façon inattendue. Peu de temps après, Phéroras lui-même tomba malade, quand Hérode se montra grande modération ; car il vint à lui, et eut pitié de son cas, et prit soin de lui ; mais l’affection qu’il avait pour lui ne lui servit à rien, car Phéroras mourut peu de temps après. Or, bien qu’Hérode ait eu pour lui une si grande affection jusqu’au dernier jour de sa vie, Cependant le bruit se répandit qu’il l’avait tué par empoisonnement. Cependant, il n’a pas il eut soin de faire transporter son cadavre à Jérusalem, et il donna pour lui un très grand deuil à toute la nation, et lui fit des funérailles des plus pompeuses. Et ce fut la fin à laquelle arrivèrent l’un des meurtriers d’Alexandre et d’Aristobule.





 

CHAPITRE 30.
Quand Hérode s’enquit de la mort de Phéroras : une découverte
qu’Antipater avait préparé un breuvage empoisonné pour
Lui. Hérode jette Doris et ses complices, ainsi que
Mariamne, sort du palais et efface son fils Hérode de
Son Testament.

1. Mais maintenant, le châtiment a été transféré à l'auteur original, Antipater, et a pris son essor à la mort de Phéroras ; pour Quelques-uns de ses affranchis vinrent au roi d’un air triste et lui dirent : que son frère avait été emporté par le poison, et que sa femme lui avait apporté quelque chose qui avait été préparé d’une manière inaccoutumée, et que, lorsqu’il a mangé il tomba bientôt dans sa maladie de Carré ; que la mère et la sœur d’Antipater, deux jours auparavant, il avait fait venir d’Arabie une femme qui était habile à mélanger de tels drogues, afin qu’elle puisse préparer un philtre d’amour pour Pheloras ; et qu’au lieu d’un philtre d’amour, elle lui avait donné un poison mortel ; et que cela a été fait par l’administration de Syllée, qui connaissait cette femme.

2. Le roi fut profondément touché de tant de soupçons, et fit aussi torturer les servantes et quelques-unes des femmes libres ; l’une d’elles s’écria dans ses agonies : « Que ce Dieu qui gouverne la terre et que le ciel punisse l’auteur de toutes nos misères, la mère d’Antipater ! Le roi prit une poignée de cet aveu, et se mit à s’enquérir davantage dans la vérité de la question. C’est ainsi que cette femme a découvert l’amitié de La mère d’Antipater à Phéroras, et les femmes d’Antipater, ainsi que leur secret et que Phéroras et Antipater avaient bu avec eux pendant toute une nuit ensemble comme ils revenaient de chez le roi, et ne souffraient personne non plus serviteur ou servante, d’être là ; tandis que l’une des femmes libres découvrait l’affaire.

3. Alors Hérode tortura les servantes l’un à part, qui ont tous été unanimement d’accord sur ce qui précède découvertes, et qu’en conséquence, d’un commun accord, ils s’en allèrent, Antipater à Rome, et Phéroras à la Pérée ; C’est pour cela qu’ils se parlaient souvent qu’après qu’Hérode eut tué Alexandre et Aristobule, il tomberait sur et sur leurs femmes, parce qu’après Mariamne et ses enfants, il n’épargnez personne ; et que pour cette raison, il valait mieux s’éloigner le plus possible de la nature et qu’Antipater se plaignait souvent de son propre cas devant sa mère, et lui dit qu’il avait déjà des cheveux blancs sur son et que son père rajeunissait chaque jour, et que peut-être la mort le rattraperait avant qu’il ne commence à être un roi pour de bon ; et qu’en cas où Hérode mourrait, ce dont personne ne savait encore quand, la jouissance de La succession ne pouvait certainement être que pour peu de temps ; C’est pour cela que ces chefs de Hydra, fils d’Alexandre et d’Aristobule, grandissait : qu’il était privé par son père de l’espoir d’être succédé par ses enfants, son successeur après sa mort ne devait pas être l’un de ses propres fils, mais Hérode le fils de Mariamne : qu’en ce point Hérode était manifestement distrait, pour penser que son testament y ait lieu ; car il veillerait à ce que l’un de ses postérités, parce qu’il était de tous les pères le plus grand haïssant ses enfants. Mais il hait encore plus son frère ; d’où il était qu’il s’est donné cent talents, il n’en avait pas rapports sexuels avec Phéroras. Et quand Phéroras dit : En quoi lui avons-nous fait du mal? Antipater répondit : « Je voudrais qu’il nous privât de tout ce que nous avons, et laisse-nous seulement nus et vivants ; mais il est en effet impossible d’échapper à cette sauvagerie bête, qui est ainsi livrée au meurtre, qui ne nous permettra pas d’aimer qui que ce soit ouvertement, bien que nous soyons ensemble en privé ; mais puissions-nous l’être aussi ouvertement, si nous n’ont que le courage et les mains des hommes.

4. Ces choses ont été dites par les femmes le torture; et que Phéroras résolut de s’enfuir avec eux en Pérée. Maintenant, Hérode ajoutaient foi à tout ce qu’ils disaient, à cause de l’affaire des cent talents ; car il n’eut de conversation à leur sujet avec personne, mais seulement avec Antipater. Il a donc sa colère d’abord contre la mère d’Antipater, et lui enleva tous les ornements qu’il lui avait donnés, et qui lui coûtaient beaucoup de talents, et chassez-la une seconde fois du palais. Il s’occupait aussi des femmes de Phéroras après leurs tortures, comme étant maintenant réconcilié avec eux ; mais il était en grande consternation lui-même, et s’enflammait à tout soupçon, et avait beaucoup d’innocents personnes conduites à la torture, de peur qu’il ne laisse des coupables personne n’a pas été torturée.

5. Et c’est alors qu’il se mit à examiner Antipater de Samarie, qui était l’intendant de [son fils] Antipater ; et sur en le torturant, il apprit qu’Antipater avait envoyé chercher une potion de poison mortel pour lui hors d’Égypte, par Antiphilus, un de ses compagnons ; que Theudio, l’oncle d’Antipater, l’obtint de lui, et le remit à Phéroras ; pour cet Antipater l’avait chargé d’enlever son père pendant qu’il était à Rome, et de le libérer ainsi du soupçon de l’avoir fait lui-même : que Phéroras a aussi commis cette potion à sa femme. Alors le roi l’envoya chercher, et lui ordonna de lui apporter ce qu’elle avait avait reçu immédiatement. Elle sortit donc de sa maison comme si elle voulait l’apporter avec elle, mais elle se jeta du haut de la maison, afin d’empêcher tout interrogatoire et torture de la part du roi. Cependant, il s’est passé, semble-t-il, par la providence de Dieu, lorsqu’il avait l’intention d’amener Antipater au châtiment, qu’elle ne tomba pas sur la tête, mais sur d’autres parties de son corps, et qu’elle s’échappa. Le roi, quand on la lui amena, prit soin d’elle, [car elle fut d’abord tout à fait insensé dans sa chute, et lui demanda pourquoi elle s’était jetée à terre ; et il lui fit jurer que, si elle disait la vérité, il l’excuserait la punir ; mais que si elle cachait quelque chose, il aurait son corps déchiré par les tourments, et n’en laisse aucune partie à ensevelir.

6. Là-dessus, la femme s’arrêta un peu, puis elle dit : « Pourquoi est-ce que je m’épargne de parler de ces grands secrets, maintenant que Phéroras est mort ? cela ne tendrait qu’à sauver Antipater, qui est toute notre destruction. Ecoute donc, ô roi, et toi, et Dieu lui-même, qui ne peut être trompé, témoins de la vérité de ce que je vais dire. Quand tu t’assis, pleurant près de Phéroras, était mourant, » alors il m’appela auprès de lui, et me dit : « Ma chère femme, je Je me suis beaucoup trompé sur les dispositions de mon frère à mon égard, et haï celui qui m’est si affectueux, et j’ai réussi à tuer celui qui est dans un tel désordre pour moi avant que je ne sois mort. En ce qui me concerne, je reçois le récompense de mon impiété ; mais apporte-nous le poison qui nous a été laissé par Antipater, et que tu gardes pour le détruire et le consumer immédiatement dans le feu que j’ai sous les yeux, afin que je ne sois pas redevable au vengeur le monde invisible. Je l’apportai comme il me l’ordonnait, et j’en vidai la plus grande partie j’en ai jeté au feu, mais j’en ai réservé un peu pour mon propre usage contre avenir incertain, et par crainte de toi.

7. Après avoir dit cela, elle apporta la boîte qui Il y avait une petite quantité de cette potion dedans, mais le roi la laissa tranquille, et transféra les tortures à la mère et au frère d’Antiphile ; qui ont tous les deux avoué qu’Antiphile avait fait sortir la boîte d’Égypte, et qu’ils avaient reçu la potion d’un de ses frères, qui était médecin à Alexandrie. C’est à ce moment-là que le les fantômes d’Alexandre et d’Aristobule font le tour de tout le palais, et devinrent les inquisiteurs et découvreurs de ce qui n’aurait pas pu être découvert autrement et amenait ceux qui étaient les plus à l’abri de tout soupçon pour être examinés ; d’où il a été découvert que Mariamne, la fille du grand prêtre, en était consciente complot; et ses frères eux-mêmes, lorsqu’ils furent torturés, déclarèrent qu’il en était ainsi. Sur quoi le roi vengea cette tentative insolente de la mère contre son fils, et effaça de son testament Hérode, qu’il avait eu d’elle, qui y avait été précédemment nommé successeur d’Antipater.

 





 

CHAPITRE 31.

      Antipater est condamné par Bathyllus ; Mais il revient quand même
De Rome sans le savoir. Hérode l’amène à son procès.

1. Après que ces choses furent terminées, Bathyllus tomba sous l’interrogatoire, afin de condamner Antipater, qui prouva la conclusion attestation des desseins d’Antipater ; car, en vérité, il n’était autre que son l’homme affranchi. Cet homme vint, et apporta une autre potion mortelle, le poison des aspics, et les sucs d’autres serpents, que si la première potion ne faisait pas le Phéroras et sa femme pourraient en être armés aussi pour détruire les roi. Il ajouta aussi une addition à l’insolente tentative d’Antipater contre ses les lettres qu’il écrivit contre ses frères, Archélaüs et Philippe, qui étaient fils du roi, et qui avaient été instruits à Rome, étant encore jeunes, mais de dispositions généreuses. Antipater se mit en devoir de s’en débarrasser dès qu’il serait il le pouvait, afin qu’elles ne fussent pas préjudiciables à ses espérances ; et, à cette fin, il de fausses lettres contre eux au nom de ses amis de Rome. Certains d’entre eux ont été corrompus par des pots-de-vin pour écrire comment ils ont grossièrement reproché à leur père, et n’ont pas se lamentaient ouvertement sur Alexandre et Aristobule, et s’inquiétaient de leur Rappelé; car leur père les avait déjà fait appeler, ce qui était la chose même qui troublait Antipater.

2. En effet, pendant qu’Antipater était en Judée, et avant d’être en voyage à Rome, il donna de l’argent pour avoir des lettres semblables contre eux de Rome, et vint ensuite auprès de son père, qui n’avait pas encore de soupçon de lui, et s’excusa pour ses frères, et allégua en leur nom que certaines des choses contenues dans ces lettres étaient fausses, et d’autres ce n’étaient que des erreurs de jeunesse. Pourtant, en même temps qu’il dépensait une grande de son argent, en faisant des présents à ceux qui écrivaient contre ses frères, Il cherche à semer la confusion dans ses comptes, en achetant des vêtements coûteux, et tapis de divers contextes, avec des coupes d’argent et d’or, et beaucoup d’autres choses curieuses, c’est qu’ainsi, parmi la vue de grandes dépenses faites sur de tels meubles, il pouvait cacher l’argent qu’il avait employé à embaucher des hommes [pour écrire le lettres] ; car il apporta un compte de ses dépenses, qui s’élevaient à deux cents talents, dont le principal prétexte était de déposer un procès dans lequel il avait été Syllée. Ainsi, tandis que toutes ses frivolités, même celles d’une espèce moindre, étaient couvert par sa plus grande scélératesse, tandis que tous les examens par la torture proclamé sa tentative d’assassinat de son père, et les lettres proclamaient son deuxième tentative d’assassinat de ses frères ; mais aucun de ceux qui vinrent à Rome ne le fit l’informa de ses malheurs en Judée, quoique sept mois se fussent écoulés entre sa condamnation et son retour, tant était grande la haine qu’ils avaient tous Il s’est ennuyé jusqu’à lui. Et peut-être étaient-ils les fantômes de ses frères qui avaient qui a fermé la bouche à ceux qui avaient l’intention de le lui dire. Il écrivit alors de Rome, et informa ses [amis] qu’il viendrait bientôt à et comment César les renvoya avec honneur.

3. Or le roi, voulant s’emparer de ce comploteur contre lui entre ses mains, et craignant aussi qu’il ne vînt quelque part pour savoir où en étaient ses affaires, et pour être sur ses gardes, il dissimula son colère dans l’épître qu’il lui a adressée, comme sur d’autres points il lui a écrit avec bonté, et le priait de se hâter, parce que s’il venait vite, il se mettrait de côté les griefs qu’il avait contre sa mère ; car Antipater n’ignorait pas que Sa mère avait été expulsée du palais. Cependant, il avait déjà reçu une lettre, qui contenait le récit de la mort de Phéroras, à Tarente, 46 et il en fit de grandes lamentations ; dont quelques-uns l’ont félicité, comme étant pour sa son propre oncle ; mais probablement cette confusion provenait de ce qu’il avait ainsi a échoué dans son complot [sur la vie de son père] ; et ses larmes étaient plus pour la perte de celui qui devait y être soumis, que pour [un oncle] Phéroras. De plus, une sorte de crainte s’empara de lui au sujet de ses desseins, de peur que le poison ne tombât ont été découverts. Cependant, lorsqu’il était en Cilicie, il reçut la l’épître susmentionnée de son père, et se hâta en conséquence. Mais lorsqu’il eut navigué vers Celenderis, un soupçon lui vint à l’esprit au sujet de son les malheurs de maman ; comme si son âme se présidait quelque malheur. Ces c’est pourquoi, de ses amis les plus prévenants, il ne lui conseilla pas témérairement d’aller chez son père, jusqu’à ce qu’il eût appris quelles étaient les occasions pour lesquelles sa mère avait été expulsé, parce qu’ils craignaient qu’il ne soit impliqué dans la calomnies qui avaient été jetées sur sa mère, mais celles qui l’étaient moins. prévenants, et avaient plus de considération pour leurs propres désirs de voir leurs qu’à la sûreté d’Antipater, le persuada de se hâter de rentrer chez lui, et de ne pas en retardant son voyage, donner à son père un sujet de mauvais soupçon, et lui donner un pseudo à ceux qui ont soulevé des histoires contre lui ; pour cela au cas où quelque chose avait été déplacé à son désavantage, c’était à cause de son absence, qui n’osait pas s’il avait été présent. Et ils ont dit qu’il était absurde de se priver d’un bonheur certain, au nom d’un soupçon incertain, et non plutôt de retourner auprès de son père, et de prendre sur lui l’autorité royale, qui était dans un état de fluctuation sur son compte seulement. Antipater s’est conformé à cette dernière car la Providence l’a précipité. Alors il passa de l’autre côté la mer, et débarqua à Sébaste, le havre de Césarée.

4. Et c’est là qu’il trouva une solitude, tandis que tout le monde l’évitait, et que personne n’osait venir à lui ; car il était également haï de tous les hommes ; et maintenant que la haine avait la liberté de se manifester, et les hommes redoutables étaient dans la colère du roi qui faisait que les hommes se tenaient éloignés de lui ; pour l’ensemble ville [de Jérusalem] était remplie de rumeurs sur Antipater, et Antipater lui-même était le seul à les ignorer ; car, comme aucun homme n’a été plus magnifiquement congédié lorsqu’il commença son voyage à Rome, de sorte qu’il n’y avait plus d’homme reçu en retour avec plus d’ignominie. Et en effet, il commençait déjà à soupçonner ce que il y avait des malheurs dans la famille d’Hérode ; mais il dissimulait astucieusement son soupçon; et, tandis qu’il était intérieurement prêt à mourir de peur, il se revêtit d’une hardiesse de contenance. Il ne pouvait plus voler nulle part, et il n’avait aucun moyen de émergeant des difficultés qui l’entouraient ; Il n’avait même pas encore il n’y avait aucune connaissance certaine des affaires de la famille royale, en raison de la les menaces que le roi avait proférées, mais il avait quelques petites espérances de mieux Nouvelle; car peut-être n’avait-on rien découvert ; ou si une découverte avait été faite peut-être pourrait-il se disculper par l’impudence et par des ruses astucieuses, qui étaient les seules choses sur lesquelles il comptait pour sa délivrance.

5. Et c’est avec ces espérances qu’il se couvrit, jusqu’à ce qu’il vint au palais, sans aucun ami avec lui ; car ceux-ci ont été offensés, et à la première porte. Or, Varus, le président de la Syrie, se trouvait à le palais [à ce stade] ; Antipater se rendit donc auprès de son père, et, mettant Sur un visage hardi, il s’approcha pour le saluer. Mais Hérode étendit les mains, et il détourna la tête de lui, et s’écria : « C’est là même une indication de parricide, de vouloir me prendre dans ses bras, quand il est sous un tel des accusations odieuses. Que Dieu te confonde, vil misérable ! Ne me touche pas, jusqu’à ce que tu t’es lavé de ces crimes qui t’ont été imputés. Je Établis-toi un tribunal où tu seras jugé, et ce Varus, qui est très ici, en temps opportun, pour être ton juge ; et prépare ta défense contre demain, car je te donne tant de temps pour te préparer des excuses convenables. Et comme Antipater était si confondu, qu’il ne put rien répondre à cela charge, il s’en alla ; mais sa mère et sa femme vinrent à lui, et lui racontèrent tout ce qui se passait. les preuves qu’ils avaient obtenues contre lui. Là-dessus, il se ressaisit, et Il réfléchit à la défense qu’il devait faire contre les accusations.





 

CHAPITRE 32.

     Antipater est accusé devant Varus, et est convaincu de
Préparer un complot [contre son père] par  les preuves les plus
solides. Hérode repousse son châtiment jusqu’à ce qu’il soit
guéri, et dans l’intervalle modifie son testament.

1. Le lendemain, le roi assembla une cour de ses parents et ses amis, et appela aussi les amis d’Antipater. Hérode lui-même, avec Varus, étaient les présidents ; Hérode appela tous les témoins, et ordonna qu’on les amenât ; parmi lesquels quelques-uns des domestiques de On amena aussi la mère d’Antipater, qui n’avait été que peu de temps auparavant alors qu’ils portaient la lettre suivante d’elle à son fils : « Depuis qu’ils ont été Toutes ces choses ont déjà été découvertes à ton Père, ne viens-tu pas à à moins que tu ne puisses obtenir quelque secours de César. Lorsque cette option et l’option d’autres témoins furent introduits, Antipater entra, et, tombant la face contre terre, Aux pieds de son père, il dit : « Père, je t’en conjure, ne me condamne pas Mais que tes oreilles soient impartiales, et qu’elles s’occupent de ma défense ; car si tu Si vous m’en donnez la permission, je démontrerai que je suis innocent.

2. Alors Hérode lui cria de se taire, et il dit ainsi à Varus : « Je ne puis m’empêcher de penser que toi, Varus et tous les autres, juge droit, décidera qu’Antipater est un vil misérable. J’ai aussi peur que tu auras horreur de mon malheur, et que tu me jugeras moi-même digne de tous sortes de calamités pour avoir engendré de tels enfants ; tandis que je devrais plutôt être qui ont été un père si affectueux pour de si misérables fils ; pour quand j’ai avait établi le royaume sur mes fils précédents, même quand ils étaient jeunes, et quand, outre les charges de leur éducation à Rome, je les avais faits les amis de César, et je les ai enviés par d’autres rois, et je les ai trouvés complotant contre moi. Ceux-ci ont été mis à mort, et cela, dans une large mesure, pour le bien de Antipater; car, comme il était alors jeune et qu’il était désigné pour être mon successeur, je pris surtout de le mettre à l’abri du danger : mais cette bête sauvage débauchée, lorsqu’il s’était fait rassasier de cette patience que je lui montrai, il me fit l’usage de cette abondance que je lui avais donnée contre moi-même ; car il me semblait que je vivre trop longtemps, et il était très inquiet de la vieillesse à laquelle j’étais arrivé ; et ne le pouvait pas non plus il ne resterait pas plus longtemps, mais serait roi par parricide. Et c’est justement que je suis servi par pour l’avoir ramené hors du pays à la cour, alors qu’il n’était d’aucune estime et pour avoir chassé mes fils qui étaient nés de la reine, et pour avoir fait de lui un successeur de mes États. Je confesse, Varus, ma propre démence. Ces fils, je les ai excités contre moi en retranchant, dans l'intérêt d'Antipater, leurs justes espérances. Quand leur ai-je jamais fait autant de bien qu'à celui-ci ? De mon vivant, je lui ai presque cédé le pouvoir ; je l'ai, dans mon testament rendu public, désigné pour héritier de mon sceptre, je lui ai assigné un revenu particulier de cinquante talents, sans compter d'infinies largesses sur mes propres biens ; tout récemment, quand il est parti pour Rome, je lui ai donné trois cents talents et l'ai même recommandé à César, seul de tous mes enfants, comme le sauveur de son père. Et quel crime les autres ont-ils commis comparable à celui d'Antipater ? et quelles preuves y avait-il contre eux si fort qu’il y a pour montrer à ce fils qu’il a comploté contre moi ? Pourtant, ce parricide prétend-il parler pour lui-même, et espère obscurcir la vérité par ses ruses rusées. Toi, ô Varus, tu dois garder contre lui ; car je connais la bête sauvage, et je prévois combien il est plausible qu’il parlera, et sa lamentation contrefaite. C’est lui qui m’a exhorté à avoir un soin d’Alexandre de son vivant, et de ne pas confier mon corps à tous les hommes ! C’est lui qui est venu à mon lit, et qui a regardé autour de lui pour voir si quelqu’un ne couchait pas Des pièges pour moi ! C’est lui qui a pris soin de mon sommeil et qui m’a préservé de la peur de danger, qui me consola dans l’ennui où j’étais en train de massacrer mon fils, et j’ai regardé pour voir quelle affection mes frères survivants me portaient ! Il s’agissait d’une mon protecteur et le gardien de mon corps ! Et quand je me souviens, ô Varus, de son sa ruse en toute occasion, et son art de dissimuler, j’ai peine à le croire que je suis encore en vie, et je me demande comment j’ai pu échapper à un comploteur aussi profond espièglerie. Cependant, puisqu’un destin quelconque rend ma maison désolée, et suscite perpétuellement contre moi ceux qui m’est le plus cher, je pleure, je me lamente sur ma triste fortune, et je gémis en privé sous ma solitude ; mais je suis résolu à ce que personne qui a soif de mon sang n’échappe punition, bien que l’évidence doive s’étendre à tous mes fils.

3. Sur ces paroles d’Hérode, il fut interrompu par le la confusion dans laquelle il se trouvait ; mais il ordonna à Nicolaus, l’un de ses amis, de lui produire le contre Antipater. Mais, pendant ce temps, Antipater releva la tête, [car il se coucha par terre devant les pieds de son père,] et s’écria à haute voix : « Toi, Ô père, tu m’as présenté mes excuses ; car comment pourrais-je être un parricide, lui que tu avoue-tu avoir toujours eu pour tuteur ? Tu appelles mon filial l’affection, les mensonges prodigieux et l’hypocrisie ! comment se fait-il alors que moi, qui étais si subtil en d’autres matières, devrait être assez fou pour ne pas comprendre qu’il a été Il n’est pas facile que celui qui a commis un crime si horrible soit caché aux hommes, mais impossible qu’il soit caché au Juge du ciel, qui voit toutes choses, et est-il présent partout ? ou ne savais-je pas à quelle fin mes frères à qui Dieu a infligé un si grand châtiment pour leurs mauvais desseins contre toi ? Et en effet, qu’y avait-il qui pût me provoquer contre toi? L’espoir d’être roi pouvait-il le faire ? J’étais déjà roi. Pourrais-je soupçonner haine de ta part ? Non. N’étais-je pas aimé de toi ? Et quelle autre crainte pourrais-je avoir? Non, en te gardant en sécurité, j’étais une terreur pour les autres. Est-ce que je voulais de l’argent ? Non; car qui a pu dépenser autant que moi ? En vérité, mon père, si j’avais été le le plus exécrable de tous les hommes, et si j’avais eu l’âme du sauvage le plus cruel bête, n’aurais-je pas dû être accablé par les bienfaits que tu m'avais accordés? que, comme tu le dis toi-même, tu as fait entrer [dans le palais] ; que tu tu as préféré à tant de tes fils ; que tu as fait un roi dans le tien vie, et, par l’immense grandeur des autres avantages que tu as accordés à Moi, tu me rends un objet d’envie. Ô misérable homme ! afin que tu aies subir cette amère absence, et donner ainsi une grande occasion à l’envie de s’élèvera contre toi, et un long espace pour ceux qui avaient des desseins contre toi. toi! Cependant j’étais absent, mon père, pour vos affaires, afin que Syllée ne pût pas traiter avec mépris dans ta vieillesse. Rome est témoin de mon affection filiale, et c’est aussi César, le souverain de la terre habitable, qui m’appelait souvent Philopater. 47 Prendre Voici les lettres qu’il t’a envoyées, elles sont plus à croire que les lettres. les calomnies soulevées ici ; Ces lettres sont mes seules excuses ; ceux-ci, je les utilise comme démonstration de l’affection naturelle que j’ai pour toi. Rappelez-vous que c’était contre mon gré que je me suis embarqué [pour Rome], comme connaissant la haine latente était dans le royaume contre moi. C’est toi, ô père, bien qu’à contrecœur, qui a été ma ruine, en me forçant à laisser le temps aux calomnies contre moi, et jaloux de moi. Cependant, je suis venu ici et je suis prêt à entendre les témoignages là-bas est contre moi. Si je suis parricide, j’ai passé par terre et par mer, sans souffrir quelque malheur de l’un ou de l’autre : mais cette méthode d’épreuve n’est pas avantage pour moi ; car il semble, ô père, que je sois déjà condamné, l’un et l’autre devant Dieu et devant toi ; et comme je suis déjà condamné, je te prie de vouloir ne croyez pas les autres qui ont été torturés, mais que le feu soit apporté tourmentez-moi ; que les râteliers marchent dans mes entrailles ; n’ont aucun égard à l’égard d’une les lamentations que ce corps souillé peut faire ; car si je suis parricide, je devrais de ne pas mourir sans torture. C’est ainsi qu’Antipater s’écria avec lamentation et et poussa tous les autres, et Varus en particulier, à compatir à son cas. Hérode était la seule personne dont la passion était trop forte pour lui permettre de le faire pleurer, comme s’il savait que les témoignages contre lui étaient vrais.

4. Et c’est maintenant que, sur l’ordre du roi, Nicolas, après avoir beaucoup insisté sur la ruse d’Antipater, et avaient empêché les effets de leur commisération à son égard, dans une accusation amère et large contre lui, lui attribuant toute la méchanceté avait été dans le royaume pour lui, et surtout le meurtre de ses frères ; et qu’ils avaient péri par les calomnies qu’il avait lancées contre eux. Il a dit aussi qu’il avait formé contre eux des desseins qui étaient encore vivants, comme s’ils ils préparaient des complots pour la succession ; Et [dit-il] comment peut-on le supposer ? que celui qui a préparé du poison pour son père s’abstienne de tout mal ses frères ? Il le condamna ensuite de la tentative d’empoisonnement d’Hérode. et rendit compte dans l’ordre des diverses découvertes qui avaient été faites ; et s’indigna beaucoup de l’affaire de Phéroras, parce qu’Antipater avait été pour l’avoir forcé à assassiner son frère, et d’avoir corrompu ceux qui lui étaient les plus chers. le roi, et il remplissait tout le palais de méchanceté ; et quand il eut insisté Sur beaucoup d’autres accusations, et les preuves de celles-ci, il s’arrêta.

5. Alors Varus ordonna à Antipater de se défendre ; mais il n’a pas Je restai silencieux et je ne dis rien d’autre que ceci : « Dieu m’est témoin que je suis tout à fait innocente. Varus demanda donc la potion et la donna à boire par un malfaiteur condamné, qui était alors en prison, et qui mourut sur le champ. Alors Varus, lorsqu’il avait eu une conversation très privée avec Hérode, et qu’il avait écrit un récit de cette assemblée à César, s’en alla après un séjour d’un jour. Le roi a également lié Antipater, et envoyé pour informer César de ses malheurs.

6. Après cela, on découvrit qu’Antipater avait Il ourdit aussi un complot contre Salomé ; car l’un des domestiques d’Antiphile vint, et il apporta des lettres de Rome, d’une servante de Julia, [femme de César,] qui s’appelait Acme. Par elle, un message fut envoyé au roi, qu’elle avait trouvé un lettre écrite par Salomé, parmi les papiers de Julia, et qu’elle lui avait envoyée en privé, par bienveillance envers lui. Cette lettre de Salomé contenait le plus les reproches amers du roi, et les plus hautes accusations contre lui. Antipater avait falsifié cette lettre, et avait corrompu Acmé, et l’avait persuadée de le faire. envoyez-le à Hérode. C’est ce que prouva sa lettre à Antipater, car c’est ainsi qu’elle femme lui écrit : « Comme tu le désires, j’ai écrit une lettre à ton père, et j’ai envoyé cette lettre, et je suis persuadé que le roi n’épargnera pas son sa soeur quand il le lit. Tu feras bien de te souvenir de ce que tu as promis quand tout sera accompli.

7. Quand cette épître fut découverte, et ce que l’épître forgée contre Salomé contenue, un soupçon vint à l’esprit du roi, que peut-être les lettres contre Alexandre étaient-elles aussi falsifiées : il était d’ailleurs très troublé, et dans une colère, parce qu’il avait failli tuer sa sœur Récit d’Antipater. Il ne tarda donc plus à le faire venir au châtiment pour tous ses crimes ; mais lorsqu’il poursuivait avec ardeur Antipater, il était retenu par une grave maladie de Carré dans laquelle il est tombé. Cependant, il a envoyé tous les comptes à César au sujet d’Acmé, et les stratagèmes contre Salomé ; Il envoya aussi chercher son testament, et l’altéra, et là fit roi Antipas, comme ne prenant aucun soin de Archélaüs et Philippe, parce qu’Antipater avait sali leur réputation avec lui ; mais il légua à César, outre d’autres présents qu’il lui fit, mille Talents; ainsi qu’à sa femme, à ses enfants, à ses amis, et aux affranchis d’alentour. cinq cents : il légua aussi à tous les autres une grande quantité de terres, et de et témoigna ses respects à Salomé, sa soeur, en lui donnant les plus belles Cadeaux. Et c’était ce qui était contenu dans son testament, tel qu’il était maintenant modifié.





 

CHAPITRE 33.

     L’aigle royal est coupé en morceaux. La barbarie d’Hérode quand
Il était prêt à mourir. Il tente de se suicider.  Il ordonne
qu’Antipater soit tué. Il lui survit cinq jours et puis
Meurt.

1. La maladie de Carré d’Hérode devint de plus en plus grave et cela parce que ses désordres l’ont frappé dans sa vieillesse, et qu’il a été quand il était dans un état mélancolique ; car il avait déjà soixante-dix ans, et qu’il avait été amené par les calamités qui lui étaient arrivées au sujet de ses enfants, par quoi il n’avait aucun plaisir dans la vie, même quand il était en bonne santé ; Le chagrin aussi qu’Antipater vivait encore aggrava sa maladie, qu’il résolut de mettre à la mort maintenant, non pas au hasard, mais dès qu’il serait guéri et résolu de le faire tuer [d’une manière publique].

2. Il lui arriva aussi, entre autres calamités, une certaine sédition populaire. Il y avait deux hommes d’érudition dans le ville [Jérusalem,] qui étaient considérés comme les plus habiles dans les lois de leur et étaient, à ce titre, en très grande estime dans toute la nation ; c’étaient, l’un Judas, fils de Sepphoris, et l’autre Matthias, fils de Margalus. Il y eut un grand concours de jeunes gens vers ces hommes lorsqu’ils Il exposait les lois, et il se réunissait chaque jour une sorte d’armée de tels hommes. comme grandissaient pour devenir des hommes. Quand ces hommes apprirent que le roi était usés par la mélancolie et par la mauvaise humeur, ils laissèrent tomber des mots à leur que c’était maintenant un moment très opportun pour défendre la cause de Dieu, et d’abattre ce qui avait été érigé contrairement aux lois de leur pays ; pour cela qu’il n’était pas permis qu’il y eût dans le temple des images ou des visages, ou toute représentation similaire d’un animal quel qu’il soit. Or, le roi avait mis en place un l’aigle royal sur la grande porte du temple, que ces savants exhortaient les abattre ; et leur dit que, s’il y avait quelque danger, c’était un chose glorieuse de mourir pour les lois de leur pays ; parce que l’âme était immortel, et qu’une jouissance éternelle du bonheur attendait ceux qui mourraient ce compte ; tandis que les mesquins, et ceux qui n’étaient pas assez sages pour montrent un juste amour de leur âme, ont préféré mourir par une maladie, avant cela qui est le résultat d’un comportement vertueux.

3. En même temps que ces hommes prononçaient ce discours disciples, le bruit se répandit que le roi était mourant, ce qui les jeunes gens se mirent à l’œuvre avec plus d’audace ; Ils laissent donc du haut du temple avec d’épaisses cordes, et cela à midi, et pendant qu’un grand nombre de gens étaient dans le temple, et qu’ils abattaient cet aigle royal avec des haches. Cela fut bientôt rapporté au capitaine du temple du roi, qui accourut avec un grand corps de soldats, et attrapa une quarantaine de jeunes gens, et les amena au roi. Et quand il leur demanda, tout d’abord, S’ils avaient été assez hardis pour abattre l’aigle royal, ils avouèrent c’est ce qu’ils avaient fait ; et quand il leur demanda par quel ordre ils l’avaient fait, ils répondirent, sur l’ordre de la loi de leur pays ; Et quand il demanda encore comment ils pouvaient être si joyeux quand ils devaient être mis à mort, ils répondit-ils, parce qu’ils jouiraient d’un plus grand bonheur après leur mort. 48

4. À ces mots, le roi se trouva dans une situation si extravagante passion, qu’il surmonta sa maladie [pour le moment,] et sortit, et parla à le peuple ; dans lequel il a fait une terrible accusation contre ces hommes, comme étant coupables de sacrilège, et comme faisant de plus grands efforts sous prétexte de leur loi, et il pensait qu’ils méritaient d’être punis comme des impies. Sur quoi, le On craignait qu’un grand nombre d’entre eux ne fussent reconnus coupables et ils désiraient qu’on quand il avait d’abord puni ceux qui les avaient mis à cette œuvre, et ensuite ceux qui qui s’y trouvaient, il laissait de côté sa colère pour le reste. Avec cette Le roi s’exécuta, non sans peine, et ordonna à ceux qui l’avaient laissé avec leurs rabbins, pour être brûlés vifs, mais délivrés les autres qui ont été pris aux officiers appropriés, pour être mis à mort par eux.

5. Après cela, la maladie de Carré s’empara de tout son corps, et désordonné considérablement toutes ses parties avec divers symptômes ; car il n’y avait pas de une légère fièvre et une démangeaison intolérable sur toute la surface de son corps. et des douleurs continuelles dans son côlon, et des gouttes d’eau autour de ses pieds, et une inflammation de l’abdomen, et une putréfaction de son membre privé, qui produit des vers. De plus, il avait de la difficulté à respirer sur lui, et ne pouvait respirer que lorsqu’il se redressait, et qu’il avait une convulsion de toutes ses forces. membres, de sorte que les devins disaient que ces maladies étaient un châtiment pour ce qu’il avait fait aux rabbins. Pourtant, a-t-il eu du mal avec ses nombreux et avait encore le désir de vivre, et espérait la guérison, et envisagé plusieurs méthodes de guérison. En conséquence, il passa le Jourdain, et se servait de ces bains chauds de Callirrhoé, qui se jetaient dans le lac Asphaltites, mais sont eux-mêmes assez doux pour être bu. Et là, les médecins pensaient propre de baigner tout son corps dans de l’huile chaude, en la laissant tomber dans une grande récipient plein d’huile ; Sur quoi ses yeux lui manquèrent, et il allait et venait comme s’il avait était mourant ; et comme un tumulte s’élevait alors par ses serviteurs, à leur voix il ressuscité. Cependant, après ce désespoir de guérison, il donna l’ordre que Chaque soldat aurait cinquante drachmes chacun, et que ses commandants et ses Les amis devraient recevoir de grosses sommes d’argent.

6. Puis il s’en retourna et vint à Jéricho, un état mélancolique de corps qui le menaçait presque d’une mort présente, lorsqu’il s’est mis à tenter une horrible méchanceté ; car c’est lui qui a le plus hommes illustres de toute la nation juive, de chaque village, dans un lieu appelé l’Hippodrome, et là les enfermer. Il appela alors sa sœur Salomé, et son mari Alexas, et leur fit ce discours : « Je sais bien assez pour que les Juifs observent une fête à ma mort, cependant, il est dans mon pouvoir d’être pleuré pour d’autres raisons, et d’avoir des funérailles splendides, si tu ne feras que te soumettre à mes commandements. Prenez-vous soin d’envoyer soldats d’encercler ces hommes qui sont maintenant en détention, et de les tuer immédiatement après ma mort, et alors toute la Judée, et chacune de ses familles, pleurez-le, qu’ils le veuillent ou non.

7. Ce sont là les ordres qu’il leur donna ; lorsqu’il n’y a pas Des lettres de ses ambassadeurs à Rome, par lesquelles on apprenait que Acmé fut mis à mort sur l’ordre de César, et qu’Antipater fut condamné à mourir; mais ils écrivirent que si Hérode avait plutôt l’intention de le bannir, César le lui permetta. Et pendant un peu de temps, il se ranima et eut une le désir de vivre ; mais bientôt après il fut accablé par ses douleurs, et fut désordonné par le manque de nourriture et par une toux convulsive, et s’efforçait d’empêcher un naturel, la mort ; Il prit donc une pomme, et demanda un couteau, car il avait l’habitude de faire du pare pommes et mangez-les ; Il regarda alors autour de lui pour voir qu’il n’y avait personne pour l’en empêche, et lève la main droite comme s’il voulait se poignarder lui-même ; mais Achiabus, son cousin germain, accourut à lui, lui tint la main et l’en empêcha l’empêcher de le faire ; À cette occasion, une très grande lamentation fut faite dans le comme si le roi expirait. Dès qu’Antipater entendit cela, il prit courage, et, avec de la joie dans ses regards, supplia ses gardiens, pour une somme de l’argent, pour le perdre et le laisser partir ; Mais le gardien principal de la prison ne l’a pas fait non seulement l’empêcha dans son dessein, mais courut dire au roi ce que son la conception était ; Là-dessus, le roi poussa un cri plus fort que ne l’aurait fait sa maladie il envoya aussitôt quelques-uns de ses gardes et tua Antipater. Il a également donné ordonna de le faire enterrer à Hyrcanium, et modifia de nouveau son testament, et c’est là qu’Archélaüs, son fils aîné et frère d’Antipas, fut son successeur, et fit Antipas tétrarque.

8. Hérode, ayant survécu au massacre de son fils cinq jours, mourut, après avoir régné trente-quatre ans depuis qu’il avait causé Antigone d’être tué, et d’obtenir son royaume ; mais trente-sept ans qu’il n’avait pas été fait roi par les Romains. Quant à sa fortune, elle était prospère dans tous les autres domaines. si jamais un autre homme a pu l’être, puisque, d’un homme privé, il obtint le royaume, le garda si longtemps, et le laissa à ses propres fils ; mais Cependant, dans ses affaires domestiques, c’était un homme des plus malheureux. Maintenant, avant que le soldats savaient sa mort, Salomé et son mari sont sortis et ont congédié ceux qui qui étaient dans les fers, que le roi avait ordonné de tuer, et leur dit que Il avait changé d’avis, et voulait que chacun d’eux fût renvoyé chez les siens Maisons. Quand ces hommes furent partis, Salomé dit aux soldats [que le roi était mort], et il les rassembla, eux et le reste de la multitude, à une assemblée, dans le l’amphithéâtre de Jéricho, où Ptolémée, à qui le roi avait confié son chevalière, se présenta devant eux, et leur parla du bonheur que le roi avait atteint, et consola la multitude, et lut l’épître qui avait été laissée pour le soldats, dans lequel il les exhortait instamment à faire preuve de bienveillance envers son successeur ; et après avoir lu l’épître, il ouvrit et lut son testament, dans lequel Philippe devait hériter de la Trachonite, des pays voisins et d’Antipas devait être tétrarque, comme nous l’avons déjà dit, et Archélaüs fut fait roi. Il avait également Il reçut l’ordre de porter l’anneau d’Hérode à César, et les règlements qu’il avait faits, parce que César devait être le maître de toutes les colonies qu’il avait faites, et était de confirmer son testament ; et il ordonna que les dispositions qu’il avait prises devaient être conservés tels qu’ils étaient dans son ancien testament.

9. On donna donc une acclamation à Archélaüs, félicitez-le de son avancement ; et les soldats, avec la multitude, Il se promena en troupes, et lui promit leur bienveillance, et de plus, prié Dieu de bénir son gouvernement. Après cela, ils se mirent à préparer les funérailles du roi ; et Archélaüs n’a rien omis de la magnificence mais il y fit ressortir tous les ornements royaux pour augmenter le faste de la décédé. Il y avait une bière toute d’or, brodée de pierres précieuses, et une lit pourpre de diverses contextures, avec le cadavre dessus, recouvert de pourpre; On lui mit un diadème sur la tête, et une couronne d’or au-dessus, et un sceptre dans sa main droite ; et près de la bière étaient les fils d’Hérode, et un multitude de sa parenté ; à côté de laquelle venaient ses gardes, et le régiment de Les Thraces, les Germains aussi et les Gaulois, tous comptaient comme s’ils allaient Guerre; mais le reste de l’armée marchait en tête, armé, et suivant ses capitaines et les officiers de manière régulière ; après quoi cinq cents de ses domestiques Des serviteurs et des affranchis suivaient, avec des aromates doux à la main, et le corps fut porté à deux cents stades jusqu’à Hérodium, où il avait donné l’ordre d’être enterré. Et cela suffira pour la conclusion de la vie d’Hérode.

NOTES DE BAS DE PAGE DU LIVRE DE GUERRE 1

1 (retourner)
[ Je vois peu de différence dans les différents récits de Flavius Josèphe sur l’Égypte Temple de l’Oignon, dont ses commentateurs se plaignent beaucoup. Onias, c’est espéré l’avoir fait très semblable à celui de Jérusalem, et de la même taille; Et c’est ce qu’il semble avoir réellement fait, autant qu’il le pouvait et pensée appropriée. De ce temple, voir Antiq. B. XIII. ch. 3. 1 à 3, et de la Guerre, B. VII. ch. 10. CHAPITRE 8.]

2 (retourner)
[ Pourquoi ce Jean, fils de Simon, souverain sacrificateur et gouverneur des Juifs, appelé Hyrcan, Josèphe ne nous le dit nulle part ; et il n’est pas appelé autre que Jean à la fin du premier livre des Maccabées. Cependant, Sixtus Seuensis, lorsqu’il nous donne un résumé de la version grecque du livre ici abrégé par Josèphe, ou des Chroniques de ce Jean Hyrcan, qui existait alors, nous assure qu’il était appelé Hyrcan à cause de sa conquête de l’un de ces noms. Voir Authent. Rec. Partie I. , p. 207. Mais de ce jeune Antiochus, voir la note du doyen Aldrich ici.]

3 (retour)
[ Josèphe appelle ici cet Antiochus le dernier des Séleucides, bien qu’il y ait l’ombre d’un autre roi de cette famille, Antiochus Asiaticus, ou Commagénus, qui régna, ou plutôt resta caché, jusqu’à ce que Pompée le chassa tout à fait, comme Dean Aldrich ici des notes d’Appian et de Justin.]

4 (aller-retour)
[ Matthieu 16 :19 ; 18 :18. Nous avons ici le plus ancien et le plus authentique l’exposition de lier et de délier, pour punir ou absoudre les hommes, non pour déclarant des actions licites ou illégales, comme certains juifs et chrétiens plus modernes vainement prétendu.]

5 (retour)
[ Strabon, B. XVI. p. 740, raconte que cette Séléné Cléopâtre fut assiégée par Tigrane, non pas à Ptolémaïs, comme ici, mais après qu’elle eut quitté la Syrie, à Séleucie, une citadelle en Mésopotamie ; et il ajoute que, lorsqu’il l’eut gardée quelque temps en prison, Il l’a mise à mort. Dean Aldrich suppose ici que Strabon contredit Josèphe, ce qui ne me paraît pas ; car, bien que Josèphe dise à la fois ici et dans les Antiquités, B. XIII. ch. 16. 4, que Tigrane l’assiégeait maintenant en Ptolémaïs, et qu’il s’empara de la ville, comme nous l’apprennent les Antiquités, il n’était pas du tout intime qu’il prît la reine elle-même ; de sorte que les deux les récits de Strabon et de Josèphe peuvent encore être vrais.]

6 (retourner)
[ Que cet Antipater, père d’Hérode le Grand, était un Iduméen, comme Josèphe affirme ici, voir la note sur l’Antiq. B. XIV. ch. 15. Chapitre 2. C’est un peu probable, comme le suppose Hapercamp, et en partie aussi Spanheim, que le latin est ici le plus vrai ; que Pompée lui fit Hyrcan, comme il eût fait aux autres d’Aristobule, sect. 6, bien que son abstinence remarquable de la 2000 talents qui étaient dans le temple juif, quand il l’a pris un peu après, ch. 7. sect. 6, et Antiq. B. XIV. ch. 4. 4, volonté à tous ceux qui sont d’accord qu’il ne les a pas pris.]

7 (aller-retour)
[ Sur les fameux palmiers et baumiers autour de Jéricho et de l’Engaddl, voir les notes dans l’édition de Havercamp, à la fois ici et B. II. ch. 9. Chapitre 1. Ils sont en quelque sorte trop long pour être transcrit ici.]

8 (retour)
[ Ainsi parle Tacite : Cn. Pompelna soumit d’abord les Juifs, et entra dans la leur temple, par droit de conquête, Hist. B. V. ch. 9. Il n’a pas non plus touché à aucun des ses richesses, comme on l’a observé sur la place parallèle des Antiquités, B. XIV. ch. 4. 4, d’après Cicéron lui-même.]

9 (retourner)
[ La monnaie de cette Gadara, qui existe encore, avec sa date de cette époque, est une certaines preuves de sa reconstruction par Pompée, comme Spanheim nous l’assure ici.]

10 (retourner)
[ Prenez la même attestation de la vérité de cette soumission d’Arétas, roi de l’Arabie, à Scaurus, le général romain, selon les mots du doyen Aldrich. « C’est pourquoi [dit il est dérivé de ce vieux et célèbre Denier appartenant à la famille émillienne [représenté dans l’édition de Havercamp], où Arétas apparaît dans une posture de supplication, et saisissant la bride d’un chameau de la main gauche, et avec sa main droite présentant une branche de l’arbre à encens, avec cette inscription, M. SCAURUS EX S.C. ; et en dessous, REX ARETAS."]

11 (retourner)
[ Cette citation n’est plus disponible.]

12 (retourner)
[ Ce qui est noté ici par Hudson et Spanheim, c’est que cette permission de reconstruire les murailles des villes de Judée ont été faites par Jules César, et non pas comme ici pour Antipater, mais à Hyrcanas, Antiq. B. XIV. ch. 8. 5, n’a guère de l’apparence d’une contradiction ; Antipater n’étant peut-être plus considéré que comme député et ministre d’Hyrcan ; Bien qu’il ait par la suite fait un chiffre de Hyrcan, et, avec une grande décence de conduite envers lui, prit la véritable autorité à lui-même.]

13 (aller-retour)
[ Ou vingt-cinq ans. Voir la note sur l’Antiq. B. I. ch. 12. l’article 3 ; et sur B. XIV. ch. 9. l’article 2 ; et De la guerre, B. II. ch. 11. l’article 6 ; et Polyb. B. XVII, p. 725. De nombreux écrivains de l’histoire romaine donnent un compte rendu de ce meurtre de Sextus César, et de la guerre d’Apamie à cette occasion. Ils sont cités dans Note du doyen Aldrich.]

14 (retour)
[ Dans les Antiquités, B. XIV. ch. 11. sect. 1, la durée du règne de Jules César a trois ans et six mois ; mais ici trois ans sept mois, à partir de tous les soirs, dit Dean Aldrich, depuis sa deuxième dictature. C’est vrai La durée réelle pourrait être de trois ans et de six à sept ans. mois.]

15 (retour)
[ Il apparaît évidemment par les récits de Josèphe, à la fois ici et dans ses Antiquités, B. XIV. ch. 11. 2, que ce Cassius, l’un des meurtriers de César, était un oppresseur acharné, et exigeur du tribut en Judée. Ces sept cents talents s’élèvent à environ trois cent mille livres sterling, et sont à peu près la moitié revenus annuels du roi Hérode par la suite. Voir la note sur l’Antiq. B. XVII. Ch. 11. Paragraphe 4. Il semble également que la Galilée n’ait pas payé plus de cent talents, ou la septième partie de la somme totale qui doit être prélevée dans tout le pays.]

16 (retour)
[ Nous voyons ici que Cassius a établi des tyrans sur toute la Syrie, de sorte que son aide à César ne semble pas avoir procédé de son véritable zèle pour le public liberté, mais par le désir d’être un tyran lui-même.]

17 (aller-retour)
[ Phasaelus et Hérode.]

18 (aller-retour)
[ Ce grand et remarquable bois, ou bois, appartenant au Carmel, appelé Apago par la Septante, est mentionnée dans l’Ancien Testament, 2 Rois 19 :23 ; Ésaïe 37 :24, et par I Strabon, B. XVI. p. 758, comme Aldrich et Spanheim le remarquent ici très pertinente.]

19 (retour)
[ Ces récits, tant ici que Antiq. B. XIV. ch. 13. sect. 5, que le Les Parthes combattaient principalement à cheval, et qu’il n’y avait qu’un petit nombre de leurs soldats étaient des hommes libres, parfaitement d’accord avec Trogus Pompée, dans Justin, B. XLI. 2, 3, comme Le doyen Aldrich observe bien à cet endroit.]

20 (retour)
[ Mariamac ici, dans les copies.]

21 (retour)
[ Ce Brentesium ou Brundusium a une monnaie encore conservée, sur laquelle est écrit : comme nous l’apprend Spanheim.]

22 (retourner)
[ Ce Dellius est célèbre, ou plutôt infâme, dans l’histoire de Marc-Antoine, comme Spanheim et Aldrich notent ici, d’après les monnaies, de Plutarque et de Dio.]

23 (retourner)
[ Cette Sepphoris, la métropole de Galilée, si souvent mentionnée par Josèphe, a pièces de monnaie qui subsistent encore, comme nous l’apprend ici Spanheim.]

24 (retourner)
[ Cette façon de parler, « après quarante jours », est interprétée par Josèphe lui-même, « le quarantième jour », Antiq. B. XIV. ch. 15. Chapitre 4. De la même manière, lorsque Josèphe dit, ch. 33. 8, qu’Hérode vécut « après » qu’il eut ordonné Antipater doit être tué « cinq jours » ; c’est ce qu’il interprète lui-même, Antiq. B. XVII. ch. 8. 1, qu’il mourut « le cinquième jour après ». Il en va de même pour ce qui est Dans ce livre, ch. 13. 1, « après deux ans », c’est, Antiq. B. XIV. ch. 13. 3, « la deuxième année ». Et le doyen Aldrich note ici que cette façon de parler est familier à Josèphe.]

25 (aller-retour)
[ Cette Samosate, la métropole de Commagène, est bien connue par ses monnaies, comme Spanheim nous l’assure ici. Le doyen Aldrich confirme également ce que Flavius Josèphe note ici : qu’Hérode fut un grand moyen de prendre la ville par Antoine, et que de Plutarque et Dio.]

26 (retourner)
[C’est-à-dire une femme, pas un homme.]

Cette mort d’Antigone est confirmée par Plutarque et Straho ; ce dernier de
qui est cité pour cela par Josèphe lui-même, Antiq. B. XV. ch. 1. 2, en tant que doyen Aldrich observe ici.]

28 (retourner)
[ Cette ancienne liberté de Tyr et de Sidon sous les Romains, remarquée par Josèphe, à la fois ici et Antiq. B. XV. ch. 4. 1, est confirmée par la témoignage de Sirabe, B. XVI, p. 757, comme le remarque le doyen Aldrich ; Bien que, comme il l’a dit, ajoute avec raison que cette liberté ne dura qu’un peu plus longtemps, lorsqu’Augtus la prit loin d’eux.]

29 (retour)
[ Cette septième année du règne d’Hérode [depuis la conquête ou la mort de Antigone], avec le grand tremblement de terre au commencement du même printemps, qui sont pleinement sous-entendus ici comme n’étant pas beaucoup de temps avant le combat d’Actium, entre Octavius et Antoine, et que l’on sait, par les historiens romains, avoir été au début de septembre, dans la trente et unième année avant la détermine la chronologie de Josèphe quant au règne d’Hérode, c’est-à-dire que Il a commencé en l’an 37, au-delà de la contradiction rationnelle. Ce n’est pas non plus tout à fait indigne de notre avis, que cette septième année du règne d’Hérode, ou la trente et unième avant l’ère chrétienne, contenait la dernière partie d’une année sabbatique, au cours de laquelle Il est donc clair que ce grand tremblement de terre s’est produit en Judée, c’est l’année sabbatique.

30 (retour)
[ Ce discours d’Hérode est reproduit deux fois par Josèphe, ici et Antiq. B. XV. ch. 5. Sect. 3, dans le même but, mais nullement dans les mêmes termes ; d'où il semble que le sens était celui d’Hérode, mais la composition de Josèphe.]

31 (retour)
[ Puisque Josèphe, tant ici que dans son Antiq. B. XV. ch. 7. sect. 3, compte Gaza, qui avait été une ville libre, parmi les villes données à Hérode par Auguste, et mais implique qu’Hérode en avait fait de Costobarus un gouverneur auparavant, Antiq. XV. ch. 7. 9, Hardain a quelque prétention à dire que Josèphe ici s’est contredit. Mais peut-être Hérode pensait-il qu’il avait assez d’autorité pour mettre un gouverneur à Gaza, après qu’il ait été fait tétrarque ou roi, en temps de guerre, avant que la ville ne fût entièrement livrée entre ses mains par Auguste.]

32 (aller-retour)
[ Ce fort fut d’abord construit, comme on le suppose, par Jean Hyrcan ; voir Prid. l’an 107 ; et appelé « Baris », la Tour ou la Citadelle. C’est par la suite que rebâtie, avec de grandes améliorations, par Hérode, sous le gouvernement d’Antoine, et fut nommé d’après lui « la tour d’Antoni », et vers le temps où Hérode reconstruit le temple, il semble y avoir mis sa dernière main. Voir Antiq. B. XVIII. ch. 5. l’article 4 ; De la guerre, B. I. ch. 3. l’article 3 ; ch. 5. Chapitre 4. Il s’agissait d’une sur le côté nord-ouest du temple, et était un quart de sa taille.]

33 (retourner)
[ Que Josèphe dit la vérité, quand il nous assure que le havre de cette Césarée a été faite par Hérode non moins, et même un peu plus grande, que ce fameux havre d’Athènes, appelé le Pyrecum, apparaîtra, dit le doyen Aldrich, à celui qui compare le descriptions de celle d’Athènes dans Thucydide et Pausanias, avec celle de Césarée dans Josèphe ici, et dans l’Antiq. B. XV. ch. 9. 6, et B. XVII. ch. 9. SECT. 1.]

34 (retourner)
[ Ces édifices des villes du nom de César, et l’institution de la solennité jeux en l’honneur d’Auguste César, comme ici, et dans les Antiquités, relatées de Hérode par Josèphe, attestent les historiens romains, comme les choses se fréquentent alors dans les provinces de cet empire, comme l’observe le doyen Aldrich dans ce chapitre.]

35 (aller-retour)
[ Il y avait en Judée deux villes, ou citadelles, appelées Hérodium, et toutes deux mentionné par Josèphe, non seulement ici, mais Antiq. B. XIV. ch. 13. l’article 9 ; B. XV. ch. 9. l’article 6 ; De la guerre, B. I. ch. 13. l’article 8 ; B. III. ch. 3. Chapitre 5. Un il y en avait deux cents, et les soixante autres étaient éloignés de Jérusalem. L’un d’eux est mentionné par Pline, Hist. Nat. B. V. ch. 14., sous le nom de Dean Aldrich observe ici.]

36 (retour)
[ Il semble qu’il y ait là un petit défaut dans les copies, qui décrivent les bêtes sauvages qui ont été chassés dans un certain pays par Hérode, sans nommer aucun de ces pays pas du tout.]

37 (retour) [ Il y a là soit un défaut, soit une grande erreur dans les copies actuelles de Josèphe,
ou mémoire; car Mariamne ne reprochait pas à Hérode cette première injonction à Joseph pour la tuer, s’il était lui-même tué par Antoine, mais qu’il avait donné le même ordre une seconde fois à Soemus aussi, quand il craignait d’être tué par Auguste. Antiq. B. XV. ch. 3. 5, etc.]

38 (aller-retour)
[ Que cette île d’Eleusa, appelée plus tard Sébaste, près de la Cilicie, avait en elle le palais royal de cet Archélaüs, roi de Cappadoce, Strabon témoigne, B. XV. p. 671. Stéphanos de Byzance l’appelle aussi « une île de Cilicie, qui est aujourd’hui Sebaste, » tous deux dont les témoignages sont cités ici avec pertinence par le Dr Hudson. Voir la même histoire, Antiq. B. XVI. ch. 10. L’article 7.]

39 (retourner)
[ Que c’était une coutume immémoriale parmi les Juifs, et leurs ancêtres, les patriarches, d’avoir quelquefois plus d’épouses ou d’épouses et de concubines, qu’une seule et que cette polygamie n’était pas directement interdite par la loi Moïse est évident ; mais que la polygamie a toujours été proprement et distinctement permise dans cette loi de Moïse, dans les endroits cités ici par le doyen Aldrich, le Deutéronome 17 :16, 17, ou 21 :15, ou même n’importe où ailleurs, ne m’apparaît pas. Et qu’est-ce que notre Sauveur parle des divorces juifs communs, qui peuvent être beaucoup plus prétendre à une telle permission que la polygamie, me semble vrai dans ce cas aussi ; que Moïse, « à cause de la dureté de leur cœur », leur permit d’avoir plusieurs épouses en même temps, mais que « dès le commencement il n’en fut pas ainsi », Matthieu 19:8; Marc 10 :5.]

40 (retour)
[ Ce vil homme, Euryclès le Lacédémonien, semble avoir été le même qui est mentionné par Plutarque, comme [vingt ans auparavant] un compagnon de Marc Antoine, et comme vivant avec Hérode ; d’où il pourrait facilement s’insinuer les fils d’Hérode, Antipater et Alexandre, comme Usher, Hudson et Spanheim le suppose à juste titre. La raison pour laquelle le fait d’être un Spartiate l’a rendu acceptable pour les Juifs tel que nous le voyons ici, est visible dans les archives publiques des Juifs et des Spartiates, reconnaissant que ces Spartiates étaient parents des Juifs, et issus de leur ancêtre commun Abraham, le premier patriarche de la nation, Antiq. B. XII. ch. 4. l’article 10 ; B. XIII. ch. 5. l’article 8 ; et 1 Macc. 12:7.]

41 (retour)
[ Voir la note précédente.]

42 (retour)
[ Le doyen Aldrich remarque ici que ces neuf femmes d’Hérode étaient vivantes à en même temps ; et que si la célèbre Mariamne, qui était morte, était Ces femmes étaient en tout dix. Pourtant, il est remarquable qu’il n’ait pas eu plus plus de quinze enfants par eux tous.]

43 (retourner)
[ Pour éviter toute confusion, il n’est peut-être pas inutile, avec le doyen Aldrich, de distinguer entre quatre Joseph dans l’histoire d’Hérode. 1. Joseph, l’oncle d’Hérode, et le [second] mari de sa sœur Salomé, tué par Hérode, à cause de Mariamne. 2. Joseph, questeur ou trésorier d’Hérode, tué pour le même motif. 3. Joseph, Le frère d’Hérode, tué dans la bataille contre Antigone. 4. Joseph, neveu d’Hérode, l’époux d’Olympias, mentionné en ce lieu.]

44 (retourner)
[ Ces filles d’Hérode, que la femme de Phéroras avait affrontées, étaient Salomé et Roxane, deux vierges, qui lui naquirent de ses deux femmes, Elpide et Phèdre. Voyez la généalogie d’Hérode, Antiq. B. XVII. ch. 1. CHAPITRE 3.]

45 (retourner)
[ Cette étrange obstination de Phéroras à retenir sa femme, qui était l’une des plus basses et refusant d’épouser une personne proche parente d’Hérode, bien qu’il le désirait ardemment, ainsi que l’admission de cette femme aux conseils de l’autre. grandes dames de la cour, ainsi que l’importunité d’Hérode lui-même à l’égard de celle de Phehéroras. le divorce et les autres mariages, si remarquables ici, ou dans les Antiquités XVII. ch. 2. l’article 4 ; et ch. 3. bien expliquée, mais en supposant que Phéroras croyait, et Hérode soupçonnait, que la prédiction des pharisiens, comme si la couronne de Judée doit être transférée d’Hérode à la postérité de Phéroras, et que très probablement à la postérité de Phéroras, par cette femme, prouverait aussi vrai. Voir Antiq. B. XVII. ch. 2. l’article 4 ; et ch. 3. SECT. 1.]

46 (retour)
[ Ce Tarente a des monnaies qui existent encore, comme Reland nous l’apprend ici dans sa note.]

47 (retourner)
[ Un amant de son père.]

48 (retour)
[ Puisque dans ces deux sections nous avons un exposé évident des opinions juives aux jours de Josèphe, d’un état heureux futur, et de la résurrection de l’Éternel mort, comme dans le Nouveau Testament, Jean 11 :24, je me référerai ici à l’autre dans Flavius Josèphe, avant qu’il ne devienne chrétien catholique, qui concernent la les mêmes choses. De la guerre, B. II. ch. 8. 10 et 11 ; B. III. ch. 8. l’article 4 ; B. VII. ch. 6. l’article 7 ; Contr. Apion, B. II. l’article 30 ; où l’on peut observer, que aucun de ces passages ne se trouve dans ses Livres des Antiquités, écrits spécialement pour à l’usage des Gentils, à qui il ne jugeait pas convenable d’insister sur des sujets si aussi éloignés qu’ils fussent de leur chemin. Cette observation ne doit pas non plus être omise ici, surtout à cause de la différence sensible que nous avons maintenant devant nous La raison de Flavius Josèphe utilisée par les rabbins pour persuader leurs érudits de risquent leur vie pour la justification de la loi de Dieu contre les images, par Moïse, ainsi que des réponses que ces savants firent à Hérode, lorsqu’ils furent pris, et prêt à mourir pour la même chose ; Je veux dire par rapport aux arguments parallèles et réponses représentées dans les Antiquités, B. XVII. ch. 6. sect., 2, 3. Un like différence entre les notions juives et païennes, le lecteur trouvera dans mes notes sur les antiquités, B. III. ch. 7. l’article 7 ; B. XV. ch. 9. Chapitre 1. Voir aussi les likes dans le cas des trois sectes juives dans les Antiquités, B. XIII. ch. 5. secte. 9, et ch. 10. articles 4 et 5 ; B. XVIII. ch. 1. l’article 5 ; et par rapport à cela dans ses Guerres des Juifs, B. II. ch. 8. 2 à 14. Saint Paul lui-même ne raisonne pas non plus aux païens d’Athènes, Actes 17 :16-34, comme il le fait aux Juifs dans ses épîtres.]



 




 

LIVRE II.

     Contenant l’intervalle de soixante-neuf ans.

De la mort d’Hérode jusqu’à ce que Vespasien ait été envoyé pour soumettre
Les Juifs par Néron.




CHAPITRE 1.

     Archélaüs fait un festin funèbre pour le peuple, sur le
Récit d’Hérode. Après quoi un grand tumulte  est soulevé par la 
multitude, et il envoie les soldats sur eux, qui en font périr environ
trois mille d’entre eux.

1. Or, la nécessité où se trouvait Archélaüs de un voyage à Rome fut l’occasion de nouveaux troubles ; car, lorsqu’il eut pleura son père sept jours, 1 et avait donné un festin funèbre très coûteux à la multitude, [ce qui est la coutume l’occasion de la pauvreté pour beaucoup de Juifs, parce qu’ils sont forcés de festoyer multitude; car si quelqu’un l’omet de le faire, il n’est pas considéré comme un saint,] il s’est revêtu Il lui porta un vêtement blanc, et monta au temple, où le peuple l’aborda avec Diverses acclamations. Il parla aussi avec bonté à la multitude du haut d’une et un trône d’or, et leur rendit grâces pour le zèle qu’ils avaient montré sur les funérailles de son père, et sur la soumission qu’on lui avait faite, comme s’il avait étaient déjà établis dans le royaume ; mais il leur dit qu’il ne le ferait pas à présent prendre sur lui soit l’autorité d’un roi, soit les noms qui s’y rattachent jusqu’à ce que César, qui est rendu maître de toute cette affaire par le testament, confirmer la succession ; pour cela, quand les soldats auraient mis le diadème sa tête à Jéricho, il ne l’accepta pas ; mais qu’il rendrait abondant non seulement aux soldats, mais au peuple, pour leur empressement et leur bienveillance envers lui, alors que les seigneurs supérieurs [les Romains] lui auraient donné une titre complet du royaume ; pour cela, il devrait être son étude de paraître dans tous les choses meilleures que son père.

2. Là-dessus, la multitude se réjouit, et bientôt fit l’épreuve de ce qu’il voulait, en lui demandant de grandes choses ; pour quelques-uns ont fait un clamer qu’il les allégerait dans leurs impôts ; d’autres, qu’il enlèverait les droits sur les marchandises ; et d’autres, qu’il perdrait ceux qui étaient dans prison; Dans tous ces cas, il répondait volontiers à leur satisfaction, afin de pour obtenir la bienveillance de la multitude ; après quoi il offrit [le propre] sacrifices, et festoya avec ses amis. Et c’est là qu’un grand nombre de Ceux qui désiraient des innovations vinrent en foule vers le soir, et commencèrent puis de pleurer pour leur propre compte, lorsque le deuil public du roi fut sur. Ceux-ci se lamentaient sur ceux qui avaient été mis à mort par Hérode, parce qu’ils avaient coupé l’aigle royal qui avait franchi la porte du temple. Ce n’était pas non plus le cas deuil d’un caractère privé, mais les lamentations étaient très grandes, le deuil solennel, et les pleurs tels qu’on les entendait bruyamment dans toute la ville, comme étant pour ces hommes qui avaient péri pour les lois de leur pays et pour le temple. Ils crièrent qu’un châtiment devait être infligé à ces hommes à ceux-là qui ont été honorés par Hérode ; et que, d’abord, l’homme qu’il avait fait souverain sacrificateur doit être privé ; et qu’il convenait de choisir une personne de plus piété et plus pure que lui.

3. À ces clameurs, Archélaüs fut irrité, mais se retint de se venger des auteurs, à cause de la hâte il était en train d’aller à Rome, craignant qu’en faisant la guerre à la multitude, une telle action pourrait le retenir chez lui. En conséquence, il a intenté un procès pour calmer les innovateurs par la persuasion, plutôt que par la force, et envoya son général d’une manière privée à eux, et par lui les exhortait à se taire. Mais l' Les séditieux lui jetèrent des pierres, et le chassèrent, comme il entrait dans le temple. et avant qu’il ait pu leur dire quoi que ce soit. Le traitement similaire qu’ils ont montré à d’autres, qui vinrent à eux après lui, dont beaucoup furent envoyés par Archélaüs, afin de les réduire à la sobriété, et ceux-ci répondaient encore en toute occasion d’une manière passionnée ; et il semblait ouvertement qu’ils ne se tairaient pas, si leur nombre n’était que considérable. Et en effet, à la fête des levains pain, qui était maintenant à portée de main, et que les Juifs appellent la Pâque, et dont ils se servent d’être célébrée par un grand nombre de sacrifices, une multitude innombrable de les gens sont sortis du pays pour adorer ; Certains d’entre eux se tenaient dans le temple lamentant les rabbins [qui avaient été mis à mort], et procurèrent leur subsistance par la mendicité, afin de soutenir leur sédition. Archélaüs se trouva alors effrayé, et envoya secrètement un tribun, avec sa cohorte de soldats, avant que la maladie ne se répandît sur toute la multitude, et donna des ordres qu’ils contraignent ceux qui ont commencé le tumulte, par la force, à se taire. À ces mots, toute la multitude s’irrita et jeta des pierres sur beaucoup de gens. soldats, et les tua ; mais le tribun s’enfuit blessé, et eut beaucoup de peine pour s’en échapper. Après quoi, ils se livrèrent à leurs sacrifices, comme s’ils n’avait fait aucun mal ; et il ne parut pas à Archélaüs que la multitude pût être retenu sans effusion de sang ; Il envoya donc toute son armée sur eux, les fantassins en grande foule, par le chemin de la ville, et les cavaliers par le chemin de la plaine, qui, tombant sur eux à l’improviste, comme ils offraient leur sacrifices, en détruisit environ trois mille ; Mais le reste de l' multitude se dispersa sur les montagnes voisines, suivies de Les hérauts d’Archélaüs, qui ordonnèrent à chacun de se retirer dans leurs maisons, où ils allèrent tous, et quittèrent la fête.





 

CHAPITRE 2.

     Archélaüs se rend à Rome avec un grand nombre de ses parents.
Il y est accusé devant César par Antipater ; mais il est supérieur à 
ses accusateurs dans le jugement par le moyen de cette défense que Nicolas  
lui a faite. 

1. Archélaüs descendit alors au bord de la mer, avec son sa mère et ses amis, Poplas, Ptolémée et Nicolas, et laissa derrière lui Philippe, pour être son intendant dans le palais, et pour prendre soin de son domestique Affaires. Salomé l’accompagna avec ses fils, ainsi que le roi frères et gendres. Ceux-ci, en apparence, allèrent lui donner tous les l’assistance qu’ils ont pu lui apporter, afin d’assurer sa succession, mais en réalité l’accuser d’avoir enfreint les lois par ce qu’il avait fait au temple.

2. Comme ils arrivaient à Césarée, Sabinus, les procureur de Syrie, les rencontra ; il montait en Judée, pour s’emparer de la propriété d’Hérode. Effets; mais Varus, qui y était venu, le retint d’aller plus loin. Ce Varus Archélaüs l’avait fait chercher, par le ferveur supplique de Ptolémée. En ce moment, en effet, Sabinus, pour satisfaire Varus, ne Il n’enferma pas non plus les trésors où se trouvait l’argent de son père. mais il promit qu’il resterait tranquille jusqu’à ce que César eût pris connaissance de l’affaire. Il demeura donc à Césarée. mais dès que ces qu’il n’y avait plus d’obstacles, quand Varus s’en alla à Antioche, et qu’il Archélaüs fut conduit à Rome, il se rendit immédiatement à Jérusalem et s’empara de sur le palais. Et quand il eut appelé les gouverneurs des citadelles, et qu’il eut les intendants [des affaires privées du roi], il a essayé de passer au crible les comptes de l’argent, et de prendre possession des citadelles. Mais les gouverneurs de ces citadelles n’ignoraient pas les ordres qui leur avaient été donnés par Archélaüs, et continua à les garder, et dit que la garde en appartenait plutôt à César qu’à Archélaüs.

3. Sur ces entrefaites, Antipas se rendit aussi à Rome, pour s’efforcer d’atteindre le royaume, et d’insister pour que l’ancien testament, dans lequel il était nommé pour être roi, était valide avant ce dernier testament. Salomé avait aussi promit de l’aider, ainsi que beaucoup de parents d’Archélaüs, qui naviguaient avec lui avec Archélaüs lui-même. Il emmenait aussi avec lui sa mère, et Ptolémée, frère de Nicolas, qui paraissait d’un grand poids, à cause de la grande confiance qu’Hérode lui accorda, lui qui avait été l’un de ses plus honorés amis. Cependant, Antipas dépendait surtout d’Irénée, l’orateur ; sur lequel l’autorité qu’il avait rejetée et qui lui conseillait de céder à Archélaüs, parce qu’il était son frère aîné, et parce que le second testament lui a donné le royaume. Les inclinations de tous les parents d’Archélaüs, qui le haïssaient, furent aussi réduites à la normale. Antipas, lorsqu’ils vinrent à Rome ; Bien qu’en premier lieu, tout le monde voulaient vivre sous leurs propres lois [sans roi], et être sous un gouverneur; mais s’ils échouaient sur ce point, ceux-ci désiraient qu’Antipas pourrait être leur roi.

4. Sabinus leur prêta aussi son concours à la dans le même but par des lettres qu’il envoya, dans lesquelles il accusait Archélaüs devant César, et hautement recommandé Antipas. Salomé aussi, et ceux qui étaient avec elle, ont mis les crimes ils accusèrent Archélaüs d’être en ordre, et les remirent entre les mains de César ; et après qu’ils avaient fait, Archélaüs écrivit les motifs de sa demande, et, en Ptolémée envoya l’anneau de son père, et les comptes de son père. Et quand César avait mûrement pesé par lui-même ce que l’un et l’autre avaient à alléguer pour eux-mêmes, ainsi que avait considéré le grand fardeau du royaume et l’immensité de la et le nombre des enfants qu’Hérode avait laissés derrière lui, et avait lu d’ailleurs les lettres qu’il avait reçues de Varus et de Sabinus à ce sujet. à l’occasion, il assembla les principaux personnages parmi les Romains, qui assemblée Caïus, fils d’Agrippa, et sa fille Julias, mais par lui-même adopté pour son propre fils, s’assit sur le premier siège,] et donna les supplications Permettez-moi de parler.

5. Alors se leva Antipater, fils de Salomé, Les adversaires d’Archélaüs étaient les plus habiles plaideurs, et l’accusèrent dans la Discours suivant : Qu’Archélaüs a combattu en paroles pour le royaume, mais que il exerçait depuis longtemps l’autorité royale, et ne faisait qu’insulter César en désirant être entendu maintenant à ce sujet, puisqu’il n’avait pas attendu son détermination de la succession, et puisqu’il avait suborné certaines personnes, après la mort d’Hérode, de se déplacer pour mettre le diadème sur sa tête ; puisqu’il avait s’assit sur le trône, et répondit comme un roi, et changea la disposition de l’armée, et accordée à quelques dignités supérieures ; qu’il avait aussi s’est conformé en toutes choses au peuple dans les demandes qu’il lui avait faites comme à leur roi, et avait aussi renvoyé ceux qui avaient été mis dans les fers par son père pour les raisons les plus importantes. Maintenant, après tout cela, il désire l’ombre de l’autorité royale, dont il s’était déjà emparé de la substance, et ainsi Il a établi César seigneur, non des choses, mais des paroles. Il lui a également fait des reproches De plus, qu’il n’était que feignit de pleurer son père, tandis qu’il se revêtait d’un triste pendant le jour, mais buvait à l’excès pendant la nuit ; De ce comportement, dit-il, vint de l’agitation tardive parmi la multitude, tandis que ils s’en indignèrent. Et en effet, le sens de tout son discours devait aggraver le crime d’Archélaüs en tuant une telle multitude autour du temple, qui vinrent à la fête, mais qui furent massacrés de manière barbare au milieu de la leurs propres sacrifices ; Et il a dit qu’il y avait un si grand nombre de cadavres entassés dans le temple, comme une guerre étrangère, qui s’abattrait sur eux [soudainement], avant qu’elle ne soit dénoncée, n’aurait pas pu s’entasser. Et il ajouta que c’était la prévoyance que son père avait de sa barbarie qui avait fait ne lui donnaient jamais d’espérance du royaume, mais quand son esprit était plus infirme, qu’il n’était capable de raisonner sainement, et qu’il ne savait pas bien ce qu’il faisait. était le caractère de ce fils, dont il fit sien dans son second testament successeur; Et cela a été fait par lui à un moment où il n’avait pas à se plaindre de celui qu’il avait nommé auparavant, quand il était sain de corps, et quand son esprit était libre de toute passion. Que, cependant, si quelqu’un devait supposer que la jugement, quand il était malade, était supérieur à celui d’un autre temps, mais avait Archélaüs a perdu son royaume par sa propre conduite, et ceux-ci par ses actions, qui étaient contraires à la loi, et à son désavantage. Ou quel genre de roi cet homme, quand il aura obtenu le gouvernement de César, qui a Il en a tué tant avant qu’il ne l’ait obtenu !

6. Quand Antipater eut parlé en grande partie dans ce but, et il avait produit comme témoins un grand nombre de parents d’Archélaüs, pour prouver À chaque partie de l’accusation, il termina son discours. Alors Nicolaus se leva pour plaider en faveur d’Archélaüs. Il a allégué que le massacre dans le temple ne pouvait pas être Évité; que ceux qui avaient été tués étaient devenus des ennemis non pas de ceux d’Archélaüs. mais à César, qui devait décider à son sujet. Il a également que les accusateurs d’Archélaüs lui avaient conseillé de perpétrer d’autres des choses dont on aurait pu l’accuser. Mais il a insisté pour que ce dernier C’est pour cette raison, plus que pour tous les autres, que le testament doit être considéré comme valide, parce que Hérode y avait désigné César pour être la personne qui confirmerait la succession; car celui qui a montré la prudence de se soustraire à sa propre puissance, et l’abandonner au Seigneur du monde, ne peut être supposé se tromper dans son jugement sur celui qui devait être son héritier ; et celui qui savait si bien à qui choisir comme arbitre de la succession ne pouvait ignorer celui qui qu’il a choisi pour son successeur.

7. Quand Nicolas eut passé en revue tout ce qu’il avait à dire, Archélaüs arriva, et tomba sans bruit sur les genoux de César. qu’il releva d’une manière très obligeante, et déclara qu’en vérité il était digne de succéder à son père. Cependant, il n’a toujours pas pris de décision ferme dans son cas ; mais quand il eut congédié les assesseurs qui l’avaient accompagné Ce jour-là, il délibéra seul sur les allégations qu’il avait entendues, s’il était convenable de constituer l’une ou l’autre des personnes nommées dans les testaments successeur d’Hérode, ou si le gouvernement devait être partagé entre tous ses postérité, et cela à cause du nombre de ceux qui semblaient être dans le besoin de l’appui qui en découle.





 

CHAPITRE 3.

     Les Juifs livrent une grande bataille avec les soldats de Sabinus, et
Une grande destruction est faite à Jérusalem.

1. Avant que César eût décidé quoi que ce soit au sujet de Malthace, la mère d’Aréhélaüs, tomba malade et mourut. Les lettres aussi ont été apportés de Syrie de Varus, à propos d’une révolte des Juifs. Il s’agissait d’une prévu par Varus, qui, après le départ d’Archélaüs, monta jusqu’à Jérusalem pour contenir les promoteurs de la sédition, puisqu’il était évident que la nation ne serait pas en repos ; Il laissa donc une de ces légions qu’il Il sortit avec lui de Syrie dans la ville, et se rendit lui-même à Antioche. Mais Sabinus arriva, après son départ, et leur donna l’occasion de faire Innovations; car il obligea les gardiens des citadelles à les livrer à et chercha amèrement l’argent du roi, car il ne dépendait pas seulement de les soldats que Varus avait laissés, mais sur la multitude de ses serviteurs, tout ce qu’il armait et utilisait comme les instruments de sa convoitise. Maintenant, quand cette fête, qui fut observée au bout de sept semaines, et que les Juifs appelaient La Pentecôte [c’est-à-dire le 50e jour,] était proche, son nom étant tiré de la nombre de jours [après la Pâque], les gens se sont rassemblés, mais pas le du culte divin accoutumé, mais de l’indignation qu’ils avaient ['à l’état actuel des choses ». C’est pourquoi une multitude immense accourut en courant, de la Galilée, de l’Idumée, de Jéricho et de la Pérée, qui était au-delà du Jourdain ; Mais l' peuple qui appartenait naturellement à la Judée elle-même était au-dessus des autres, tant en et dans l’empressement des hommes. Ils se sont donc répartis en trois parties, et dressèrent leurs camps en trois endroits ; l’un sur le côté nord de le temple, un autre au côté sud, près de l’Hippodrome, et la troisième partie étaient au palais à l’ouest. Et ils se couchèrent autour des Romains sur tous les et les assiégea.

2. Sabinus fut effrayé de leur multitude, et à leur courage, et envoyaient continuellement des messagers à Varus, et le supplia de venir promptement à son secours ; car s’il tardait, sa légion seraient coupés en morceaux. Quant à Sabinus lui-même, il monta jusqu’à la plus haute tour de la forteresse, qui s’appelait Phasaelus ; il porte le même nom que celui d’Hérode frère, qui fut détruit par les Parthes ; puis il fit des signes à l’homme soldats de cette légion pour attaquer l’ennemi ; car son étonnement était si grand, qu’il n’osait pas descendre vers ses propres hommes. Là-dessus, les soldats furent vaincus et s’élança dans le temple, et livra une bataille terrible avec les Juifs; dans lequel, alors qu’il n’y avait personne au-dessus de leurs têtes pour les affliger, ils étaient trop durs pour eux, par leur habileté et le manque d’habileté des autres, à la guerre ; mais lorsqu’un grand nombre de Juifs furent montés au sommet des cloîtres, et qu’ils jetaient leurs dards en bas, sur la tête des Romains, il y avait une grande beaucoup d’entre eux ont été détruits. Il n’était pas non plus facile de se venger de ceux qui jetaient leurs armes d’en haut, et il ne leur était pas plus facile de soutenir ces qui sont venus les combattre corps à corps.

3. Puisque donc les Romains ont été cruellement affligés par Dans ces deux circonstances, ils mirent le feu aux cloîtres, qui étaient des ouvrages à admirés, tant par leur ampleur que par leur coût. Sur quoi ceux qui au-dessus d’eux furent bientôt entourés de la flamme, et beaucoup d’entre eux y périrent ; beaucoup d’entre eux aussi ont été détruits par l’ennemi, qui est venu soudain sur eux ; Quelques-uns d’entre eux se jetèrent aussi du haut des murs Il y en avait qui, à cause de l’état désespéré dans lequel ils se trouvaient, empêchèrent le feu, en se tuant avec leurs propres épées ; Mais tant d’entre eux ceux qui se glissaient hors des murailles, et tombaient sur les Romains, étaient facilement maîtrisés par eux, à cause de l’étonnement dont ils étaient saisis ; jusqu’à ce qu’enfin quelques-uns des les Juifs étant détruits, et d’autres dispersés par la terreur dans laquelle ils étaient, les soldats tombèrent sur le trésor de Dieu, qui était maintenant désert, et pillèrent environ quatre cents talents, dont Sabinus réunit tout ce qui n’était pas emportés par les soldats.

4. Cependant, cette destruction des œuvres [à propos de la temple], et des hommes, en occasionnaient un nombre beaucoup plus grand, et ceux d’un plus grand nombre belliqueux, de se rassembler, de s’opposer aux Romains. Ceux-ci englobaient le palais, et menaça de déployer tout ce qui s’y trouvait, à moins qu’ils n’y aillent leurs voies rapidement ; car ils promirent que Sabinus n’arriverait à aucun mal, s’il sortirait avec sa légion. Il y avait aussi un grand nombre de membres du parti du roi qui abandonnèrent les Romains, et aidèrent les Juifs ; Pourtant, le corps le plus belliqueux de tous les hommes, qui étaient trois mille hommes de Sébaste, passèrent chez les Romains. Rufus et Gratus, leurs capitaines, firent de même, [Gratus ayant le pied de le parti du roi sous ses ordres, et Rufus le cheval,] chacun d’eux, même sans le forces sous leurs ordres, étaient d’un grand poids, à cause de leur force et de leur la sagesse, qui fait pencher la balance dans la guerre. Or, les Juifs étaient assiégés, et essayaient de abattit les murailles de la forteresse, et cria à Sabinus et à sa troupe : qu’ils s’en aillent, et qu’ils ne soient pas un obstacle pour eux, maintenant qu’ils espéraient, après longtemps, pour recouvrer cette ancienne liberté qu’avaient leurs ancêtres Apprécié. Sabinus, en effet, était bien content de se tirer du danger où il se trouvait. mais il se défiait des assurances que lui donnaient les Juifs, et soupçonnait une telle douceur n’était qu’un appât tendu comme un piège pour eux : cette considération, jointe à avec l’espoir qu’il avait d’être secouru par Varus, lui fit supporter encore le siège Plus.





 

CHAPITRE 4.

     Les soldats vétérans d’Hérode deviennent tumultueux. Les vols de
Judas. Simon et Athronoeus prennent le nom de roi sur eux.

1. À cette époque, il y eut de grands troubles dans la pays, et cela dans beaucoup d’endroits ; et l’opportunité qui s’offrait maintenant en a incité un grand nombre à s’établir pour des rois. Et en effet, en Idumée, deux mille Les soldats vétérans d’Hérode se sont rassemblés, se sont armés et ont combattu contre ceux des le parti du roi ; contre lequel combattit Achiabus, cousin germain du roi, et que de quelques-uns des endroits qui étaient les plus fortement fortifiés ; mais afin de Évitez un conflit direct avec eux dans les plaines. À Sepphoris aussi, une ville de Galilée, il y avait un certain Judas [le fils de ce brigand Ézéchias, qui autrefois envahit le pays, et avait été soumis par le roi Hérode] ; Cet homme n’a pas eu de petit et brisez l’endroit où l’armure royale a été déposée, et arma ceux qui l’entouraient, et attaqua ceux qui étaient si désireux de gagner la dominion.

2. En Pérée aussi, Simon, l’un des serviteurs des roi, se fiant à la belle apparence et à la grandeur de son corps, mit un diadème sur sa propre tête aussi ; Il se promenait aussi avec une troupe de brigands qui il s’était rassemblé, et avait incendié le palais royal qui était à Jéricho, et beaucoup d’autres édifices coûteux en outre, et s’est procuré très facilement des spoliations par rapine, comme les arrachant du feu. Et il avait bientôt brûlé tous les si Gratus, le capitaine de l’infanterie du parti du roi, n’avait pas Il prit les archers trachonites et les plus belliqueux de Sébaste, et rencontra l’homme. Ses fantassins furent tués en abondance dans la bataille ; Gratus également coupé en morceaux Simon lui-même, alors qu’il volait le long d’une vallée étroite, lorsqu’il lui donna un oblique sur son cou, tandis qu’il s’enfuyait, et le brisa. Les palais royaux qui se trouvaient près du Jourdain, à Bétaramptha, ont également été brûlés par d’autres séditieux qui sortait de la Pérée.

3. En ce temps-là, un certain berger se hasarda à se mettre en position de roi ; on l’appelait Athrongée. C’était le sien force de corps qui lui faisait espérer une telle dignité, ainsi que son âme, qui méprisé la mort ; Et en plus de ces qualifications, il avait quatre frères comme lui-même. Il mit une troupe d’hommes armés sous les ordres de chacun de ses frères, et fit comme ses généraux et ses commandants, lorsqu’il faisait ses incursions, tandis qu’il Il se comportait lui-même comme un roi, et ne se mêlait que des plus importants Affaires; Et à ce moment-là, il mit un diadème autour de sa tête, et continua après qu’il envahit le pays pour un temps non négligeable avec ses frères, et qu’il devint leur chef dans le meurtre des Romains et de ceux du parti du roi ; Pas plus que aucun Juif ne lui échappe, si l’on peut en tirer quelque profit. Une fois, il s’est aventuré à toute une troupe de Romains à Emmaüs, qui portaient du blé et des armes à leur légion ; Ses hommes tirèrent donc leurs flèches et leurs dards, et tuèrent ainsi leur centurion Arius, et quarante des plus robustes de ses hommes, tandis que le reste de la qui risquaient le même sort, à l’arrivée de Gratus, avec ceux qui de Sébaste, à leur secours, s’échappa. Et quand ces hommes eurent ainsi servi compatriotes et étrangers, et qu’au cours de toute cette guerre, trois d’entre eux furent, au bout d’un certain temps, soumis ; l’aîné par Archélaüs, les deux suivants par tombant entre les mains de Gratus et de Ptolémée ; mais le quatrième se délivra lui-même jusqu’à Archélaüs, après qu’il lui eut donné sa main droite pour sa sûreté. Toutefois ce n’est qu’après leur fin qu’ils remplirent toute la Judée avec une guerre de pirates.





 

CHAPITRE 5.

     Varus compose les tumultes en Judée et crucifie environ deux
Mille des séditieux.

1. Sur la réception par Varus des lettres qui lui furent écrit par Sabinus et les capitaines, il ne pouvait s’empêcher d’avoir peur pour les toute la légion [qu’il avait laissée là-bas]. Il se hâta donc de les secourir, et prit avec lui les deux autres légions, avec les quatre troupes de cavaliers et marcha sur Ptolenlais ; ayant donné des ordres pour les auxiliaires qui furent envoyés par les rois et les gouverneurs des villes pour l’y rencontrer. En outre il reçut des habitants de Béryte, en passant par leur ville, quinze cent hommes armés. Or, dès que l’autre corps d’auxiliaires fut arrivé à Ptolémaïs, ainsi qu’Arétas l’Arabe, [que, par haine il porta à Hérode, amené une grande armée de cavalerie et de fantassins, Varus envoya une partie de son armée bientôt en Galilée, qui était près de Ptolémaïs, et Caïus, l’un de ses amis, pour leur capitaine. Caïus mit en fuite ceux qui le rencontraient, et s’empara de la ville de Sepphoris, la brûla, et fit de ses habitants des esclaves ; mais quant à Varus lui-même, il marcha sur Samarie avec toute son armée, où il fit ne se mêlait pas de la ville elle-même, parce qu’il s’aperçut qu’elle n’avait fait aucun bruit pendant ces troubles, mais il dressa son camp autour d’un certain village qui était appelé Aras. Elle appartenait à Ptolémée, et pour cette raison elle fut pillée par les Les Arabes, qui étaient aussi très en colère contre les amis d’Hérode. De là, il se mit en marche au village de Sampho, autre place forte, qu’ils pillèrent, comme ils avait fait l’autre. Alors qu’ils emportaient tout l’argent qu’ils avaient trouvé appartenant aux revenus publics, tout était maintenant plein de feu et d’effusion de sang, et rien ne pouvait résister aux pillages des Arabes. Emnaüs fut aussi brûlé, la fuite de ses habitants, et cela sur l’ordre de Varus, sous l’effet de sa fureur au massacre de ceux qui étaient autour d’Arias.

2. De là, il marcha sur Jérusalem, et dès qu’il fut il n’a été vu que par les Juifs, il a fait disperser leurs camps ; Ils ont également s’en allèrent, et s’enfuirent à travers le pays. Mais les citoyens le reçurent, et se disculpèrent de toute part à cette révolte, et dirent qu’ils avaient n’avait soulevé aucune agitation, mais n’avait été forcé d’admettre la multitude, que parce que de la fête, et qu’ils étaient un peu assiégés avec les Romains, qu’il aida ceux qui s’étaient révoltés. Il y avait là avant que cela ne l’ait rencontré Joseph, le cousin germain d’Archélaüs, et de Gratus, ainsi que de Rufus, qui conduisait ceux de Sébaste, ainsi que l’armée du roi : là aussi se rencontraient celles des Romains légion, armés à leur manière accoutumée ; car quant à Sabinus, il n’osa pas Varus, mais il était sorti de la ville avant cela, pour se rendre à la bord de mer. Mais Varus envoya une partie de son armée dans le pays, contre ceux qui avaient été les auteurs de cette agitation, et comme ils attrapaient un grand nombre de ceux qui semblaient avoir été les moins concernés par ces tumultes qu’il mis en détention, mais ceux qui étaient les plus coupables, il les crucifia ; Ceux-ci étaient en environ deux mille.

3. Il a également été informé qu’il y avait continué à Idumée dix mille hommes encore en armes ; mais quand il vit que les Arabes n’agissaient pas comme des auxiliaires, mais ils ont géré la guerre selon leurs propres passions, et n’ont pas au pays autrement qu’il n’en avait l’intention, et cela par haine il les renvoya à Hérode, mais il se hâta de marcher avec ses propres légions contre ceux qui s’étaient révoltés ; mais ceux-ci, par le conseil d’Achiabus, délivrèrent avant qu’il n’en soit venu à la bataille. Alors Varus pardonna à l’homme ils multiplièrent leurs offenses, mais envoyèrent leurs chefs à César pour qu’ils fussent examinés par lui. César pardonna le reste, mais il ordonna que quelques-uns des hommes du roi fussent [car quelques-uns de ceux qui étaient parmi eux étaient des parents d’Hérode] être mis à mort, parce qu’ils s’étaient engagés dans une guerre contre un roi à eux Famille. Quand donc Varus eut réglé les choses à Jérusalem de cette manière, et après y avoir laissé l’ancienne légion comme garnison, il retourna à Antioche.





 

CHAPITRE 6.

     Les Juifs se plaignent beaucoup d’Archélaüs et désirent qu’ils
Peut être soumis aux gouverneurs romains. Mais quand César eut
Entendu ce qu’ils avaient à dire, il distribua les domaines d’Hérode
parmi ses fils, selon son bon plaisir.

1. Mais voici qu’arriva une autre accusation de la part des Juifs contre Archélaüs à Rome, dont il devait répondre. Il a été fait par ceux qui ambassadeurs qui, avant la révolte, étaient venus, avec la permission de Varus, plaider pour la liberté de leur pays ; Ceux qui vinrent étaient au nombre de cinquante, mais il y avait plus de huit mille Juifs à Rome qui les soutenaient. Et lorsque César eut assemblé un conseil des principaux Romains dans le temple d’Apollon, qui était dans le palais, [c’est ce qu’il avait lui-même construit et orné, à un moment donné. la multitude des Juifs se tint debout avec les ambassadeurs, et sur le de l’autre côté se tenait Archélaüs, avec ses amis ; mais pour ce qui est de la parenté de Archélaüs, ils ne se tenaient ni de l’un ni de l’autre côté ; car pour se tenir du côté d’Archélaüs, leur la haine contre lui, et l’envie contre lui, ne leur donnaient pas de congé, tant qu’ils étaient encore craignant d’être vu par César avec ses accusateurs. En plus de ceux-ci, il y avait des Philippe, frère d’Archélaüs, y ayant été envoyé d’avance, par bonté de la part de Varus, pour deux raisons : l’une était qu’il pouvait aider à Archelaus; et l’autre était celle-ci, que dans le cas où César ferait un distribution de ce qu’Hérode possédait à sa postérité, il pouvait en obtenir d’en faire part.

2. Et maintenant, sur la permission qui a été donnée à la accusateurs, ils passèrent d’abord en revue les manquements d’Hérode à leur et dit qu’il n’était pas roi, mais le plus barbare de tous les tyrans, et qu’ils l’avaient trouvé tel par les souffrances qu’ils avaient endurées de sa part ; qu’après qu’un très grand nombre d’entre eux eurent été tués par lui, ceux qui restaient avaient endurèrent de telles misères, qu’ils appelèrent ceux qui étaient morts des hommes heureux ; qu’il avait non seulement torturé les corps de ses sujets, mais des villes entières, et avait a fait beaucoup de mal aux villes de son pays, tandis qu’il ornait celles qui appartenaient à des étrangers ; et il a versé le sang des Juifs, pour faire des bontés à ceux qui étaient hors de leurs limites ; qu’il avait rempli la nation pleine de pauvreté et de la plus grande iniquité, au lieu de ce bonheur et de cette les lois dont ils avaient jadis joui ; qu’en un mot, les Juifs avaient supporté plus de calamités de la part d’Hérode, en peu d’années, que leurs ancêtres n’en avaient eu pendant tout l’intervalle de temps qui s’était écoulé depuis qu’ils étaient sortis de Babylone, et s’en retourna chez lui, sous le règne de Xerxès 3 que, Cependant, la nation était arrivée à une condition si basse, en étant habituée à qu’ils se soumirent à son successeur d’eux-mêmes, bien qu’il les a réduits à un esclavage amer ; qu’en conséquence ils appelèrent volontiers Archélaüs, bien qu’il fût le fils d’un si grand tyran, roi, après la mort de son père, et se joignirent à lui dans le deuil de la mort d’Hérode, et dans en lui souhaitant beaucoup de succès dans sa succession ; tandis que cet Archélaüs, de peur que il serait en danger de ne pas être considéré comme le véritable fils d’Hérode, commença son régner avec le meurtre de trois mille citoyens ; comme s’il avait un esprit à offrir tant de sacrifices sanglants à Dieu pour son gouvernement, et pour remplir le temple de le même nombre de cadavres à cette fête : que, cependant, ceux qui ont été après tant de misères, avait juste raison de considérer maintenant enfin la calamités qu’ils avaient subies, et de s’opposer à eux-mêmes, comme des soldats à la guerre, de recevoir ces meurtrissures sur leurs visages [mais non sur leur dos, comme jusqu’à présent]. Sur quoi ils prièrent les Romains d’avoir pitié de la [pauvres] restes de Judée, et ne pas exposer ce qui en restait à ceux qui barbarement les mit en pièces, et qu’ils joindraient leur pays à Syrie, et administrer le gouvernement par leurs propres commandants, ce qui [bientôt] qu’il sera démontré que ceux qui sont aujourd’hui sous la calomnie des séditieux les gens, et les amis de la guerre, savent supporter les gouverneurs qui sont placés sur eux, s’ils ne sont que tolérables. Les Juifs conclurent donc leur accusation par ceci demander. Alors Nicolas se leva, et réfuta les accusations qu’on lui portait contre les rois, et accusa lui-même la nation juive, comme étant difficile à gouverner, et comme naturellement désobéissant aux rois. Il reprochait aussi à tous les parents de Archélaüs, qui l’avait quitté, et qui se rendit à ses accusateurs.

3. César, après avoir entendu les deux parties, se dissout l’assemblée de l’époque ; mais quelques jours après, il donna la moitié de Le royaume d’Hérode à Archélaüs, du nom d’Ethnarque, et promit de le faire roi aussi par la suite, s’il s’est rendu digne de cette dignité. Mais pour ce qui est de l’autre moitié, il la divisa en deux tétrarchies, et les donna à deux autres fils d’Hérode, l’un à Philippe, et l’autre à cet Antipas qui disputa le royaume à Archélaüs. Sous ce dernier se trouvaient la Pérée et la Galilée, avec un revenu de deux cents talents ; mais Batanée, et la trachonite, et Auranitis, et certaines parties de la maison de Zénon aux environs de Jamnia, avec un revenu d’un cent talents, furent soumis à Philippe ; tandis que l’Idumée, et toute la Judée, et La Samarie faisait partie de l’ethnarchie d’Archélaüs, bien que la Samarie ait été libérée un quart de ses impôts, en ce qu’ils ne s’étaient pas révoltés contre les le reste du pays. Il lui soumit aussi les villes suivantes, savoir : la tour de Straton, et Sébaste, et Joppé, et Jérusalem ; mais pour ce qui est de la Gaza, Gadara et Hippos, il les retira du royaume, et les a ajoutés à la Syrie. Or, les revenus du pays qui avaient été donnés à Archélaüs était de quatre cents talents. Salomé aussi, outre ce que le roi lui avait laissé dans sa vie. testaments, fut alors faite maîtresse de Jamnia, d’Ashdod et de Phasaelis. César lui donna en outre le palais royal d’Ascalon ; par tout ce qu’elle a obtenu ensemble un revenu de soixante talents ; mais il a placé sa maison sous l’ethnarchie de Archelaus. Et pour le reste de la postérité d’Hérode, ils reçurent ce qui était qu’il leur a légué dans ses testaments ; mais, outre cela, César accorda à Les deux filles vierges d’Hérode, cinq cent mille drachmes d’argent, et les donna en mariage aux fils de Phéroras, mais après que cette famille partage, il donna entre eux ce qui lui avait été légué par Hérode, qui était mille talents, ne se réservant que quelques insignifiants présentes, en l’honneur du défunt.





 

CHAPITRE 7.

      L’histoire du faux Alexandre. Archélaüs est banni
Et Glaphyra meurt, après que ce qui devait leur arriver à tous les deux
leur ait été montré dans des rêves.

1. Sur ces entrefaites, il y avait un homme qui était né juif, mais élevé à Sidon avec un des affranchis romains, qui prétendait, à cause de la ressemblance de leurs visages, qu’il était Alexandre qui fut tué par Hérode. Cet homme vint à Rome, dans l’espoir de ne pas être détecté. Il avait quelqu’un qui était son assistant, de sa propre nation, et qui savait tout les affaires du royaume, et l’ordonna de dire comment ceux qui étaient envoyés et Aristobule eut pitié d’eux, et les enleva en les mettant Des corps qui étaient comme les leurs à leur place. Cet homme a trompé les Juifs en leur montrant qu’ils étaient en Crète, et recevaient beaucoup d’argent d’eux pour voyager dans la splendeur ; et de là il s’embarqua pour Melos, où l’on le crut si certainement authentique, qu’il beaucoup plus d’argent, et l’emporta sur ceux qui l’avaient traité s’embarquèrent avec lui pour Rome. Il débarqua donc à Dicearchia, et devint très de grands présents de la part des Juifs qui y habitaient, et a été conduit par la amis comme s’il était un roi ; Bien plus, la ressemblance de son visage procurait lui fait tant de crédit, que ceux qui avaient vu Alexandre, et qui l’avaient connu Eh bien, ils prêteraient serment qu’il était la même personne. Par conséquent, l' tout le corps des Juifs qui étaient à Rome accourut en foule pour le voir, et un Il y avait une multitude innombrable qui se tenait dans les endroits étroits à travers lesquels il a été porté ; car ceux de Mélos étaient si distraits, qu’ils l’emportèrent dans une berline, et lui entretenaient une assistance royale à leur propre frais.

2. Mais César, qui connaissait parfaitement les linéaments du visage d’Alexandre, parce qu’il avait été accusé par Hérode avant lui, discerna l’erreur dans son visage, avant même qu’il n’ait vu l’homme. Cependant, il a souffert l’agréable renommée qui lui vint d’avoir quelque poids auprès de lui, et qui lui envoya Celade, qui connaissait bien Alexandre, lui ordonna d’amener le jeune homme à lui. Mais quand César le vit, il discerna immédiatement une différence dans sa visage; et quand il eut découvert que tout son corps était d’une plus grande robustesse comme celle d’un esclave, il comprit que tout cela n’était qu’un artifice. Mais l’impudence de ce qu’il disait le provoqua beaucoup à se fâcher contre lui ; pour quand on l’interrogea sur Aristobule, il répondit qu’il avait aussi été conservé vivant, et a été laissée exprès à Chypre, par crainte d’une trahison, parce qu’elle serait Il était plus difficile pour les comploteurs de les mettre tous les deux en leur pouvoir alors qu’ils étaient séparés. César le prit lui-même et lui dit : « Je lui donnerai ta vie, si tu veux découvrir qui t’a persuadé de forger de telles histoires. Il dit donc qu’il le découvrirait, et il suivit César, et Il montra du doigt ce Juif qui abusait de la ressemblance de son visage pour obtenir de l’argent ; pour qu’il avait reçu plus de présents dans toutes les villes qu’Alexandre n’en avait jamais reçu lorsqu’il était vivant. César se mit à rire de cet artifice, et mit ce faux Alexandre parmi ses rameurs, à cause de la force de son corps, mais lui ordonna que l’a persuadé d’être mis à mort. Mais pour les habitants de Melos, ils avaient été suffisamment punis de leur folie, par les dépenses qu’ils avaient faites sur son compte.

3. Archélaüs s’empara de son ethnie, et il n’a pas seulement utilisé les Juifs, mais aussi les Samaritains, de manière barbare ; et ce de son ressentiment à l’égard de leurs anciennes querelles avec lui. Sur quoi ils envoya des ambassadeurs contre lui à César ; et dans la neuvième année de son gouvernement il fut banni à Vienne, ville de la Gaule, et ses effets furent mis en Le trésor de César. Mais le bruit dit qu’avant qu’il fût envoyé chercher par César, Il lui sembla voir neuf épis de maïs, pleins et gros, mais dévorés par les bœufs. Quand c’est pourquoi il avait fait venir les devins et quelques Chaldéens, et s’était enquis : d’eux ce qu’ils pensaient que cela présageait ; et quand l’un d’eux en avait un et un autre en avait une autre, Simon, de la secte d’Essens, dit qu’il pensait que les épis de maïs indiquaient des années, et que les bœufs dénotaient une mutation des choses, parce que, par leurs labours, ils ont fait une altération du pays. Qu’il régnât donc autant d’années qu’il y avait d’épis ; et après qu’il eut passé par divers changements de fortune, il mourrait. Aujourd’hui, cinq Quelques jours après qu’Archélaüs eut entendu cette interprétation, il fut appelé à son procès.

4. Je ne peux pas non plus m’empêcher de penser qu’il vaut la peine d’être enregistré ce qu’eut Glaphyra, fille d’Archélaüs, roi de Cappadoce, qui avait fait un songe : d’abord femme d’Alexandre, qui était frère d’Archélaüs, dont nous avons parlé. Cet Alexandre était fils du roi Hérode, par qu’il fut mis à mort, comme nous l’avons déjà raconté. Cette Glaphyra était mariée, après sa mort, à Juba, roi de Libye ; et, après sa mort, il fut renvoyé et vécut veuve avec son père. C’est alors qu’Archélaüs, le ethnique, la vit, et tomba si profondément amoureux d’elle, qu’il divorça Mariamne, qui était alors sa femme, et l’épousa. Quand donc elle fut venue en Judée, et qu’elle y était depuis peu de temps, elle crut voir Alexandre Tenez-vous près d’elle, et qu’il lui a dit : « Ton mariage avec le roi de Libye aurait pu te suffire ; mais tu ne t’es pas contenté de lui, mais L’art est retourné dans ma famille, dans un troisième mari ; et lui, impudente Femme, tu as choisi pour époux, qui est mon frère. Toutefois, je vais n’oublie pas l’injure que tu m’as faite ; Je t’aurai de nouveau, que tu le veuilles ou non. Or, Glaphyra a à peine survécu à la narration de cette histoire rêve d’elle deux jours.





 

CHAPITRE 8.

     L’ethnie d’Archélaüs est réduite à une province [romaine].
La sédition de Judas de Galilée. Les trois sectes.

1. Et maintenant la partie de la Judée d’Archélaüs fut réduite en Coponius, l’un des cavaliers de l’ordre des Romains, fut envoyé comme un procurateur, ayant le pouvoir de vie et de mort mis entre ses mains par César. Sous son administration, c’est un certain Galiléen, qui s’appelait Judas, persuada ses compatriotes de se révolter, et dit qu’ils étaient lâches s’ils ils supporteraient de payer un impôt aux Romains et se soumettraient après Dieu à des hommes mortels comme leurs seigneurs. Cet homme était l’enseignant d’une secte particulière qui lui était propre, et n’était pas du tout comme le reste de leurs chefs.

2. Car il y a trois sectes philosophiques parmi les Juifs. Les disciples du premier sont les pharisiens ; de la seconde, la Sadducéens; et la troisième secte, qui prétend à une discipline plus sévère, sont appelé Essens. Ces derniers sont juifs de naissance, et semblent avoir une plus grande l’une pour l’autre que les autres sectes n’en ont. Ces Essens rejettent les plaisirs comme un mal, mais estiment la continence, et la conquête sur nos passions, d’être vertu. Ils négligent le mariage, mais choisissent les enfants d’autres personnes, tandis que ils sont souples, aptes à l’étude, et les considèrent comme étant de leur famille, et les former selon leurs mœurs. Ils ne nient pas absolument la l’aptitude du mariage, et la succession de l’humanité ainsi continuée ; mais ils n’ont pas se prémunir contre le comportement lascif des femmes, et sont persuadés qu’aucun d’entre eux qu’ils conservent leur fidélité à un seul homme.

3. Ces hommes méprisent les richesses, et c’est pourquoi communicatif qui suscite notre admiration. Et il n’y en a pas non plus parmi les ceux qui ont plus qu’un autre ; car c’est une loi parmi eux, que ceux qui viennent qu’ils fassent en sorte que ce qu’ils ont soit commun à tout l’ordre, de sorte que parmi eux tous, il n’y a aucune apparence de pauvreté, ni d’excès de richesses, mais les possessions de l’un sont mêlées à celles de tous les autres ; et donc là est, pour ainsi dire, un patrimoine parmi tous les frères. Ils pensent que le pétrole est un Souillure; et si l’un d’eux est oint sans sa propre approbation, il est effacé de son corps ; car ils pensent que transpirer est une bonne chose, comme ils le font d’être également vêtu de vêtements blancs. Ils ont également des intendants nommés pour prendre en charge s’occupent de leurs affaires communes, qui n’ont pas d’affaires séparées pour toutes, mais qu’est-ce qui est pour l’usage de tous.

4. Ils n’ont pas une seule ville en particulier, mais beaucoup d’entre eux habitent dans toutes les villes ; et si quelqu’un de leur secte vient d’ailleurs, ce qu’il qu’ils aient des mensonges ouverts, comme s’il s’agissait des leurs ; et ils vont à des gens tels que Ils ne l’avaient jamais su auparavant, comme s’ils les connaissaient depuis si longtemps. C’est pourquoi ils n’emportent rien du tout avec eux lorsqu’ils voyagent lointains, bien qu’ils emportent toujours leurs armes avec eux, de peur voleurs. En conséquence, il y a, dans chaque ville où ils vivent, un nommé particulièrement pour prendre soin des étrangers, et pour fournir des vêtements et d’autres ce qui leur est nécessaire. Mais l’habitude et la gestion de leur corps sont telles que les enfants qui ont peur de leurs maîtres. Ils n’autorisent pas non plus le changement de vêtements ou de chaussures jusqu’à ce qu’ils soient d’abord déchirés en morceaux, ou usés par le temps. Ni s’achètent-ils ou se vendent-ils quelque chose ? mais chacun d’eux donne ce qu’il a à celui qui le veut, et qu’il reçoit de nouveau de lui en lieu et place ce qui peut lui convenir ; et bien qu’il n’y ait pas de rétribution, ils ont tout à fait le droit de prendre ce qu’ils veulent de qui ils veulent.

5. Et quant à leur piété envers Dieu, elle est très extraordinaire; car, avant le lever du soleil, ils ne disent pas un mot sur le profane mais ils ont fait certaines prières qu’ils ont reçues de leurs les ancêtres, comme s’ils avaient fait une supplication pour son lever. Après cela, tout le monde d’entre eux sont envoyés par leurs conservateurs, pour exercer quelques-uns de ces arts où Ils sont habiles, dans lesquels ils travaillent avec une grande diligence jusqu’à la cinquième heure. Après quoi, ils se rassemblent de nouveau en un seul endroit ; et quand elles se sont revêtues de voiles blancs, puis elles se baignent le corps dans de l’eau froide. Et après que cette purification est terminée, ils se réunissent tous dans un appartement qui leur appartient, dans lequel il n’est permis à aucun membre d’une autre secte d’entrer d’entrer ; tandis qu’ils passent, d’une manière pure, dans la salle à manger, comme dans un certains saints temples, et s’assirent tranquillement ; sur lequel le boulanger se pose ces pains dans l’ordre ; le cuisinier apporte également une seule assiette d’une sorte de nourriture, et il la place devant chacun d’eux ; mais un prêtre dit la grâce avant la nourriture ; et Il est interdit à quiconque de goûter à la nourriture avant que la grâce ne soit dite. De même le prêtre, quand il a dîné, dit encore la grâce après le repas ; et quand ils commencent, et quand ils ont fini, ils louent Dieu, comme celui qui leur donne leur nourriture ; après quoi ils déposent leurs vêtements [blancs] et se mettent à leurs travaux jusqu’au soir ; puis ils rentrent chez eux pour souper, après le de la même manière ; et s’il y a là des étrangers, ils s’assoient avec eux. Ni Y a-t-il jamais des clameurs ou des troubles pour polluer leur maison, mais ils donnent chacun s’en va parler à son tour ; que le silence gardait ainsi dans leur maison apparaît aux étrangers comme un mystère terrible ; dont la cause est que sobriété perpétuelle qu’ils exercent, et la même mesure fixe de viande et de boisson ce qui leur est alloué, et ce qui leur suffit amplement.

6. Et en vérité, quant au reste, ils ne font que selon les injonctions de leurs curateurs ; Seules ces deux choses sont faites entre eux, au libre arbitre de chacun, qui sont d’aider ceux qui le veulent, et de faire miséricorde ; car il leur est permis d’eux-mêmes de porter secours à ceux qui le méritent, quand ils en ont besoin, et de donner de la nourriture à ceux qui sont en détresse ; mais ils ne peuvent rien donner à leurs semblables sans les conservateurs. Ils dispensent leur colère d’une manière juste, et réfréner leur passion. Ils sont éminents par leur fidélité, et sont les ministres de paix; tout ce qu’ils disent est aussi plus ferme qu’un serment ; mais on évite de jurer par eux, et ils l’estiment pire que le parjure, 4 car ils disent que celui qui ne peut pas être cru sans [jurer par] Dieu est déjà condamné. Ils se donnent aussi beaucoup de peine pour étudier les écrits des anciens, et choisissez-en ce qui est le plus avantageux pour leur âme et leur corps ; et ils s’enquièrent des racines et des pierres médicinales qui peuvent guérir leur maladies de Carré.

7. Mais maintenant, si quelqu’un a l’intention de venir secte, il n’est pas immédiatement admis, mais on lui prescrit la même méthode de vie qu’ils utilisent pendant un an, tandis qu’il reste exclu » ; et ils donnent lui aussi une petite hachette, et la ceinture susmentionnée, et le vêtement blanc. Et lorsqu’il aura témoigné, pendant ce temps-là, qu’il peut observer leur continence, il se rapproche de leur manière de vivre, et devient participant des eaux de purification ; Pourtant, n’est-il pas encore admis à vivre avec eux; car, après cette démonstration de sa force d’âme, son tempérament est mis à l’épreuve de deux manières plus d’années ; et s’il paraît digne, ils l’admettent alors dans leur société. Et avant qu’il lui soit permis de toucher à leur nourriture commune, il est obligé de jurer d’abord qu’il exercera sa piété envers Dieu, et qu’il observera la justice envers les hommes, et qu’il ne fera rien nuire à quelqu’un, soit de son propre chef, soit par l’ordre d’autrui ; qu’il haïra toujours les méchants, et sera l’assistant des justes ; qu’il fidélité à tous les hommes, et particulièrement à ceux qui détiennent l’autorité, parce qu’aucun on obtient le gouvernement sans l’aide de Dieu ; et que s’il est en l’autorité, il n’abusera en aucun temps de son autorité, ni ne s’efforcera de éclipse ses sujets, soit dans ses vêtements, soit dans toute autre parure ; qu’il être perpétuellement amoureux de la vérité, et se proposer de réprimander ceux qui mentir; qu’il gardera ses mains à l’abri du vol, et son âme à l’abri du vol. les gains illicites ; et qu’il ne cachera rien à ceux qui sont à lui ne découvriraient aucune de leurs doctrines à d’autres, non, pas bien que quelqu’un devrait l’obliger à le faire au péril de sa vie. De plus, il jure de ne communiquent leurs doctrines à personne autrement qu’à ceux qu’il les a reçues lui-même; qu’il s’abstiendra de voler, et qu’il conservera également les livres appartenant à leur secte, et les noms des anges 5 [ou messagers]. Ce sont les serments par lesquels ils assurent à leurs prosélytes de eux-mêmes.

8. Mais pour ceux qui sont pris en flagrant délit de péchés abominables, ils les chassent de leur société ; et celui qui est ainsi séparé d’eux meurent souvent d’une manière misérable ; car, comme il est lié par le serment, il a pris, et par les coutumes auxquelles il s’est livré, il n’est pas libre de prendre part à cette nourriture qu’il rencontre ailleurs, mais il est forcé de manger de l’herbe, et de mourir de faim dans son corps, jusqu’à ce qu’il périsse ; C’est pour cette raison qu’ils recevoir à nouveau beaucoup d’entre eux lorsqu’ils sont à bout de souffle, par compassion comme s’ils pensaient aux misères qu’ils avaient endurées jusqu’à ce qu’ils en vinssent au point au bord de la mort pour être un châtiment suffisant pour les péchés dont ils s’étaient rendus coupables de.

9. Mais dans les jugements qu’ils exercent, ils sont les plus exactes et justes, et elles ne prononcent pas non plus de sentence par les votes d’un tribunal moins d’une centaine. Et quant à ce qui est une fois déterminé par ce nombre, c’est inaltérable. Ce qu’ils honorent par-dessus tout, après Dieu lui-même, c’est le nom de leur législateur [Moïse], que si quelqu’un blasphème, il est puni de la peine capitale. Ils pensent aussi que c’est une bonne chose d’obéir à leurs aînés, et à la majeure partie. C’est pourquoi, si dix d’entre eux sont assis ensemble, aucun d’eux ne parlera pendant Les neuf autres s’y opposent. Ils évitent également de cracher au milieu d’eux, ou sur le côté droit. De plus, ils sont plus stricts que n’importe quel autre des Juifs se reposant de leurs travaux le septième jour ; car ils ne se contentent pas de préparer la veille leur nourriture pour n'avoir pas à allumer de feu ce jour-là : ils n'osent ni déplacer aucun ustensile ni même satisfaire leurs besoins naturels. D’autres jours, ils creusent une petite fosse, d’un pied de profondeur, avec une pagaie de hache leur est donnée lorsqu’ils sont admis pour la première fois parmi eux] ; et couvrant autour de leur vêtement, afin qu’ils n’affrontent pas les rayons divins de lumière, ils se glissent dans cette fosse, après quoi ils mettent la terre qui a été creusé de nouveau dans la fosse ; Et même cela, ils ne le font que dans les cas les plus les lieux solitaires, qu’ils choisissent à cet effet ; Et bien que cela l’aisance du corps soit naturelle, mais c’est une règle chez eux de se laver après cela, comme s’il s’agissait d’une souillure pour eux.

10. Or, après le temps de leur procès préparatoire, au-delà, ils sont divisés en quatre classes ; et jusqu’à présent, les juniors sont inférieurs à les aînés, que si les aînés doivent être touchés par les juniors, ils doivent comme s’ils s’étaient mêlés à la compagnie d’un étranger. Ils ont également une longue durée de vie, à tel point que beaucoup d’entre eux vivent au-dessus d’une cent ans, par la simplicité de leur alimentation ; non, comme je le pense, par moyens du cours régulier de la vie, ils observent aussi. Ils condamnent les misères de la vie, et sont au-dessus de la douleur, par la générosité de leur esprit. Et quant à la mort, si c’est pour leur gloire, ils l’estiment mieux que de vivre toujours ; et en effet, notre guerre contre les Romains a donné une preuve abondante des grandes âmes qu’ils avaient dans leurs procès, où, bien qu’ils aient été torturés et déformés, brûlés et mis en pièces, et passa par toutes sortes d’instruments de tourment, qu’ils pourraient être forcés ou de blasphémer leur législateur, ou de manger ce qui était mais on ne pourrait pas les faire faire à l’un ou à l’autre, non, ni une seule fois à flatter leurs bourreaux, ou verser une larme ; mais ils souriaient dans leur et se moquaient de ceux qui leur infligeaient les tourments, et se résignèrent avec beaucoup d’empressement, comme s’attendant à les recevoir de nouveau.

11. Car leur doctrine est celle-ci : Que les corps sont corruptibles, et que la matière dont ils sont faits n’est pas permanente ; mais que le les âmes sont immortelles, et subsistent à jamais ; et qu’ils sortent de la plus grande l’air subtil, et sont unis à leurs corps comme aux prisons, dans lesquelles ils sont attiré par une certaine séduction naturelle ; mais que, lorsqu’ils sont libérés de la les liens de la chair, alors, comme libérés d’une longue servitude, ils se réjouissent et Montez vers le haut. Et c’est comme les opinions des Grecs, que les bonnes âmes ont leurs habitations au-delà de l’océan, dans une région qui n’est ni opprimée tempêtes de pluie ou de neige, ou avec une chaleur intense, mais que cet endroit est tel qu’il est rafraîchi par la douce respiration d’un vent d’ouest, qui souffle perpétuellement de l’océan ; tandis qu’ils attribuent aux mauvaises âmes un repaire sombre et tempétueux, plein de châtiments incessants. Et en effet les Grecs me semblent avoir suivi la même notion, lorsqu’ils attribuent les îles des bienheureux à leurs braves, qu’ils appellent héros et demi-dieux ; et aux âmes des méchants, la région des impies, dans l’Hadès, où leurs fables racontent que certaines personnes, comme Sisyphe, Tantale, Ixion et Tityus, sont punis ; qui est construit sur cette première supposition, que les âmes sont immortelles ; et c’est de là que sont recueillies ces exhortations à la vertu et ces dépréciations de la méchanceté ;  par lequel le bien Les hommes sont améliorés dans la conduite de leur vie par l’espoir qu’ils ont d’être récompensés après leur décès ; et par où les inclinations véhémentes des hommes méchants au vice sont retenus, par la peur et l’attente dans laquelle ils se trouvent, que, bien qu’ils cachés dans cette vie, ils devraient subir un châtiment immortel après leur mort. Ce sont là les doctrines divines de l’Essens 6 sur l’âme, qui était un appât inévitable pour ceux qui ont une fois goûté à leur philosophie.

12. Il y a aussi parmi eux ceux qui s’engagent à prédire les choses à venir, 7 par en lisant les livres saints, et en utilisant plusieurs sortes de purifications, et en étant perpétuellement au courant des discours des prophètes ; et ce n’est que rarement qu’ils manquent dans leurs prédictions.

13. De plus, il y a un autre ordre d’Essens, 8 qui sont d’accord avec les autres quant à leur manière de vivre, à leurs coutumes et à leurs lois, mais diffèrent d’eux au point de vue du mariage, comme pensant qu’en ne se mariant pas, ils la partie principale de la vie humaine, qui est la perspective de la succession ; non que si tous les hommes étaient du même avis, toute la race humaine échouerait. Cependant, ils mettent leurs conjoints à l’épreuve pendant trois ans ; et s’ils trouvent qu’ils ont leurs purgations naturelles trois fois, comme des épreuves qu’ils sont probables Pour être fructueux, ils les épousent réellement. Mais ils n’ont pas l’habitude d’accompagner avec leurs femmes lorsqu’elles sont enceintes, pour montrer qu’elles ne beaucoup par égard pour le plaisir, mais pour le bien de la postérité. Maintenant, les femmes s’en vont dans les bains avec quelques-uns de leurs vêtements, comme le font les hommes avec un peu ceint autour d’eux. Et ce sont les coutumes de cet ordre d’Essens.

14. Mais ensuite, en ce qui concerne les deux autres ordres, les pharisiens sont ceux qui sont estimés les plus habiles dans l’exactitude l’explication de leurs lois, et d’introduire la première secte. Ceux-ci attribuent tous à destin [ou providence], et à Dieu, et pourtant permettre que d’agir ce qui est juste, ou au contraire, est principalement au pouvoir des hommes, bien que le destin coopère dans chaque action. Ils disent que toutes les âmes sont incorruptibles, mais que les âmes des hommes de bien seulement sont transportés dans d’autres corps, mais que les âmes des hommes mauvais sont passibles d’un châtiment éternel. Mais les Sadducéens sont ceux qui composent le second ordre, et ôter entièrement le destin, et supposer que Dieu ne s’en préoccupe pas dans le fait de faire ou de ne pas faire ce qui est mal ; et ils disent que pour faire ce qui est bon, ou ce qui est mal, est au choix des hommes, et que l’un ou l’autre appartient ainsi à chacun, afin qu’il agisse comme il lui plaira. Ils enlèvent également le croyance en la durée immortelle de l’âme, et les châtiments et les récompenses Hadès. De plus, les pharisiens sont amicaux les uns envers les autres, et sont pour la l’exercice de la concorde et le respect du public ; mais le comportement de l' Les sadducéens les uns envers les autres sont en quelque sorte sauvages, et leur conversation avec ceux qui sont de leur propre parti est aussi barbare que s’ils étaient étrangers à eux. Et voici ce que j’avais à dire au sujet des sectes philosophiques parmi les les Juifs.





 

CHAPITRE 9.

     La mort de Salomé. Les villes qu’Hérode et Philippe
ont bâties. Pilate provoque des perturbations. Tibère met Agrippa
dans les fers, mais Caïus l’en libère et le fait Roi. Hérode Antipas est banni.

1. Et maintenant, comme l’ethnie d’Archélaüs était tombée dans une province romaine, les autres fils d’Hérode, Philippe, et cet Hérode qui était appelé Antipas, chacun d’eux se chargea de l’administration de son propre tétrarchies ; car à la mort de Salomé, elle légua à Julia, femme de Auguste, à la fois sa toparchie, et Jamriga, ainsi que sa plantation de palmiers qui étaient à Phasaelis. Mais quand l’empire romain fut transféré à Tibère, fils de Julia, à la mort d’Auguste, qui avait régné cinquante-sept ans, six mois et deux jours, Hérode et Philippe demeurèrent dans leurs tétrarchies ; et ceux-ci bâtirent la ville de Césarée, près des fontaines du Jourdain, et dans la région de Panéas ; ainsi que la ville de Julias, dans la basse Gaulonitis. Hérode Il construisit aussi la ville de Tibère en Galilée, et en Pérée [au-delà du Jourdain] une autre qui s’appelait aussi Julias.

2. Pilate, qui avait été envoyé comme procurateur en Judée par Tibère, envoya de nuit ces images de César qu’on appelle enseignes Jérusalem. Cela excita un très grand tumulte parmi les Juifs quand il fit jour ; pour ceux qui étaient près d’eux s’étonnèrent de les voir, comme des indices que leurs lois ont été foulées aux pieds ; car ces lois n’autorisent aucune sorte de d’image à faire entrer dans la ville. Non, outre l’indignation que les citoyens eux-mêmes à cette procédure, un grand nombre de personnes accoururent à l’extérieur du pays. Ceux-ci vinrent avec zèle auprès de Pilate auprès de Césarée, et le prièrent de porter ces enseignes hors de Jérusalem, et de leur conserver leurs anciennes lois inviolable; mais sur le refus de Pilate de leur demande, ils tombèrent 9 prosterné sur le sol, et demeurant immobile dans cette posture pendant cinq jours et autant de nuits.

3. Le lendemain, Pilate siégea sur son tribunal, la place du marché, et appela à lui la multitude, comme désireuse de leur donner une réponse ; puis il fit signe aux soldats qu’ils devaient tous passer d’un commun accord englobent immédiatement les Juifs avec leurs armes ; Ainsi la bande de soldats se tenaient autour des Juifs sur trois rangs. Les Juifs étaient soumis à l’extrême consternation devant ce spectacle inattendu. Pilate leur dit aussi qu’ils coupés en morceaux, à moins qu’ils n’admettent les images de César, et qu’ils ne donnent Indication aux soldats de dégainer leurs épées nues. Là-dessus, les Juifs, comme il était étaient à un signal, tombèrent en grand nombre ensemble, et exposèrent leurs cous et s’écrièrent qu’ils étaient plus tôt prêts à être tués, que leur loi doit être transgressé. Là-dessus, Pilate fut très surpris de leur prodigieuse superstition, et ordonna que les enseignes fussent bientôt de Jérusalem.

4. Après cela, il souleva un autre trouble, en dépensant ce trésor sacré qui s’appelle Corban 10 sur aqueducs, par lesquels il apportait de l’eau à une distance de quatre cents stades. À ces mots, la multitude s’indigna ; Pilate étant arrivé à Jérusalem, Ils s’approchèrent de son tribunal, et le firent des clameurs. Maintenant, quand il a été interrogé Devant ce trouble, il mêla ses propres soldats dans leurs armures avec les multitude, et leur ordonna de se cacher sous les habits de la vie privée. hommes, et non pas de se servir de leurs épées, mais de leurs bâtons pour battre ceux qui qui a fait la clameur. Il donna alors le signal de son tribunal [de faire comme il l’avait fait Je ne sais pas ce qu’il y a de plus important. Or, les Juifs furent si tristement battus, que beaucoup d’entre eux périrent par les meurtrissures qu’ils reçurent, et beaucoup d’entre eux périrent foulés à mort par eux-mêmes; par ce moyen la multitude s’étonna de la calamité de ceux qui qui furent tués, et qui se tinrent tranquilles.

5. Sur ces entrefaites, Agrippa, fils de ce Aristobule, qui avait été tué par son père Hérode, vint trouver Tibère pour l’accuser. Hérode le tétrarque ; qui, n’admettant pas son accusation, resta à Rome, et cultivait une amitié avec d’autres hommes de marque, mais surtout avec Caïus, fils de Germanicus, qui n’était alors qu’un particulier. Maintenant, c’est Agrippa, à une certaine époque, fit un festin à Caïus ; et comme il était très complaisant avec lui Sur plusieurs autres raisons, il étendit enfin les mains, et voulait que Tibère mourût, et qu’il le vît bientôt empereur des États-Unis. monde. C’est ce que dit Tibère par un domestique d’Agrippa, qui fut très irrité, et ordonna qu’on liât Agrippa, et le fit maltraiter dans six mois, jusqu’à la mort de Tibère, après qu’il eut régné vingt-deux ans, six mois et trois jours.

6. Mais quand Caïus fut fait César, il relâcha Agrippa de ses liens, et le fit roi de la tétrarchie de Philippe, qui était maintenant mort ; mais quand Agrippa fut parvenu à ce degré de dignité, il enflamma l’ambitieux désirs d’Hérode le tétrarque, qui était surtout porté à espérer le roi l’autorité de sa femme Hérodiade, qui lui reprocha sa paresse, et lui dit que c’était seulement parce qu’il ne voulait pas s’embarquer pour César qu’il était dépourvu de cette grande dignité ; car depuis que César avait fait roi Agrippa, d’un simple personne, bien plus grande l’élèverait-il d’un tétrarque à cette dignité. Ceux-ci Hérode se disputa, de sorte qu’il se rendit auprès de Caïus, par qui il fut puni de son ambition, en étant banni en Espagne ; car Agrippa suivit pour l’accuser ; à qui Caïus donna aussi sa tétrarchie, en guise de addition. Hérode mourut en Espagne, où sa femme l’avait suivi.





 

CHAPITRE 10.

     Caïus ordonne que sa statue soit érigée dans le
le temple lui-même ; Et ce que pétrone en a fait.

1. Caïus César abusa si grossièrement de la fortune qu’il était parvenu à prendre pour un dieu, et à désirer être ainsi appelé et d’expulser de son pays ceux de la plus grande noblesse. Il a également étendit son impiété jusqu’aux Juifs. En conséquence, il envoya Pétrone avec un à Jérusalem, pour placer ses statues dans le temple, 11 et lui ordonna que, dans le cas où les Juifs ne les admettraient pas, il tuerait ceux qui s’y opposèrent, et emmenèrent tout le reste de la nation en captivité. Dieu s’est préoccupé de ces commandements. Cependant, Pétrone sortit de Antioche en Judée, avec trois légions et de nombreux auxiliaires syriens. Maintenant, pour ce qui est de les Juifs, certains d’entre eux ne pouvaient pas croire les histoires qui parlaient d’une guerre ; mais Ceux qui les croyaient étaient dans la plus grande détresse : comment se défendre et la terreur se répandit bientôt à travers eux tous ; pour l' l’armée était déjà arrivée à Ptolémaïs.

2. Ce Ptolémaïs est une ville maritime de Galilée, construite dans la grande plaine. Elle est entourée de montagnes : celle du côté de l’est, à soixante stades de distance, appartient à la Galilée ; mais celle du sud appartient au Carmel, qui en est éloigné de cent vingt stades ; et qu’au nord il y a la plus haute de toutes, et elle est appelée par les gens du pays, L’Échelle des Tyriens, qui est à la distance de cent stades. Le très petit rivière Belus 12 pistes par elle, à la distance de deux stades ; près de laquelle se trouve le monument de Menmon, 13 et a près d’elle un lieu qui n’a pas plus de cent coudées, ce qui mérite l’admiration ; car l’endroit est rond et creux, et offre le sable dont le verre est fait ; cet endroit, lorsqu’il a été vidé par les nombreux navires qui y sont chargés, il est remplis de nouveau par les vents, qui y apportent, pour ainsi dire, à dessein, ce sable qui était éloignée, et n’était plus que du sable nu et commun, tandis que cette mine le transforme actuellement en sable vitreux. Et ce qui est pour moi encore plus merveilleux, ce sable vitreux qui est superflu, et qui est une fois enlevé de la place, redevient du sable commun nu. Et c’est la nature de l’endroit où nous sommes en parlant de.

3. Mais les Juifs se rassemblèrent en grand nombre avec leurs femmes et leurs enfants dans cette plaine qui était de Ptolémaïs, et supplication à Pétrone, d’abord pour leurs lois, et ensuite pour eux-mêmes. C’est ainsi qu’il fut persuadé par la multitude des suppliants, et par leurs supplications, et laissa son armée et les statues à Ptolémaïs, puis s’avança en Galilée, et convoqua la multitude et tous les hommes de à Tibériade, et leur montra la puissance des Romains, et les menaces qui les menaçaient de César ; et, en outre, ont prouvé que leur requête était déraisonnable, parce que, tandis que toutes les nations qui leur étaient soumises avaient placé les images de César dans leurs diverses villes, parmi le reste de leurs dieux, pour qu’eux seuls s’y opposer, ressemblait presque à la conduite des révoltés, et était préjudiciable à César.

4. Et comme ils insistaient sur leur loi et sur la coutume de leur pays, et sur le fait qu’il ne leur était pas permis non seulement de faire une image de Dieu, ni même d’un homme, et de la mettre dans une partie méprisable de leur pays, encore moins dans le temple lui-même, Pétrone répondit : « Et ne suis-je pas moi aussi ? » Il dit : « Obligé d’observer la loi de mon Seigneur ? Car si je la transgresse et que je vous épargne, il n’est que juste que je périsse  ; tandis que celui qui m’a envoyé, et non pas moi, commencer une guerre contre toi ; car je suis sous le commandement aussi bien que vous. Sur ce, le toute la multitude criait qu’elle était prête à souffrir pour sa loi. Pétrone les calma et leur dit : « Voulez-vous donc faire la guerre à César ? Les Juifs dirent : « Nous offrons des sacrifices deux fois par jour pour César et pour le peuple romain ; » mais que s’il voulait placer les images parmi eux, il devait sacrifier d’abord toute la nation juive ; et qu’ils étaient prêts à dénoncer eux-mêmes, avec leurs enfants et leurs femmes, pour être tués. À ce moment-là, Pétrone s’étonna et eut pitié d’eux, à cause de leur sens inexprimable de la religion sous laquelle les hommes étaient, et ce courage qui les rendait prêts mourir pour elle ; Ils ont donc été congédiés sans succès.

5. Mais les jours suivants, il rassembla les hommes du pouvoir en privé, et la multitude publiquement, et quelquefois il se servait et quelquefois il leur donnait ses conseils ; mais il a surtout fait menaçant à leur égard, et insista sur la puissance des Romains, et sur le la colère de Caïus ; et d’ailleurs, sur la nécessité où il était lui-même [de faire ce qu’il il lui a été enjoint]. Mais comme ils ne pouvaient pas l’emporter, et il vit que le pays risquait de se trouver sans labours ; [car c’était à peu près le temps des semailles que la multitude demeura cinquante jours ensemble oisive ; C’est ainsi qu’il obtint enfin et leur dit qu’il valait mieux qu’il courût quelque danger lui-même; car, ou bien, par l’assistance divine, je l’emporterai sur César, et Moi-même échapperai au danger aussi bien que vous, ce qui sera un sujet de joie pour nous les deux; ou, au cas où César continuerait dans sa colère, je serais prêt à exposer la mienne la vie d’un si grand nombre que vous. Sur quoi il congédia la multitude, qui priait beaucoup pour sa prospérité ; et il fit sortir l’armée de Ptolémaïs, et retourna à Antioche ; d’où il envoya bientôt une épître à César, et l’informa de l’irruption qu’il avait faite en Judée, et des supplications de la nation ; et qu’à moins qu’il n’eût l’intention de perdre à la fois le pays et le pays. hommes, il doit leur permettre d’observer leur loi, et doit contrecarrer sa l’ancienne injonction. Caïus répondit violemment à cette épître, et le menaça de faire mettre à mort Pétrone pour avoir été si tardif dans l’exécution de ce qui avait-il commandé. Mais il arriva que ceux qui apportèrent l’épître de Caïus furent ballotté par une tempête, et furent retenus sur la mer pendant trois mois, tandis que d’autres qui apporta la nouvelle de la mort de Caïus, fit un bon voyage. Aussi Pétrone reçut l’épître concernant Caïus vingt-sept jours avant qu’il ne la reçût ce qui était contre lui-même.





 

CHAPITRE 11.

     Du gouvernement de Claude et du règne de
Agrippa. Au sujet de la mort d’Agrippa et d’Hérode et
Quels enfants ils ont tous les deux laissés derrière eux.

1. Caïus ayant régné trois ans et huit mois et ayant été tué par trahison, Claude fut emmené en toute hâte par les armées qui étaient à Rome pour prendre sur lui le gouvernement ; Mais le Sénat, sur la base de la Sentis Saturninus et Pomponius Secundus, donnaient des ordres aux consuls aux trois régiments de soldats qui restaient avec eux pour maintenir la paix dans la ville, et monta en grand nombre dans le Capitole, et résolut de s’opposer à Claude par la force, à cause du traitement barbare qu’ils avaient subi de la part de Caïus ; et ils résolurent ou d’établir la nation sous une aristocratie, comme ils avait été autrefois gouverné, ou du moins de choisir par vote un tel empereur comme il pourrait en être digne.

2. Il arriva qu’en ce temps-là Agrippa séjourna à Rome, et que le sénat l’appela à se concerter avec eux, et qu’à la En même temps, Claude l’envoya chercher hors du camp, afin qu’il fût utile à la comme il aurait l’occasion de le servir. Ainsi lui, s’apercevant que Claude César déjà, se rendit auprès de lui, qui l’envoya comme ambassadeur auprès de sénat, pour leur faire savoir quelles étaient ses intentions, c’est-à-dire qu’en premier lieu, Ce fut sans qu’il le cherchât qu’il fut emmené en toute hâte par les soldats ; en outre qu’il pensait qu’il n’était pas juste d’abandonner ces soldats dans leur zèle pour et que, s’il le faisait, sa propre fortune serait dans l’incertitude ; pour que c’était un cas dangereux d’avoir été une fois appelé à l’Empire. Il a ajouté : de plus, qu’il administrerait le gouvernement comme un bon prince, et non comme un un tyran ; pour cela, il se contenterait de l’honneur d’être appelé empereur, mais, dans chacune de ses actions, il leur permettrait à tous de lui donner leur conseil; car quoiqu’il n’eût pas été par nature pour la modération, il la mort de Caïus lui fournit une démonstration suffisante de la sobriété avec laquelle il doit dans cette station.

3. Ce message a été délivré par Agrippa ; à laquelle le Le Sénat répondit que, puisqu’ils avaient une armée, et que les conseils les plus sages sur leur De leur côté, ils ne supporteraient pas un esclavage volontaire. Et quand Claude entendit ce que réponse que le sénat lui avait faite, il leur envoya de nouveau Agrippa, avec ce qui suit message : Qu’il ne pouvait pas supporter l’idée de les trahir qui lui avait donné leurs serments de lui être fidèles ; et qu’il vit qu’il devait se battre, cependant contre son gré, contre ceux qu’il n’avait pas l’esprit de combattre ; que, toutefois, [s’il le faut Il convenait de choisir un endroit sans la ville pour la guerre, parce qu’il n’était pas agréable à la piété de souiller les temples de leur propre ville avec le sang de leurs compatriotes, et cela seulement à l’occasion de leur conduite imprudente. Et quand Agrippa eut entendu ce message, il le remit à les sénateurs.

4. Dans l’intervalle, l’un des soldats appartenant à la Le sénat tira son épée et s’écria : « Ô mes compagnons d’armes, qu’est-ce que c’est que ce sens de ce choix qui est le nôtre, de tuer nos frères, et d’user de violence contre nos qui sont avec Claudius ? tandis que nous pouvons l’avoir pour notre empereur qu’il n’y a pas de qu’on peut blâmer, et qui a tant de justes raisons [de revendiquer la gouvernement] ; et cela à l’égard de ceux contre qui nous allons nous battre. Quand il eut dit cela, il parcourut tout le sénat, et emporta tous les soldats avec lui. Sur quoi tous les patriciens se mirent aussitôt en état de grande frayeur d’être ainsi abandonnés. Mais quand même, parce qu’il n’y avait pas de D’un autre côté, là où ils pouvaient se tourner pour être délivrés, ils se hâtaient il en fut de même pour les soldats, et il se rendit auprès de Claude. Mais ceux qui avaient le la plus grande chance de flatter la bonne fortune de Claude les rencontra auparavant les murailles avec leurs épées nues, et il y avait lieu de craindre que ceux qui était peut-être en danger, avant que Claude pût savoir quelle violence les soldats allaient les offrir, si Agrippa n’avait pas couru avant et lui avait dit Quelle chose dangereuse ils se livraient, et que, à moins qu’il ne retienne le violence de ces hommes, qui étaient dans un accès de folie contre les patriciens, il perdrait ceux pour qui il était le plus désirable de gouverner, et serait empereur au-dessus d’un désert.

5. Quand Claude entendit cela, il retint le violence de la soldatesque, et reçut le sénat dans le camp, et traita d’une manière obligeante, et sortit avec eux pour leur offrir leur offrandes d’actions de grâces à Dieu, qui étaient appropriées lors de sa première venue dans l’empire. De plus, il conféra immédiatement à Agrippa tout son royaume paternel, et ajouta à cela, outre les pays qui avaient été donnés par Auguste à Hérode, Trachonite et Auranite, et encore à côté de ceux-ci, ce règne qui était appelé le royaume de Lysanius. Ce don, il l’annonça au peuple par un décret, mais il ordonna aux magistrats de faire graver la donation sur des tables d’airain, et d’être installé dans le Capitole. Il a donné à son frère Hérode, qui était aussi son gendre, en épousant [sa fille] Bérénice, le royaume de Chalcis.

6. Ainsi donc, les richesses affluèrent à Agrippa par sa jouissance d’une si grande domination ; Il n’abusait pas non plus de l’argent qu’il avait pour de petites affaires, mais il commença à entourer Jérusalem d’une muraille qui, si elle avait été mise à terre, perfection, avait rendu impraticable aux Romains de l’assiéger ; mais sa mort, qui arriva à Césarée, avant qu’il eût élevé les murailles à leur sa hauteur, l’en empêcha. Il avait alors régné trois ans, comme il avait gouverné ses tétrarchies trois autres années. Il laissa derrière lui trois filles, nées de de Cypros, de Bérénice, de Mariamne et de Drusilla, et d’un fils né du même mère, qui s’appelait Agrippa : il resta un enfant très jeune, de sorte que Claude fit du pays une province romaine, et envoya Cuspius Fadus pour en être le procurateur. et après lui Tibère Alexandre, qui, n’ayant fait aucune altération à l’ancienne les lois, maintenaient la nation dans la tranquillité. Après cela, Hérode, roi de Chalcis, Il mourut et laissa derrière lui deux fils, nés de la fille de son frère Bernice; ils s’appelaient Bernie, Janus et Hyrcanus. [Il laissa aussi derrière lui] Aristobule, qu’il eut de son ex-femme Mariamne. Il y avait d’ailleurs un autre son frère qui mourut un particulier, son nom était aussi Aristobule, qui laissa derrière lui une fille, qui s’appelait Jotape, et ceux-ci, comme je l’ai dit autrefois, étaient les enfants d’Aristobule, fils d’Hérode, qu’Aristobule et Alexandre naquit à Hérode de Mariamne, et fut tué par lui. Mais pour ce qui est de Postérité d’Alexandre, ils régnèrent en Arménie.





 

CHAPITRE 12.

     Beaucoup de tumultes sous Cumanus, qui ont été composés par
Quadratus. Félix est procurateur de Judée. Agrippa est avancé
De Chalcis à un plus grand royaume.

1 Après la mort d’Hérode, roi de Chalcis, Claude plaça Agrippa, fils d’Agrippa, à la tête du royaume de son oncle, tandis que Cumanus prit sur lui la charge de procureur du reste, qui était un Romain province, et c’est là qu’il succéda à Alexandre ; sous lequel Cumanus commença la et la ruine des Juifs s’est produite ; car lorsque la multitude s’est rassemblée à Jérusalem, à la fête des pains sans levain, et une cohorte romaine se tenait debout les cloîtres du temple, [car ils étaient toujours armés, et montaient la garde au fêtes, afin d’empêcher toute innovation que la multitude se réunissait ainsi l’un des soldats retira son vêtement et, se recroquevillant sur lui-même, il se recroquevilla. d’une manière indécente, tourna sa culasse vers les Juifs, et prononça des paroles telles que : On pourrait s’attendre à une telle posture. À ces mots, toute la multitude avait il s’indigna, et cria à Cumanus qu’il punirait le soldat ; tandis que la partie la plus rasante de la jeunesse, et ceux qui étaient naturellement les plus tumultueux, tomba au combat, ramassa des pierres, et les lança sur le Soldats. Sur quoi Cumanus craignit que tout le peuple ne fît un et envoya appeler d’autres hommes armés, qui, lorsqu’ils entrèrent, les Juifs étaient dans une très grande consternation ; et, ayant été chassés du temple, ils coururent dans la ville. et la violence avec lequel ils se pressaient pour sortir était si grand, qu’ils se marchaient les uns sur les autres, et se serrèrent les uns les autres, jusqu’à ce que dix mille d’entre eux fussent tués, de sorte que Cette fête devint la cause du deuil de toute la nation et de toutes les familles se lamentaient sur leurs propres relations.

2. Après cela, il y eut une autre calamité, qui provenait d’un tumulte fait par des brigands ; car sur la voie publique de Beth-Boron, un certain Étienne, serviteur de César, portait des meubles, que les brigands firent tomber et saisis. Là-dessus, Cumanus envoya des hommes pour faire le tour de la ville voisine. villages, et d’amener leurs habitants à lui liés, comme s’il les mettait à leur Ils accusèrent de ne pas avoir poursuivi les voleurs et de ne pas les avoir attrapés. Maintenant, le voici c’est qu’un soldat, trouvant le livre sacré de la loi, le déchira morceaux, et le jeta au feu. 14 Sur quoi les Juifs étaient dans un grand désordre, comme si tout leur pays était en flammes, et tant d’entre eux se rassemblèrent par leur zèle pour leur religion, que par un et courut avec une clameur unie à Césarée, à Cumanus, et fit le suppliant de ne pas négliger cet homme, qui lui avait offert une telle affront à Dieu et à sa loi ; mais punissez-le pour ce qu’il a fait. En conséquence, lui, s’apercevant que la multitude ne serait tranquille que si elle eut une réponse confortable de sa part, donna l’ordre que le soldat fût amené, et tiré par ceux qui exigeaient qu’il fût puni, à l’exécution, ce qui fut fait, les Juifs s’en allèrent.

3. Après cela, il y eut une bagarre entre les les Galiléens et les Samaritains ; cela s’est passé dans un village appelé Geman, qui est situé dans la grande plaine de Samarie ; où, comme l’étaient un grand nombre de Juifs, montant à Jérusalem pour la fête [des tabernacles,] un certain Galiléen Tué; et d’ailleurs, un grand nombre de gens accoururent ensemble de la Galilée, afin de combattre avec les Samaritains. Mais les principaux d’entre eux vinrent à la tête Cumanus, et le supplia de venir avant que le mal ne fût incurable. en Galilée, et punir les auteurs de ce meurtre ; Pour cela, il n’y a pas de Il n’y avait pas d’autre moyen de séparer la multitude sans en venir aux mains. Cependant Cumanus remit leurs supplications à d’autres affaires dont il était alors et renvoya les pétitionnaires sans succès.

4. Mais quand l’affaire de ce meurtre fut racontée à Jérusalem, il mit la multitude en désordre, et ils quittèrent la fête ; et sans généraux pour les conduire, ils marchèrent avec une grande violence vers Samarie; ils ne seraient pas non plus gouvernés par aucun des magistrats qui auraient été mis en place mais ils étaient dirigés par un certain Eléazar, fils de Dinée, et par Alexandre, dans ceux-ci leurs tentatives de vol et de sédition. Ces hommes sont tombés sur ceux qui étaient dans le voisinage de la toparchie d’Acrabatene, et les tua, sans épargnant tout âge, et mit le feu aux villages.

5. Mais Cumanus prit une troupe de cavaliers, appelée le troupe de Sébaste, hors de Césarée, et vint au secours de ceux qui étaient gâté; il s’empara aussi d’un grand nombre de ceux qui suivaient Éléazar, et en tuèrent d’autres. Et quant au reste de la multitude de ceux qui s’en allèrent ainsi, pour combattre avec les Samaritains, les chefs de Jérusalem s’enfuirent vêtus avec des sacs, et ayant de la cendre sur la tête, et les pria d’aller de peur que, par leur tentative de se venger des Samaritains, ils provoquer les Romains à venir contre Jérusalem ; d’avoir de la compassion pour leur pays et leur temple, leurs enfants et leurs femmes, et de ne pas les plus grands dangers de destruction sur eux, afin de se venger d’un seul Galiléen seulement. Les Juifs se plièrent à leurs persuasions et se dispersèrent eux-mêmes; mais il y en avait encore un grand nombre qui se mirent à voler, dans l’espoir de l’impunité ; et des rapines et des insurrections de la plus grande sorte s’est produit dans tout le pays. Et les hommes de pouvoir parmi les Samaritains vinrent à Tyr, à Ummidius Quadratus, 15 président de la Syrie, et désirait que ceux qui avaient dévasté le pays les grands des Juifs, et Jonathan, fils d’Ananus, grand prêtre, s’y rendit, et dit que les Samaritains étaient les le trouble, à cause du meurtre qu’ils avaient commis ; et que Cumanus avait donné l’occasion de ce qui s’était passé, par son refus de punir les auteurs originaux de ce meurtre.

6. Mais Quadratus repoussa les deux partis pour ce temps-là, et leur dit que, lorsqu’il viendrait en ces lieux, il ferait un enquête diligente après chaque circonstance. Après quoi, il se rendit à Césarée, et crucifia tous ceux que Cumanus avait pris vivants ; et quand, de là il fut Lydda, il entendit parler de l’affaire des Samaritains, et envoya chercher dix-huit des Juifs, dont il avait appris qu’ils avaient été mêlés à ce combat, et les décapita ; mais il en envoya deux autres de ceux qui étaient les plus grands et Jonathan et Ananias, les grands prêtres, ainsi que Artanus, fils de cet Ananias, et quelques autres qui étaient éminents parmi les Juifs, à César ; comme il l’a fait de la même manière par le plus illustre des Samaritains. Il ordonna aussi que Cumanus [le procurateur] et Celer le tribun s’embarquerait pour Rome, afin de rendre compte de ce qui avait été fait à César. Quand il eut achevé ces choses, il monta de Lydda à Jérusalem. et trouvant la multitude célébrant sa fête des pains sans levain en cas de tumulte, il retourna à Antioche.

7. César, à Rome, ayant appris ce que Cumanus et les Samaritains avaient à dire, [où cela s’est fait à l’oreille d’Agrippa, qui épousèrent avec zèle la cause des Juifs, comme de la même manière beaucoup de grands Il condamna les Samaritains, et ordonna que trois d’entre eux les hommes les plus puissants d’entre eux doivent être mis à mort ; il bannit Cumanus, et il envoya Celer à Jérusalem, pour être livré aux Juifs pour y être livré. tourmenté; qu’il serait traîné autour de la ville, puis décapité.

8. Après cela, César envoya Félix, 16 frère de Pallas, pour être procurateur de la Galilée, de la Samarie, de la Pérée, et il enleva Agrippa de Chalcis pour l’emmener dans un royaume plus vaste. car il lui a donné le tétrarchie qui avait appartenu à Philippe, qui contenait des Batanes, des Trachonites, et Gaulonite : il y ajouta le royaume de Lysanias, et cette province [Abilene] que Varus avait gouverné. Mais Claude lui-même, lorsqu’il eut administra le gouvernement pendant treize ans, huit mois et vingt jours, mourut, et laissa Néron pour lui succéder dans l’empire, qu’il avait adopté par sa femme Les illusions d’Agrippine, afin d’être son successeur, bien qu’il ait eu un fils de le sien, qui s’appelait Britannicus, par Messaline, sa première femme, et un fille qui s’appelait Octavie, qu’il avait mariée à Néron ; Il avait aussi une autre fille de Pétuna, qui s’appelait Antonia.





 

CHAPITRE 13.

     Néron ajoute quatre villes au royaume d’Agrippas ; Mais les autres
 parties de la Judée étaient sous le règne de Félix. Les troubles 
qui ont été soulevés par les Sicaires, Les Magiciens Et Un Faux Egyptien
Prophète. Les Juifs et les Syriens se disputent à Césarée.

1. Quant aux nombreuses choses dans lesquelles Néron a agi comme fou, par le degré extravagant de la félicité et des richesses qu’il jouissait, et par ce moyen usait de sa bonne fortune au préjudice d’autrui ; et de quelle manière il tua son frère, sa femme et sa mère, de qui son la barbarie s’étendit à d’autres qui lui étaient le plus étroitement apparentés ; Et comment À la fin, il fut si distrait qu’il devint acteur des scènes, et sur théâtre, — j’omets d’en dire davantage, parce qu’il y a assez d’écrivains sur ces sujets, partout ; mais je m’en tiendrai à ses actions l’époque où les Juifs étaient concernés.

2. Néron accorda donc le royaume du Mineur l’Arménie sur Aristobule, fils d’Hérode, 17 et il ajouta au royaume d’Agrippa quatre villes, avec les toparchies qui leur étaient associées appartenance; Je veux parler d’Abila, et de ce Julias qui est en Pérée, de Tarichée aussi, et Tibériade de Galilée ; mais sur le reste de la Judée, il fit de Félix un procurateur. Ceci Félix prit Éléazar, le brigand, et beaucoup de ceux qui étaient avec lui, vivants, quand ils avaient ravagé le pays pendant vingt ans, et les avaient envoyés à Rome ; mais quant au nombre des brigands qu’il fit crucifier, et de ceux qui qui ont été pris au milieu d’eux, et qu’il a amenés au châtiment, ils ont été multitude ne doit pas être énumérée.

3. Quand le pays fut purgé de ceux-ci, il y eut une autre espèce de brigands à Jérusalem, qu’on appelait Sicarii, qui tuaient des hommes pendant le jour, et au milieu de la ville ; C’est ce qu’ils firent principalement à la fêtes, où ils se mêlaient à la multitude, et cachaient poignards sous leurs vêtements, avec lesquels ils poignardaient ceux qui étaient les leurs Ennemis; et quand l’un d’eux tombait mort, les meurtriers devenaient une partie de ceux qui s’indignaient contre eux ; par quel moyen ils apparaissaient des personnes d’une telle réputation, qu’ils ne pouvaient en aucune façon être découverts. Le premier homme qui a été Jonathan, le souverain sacrificateur, fut tué par eux, et beaucoup furent tués Chaque jour, tandis que les hommes craignaient d’être ainsi servis, était plus affligeante que la calamité elle-même ; et tandis que tout le monde s’attendait à la mort à chaque heure, comme les hommes faire la guerre, de sorte que les hommes étaient obligés de regarder devant eux, et de faire attention à leur ennemis à une grande distance ; et, si leurs amis venaient à eux, ils n’osaient pas ils ne leur font plus confiance ; mais, au milieu de leurs soupçons et de leurs gardes, d’eux-mêmes, ils ont été tués. Telle était la célérité des conspirateurs contre tant leur ruse était ruse.

4. Il y avait aussi un autre corps d’hommes méchants ensemble, moins impurs dans leurs actions, mais plus méchants dans leurs intentions, qui dévastait l’heureux état de la ville non moins que ne le firent ces meurtriers. Des individus vagabonds et fourbes, qui ne cherchaient que changements et révolutions sous le masque de l'inspiration divine, poussaient la multitude à un délire furieux et l'entraînaient au désert, où Dieu, disaient-ils, devait leur montrer les signes de la liberté prochaine Mais Félix pensait que ce procédé devait être le début d’une révolte ; Il envoya donc des cavaliers et des fantassins tous deux armés, qui firent périr un grand nombre de eux.

5. Mais il y avait un faux prophète égyptien qui les Juifs plus de malice que les premiers ; car c’était un tricheur, et il prétendait l’être un prophète aussi, et rassembla trente mille hommes trompés par lui ; Il les conduisit tout autour depuis le désert jusqu’à la montagne qu’on appelait le mont des Oliviers, et était prêt à pénétrer de force dans Jérusalem à partir de ce lieu ; et s’il pouvait seulement vaincre une fois la garnison romaine et le peuple, il avait l’intention de de les dominer avec l’aide de ses gardes qui devaient Entrez dans la ville avec lui. Mais Félix l’en empêcha, et le rencontra avec ses soldats romains, tandis que tout le peuple l’aidait dans son attaque contre eux, de sorte que, lorsqu’il s’agissait d’une bataille, l’Égyptien s’enfuyait, avec quelques d’autres, tandis que la plus grande partie de ceux qui étaient avec lui étaient soit détruits ou pris vivants ; mais le reste de la multitude fut dispersé dans leurs propres maisons, et là ils se cachèrent.

6. Quand ils se furent calmés, il arriva, comme il était fait dans un corps malade, qu’une autre partie était sujette à une inflammation ; pour un une troupe de séducteurs et de brigands s’assembla, et persuada les Juifs de se révolter, et les exhorta à affirmer leur liberté, infligeant la mort à ceux qui continua d’obéir au gouvernement romain, et de dire que ceux qui l’esclavage volontairement choisi doit être forcé de telles inclinations désirées ; car ils se séparaient en différents corps, et se tenaient à l’affût de haut en bas le pays, et pilla les maisons des grands, et tua les hommes et mirent le feu aux villages ; et cela jusqu’à ce que toute la Judée fût remplie avec les effets de leur folie. Et ainsi la flamme était chaque jour plus et plus jusqu’à ce qu’il en arrive à une guerre directe.

7. Il y a eu aussi une autre perturbation à Césarée, ces Juifs qui étaient mêlés aux Syriens qui y habitaient, s’élevant d’une tumulte contre eux. Les Juifs prétendirent que la ville leur appartenait, et dirent que celui qui l’a construit était un Juif, c’est-à-dire le roi Hérode. Les Syriens ont aussi avoué que son constructeur était un Juif ; mais ils disaient encore que la ville était grecque ville; car celui qui y a érigé des statues et des temples n’a pas pu le concevoir Juifs. C’est pourquoi les deux partis se disputèrent l’un à l’autre ; et ce La lutte s’accrut tellement, qu’on finit par en venir aux armes, et l’espèce la plus hardie ils se mirent en marche pour combattre ; car les anciens des Juifs n’étaient pas capables de mettre un s’arrêtèrent à leur propre peuple qui était disposé à être tumultueux, et les Grecs pensaient que c’était une honte pour eux d’être vaincus par les Juifs. Or, ces Juifs dépassaient les autres en richesse et en force de corps ; mais la partie grecque avait le l’avantage de l’assistance de la soldatesque ; pour la plus grande partie de la guerre romaine la garnison fut levée hors de Syrie ; et étant ainsi lié à la partie syrienne, Ils étaient prêts à l’aider. Cependant, les gouverneurs de la ville étaient inquiets pour que tout le monde se taise, et chaque fois qu’ils attrapaient ceux qui étaient le plus pour se battre, De part et d’autre, ils les punissaient avec des coups et des bandes. Pourtant, le souffrances de ceux qui ont été pris effrayent les autres, ou les font cesser; mais ils étaient de plus en plus exaspérés, et de plus en plus engagés dans la sédition. Et comme Félix entra un jour sur la place du marché, et qu’il commanda aux Juifs, quand ils eurent battu les Syriens, de s’en aller, et les menacèrent s’ils et ils ne lui obéirent pas, il envoya ses soldats sur eux, et en tua un grand nombre, sur quoi il s’avéra que ce qu’ils avaient était Pillé. Et comme la sédition continuait, il choisit les plus éminents hommes des deux côtés en tant qu’ambassadeurs auprès de Néron, pour discuter de leurs Privilèges.





 

CHAPITRE 14.

     Festus succède à Félix qui est remplacé par Albinus comme il est
Par Florus ; qui, par la barbarie de son gouvernement, force les
Les Juifs dans la guerre.

1. Festus succéda à Félix comme procureur, et se fit un devoir de corriger ceux qui faisaient des troubles dans le monde. l’ensemble du pays. Il attrapa donc la plus grande partie des brigands, et détruisit un un grand nombre d’entre eux. Mais Albinus, qui succéda à Festus, n’exécuta pas son comme l’autre l’avait fait ; Il n’y avait pas non plus de méchanceté qui pût être mais il y est pour quelque chose. Par conséquent, il n’a pas seulement, dans son volait et pillait les biens de chacun, et il ne se contentait pas d’accabler les toute la nation avec des impôts, mais il a permis les relations de ceux qui étaient en prison pour vol, et y avait été placé, soit par le sénat de chaque ville, ou par les anciens procureurs, pour les échanger contre de l’argent ; et aucun corps n’est resté à l’intérieur les prisons comme un malfaiteur, mais celui qui ne lui a rien donné. À ce moment-là, il était que les entreprises des séditieux à Jérusalem étaient très redoutables ; le principaux d’entre eux achetèrent la permission d’Albinus pour continuer leur pratiques séditieuses ; tandis que cette partie du peuple qui se réjouissait des troubles se joignirent à ceux qui étaient en communion avec Albinus ; et chacun d’entre eux de méchants misérables étaient entourés de sa propre bande de brigands, tandis que lui-même, comme un brigand ou un tyran, faisait figure parmi ses compagnons, et maltraitait son autorité sur ceux qui l’entouraient, afin de piller ceux qui vivaient tranquillement. Il en résulta que ceux qui perdirent leurs biens furent forcés de se taire, alors qu’ils avaient lieu de manifester une grande indignation ce qu’ils avaient souffert ; mais ceux qui s’étaient échappés furent forcés de le flatter qui méritaient d’être punis, par crainte qu’ils eussent de souffrir également avec les autres. Dans l’ensemble, personne n’osait dire ce qu’il pensait, mais la tyrannie était généralement tolérée ; Et c’est à ce moment-là que furent semées les graines qui amenèrent le ville à la destruction.

2. Et quoique tel fût le caractère d’Albinus, Gessius Florus 18 qui lui succéda, démontrent qu’il était un homme des plus excellents, comparaison; car le premier faisait la plus grande partie de ses friponneries en privé, et avec une sorte de dissimulation ; mais Gessius a fait du tort à ses actions injustes de la nation d’une manière pompeuse ; et comme s’il avait été envoyé comme un bourreau pour punir les malfaiteurs condamnés, il n’omettait aucune espèce de rapine, ni de dépit; là où le cas était vraiment pitoyable, il était des plus barbares, et en les choses de la plus grande turpitude, il était le plus impudent. Et personne ne pouvait faire mieux en déguisant la vérité ; et personne ne pourrait inventer des moyens plus subtils de qu’il n’a trompé. Il pensait en effet que ce n’était qu’une petite offense que d’en tirer de l’argent personnes seules ; Il a pillé des villes entières, et il a ruiné des corps entiers d’hommes à une fois, et l’ont proclamé presque publiquement dans tout le pays, qu’ils avaient liberté qu’on leur donnait de devenir des brigands, à cette condition, qu’il pût aller partager avec eux dans le butin qu’ils ont reçu. En conséquence, cette avidité de gain était l’occasion que des toparchies entières furent dévastées, et qu’un grand nombre de du peuple quitta son pays et s’enfuit dans les provinces étrangères.

3. Et en vérité, pendant que Cestius Gallus était président de dans la province de Syrie, personne n’osera lui envoyer un ambassade contre Florus ; mais lorsqu’il fut arrivé à Jérusalem, à l’approche de la fête des pains sans levain, le peuple ne vint pas moins nombreux autour de lui trois millions 19 ces l’implorèrent de compatir aux calamités de leur nation, et crièrent sur Florus comme le fléau de leur pays. Mais comme il était présent, et qu’il se tenait là Cestius, il se mit à rire de leurs paroles. Cependant Cestius, après avoir calmé le multitude, et leur avait assuré qu’il veillerait à ce que Florus plus tard, traitez-les d’une manière plus douce, retourna à Antioche. Florus aussi le conduisit jusqu’à Césarée, et l’induisit en erreur, quoiqu’il eût à ce moment-là dans le but de montrer sa colère contre la nation, et de provoquer une guerre contre par ce seul moyen qu’il croyait pouvoir cacher son énormités ; car il s’attendait à ce que, si la paix continuait, il eût les Juifs pour ses accusateurs devant César ; mais que s’il pouvait leur procurer de faire un révolte, qu’il détourne à sa charge les crimes moindres, par une misère C’était tellement plus grand ; C’est pourquoi il augmentait chaque jour leurs calamités, afin de les inciter à la rébellion.

4. En ce temps-là, il arriva que les Grecs, Césarée avait été trop dure pour les Juifs, et avait obtenu de Néron le gouvernement de la ville, et avait apporté la décision judiciaire : en même temps commençait la douzième année du règne de Néron, et la dix-septième de l’an règne d’Agrippa, au mois d’Artémisius [Jyar.] Maintenant, l’occasion de cette La guerre n’était nullement proportionnée aux lourdes calamités qu’elle amenait sur nous. Car les Juifs qui habitaient à Césarée avaient une synagogue près de l’endroit, dont le propriétaire était un certain Grec césarienne : les Juifs s’étaient souvent efforcés de ont acheté la possession de l’endroit, et en ont offert plusieurs fois la valeur pour son prix ; Mais comme le propriétaire n’a pas tenu compte de leurs offres, il a soulevé d’autres bâtiments sur la place, en guise d’affront pour eux, et en fit des ateliers de travail et ne leur laissa qu’un étroit passage, et tel qu’il était très gênant pour d’aller à leur synagogue. Sur quoi la partie la plus chaude de la communauté juive La jeunesse se rendit en toute hâte chez les ouvriers, et leur défendit d’y construire ; mais comme Florus ne leur permit pas d’employer la force, les grands des Juifs, contre Jean le publicain, dans la plus grande détresse que ce qu’il y avait à faire, persuada Florus, avec l’offre de huit talents, pour entraver le travail. Puis, avec l’intention de rien d’autre que d’obtenir de l’argent, promit qu’il ferait pour eux tout ce qu’ils désiraient puis s’en alla de Césarée à Sébaste, et laissa la sédition s’emparer comme s’il avait vendu une licence aux Juifs pour qu’ils s’en battent.

5. Le lendemain, qui était le septième jour de la semaine où les Juifs se pressaient à la synagogue, un homme d’une certaine Césarée, d’humeur séditieuse, prit un vase de terre, et le plaça avec le de bas en haut, à l’entrée de cette synagogue, et des oiseaux sacrifiés. Ceci provoquait les Juifs à un degré incurable, parce que leurs lois étaient et l’endroit a été pollué. Sur quoi la partie sobre et modérée de les Juifs crurent à propos de recourir de nouveau à leurs gouverneurs, tandis que les séditieux, et ceux qui étaient dans la ferveur de leur jeunesse, étaient véhéments enflammé pour se battre. Les séditions parmi les païens de Césarée se tenaient prêtes dans le même but ; car ils avaient, d’un commun accord, envoyé l’homme au sacrifice [comme prêt à le soutenir ;] de sorte qu’il en vint bientôt aux mains. Sur ce, Jucundus, le maître de la cavalerie, qui avait reçu l’ordre d’empêcher le combat, arriva et emporta le vase de terre, et s’efforça d’arrêter la sédition; mais quand il eut 20 ans, il a été vaincu par la violence des habitants de Césarée, les Juifs ont rattrapé leur livres de la loi, et se retirèrent à Narbata, qui était un lieu qui leur appartenait, distante de Césarée de soixante stades de longueur. Mais Jean, et douze des principaux hommes avec lui, allèrent à Florus, à Sébaste, et se plaignirent lamentablement de leur et le supplia de les aider ; et, avec toute la décence possible, mettez-le l’esprit des huit talents qu’ils lui avaient donnés ; mais il fit saisir les hommes, et mis en prison, et les accusa d’avoir transporté les livres de la loi hors de Césarée.

6. De plus, en ce qui concerne les citoyens de Jérusalem, bien qu’ils Ils prirent très mal cette affaire, mais ils retinrent leur passion ; mais Florus comme s’il avait été embauché, et il a mis le feu à la guerre, et il a envoyé quelques-uns de prendre dix-sept talents dans le trésor sacré, et prétendaient que César les voulait. À ces mots, le peuple fut immédiatement dans la confusion et courut ils se rendirent ensemble au temple avec des clameurs prodigieuses, et appelèrent César par son nom, et le supplia de les délivrer de la tyrannie de Florus. Quelques-uns aussi des séditieux s’écria Florus, et lui jeta les plus grands reproches, et Il portait un panier et demandait quelques deniers d’argent pour lui, comme pour un était dépourvu de biens et dans un état misérable. Pourtant, il n’a pas été fait honteux de son amour de l’argent, mais il était plus furieux et provoqué à se encore plus ; et au lieu de venir à Césarée, comme il aurait dû le faire, et éteignant la flamme de la guerre, qui commençait par là, et enlevant ainsi la l’occasion de troubles, c’est pour cette raison qu’il avait reçu une récompense [de huit talents], il marcha à la hâte avec une armée de cavaliers et fantassins contre Jérusalem, afin qu’il obtînt sa volonté par les armes des Romains, et pouvait, par sa terreur et par ses menaces, amener la ville dans soumission.

7. Mais le peuple voulut faire Florus honteux de sa tentative, et répondit à ses soldats par des acclamations, et mit afin de le recevoir très soumis. Mais il envoya Capito, un centurion, d’avance, avec cinquante soldats, pour leur dire de s’en aller, et pas maintenant faire semblant de le recevoir d’une manière obligeante, qu’ils avaient si grossièrement reproché auparavant ; et a dit qu’il leur incombait, au cas où ils auraient des âmes généreuses, et étaient des orateurs libres, pour se moquer de lui en face, et paraître d’aimer la liberté, non seulement en paroles, mais aussi avec leurs armes. Avec Ce message étonna la foule ; et à l’arrivée des cavaliers de Capito au milieu d’eux, ils furent dispersés avant qu’ils eussent pu saluer Florus, ou manifestent leur comportement de soumission envers lui. En conséquence, ils se sont retirés dans leur et passa la nuit dans la peur et la confusion de visage.

8. En ce temps-là, Florus prit ses quartiers à la palais; et le lendemain, il fit asseoir son tribunal devant lui, et s’y assit. quand les grands prêtres, et les hommes de pouvoir, et ceux qui sont les plus éminents dans la ville, tous sont venus devant ce tribunal ; sur quoi Florus leur ordonna de livrez-lui ceux qui lui avaient fait des reproches, et leur dit qu’ils devaient eux-mêmes participent à la vengeance qui leur appartient, s’ils n’ont pas produit les criminels ; mais ceux-ci démontraient que le peuple était pacifiquement disposé, et ils demandèrent pardon à ceux qui avaient mal parlé ; pour cela, ce n’était pas s’étonnent que, dans une si grande multitude, il y en ait de plus audacieux que ils devraient l’être, et, à cause de leur jeune âge, insensés aussi ; et qu’il Il était impossible de distinguer ceux qui offensaient des autres, tandis que chacun regrettait ce qu’il avait fait, et le niait par crainte de ce qui allait suivre : qu’il devait, cependant, pourvoir à la paix de la nation, et prendre de telles mesures conseils qui pouvaient conserver la ville pour les Romains, et plutôt pour l’amour d’une un grand nombre d’innocents pour pardonner à quelques-uns qui étaient coupables, que pour le pour l’amour de quelques-uns des méchants de mettre un si grand et si bon corps d’hommes dans désordre.

9. Florus s’en irrita davantage, et s’écria : ordonna aux soldats de piller ce qu’on appelait la place du marché supérieur, et de tuer ceux qu’ils rencontraient. Aussi les soldats, prenant cette exhortation de leur commandant, dans un sens conforme à leur désir de gain, n’a pas seulement piller le lieu où ils avaient été envoyés, mais ils se sont introduits de force dans toutes les maisons, ils tuèrent ses habitants ; Les citoyens s’enfuirent donc par les ruelles étroites, et les les soldats tuaient ceux qu’ils attrapaient, et aucune méthode de pillage n’était omise ; ils Il attrapa aussi beaucoup de gens tranquilles, et les amena devant Florus, qu’il d’abord châtié avec des meurtrissures, puis crucifié. Par conséquent, le nombre entier de ceux qui furent détruits ce jour-là, avec leurs femmes et leurs enfants, n’épargna même pas les enfants eux-mêmes,] était d’environ trois mille six Cent. Et ce qui rendait cette calamité d’autant plus lourde, c’était cette nouvelle méthode de barbarie; car Florus osa alors faire ce que personne n’avait fait auparavant, c’est-à-dire : de faire fouetter les hommes de l’ordre équestre 21 et cloué sur la croix devant son tribunal ; qui, bien qu’ils fussent Juifs de naissance, mais ils n’étaient pas d’une dignité romaine.





 

CHAPITRE 15.

     Au sujet de la requête de Bérénice à Florus, pour épargner les Juifs,
Mais en vain ; De même que comment, après que la flamme séditieuse ait été
Éteinte, elle fut rallumée par Florus.

1. Vers ce temps-là, le roi Agrippa se rendait Alexandrie, pour féliciter Alexandre d’avoir obtenu le gouvernement de l’Égypte de Néron ; mais comme sa soeur Bérénice était venue à Jérusalem, et qu’elle vit le pratiques perverses des soldats, elle en fut cruellement affectée, et envoya les maîtres de sa cavalerie et ses gardes à Florus, et le pria de Arrêtez ces massacres ; mais il n’a pas voulu accéder à sa demande, et il n’a pas non plus aucun égard, ni à la multitude de ceux qui ont déjà été tués, ni à la noblesse de qui intercédait, mais seulement à l’avantage qu’il en tirerait pillage; Bien plus, cette violence des soldats s’est prolongée à un tel degré de folie, qu’il s’est dépensé pour la reine elle-même ; car ils n’ont pas seulement tourmenter et détruire ceux qu’ils avaient pris sous ses yeux, mais en vérité s’était tuée aussi, à moins qu’elle ne les eût empêchés en s’enfuyant au palais, et elle était restée là toute la nuit avec ses gardes, qu’elle avait autour d’elle par crainte d’une insulte de la part des soldats. Elle demeura alors à Jérusalem, afin de accomplir un vœu 22 qui elle avait fait à Dieu ; car c’est habituel avec ceux qui ont été affligés avec une maladie de Carré, ou avec toute autre détresse, de faire des vœux ; et pour une trentaine jours avant qu’ils n’offrent leurs sacrifices, qu’ils s’abstiennent de vin et qu’ils raser les cheveux de leur tête. Ce que Bernice était en train d’accomplir, et elle se tenait debout pieds nus devant le tribunal de Florus, et le supplia [d’épargner les Juifs]. Encore ne pouvait-elle pas avoir de révérence pour elle, ni s’enfuir sans danger d’être tuée elle-même.

2. Cela arriva le seizième jour du mois Artémisius [Jyar]. Or, le lendemain, la multitude, qui était dans une grande l’agonie, coururent ensemble à la place du marché supérieur, et firent les plus fortes lamentations pour ceux qui avaient péri ; et la plus grande partie des cris étaient tels que : réfléchi sur Florus ; dont les hommes de pouvoir furent effrayés, ainsi que les grands prêtres, et déchirèrent leurs vêtements, et se prosternèrent devant chacun d’eux, et les pria de s’arrêter, et de ne pas provoquer Florus à quelque incurable en plus de ce qu’ils avaient déjà subi. En conséquence, la multitude s’exécutèrent aussitôt, par respect pour ceux qui l’avaient désiré d’eux, et dans l’espoir qu’ils avaient que Florus ne leur ferait plus de mal.

3. Florus s’inquiéta donc de ce que les troubles étaient et s’efforça de rallumer cette flamme, et envoya chercher les grands prêtres, avec les autres personnages éminents, et a dit que la seule démonstration que le peuple ne feraient pas d’autres innovations devraient être celle-ci, qu’ils doivent sortir et les soldats qui montaient de Césarée, d’où partaient deux cohortes arrivée; et tandis que ces hommes exhortaient la multitude à agir ainsi, il envoya et donna des instructions aux centurions des cohortes, afin qu’ils avertir ceux qui étaient sous leurs ordres de ne pas rendre la propriété des Juifs. les salutations ; et que s’ils faisaient quelque réponse à son désavantage, ils se servir de leurs armes. Les grands prêtres assemblèrent la multitude dans le et les pria d’aller au-devant des Romains, et de saluer les cohortes très civilement, avant que leur misérable cas ne devienne incurable. Maintenant, l' partie séditieuse ne se soumettrait pas à ces persuasions ; mais la considération de ceux qui avaient été détruits les inclinaient vers ceux qui étaient les plus hardis pour l’action.

4. En ce temps-là, tous les prêtres et tous les serviteur de Dieu, sortit les vases sacrés et les vêtements d’ornement où ils avaient l’habitude de servir dans les choses sacrées. Les harpeurs aussi, et les chanteurs d’hymnes, sortirent avec leurs instruments de musique, et tombèrent devant la multitude, et les pria de conserver ces saints ornements et ne pas provoquer les Romains à emporter ces trésors sacrés. Vous voir alors les grands prêtres eux-mêmes, avec de la poussière saupoudrée en grandes l’abondance sur leurs têtes, avec des poitrines privées de toute autre couverture que celle qui était déchirée ; Ceux-ci prièrent chacun des hommes éminents par leur nom, et la multitude en qu’ils ne trahiraient pas leur pays pour une petite offense à ceux qui qui désiraient la dévaster ; en disant : « Quel avantage cela apportera-t-il à les soldats d’avoir une salutation de la part des Juifs ? ou quelle modification de votre Cela vous apportera-t-il des affaires, si vous n’allez pas maintenant à leur rencontre ? et que si l’on ils les saluèrent civilement, toute poignée serait coupée à Florus pour commencer un Guerre; qu’ils gagneraient ainsi leur patrie, et qu’ils seraient libres de toute autre Souffrances; et que, d’ailleurs, ce serait le signe d’un grand manque de commandement de la eux-mêmes, s’ils cédaient à quelques séditieux, alors qu’il était plus convenable pour ceux qui étaient un si grand peuple pour forcer les autres à agir sobrement.

5. Par ces persuasions, qu’ils employèrent pour multitude et aux séditieux, ils retinrent les uns par des menaces, et les autres par le respect qu’on leur rendait. Après cela, ils les firent sortir, et ils se rencontrèrent les soldats tranquillement, et d’une manière posée, et quand ils furent arrivés avec eux, ils les saluèrent ; mais comme ils ne répondaient pas, les séditieux s’écria Florus, qui était le signal donné pour tomber sur eux. Le Les soldats les entourèrent donc aussitôt, et les frappèrent de leurs gourdins ; et comme ils s’enfuyaient, les cavaliers les piétinèrent, de sorte qu’un grand nombre d’entre eux tombèrent morts par les coups des Romains, et plus encore par leur propre violence s’écrasant les uns les autres. Or, il y avait une foule terrible autour des portes, et tandis que chacun se hâtait d’aller au-devant de l’autre, la fuite de tous et il y eut une destruction terrible parmi ceux qui tombèrent, car ils étaient étouffés et mis en pièces par la multitude de ceux qui étaient les plus élevés ; et aucun d’eux ne pouvait être distingué par ses relations dans l’ordre aux soins de ses funérailles ; Les soldats qui les battaient tombèrent sur ceux qui qu’ils ont rattrapé, sans leur montrer aucune pitié, et ont poussé la multitude par le lieu appelé Bezetha, 23 comme Ils forcèrent le passage, afin d’entrer et de s’emparer du temple, et de la tour Antonia. Florus désirant aussi mettre ces places dans son ceux qui étaient avec lui hors du palais du roi, et les ont forcés à aller jusqu’à la citadelle [Antonia] mais sa tentative car le peuple se retourna aussitôt vers lui, et arrêta la violence de sa tentative ; et comme ils se tenaient sur le toit de leurs maisons, ils jetèrent leurs traits sur les Romains, qui, comme ils en étaient cruellement irrités, parce que ces armes venaient d’en haut, et qu’ils n’étaient pas capables de faire un passage à travers la multitude, qui obstruait les passages étroits, ils se retirèrent dans le camp qui était au palais.

6. Mais les séditieux craignaient que Florus ne reviendrait, et prendrait possession du temple, par l’intermédiaire d’Antonia ; Ils ont donc arriva immédiatement sur les cloîtres du temple qui se joignaient à Antonia, et Coupez-les. Cela refroidit l’avarice de Florus ; car, tandis qu’il était impatient de les trésors de Dieu [dans le temple], et c’est pour cette raison qu’il désirait en entrant dans Antonia, dès que les cloîtres furent défoncés, il laissa son essayer; Puis il envoya chercher les grands prêtres et le sanhédrin, et leur dit : qu’il sortait lui-même de la ville, mais qu’il les laisserait comme une garnison nombreuse, comme ils le désireraient. Là-dessus, ils promirent qu’ils ne faites aucune innovation, au cas où il leur laisserait une seule bande ; mais pas ce qui avait combattu avec les Juifs, parce que la multitude en voulait à cette bande à cause de ce qu’ils en avaient souffert ; Il a donc changé de groupe au fur et à mesure qu’ils et, avec le reste de ses troupes, il retourna à Césarée.





 

CHAPITRE 16.

     Cestius envoie Neopolitanus le tribun pour voir dans quel état 
étaient les affaires des Juifs. 
Agrippa fait un Discours au peuple des Juifs pour le détourner
De leurs intentions de faire la guerre aux Romains.

1. Cependant, Florus a imaginé un autre moyen d’obliger le Juifs pour commencer la guerre, et envoya à Cestius, et accusa faussement les Juifs de révoltée [du gouvernement romain], et imputait le commencement de la première et prétendit qu’ils avaient été les auteurs de ce trouble, où ils n’étaient que les souffrants. Pourtant, les gouverneurs de Jérusalem n’étaient-ils pas silencieux à cette occasion, mais écrivirent eux-mêmes à Cestius, comme Bérénice sur les pratiques illégales dont Florus s’était rendu coupable à l’encontre de la ville; qui, à la lecture des deux récits, consulta ses capitaines [ce qu’il devrait le faire]. Quelques-uns d’entre eux pensèrent qu’il valait mieux que Cestius montât avec son armée. soit pour punir la révolte, si elle était réelle, soit pour régler les affaires romaines sur un plus sûr, si les Juifs continuaient à se tenir tranquilles sous eux ; mais il pensait que c’était mieux d’envoyer d’avance un de ses amis intimes, pour voir l’état de et de lui rendre compte fidèlement des intentions des Juifs. En conséquence, il envoya un de ses tribuns, nommé Neopolitanus, qui se réunissait avec le roi Agrippa qui revenait d’Alexandrie, à Jamnia, et lui dit qui l’a envoyé, et pour quelles missions il a été envoyé.

2. Et c’est là que les souverains sacrificateurs et les hommes de pouvoir parmi les Juifs, ainsi que le sanhédrim, vinrent féliciter le roi [à son retour sain et sauf] ; et après qu’ils lui eurent présenté leurs hommages, ils se lamentaient sur leurs propres calamités, et lui racontaient les traitements barbares qu’ils avaient subis avait rencontré Florus. De cette barbarie Agrippa eut une grande indignation, mais il transféra, d’une manière subtile, sa colère contre les Juifs qu’il qu’il pût écraser les hautes idées qu’ils avaient d’eux-mêmes, et qu’il leur faire croire qu’ils n’avaient pas été traités aussi injustement, afin de dissuadez-les de se venger. Ainsi ces grands hommes, comme d’une meilleure plus compréhensifs que les autres, et désireux de la paix, à cause des possessions Ils avaient compris que cette réprimande que le roi leur avait faite était destinée à leur bien ; mais quant au peuple, il sortit de Jérusalem à soixante stades de sa vie, et félicita Agrippa et Néopolitanus ; mais les femmes de ceux qui avaient été tué est venu en courant le premier et en se lamentant. Le peuple aussi, lorsqu’il entendit leur deuil, se mit aussi à se lamenter, et pria Agrippa de Ils crièrent aussi à Néopolitanus, et se plaignirent de la multitude des les misères qu’ils avaient endurées sous Florus ; Et ils leur montrèrent, quand ils furent entrer dans la ville, comment la place du marché a été rendue désolée, et les maisons Pillé. Ils persuadèrent alors à Néopolitanus, par l’intermédiaire d’Agrippa, qu’il se promenait dans la ville, avec un seul serviteur, jusqu’à Siloé, qu’il Il pouvait s’informer que les Juifs se soumettaient à tout le reste des Romains, et qu’ils n’étaient mécontents de Florus qu’à cause de l’extrême barbarie qu’il leur témoignait. Ainsi Il se promenait, et avait assez d’expérience de la bonne humeur du peuple et il monta au temple, où il convoqua la multitude, et les loua hautement de leur fidélité aux Romains, et les félicita vivement les exhorta à maintenir la paix ; et ayant accompli de telles parties du Divin Il retourna auprès de Cestius, après avoir adoré au temple comme il lui était permis de le faire.

3. Quant à la multitude des Juifs, ils s’adressèrent au roi et aux grands prêtres, et prièrent qu’ils la permission d’envoyer des ambassadeurs à Néron contre Florus, et non par leur silence laissait soupçonner qu’ils avaient été l’occasion de si grandes massacres comme ils avaient été faits, et étaient disposés à se révolter, alléguant qu’ils auraient dû sembler être les premiers à la guerre, s’ils n’avaient pas empêché le rapport en montrant qui est à l’origine de celui-ci ; et il paraissait ouvertement qu’ils ne seraient pas tranquilles, si quelqu’un les empêchait d’envoyer un tel l’empaquetage. Mais Agrippa, bien qu’il pensât que c’était une chose trop dangereuse pour eux nommer des hommes pour accuser Florus, mais il ne jugea pas convenable pour lui de les négliger, car ils étaient dans une disposition à la guerre. C’est pourquoi il a appelé le multitude réunie dans une grande galerie, et plaça sa sœur Bérénice dans le maison des Asmonéens, afin qu’elle pût être vue d’eux, [laquelle maison était terminée la galerie, au passage de la ville haute, où le pont rejoignait la temple à la galerie,] et leur parla en ces termes :

4.24 « Avait J’ai vu que vous étiez tous disposés avec zèle à faire la guerre aux Romains, et que la partie la plus pure et la plus sincère du peuple ne se proposait pas de vivre en paix, je ne suis pas venu vers vous, et je n’ai pas eu l’audace de vous donner des conseils ; car tous les discours qui tendent à persuader les hommes de faire ce qu’ils doivent faire sont superflue, quand les auditeurs sont d’accord pour faire le contraire. Mais parce que certains sont désireux d’aller à la guerre parce qu’ils sont jeunes et qu’ils n’ont pas l’expérience de la misères qu’il apporte, et parce que certains sont pour cela par un manque de raisonnement. l’espoir de recouvrer leur liberté, et parce que d’autres espèrent s’en sortir, et c’est pourquoi nous y sommes résolus, afin que, dans la confusion de vos affaires, ils peuvent gagner ce qui appartient à ceux qui sont trop faibles pour leur résister, j’ai jugé à propos de vous réunir tous ensemble, et de vous dire ce que je pense être pour votre avantage ; afin que les premiers deviennent plus sages et changent d’avis, et afin que les meilleurs hommes ne soient pas blessés par la mauvaise conduite de quelques-uns d’entre eux. Et que les que personne ne se révolte contre moi, au cas où ce qu’ils m’entendent dire ne Faites-leur plaisir ; car quant à ceux qui n’admettent point de remède, mais qui sont résolus à révolte, il sera encore en leur pouvoir de conserver les mêmes sentiments après mon l’exhortation est terminée ; mais mon discours tombera à terre, même avec un avec ceux qui ont l’intention de m’écouter, à moins que vous ne gardiez tous le silence. Je sais bien que beaucoup poussent une exclamation tragique au sujet des blessures qui vous ont été offerts par vos procurateurs, et au sujet des glorieux avantages de la liberté ; mais avant que je commence l’enquête, qui êtes-vous qui devez partir à la guerre, et qui sont ceux contre qui vous devez combattre, je séparerai d’abord ces prétentions qui sont reliées entre elles par quelques-uns ; car si tu cherches à venger sur ceux qui vous ont fait du mal, pourquoi prétendez-vous que c’est un guerre pour recouvrer votre liberté ? mais si vous croyez que toute servitude est intolérable, À quoi sert votre plainte contre vos gouverneurs particuliers ? car s’ils vous traiterait avec modération, ce serait tout aussi indigne d’être dans la servitude. Considérez maintenant les divers cas que l’on peut supposer, combien peu l’occasion pour vous d’aller à la guerre. La première occasion, ce sont les accusations vous devez faire contre vos procureurs ; Maintenant, ici, vous devriez être soumis à ceux qui détiennent l’autorité, et ne leur donnez aucune provocation ; mais quand tu fais des reproches hommes pour de petites offenses, vous excitez ceux à qui vous reprochez d’être vos Adversaires; car cela ne fera que les empêcher de vous faire du mal en privé, et avec un certain degré de modestie, et de dévaster ce que vous avez ouvertement. Maintenant, plus rien Autant amortit la force des coups que de les supporter avec patience ; et l' la tranquillité de ceux qui sont blessés détourne les personnes lésées Qui affligent. Mais tenons pour acquis que les ministres romains sont vous nuisent et sont d’une gravité incurable ; mais ne sont-ils pas tous les Romains qui ainsi vous blesser ; César non plus, contre qui vous allez faire la guerre, ce n’est pas par leur ordre qu’un méchant gouverneur vous est envoyé ; car ceux qui sont à l’occident ne peuvent voir ceux qui sont à l’orient ; ni d’ailleurs Est-il facile pour eux d’entendre ce qui se fait dans ces régions. Aujourd’hui, c’est le cas absurde de faire la guerre à un grand nombre pour l’amour d’un seul, de le faire avec de tels des gens puissants pour une petite cause ; Et ce, lorsque ces personnes ne sont pas en mesure de Maintenant de ce dont vous vous plaignez, et bien plus, les crimes dont nous nous plaignons seront bientôt corrigés, car le même procurateur ne subsistera pas éternellement ; et il est probable que le Les successeurs viendront avec des inclinations plus modérées. Mais pour ce qui est de la guerre, si elle est Une fois commencée, elle n’est pas facile à refaire, ni supportée sans calamités venant avec elle. Cependant, quant au désir de recouvrer votre liberté, il est il n’est pas de saison de s’y livrer si tard ; alors que vous auriez dû travailler sérieusement dans le temps ancien, que vous ne l’auriez peut-être jamais perdu ; pour la première expérience de L’esclavage était difficile à supporter, et la lutte que vous n’auriez peut-être jamais y être soumis aurait été juste ; mais cet esclave qui a été amené une fois dans la sujétion, puis s’enfuit, est plutôt un esclave réfractaire qu’un amant de la liberté ; car c’était alors le bon moment pour faire tout ce qui était possible, que vous n’auriez jamais admis les Romains [dans votre ville], quand Pompée est venu d’abord dans le pays. Mais c’est ainsi que nos ancêtres et leurs rois, qui étaient dans une bien meilleure situation que la nôtre, tant au point de vue de l’argent qu’au point de vue de la corps, et âmes [vaillantes], ne supportaient pas l’apparition d’un petit corps de la armée. Et pourtant, vous qui vous êtes maintenant accoutumés à l’obéissance d’un seul, d’une génération à l’autre, et qui sont tellement inférieurs à ceux qui, les premiers, soumis, dans votre situation, vous oserez vous opposer à tout l’empire de la Romains. Tandis que les Athéniens, qui, pour conserver la liberté de la Grèce, ont mis le feu à leur propre ville ; qui poursuivait Xerxès, ce prince orgueilleux, il naviguait sur la terre, et marchait sur la mer, et ne pouvait être contenu par sur les mers, mais il conduisit une armée trop large pour l’Europe ; et l’a fait s’enfuir comme un fugitif dans un seul vaisseau, et briser une si grande partie de l’Asie à la Petite Salamine ; sont encore en ce temps les serviteurs des Romains ; et ceux qui les injonctions qui sont envoyées d’Italie deviennent des lois aux principaux ville de Grèce. Les Lacédémoniens qui remportèrent les grandes victoires Thermopyles et Platée, et ils eurent Agésilas [pour roi], et fouillèrent tous les coin de l’Asie, se contentent d’admettre les mêmes seigneurs. Ces Macédoniens aussi, qui s’imaginent encore quels grands hommes furent leurs Philippe et Alexandre, et qui voient que les ceux-ci leur avaient promis l’empire sur le monde, ceux-ci portent une si grande et de rendre obéissance à ceux que la fortune a avancés dans leur place. De plus, il y a dix mille nations éthériques qui avaient plus de raison que nous de revendiquer leur entière liberté, et pourtant de nous soumettre. Vous êtes le seul gens qui pensent que c’est une honte d’être les serviteurs de ceux à qui le monde entier s’est soumis. Sur quel genre d’armée comptez-vous ? Quels sont les bras que vous dépendre de? Où est votre flotte, qui peut s’emparer des mers romaines ? et où S’agit-il de trésors qui peuvent suffire à vos entreprises ? Vraiment supposez, je vous prie, que vous fassiez la guerre aux Égyptiens et aux Arabes? Ne réfléchirez-vous pas soigneusement à l’empire romain ? Ne voudriez-vous pas Estimer sa propre faiblesse ? Votre armée n’a-t-elle pas été souvent battue, même par vos nations voisines, tandis que la puissance des Romains est invincible dans toutes les parties du monde. la terre habitable ? au contraire, ils cherchent quelque chose d’encore au-delà de cela ; pour tout l’Euphrate n’est pas une limite suffisante pour eux du côté de l’est, ni le le Danube au nord ; et pour leur limite méridionale, la Libye a été fouillée par eux, jusqu’aux pays inhabités, comme l’est Cadix leur limite à l’ouest ; Bien plus, ils ont cherché une autre terre habitable au-delà de l’océan, et ont porté leurs armes jusqu’à des îles britanniques qui n’ont jamais été connues avant. Que prétendez-vous donc faire ? Es-tu plus riche que les Gaulois, plus forts que les Germains, plus sages que les Grecs, plus nombreux que tous les hommes sur la terre habitable ? Quelle confiance vous élève-t-elle pour vous opposer à la Romains? Peut-être dira-t-on : Il est difficile de supporter l’esclavage. Oui; mais combien C’est plus dur pour les Grecs, qui étaient considérés comme les plus nobles de tous les peuples le soleil ! Ceux-ci, bien qu’ils habitent dans un vaste pays, sont soumis à six faisceaux de baguettes romaines. Il en est de même pour les Macédoniens, qui ont raison de réclamer leur liberté que vous n’en avez. Qu’en est-il de cinq cents villes d’Asie ? Ne se soumettent-ils pas à un seul gouverneur, et au consulaire paquet de tiges ? Qu’ai-je besoin de parler des Henlochi, de la Colchide et de la nation de Tauri, ceux qui habitent le Bosphore, et les nations autour du Pont, et Meotis, qui autrefois ne connaissaient pas tant qu’un seigneur à eux, mais qui sont maintenant soumis à trois mille hommes armés, et où quarante longs navires tiennent la mer en la paix, qui auparavant n’était pas navigable, et très orageuse ? Quelle force de plaidoyer la Bithynie, la Cappadoce, les habitants de la Pamphylie, les Lyciens, et Ciliciens, mettez-vous en liberté ! Mais ils sont rendus tributaires sans armée. Quoi Telles sont les circonstances des Thraces, dont le pays s’étend en largeur sur cinq jours de voyage, et d’une longueur de sept jours, et est d’une constitution beaucoup plus rude, et beaucoup plus défendable que la vôtre, et par la rigueur de son froid suffisant pour empêcher les armées de les attaquer ? ne se soumettent-ils pas à deux mille hommes de les garnisons romaines ? Les Illyriens, qui habitent le pays, ne sont-ils pas contigus, jusqu’à la Dalmatie et le Danube, gouvernés par à peine deux légions ? par lequel aussi ils mirent un terme aux incursions des Daïens. Et pour les Dalmatiens, qui ont fait de si fréquentes insurrections pour recouvrer leur liberté, et qui n’ont jamais pu être si complètement soumis, mais qu’ils ont toujours rassemblé leurs révoltés, mais sont-ils maintenant très tranquilles sous l’autorité d’un légion. D’ailleurs, de grands avantages pouvaient provoquer la révolte de n’importe quel peuple, les Gaulois pourrait le faire mieux que tout, comme étant si complètement entouré de murs par la nature ; Sur le à l’est par les Alpes, au nord par le Rhin, au sud par le Montagnes pyrénéennes, et à l’ouest par l’océan. Or, bien que ces Gaulois aient obstacles devant eux pour empêcher toute attaque contre eux, et n’ont pas moins de plus de trois cent cinq nations parmi elles, et ont, pour ainsi dire, la fontaines de bonheur domestique en eux-mêmes, et envoient en abondance flots de bonheur sur presque tout le monde, ceux-ci sont tributaires de les Romains, et tirent d’eux leur condition prospère ; et ils subissent non pas parce qu’ils sont d’un esprit efféminé, ou parce qu’ils sont d’un comme ayant supporté une guerre de quatre-vingts ans pour conserver leur liberté; mais à cause de la grande considération qu’ils ont pour la puissance des Romains, et leur bonne fortune, qui est plus efficace que leurs armes. Ceux-ci Les Gaulois sont donc maintenus en servitude par douze cents soldats, qui sont à peine autant que leurs villes ; et l’or extrait des mines de l’Espagne a été suffisante pour Et il n’y a pas d’autre moyen que d’aller à l’encontre d’une guerre pour préserver leur liberté. pouvait-il y avoir une grande distance des Romains par terre et par mer ; et ne le pouvait pas non plus les tribus martiales des Lusitaniens et des Espagnols s’échappent ; pas plus que le l’océan, avec sa marée, qui pourtant était terrible pour les anciens habitants. Non les Romains ont étendu leurs bras au-delà des colonnes d’Hercule, et ont marché parmi les nuages, sur les montagnes pyrénéennes, et ont dompté ces Nations. Et une légion est une garde suffisante pour ces gens, bien qu’ils étaient si difficiles à conquérir, et à une distance si éloignée de Rome. Qui est Y a-t-il parmi vous qui n’ait pas entendu parler du grand nombre des Allemands ? Vous Vous les avez vus, il est vrai, forts et grands, et que fréquemment, puisque les Romains en ont partout parmi leurs captifs ; encore ces Allemands, qui habitent un pays immense, qui ont des esprits plus grands que leurs corps, et une âme qui méprise la mort, et qui sont dans une rage plus féroce que les bêtes sauvages, ont le Rhin pour limite de leurs entreprises, et sont apprivoisé par huit légions romaines. Ceux d’entre eux qui avaient été faits captifs devinrent leurs Serviteurs; et le reste de la nation entière fut obligé de se sauver en vol. Toi aussi, toi qui dépends des murailles de Jérusalem, considères ce qu’est une muraille les Bretons l’avaient ; car les Romains s’éloignèrent vers eux, et les soumirent pendant qu’ils étaient entourés par l’Océan, et habitaient une île qui n’est pas moins que la [continent de cette] terre habitable ; et quatre légions sont une garde suffisante pour Et pourquoi parlerais-je beaucoup plus de cette question, alors que le les Parthes, ce corps d’hommes très belliqueux, et les seigneurs de tant de nations, et entourés de forces si puissantes, envoyer des otages aux Romains ? par lequel vous peut voir, s’il vous plaît, même en Italie, la plus noble nation de l’Orient, sous le notion de paix, se soumettre à leur service. Aujourd’hui, alors que presque tous les soleil se soumettre aux armes romaines, serez-vous le seul peuple qui fasse la guerre à eux? et cela sans tenir compte du sort des Carthaginois, qui, dans le au milieu de leurs fanfaronnades du grand Hannibal, et de la noblesse de leur Phénicienne original, tombé par la main de Scipion. D’ailleurs, les Cyrénéens, des Lacédémoniens, ni des Marmaridites, une nation qui s’étendait jusqu’à la régions inhabitables faute d’eau, pas plus que les Syrtes, un endroit terrible à ceux qui l’entendent à peine décrire, les Nasamons et les Maures, et l’immense multitude de Numides, ont pu mettre un terme à la valeur romaine. Et comme pour le tiers de la terre habitable, [l’Afrique,] dont les nations sont si nombreuses qu’il n’est pas facile de les dénombrer, et qu’elle est bordée par la mer Atlantique et les colonnes d’Hercule, et nourrit une multitude innombrable d’Éthiopiens, jusqu’à la mer Rouge, les Romains les ont entièrement soumis. Et en plus de la fruits annuels de la terre, qui entretiennent la multitude des Romains pendant huit mois dans l’année, cela, en outre, paie toutes sortes de tributs, et revenus adaptés aux besoins du gouvernement. Et eux non plus, comme vous, considèrent de telles injonctions comme une honte pour eux, bien qu’ils n’aient qu’un seul légion qui demeure au milieu d’eux. Et en effet, quelle occasion y a-t-il de vous montrer la puissance des Romains sur les contrées lointaines, alors qu’il est si facile de l’apprendre d’Egypte, dans votre quartier ? Ce pays s’étend jusqu’à la les Éthiopiens, et l’Arabie l’Heureuse, et Sur l’Inde, il n’y a pas d’autre elle a sept millions cinq cent mille hommes, sans compter les habitants d’Alexandrie, tiré des recettes de la capitation ; mais il n’a pas honte de se soumettre à la Le gouvernement romain, bien qu’il ait Alexandrie comme une grande tentation de révolte, C’est parce qu’elle est si pleine de gens et de richesses, et qu’elle est d’ailleurs extrêmement grande, sa longueur étant de trente stades et sa largeur n’en étant pas inférieure à dix ; Et ça paie plus de tribut aux Romains en un mois qu’en un an ; non, d’ailleurs ce que il paie en argent, il envoie du blé à Rome qui le soutient pendant quatre mois. année] : elle est aussi murée de tous côtés, soit par des des déserts, ou des mers qui n’ont pas de refuges, ou près des fleuves, ou près des lacs ; mais n’en ont pas de ces choses ont été trouvées trop fortes pour la bonne fortune romaine ; Cependant, deux les légions qui se trouvent dans cette ville sont une bride pour les parties les plus reculées de l’Égypte, et pour les parties habitées par les plus nobles Macédoniens. Où sont donc ces personnes que vous aurez pour auxiliaires ? Doivent-ils provenir des pièces du monde qui sont inhabités ? car tout ce qui est sur la terre habitable est [sous le] Romains. À moins que l’un d’entre vous n’étende ses espoirs au-delà de la l’Euphrate, et supposons que ceux de votre nation qui habitent l’Adiabène venir à votre aide ; mais ceux-ci ne s’embarrasseront certainement pas de une guerre injustifiable, et, s’ils suivaient de si mauvais conseils, les Les Parthes le leur permettent ; car c’est leur souci de maintenir la trêve c’est-à-dire entre eux et les Romains, et ils seront censés rompre la alliances entre eux, s’il y en a sous leur gouvernement, marchent contre les Romains. Ce qui reste donc, c’est que vous ayez recours à l’assistance divine ; mais c’est déjà du côté des Romains ; car il est impossible qu’une si vaste un empire devrait être établi sans la providence de Dieu. Réfléchissez-y, comment il est impossible que vos observations zélées de vos coutumes religieuses soient ici conservés, qui sont difficiles à observer même lorsque vous vous battez avec ceux que tu es capable de conquérir ; et comment pouvez-vous alors surtout espérer que Dieu l’assistance, quand, en étant forcé de transgresser sa loi, vous le ferez son visage de toi ? et si vous observez la coutume des jours de sabbat, et ne sera pas révélé pour faire quoi que ce soit là-dessus, vous serez facilement pris, comme étaient vos ancêtres par Pompée, qui était le plus occupé dans son siège ces jours-là sur lequel se reposaient les assiégés. Mais si, en temps de guerre, vous transgressez la loi de votre pays, je ne saurais dire pour qui vous irez ensuite à la guerre ; pour Votre souci n’est qu’un, que vous ne fassiez rien contre aucun de vos ancêtres ; et comment invoquerez-vous Dieu pour qu’il vous assiste, lorsque vous êtes transgresser sa religion ? Or, tous les hommes qui vont à la guerre le font soit comme dépendant de l’assistance divine ou humaine ; mais puisque votre départ en guerre coupera de ces deux aides, celles qui sont pour aller à la guerre choisissent destruction. Qu’est-ce qui vous empêche de tuer vos enfants et vos femmes avec les vôtres ? mains, et brûler cette excellente ville natale qui est la vôtre ? car par ce fou farce vous échappera cependant au reproche d’être battu. Mais c’était mieux, Ô mes amis, il vaudrait mieux, pendant que le vaisseau est encore dans le port, prévoir tempête imminente, et de ne pas mettre à la voile hors du port au milieu de la Ouragans; car nous avons pitié à juste titre de ceux qui ont Et il n’y a pas d’autre moyen de les prévoir ; mais pour celui qui se précipite dans une ruine manifeste, il gagne des reproches [au lieu de la commisération]. Mais personne ne peut certainement imaginer que vous pouvez entrer dans une guerre comme par accord, ou que lorsque les Romains vous auront mis sous leur pouvoir, ils vous utiliseront avec modération, ou ne vous utiliseront pas plutôt, pour un exemple à d’autres nations, brûlez votre ville sainte, et détruisez toute votre nation ; pour Ceux d’entre vous qui survivront à la guerre ne pourront pas trouver un endroit où de fuir, puisque tous les hommes ont déjà les Romains pour seigneurs, ou qu’ils ont peur qu’ils auront dans l’au-delà. Non, en effet, le danger ne concerne pas les Juifs qui n’habitent qu’ici, mais aussi ceux d’entre eux qui habitent dans d’autres villes ; car il n’y a pas de Il n’y a pas de peuple sur la terre habitable qui n’ait une partie de vous parmi que vos ennemis tueront, au cas où vous iriez à la guerre, et à cause de cela aussi; et ainsi toute ville où se trouvent des Juifs sera remplie de massacres, car à cause d’un petit nombre d’hommes, et ceux qui les tueront seront pardonnés ; mais si cela qu’ils ne massacrent pas, considérez combien c’est une chose méchante de prendre les armes contre ceux qui sont si bons pour vous. Ayez donc pitié de votre enfants et femmes, mais sur cette métropole et ses murailles sacrées ; épargner le temple, et de conserver la sainte maison, avec ses meubles sacrés, vous-mêmes; car si les Romains vous mettent sous leur pouvoir, ils ne le feront plus s’abstenir d’eux, quand leur ancienne abstinence aura été si ingrate réciproque. J’appelle à témoin votre sanctuaire, et les saints anges de Dieu, et ceci pays commun à nous tous, que je n’ai rien retenu de ce qui est pour votre préservation; et si vous suivez ce conseil que vous devez faire, vous ayez cette paix qui sera commune à vous et à moi ; mais si vous vous livrez à quatre passions, vous courrez les dangers dont je serai exempt.

5. Quand Agrippa eut ainsi parlé, lui et ses pleuraient, et réprimaient par leurs larmes une grande partie de la violence de la gens; mais ils criaient toujours qu’ils ne combattraient pas contre les Romains, mais contre Florus, à cause de ce qu’ils avaient souffert par son moyen. À qui Agrippa répondit que ce qu’ils avaient déjà fait ressemblait à faire la guerre contre les Romains ; car vous n’avez pas payé le tribut qui est dû à César 25 et Tu as coupé le cloître [du temple] pour qu’il ne se joigne pas à la tour Antonia. Vous éviterez donc toute occasion de révolte si vous voulez bien vous joindre à vous Ceux-ci ensemble à nouveau, et si vous voulez seulement payer votre tribut ; car la citadelle ne tu n’appartiens pas maintenant à Florus, et tu ne dois pas payer l’argent du tribut à Florus.





 

CHAPITRE 17.

     Comment commença la guerre des Juifs contre les Romains, et
Au sujet de Manahem.

1. Le peuple écouta ce conseil, et monta dans le temple avec le roi et Bérénice, et commença à reconstruire le cloître ; Les chefs et les sénateurs se divisèrent en villages, et se rassemblèrent les tributs, et bientôt il réunirent quarante talents, ce qui était la somme qui était déficient. Et c’est ainsi qu’Agrippa mit fin à cette guerre qui était menacé. De plus, il essaya de persuader la multitude d’obéir à Florus. jusqu’à ce que César en envoie un pour lui succéder ; mais ils en furent plus provoqués, il jeta des reproches sur le roi, et le fit chasser de la ville. non Quelques-uns des séditieux eurent l’impudence de lui jeter des pierres. Ainsi, lorsque le roi que la violence de ceux qui étaient pour l’innovation ne devait pas être retenu, et étant très irrité des contumaces qu’il avait reçues, il envoya leurs chefs, ainsi que leurs hommes de pouvoir, à Florus, à Césarée, afin qu’il nommer qui il jugerait à propos de percevoir le tribut dans le pays, tandis que Il se retira dans son propre royaume.

2. Et à ce moment-là, certains de ceux qui principalement excité le peuple à aller à la guerre, a attaqué un certain forteresse appelée Massada. Ils s’en emparèrent par trahison, et tuèrent les Romains qui étaient et d’autres de leur propre parti pour le garder. En même temps, Eléazar, fils d’Ananias, le grand prêtre, jeune homme très hardi, qui était en ce temps-là gouverneur du temple, persuadait ceux qui officiaient dans le service divin de Ne recevez aucun don ou sacrifice pour aucun étranger. Et ce fut le vrai début de notre guerre contre les Romains ; car ils ont rejeté le sacrifice de César sur ce compte; et quand beaucoup de grands prêtres et d’hommes principaux les prièrent de ne pas d’omettre le sacrifice qu’il était d’usage qu’ils offraient pour leur princes, ils ne seraient pas gagnés. Ceux-ci comptaient beaucoup sur leur multitude, car la partie la plus florissante des novateurs les aidait ; mais ils avaient le plus grand respect pour Éléazar, le gouverneur du temple.

3. Alors les hommes de pouvoir s’assemblèrent, et conféré avec les grands prêtres, comme le firent aussi les principaux des pharisiens ; et pensant que tout était en jeu, et que leurs calamités devenaient incurables, a pris conseil sur ce qu’il y avait à faire. En conséquence, ils décidèrent d’essayer ce qu’ils séditieux par des paroles, et assembla le peuple devant les qui était la porte du temple intérieur [cour des prêtres] qui regarda vers le soleil levant. Et, en premier lieu, ils ont montré la grande l’indignation qu’ils avaient de cette tentative de révolte, et d’avoir amené une grande guerre contre leur pays ; après quoi ils ont réfuté leur prétention comme injustifiable, et leur dit que leurs ancêtres avaient orné leur temple en grande partie grâce aux dons qui leur avaient été faits par des étrangers, et qu’ils avaient toujours ils reçurent ce qui leur avait été présenté par les nations étrangères ; et qu’ils avaient loin de rejeter le sacrifice de qui que ce soit [qui serait le plus élevé d’impiété,] qu’ils avaient eux-mêmes placé ces dons sur le temple qui étaient encore visibles, et qui y étaient restés si longtemps ; cela ils irritèrent alors les Romains pour qu’ils prirent les armes contre eux, et les invitèrent à leur faire la guerre, et leur a apporté de nouvelles règles d’un culte divin étrange, et résolus à courir le risque de voir leur ville condamnée pour impiété, tandis que ils ne permettraient à aucun étranger, mais seulement aux Juifs, soit de sacrifier, soit de l’adoration qui s’y trouve. Et si une telle loi devait être introduite dans le cas d’un personne privée, il s’en indignerait comme d’un exemple de l’inhumanité déterminée contre lui ; alors qu’ils n’ont aucun égard pour les Romains ou pour César, et défends même de recevoir leurs offrandes ; que, cependant, ils ne peuvent s’empêcher de craindre, qu’en rejetant ainsi leurs sacrifices, ils ne soient autorisés à offrir les leurs ; et que cette ville perdra sa principauté, à moins qu’ils ne deviennent plus sages rapidement, et qu’ils ne rétablissent les sacrifices comme autrefois, et en effet d’amender le préjudice [qu’ils ont offert aux étrangers] avant le rapport de celui-ci parvient aux oreilles de ceux qui ont été blessés.

4. Et comme ils disaient ces choses, ils produisaient ces prêtres qui étaient habiles dans les coutumes de leur pays, qui ont fait le rapport que tous leurs ancêtres avaient reçu les sacrifices des nations étrangères. Mais mais pas un seul des novateurs ne voulut écouter ce qu’on disait ; non, ceux qui dans le temple n’assisteraient pas à leur service divin, mais seraient préparer les choses pour le début de la guerre. Ainsi, les hommes de pouvoir, s’apercevant que les la sédition était trop difficile à maîtriser pour eux, et que le danger qui s’élèverait des Romains tomberait d’abord sur eux, s’efforçait de sauver et envoyèrent des ambassadeurs, quelques-uns à Florus, dont le chef était Simon le fils d’Ananias ; et d’autres à Agrippa, parmi lesquels les plus éminents étaient Saül, Antipas et Costobarus, qui étaient de la famille du roi ; et ils désirait d’eux deux qu’ils vinssent avec une armée à la ville, et qu’ils les séditieux qui l’ont précédé devraient être trop difficiles à soumettre. Or, ce terrible était une bonne nouvelle pour Florus ; et parce que son dessein était d’avoir une guerre Allumé, il ne répondit pas du tout aux ambassadeurs. Mais Agrippa l’était tout autant pour ceux qui se révoltaient, et pour ceux contre qui la guerre était et désirait conserver les Juifs pour les Romains, et le temple et métropole pour les Juifs ; Il sentait aussi que ce n’était pas pour lui l’avantage que les troubles se poursuivent ; Il en envoya donc trois mille cavaliers au secours du peuple d’Auranitis et de Batanée, et Trachonite, et ceux-ci sous Darius, le maître de sa cavalerie, et Philippe, fils de Jacimus, général de son armée.

5. Là-dessus, les hommes de pouvoir, avec les grands prêtres, De même que toute la partie de la multitude qui désirait la paix, prit courage, et s’empara de la ville haute [le mont Sion] ; car la partie séditieuse avait le la ville basse et le temple en leur pouvoir ; Ils se servirent donc de pierres et de frondes perpétuellement l’un contre l’autre, et lançaient continuellement des traits des deux côtés ; et Quelquefois il arrivait qu’ils fît des incursions de troupes, et qu’ils se battissent corps à corps, tandis que les séditieux étaient supérieurs en hardiesse, mais que le roi soldats en habileté. Ceux-ci s’efforçaient surtout de gagner le temple et d’en chasser ceux qui l’ont profanée ; comme l’ont fait les séditieux, avec Eléazar, d’ailleurs Ce qu’ils avaient déjà, c’était du travail pour gagner la ville haute. C’est ainsi qu’il y avait des massacres de part et d’autre pendant sept jours ; Mais aucun des deux camps ne céda les pièces dont ils s’étaient emparés.

6. Le lendemain, c’était la fête de Xylophory ; sur quoi la coutume était que chacun apportât du bois pour l’autel [qu’il y avait ne manquerait peut-être jamais de combustible pour ce feu qui était inextinguible et toujours brûlant]. Ce jour-là, ils ont exclu la partie adverse de l’observation de cette partie de la religion. Et quand ils eurent uni à eux beaucoup de Sicarii, qui s’entassaient parmi les gens les plus faibles, [c’était le nom de ces brigands qui avaient sous leur poitrine des épées appelées Sicae,] ils s’enhardirent, et ont poursuivi leur entreprise ; de sorte que les soldats du roi étaient subjugués par leur multitude et leur audace ; Et ainsi ils cédèrent, et furent chassé de la ville haute par la force. Les autres mirent alors le feu à la maison de Ananias le grand prêtre, et aux palais d’Agrippa et de Bérénice ; après quoi Ils portèrent le feu jusqu’à l’endroit où les archives étaient déposées, et firent s’empressent de brûler les contrats appartenant à leurs créanciers, et dissoudre leurs obligations de paiement de leurs dettes ; Et cela a été fait dans le but de gagner la multitude de ceux qui avaient été débiteurs, et qu’ils persuadassent les plus pauvres de se joindre à leur insurrection en toute sécurité contre les plus pauvres. riche; Et les gardiens des annales s’enfuirent, et les autres y mirent le feu. Et quand ils eurent ainsi brûlé les nerfs de la ville, ils tombèrent sur leur Ennemis; En ce temps-là, quelques-uns des hommes de pouvoir et des grands prêtres s’en allèrent dans les voûtes souterraines, et se cachèrent, tandis que d’autres s’enfuyaient avec les soldats du roi au palais supérieur, et fermèrent immédiatement les portes ; parmi qui étaient Ananias le grand prêtre, et les ambassadeurs qui avaient été envoyés à Agrippa. Et maintenant les séditieux étaient satisfaits de la victoire qu’ils avaient remportée, et les bâtiments qu’ils avaient brûlés, et ils n’allèrent pas plus loin.

7. Mais le lendemain, qui était le quinzième jour de la Ils donnèrent l’assaut à Antonia, et assiégèrent la garnison qui y resta deux jours, puis prit la garnison, les tua, et mit le citadelle en feu ; après quoi ils se dirigèrent vers le palais, où se trouvait la résidence du roi. Les soldats s’enfuirent, se séparèrent en quatre corps et firent une attaque sur les murs. Quant à ceux qui s’y trouvaient, personne n’avait le courage de s’enfuir, parce que ceux qui les attaquaient étaient si nombreux ; mais ils n’ont pas se répartissaient dans les ouvrages d’artillerie et les tourelles, et tiraient sur les assiégeants, par lesquels beaucoup de brigands tombèrent sous les murailles ; et ils n’ont pas cessé de se battre les uns contre les autres, soit de nuit, soit de jour, tandis que les séditieux supposait que ceux qui étaient à l’intérieur se lasseraient par manque de nourriture, et que ceux qui n’en avaient pas supposait que les autres en feraient autant par l’ennui du siège.

8. Sur ces entrefaites, un certain Manahem, fils de Judas, qu’on appelait le Galiléen, [qui était un sophiste très rusé, et qui avait jadis reproché aux Juifs sous Cyrénius, qu’après Dieu ils étaient soumis à les Romains, prit avec lui quelques-uns des hommes notables, et se retira à Massada, où il ouvrit l’arsenal du roi Hérode, et donna des armes non seulement à son peuple, mais aussi à son peuple. à d’autres brigands. Il s’en servit comme d’une garde, et s’en retourna dans le l’état d’un roi à Jérusalem ; Il devint le chef de la sédition, et donna ordres de continuer le siège ; mais ils voulaient des instruments appropriés, et c’était Il n’était pas possible de saper le mur, parce que les fléchettes s’abattaient sur eux d’en haut. Mais ils ont quand même creusé une mine à une grande distance sous l’un des tours, et l’a fait chanceler ; et ayant fait cela, ils mirent le feu à ce qui était combustible, et l’a laissé ; et quand les fondations furent brûlées au-dessous, la tour tomba soudainement. Pourtant, ils se sont alors heurtés à un autre mur qui avait été construit car les assiégés étaient conscients d’avance de ce qu’ils faisaient, et Il est probable que la tour a tremblé pendant qu’elle minait ; Ils se sont donc munis de une autre fortification ; que les assiégeants virent à l’improviste, tandis qu’ils pensaient qu’ils avaient déjà gagné la place, ils étaient dans une certaine consternation. Cependant, ceux qui étaient à l’intérieur envoyèrent à Manahem, et aux autres chefs de la sédition, et désirait qu’ils pussent sortir pour une capitulation : cela fut accordé à les soldats du roi et leurs compatriotes seulement, qui sortirent en conséquence ; mais les Romains qui restèrent seuls furent fort abattus, car ils ne purent se frayer un chemin à travers une telle multitude ; et de désirer qu’ils leur donnent leur main droite pour leur sûreté, ils pensaient que ce serait un opprobre pour eux ; et d’ailleurs, s’ils le leur donnaient, ils n’osaient pas en dépendre ; Ils ont donc désertèrent leur camp, aussi facile à prendre, et s’enfuirent vers les tours royales, appelé Hippicus, celui-là appelé Phasaelus, et celui-là appelé Mariamne. Mais Manahem et sa troupe tomba sur le lieu d’où les soldats s’étaient enfuis, et tua comme beaucoup d’entre eux qu’ils purent attraper, avant qu’ils n’arrivassent aux tours, et pillèrent ce qu’ils avaient laissé derrière eux, et mirent le feu à leur camp. Il s’agissait d’une exécuté le sixième jour du mois de Gorpieus [Eloul].

9. Mais le lendemain, le souverain sacrificateur fut pris où il s’était caché dans un aqueduc ; Il a été tué, en même temps que Ézéchias, son frère, par les brigands, et les séditieux assiégèrent la tours, et les garda sous leurs gardes, de peur qu’un seul des soldats ne s’échappât. Maintenant le renversement des places fortes, et la mort du souverain sacrificateur Ananias, s’enfla tellement de Manahem, qu’il devint d’une cruauté barbare ; et comme il l’a fait croyant qu’il n’avait pas d’antagoniste pour lui disputer la conduite des affaires, il n’était pas mieux qu’un tyran insupportable ; mais Eléazar et sa troupe, des paroles avaient été échangées entre eux, qu’il n’était pas convenable qu’ils se révoltaient contre la Les Romains, par désir de liberté, de trahir cette liberté à n’importe lequel des leurs peuple, et d’enfanter un seigneur qui, quoiqu’il ne fût coupable d’aucune violence, était mais plus méchants qu’eux-mêmes ; comme aussi, qu’au cas où ils seraient obligés de fixer quelque l’un sur leurs affaires publiques, il était plus convenable qu’ils accordent ce privilège à n’importe qui plutôt qu’à lui ; ils l’attaquèrent dans le temple ; car il s’y rendit pour adorer d’une manière pompeuse, et paré de vêtements royaux, et il avait ses disciples avec lui dans leurs armures. Mais Eléazar et sa troupe tombèrent violemment sur lui, ainsi que le reste du peuple ; et ramasser des pierres pour Ils les jetèrent sur le sophiste, et pensèrent que s’il une fois ruinés, toute la sédition tomberait à terre. Maintenant, Manahem et son parti fit de la résistance pendant un certain temps ; mais quand ils s’aperçurent que l’ensemble une multitude se jetait sur eux, ils s’enfuyaient de tout le côté ; ces ceux qui étaient pris étaient tués, et ceux qui se cachaient étaient recherchés. Un Il y en eut peu qui s’enfuirent secrètement à Massada, parmi lesquels se trouvait Eléazar, fils de Jaïrus, qui était parent de Manahem, et qui jouait le rôle d’un tyran à l’époque. Massada par la suite. Quant à Manahem lui-même, il s’enfuit dans le lieu appelé Ophla, et là se cachait en privé ; mais ils le prirent vivant et le firent sortir devant eux tous ; ils le torturèrent ensuite de toutes sortes de tourments, et après tous le tuèrent, comme ils le firent aussi par ceux qui étaient capitaines sous ses ordres, et particulièrement par le principal instrument de sa tyrannie, qui s’appelait Apsalom.

10. Et, comme je l’ai dit, jusqu’à présent, le peuple a vraiment aidé tandis qu’ils espéraient que cela pourrait permettre d’apporter quelque amendement à la loi séditieuse Pratiques; mais les autres n’étaient pas pressés de mettre fin à la guerre, mais ils espéraient pour le poursuivre avec moins de danger, maintenant qu’ils avaient tué Manahem. Il est vrai que quand le peuple désirait ardemment qu’il cessât d’assiéger le soldats, ils étaient d’autant plus ardents à la faire avancer, et cela jusqu’à ce que Metilius, qui était général romain, envoya à Eléazar, et le pria de leur donnerait la sécurité d’épargner leur vie seulement ; mais a accepté de livrer leurs armes, et ce qu’ils avaient d’autre avec eux. Les autres s’exécutèrent volontiers leur envoya Gorion, fils de Nicodème, et Ananias, fils de Saddouk, et de Judas, fils de Jonathan, afin qu’ils leur donnassent le la sécurité de leurs mains droites et de leurs serments ; après quoi Metilius apporta abattre ses soldats ; soldats, pendant qu’ils étaient en armes, n’ont pas été mêlés par aucun des séditieux, et il n’y avait aucune apparence de trahison ; mais comme Bientôt, d’après les articles de la capitulation, ils eurent tous déposé leur boucliers et leurs épées, et n’avaient plus aucun soupçon de mal, mais s’en allaient, les hommes d’Eléazar les attaquèrent d’une manière violente, et les entoura et les tua, tandis qu’ils ne se défendaient ni eux-mêmes, ni imploré la pitié, mais seulement crié sur la violation de leurs articles de capitulation et leurs serments. Et c’est ainsi que tous ces hommes ont été assassinés de manière barbare, à l’exception de Metilius ; car lorsqu’il implora sa miséricorde, et promit qu’il Juif, et qu’il soit circoncis, ils l’ont sauvé vivant, mais personne d’autre. Cette perte à les Romains n’étaient que légers, il n’y en eut que quelques-uns tués sur une immense armée; mais elle semblait toujours être un prélude à la destruction des Juifs, tandis que les hommes se lamentaient publiquement quand ils voyaient que de telles occasions étaient une guerre incurable ; que la ville était partout polluée par de telles abominations, dont il n’était que raisonnable d’attendre quelque vengeance, même dût-ils échapper à la vengeance des Romains ; de sorte que la ville fut remplie avec tristesse, et chacun des hommes modérés qui s’y trouvaient était dans une grande comme susceptibles de subir eux-mêmes le châtiment de la méchanceté de les séditieux ; car il se trouva que ce meurtre fut perpétré le jour de sabbat, jour où les Juifs ont un répit dans leurs travaux à cause de L’adoration divine.





 

CHAPITRE 18.

     Les calamités et les massacres qui se sont abattus sur les Juifs.

1. Les habitants de Césarée avaient tué les Juifs qui étaient parmi eux le même jour et à l’heure même [où les soldats ont été tués], ce que l’on croirait avoir accompli sous la direction de la Providence ; de sorte qu’en une heure plus de vingt mille Juifs furent tués, et que tous les Césarée fut vidée de ses habitants juifs ; car Florus attrapa ceux qui coururent et les envoya sous les fers aux galères. Sur quel coup que les Juifs reçu à Césarée, toute la nation fut furieuse ; Alors ils se sont divisés se divisèrent en plusieurs partis, et dévastèrent les villages des Syriens, et leurs villes voisines, Philadelphie, et Sebonitis, et Gerasa, et Pella, et Scythopolis, et après eux Gadara, et Hippos ; et tombant sur Gaulonitis, Ils y détruisirent certaines villes, et d’autres y mirent le feu, puis ils s’en allèrent Kedasa, appartenant aux Tyriens, à Ptolémaïs, à Gaba et à Césarée ; ni Sébaste [Samarie] ni Askelon n’ont pu s’opposer à la violence par des qu’ils ont été attaqués ; et quand ils les eurent brûlés jusqu’au sol ; ils entièrement démoli Anthedon et Gaza ; beaucoup aussi des villages qui étaient sur le point de Chacune de ces villes fut pillée, et un immense massacre fut fait de les hommes qui y ont été pris.

2. Cependant, les Syriens étaient à égalité avec les Juifs dans le multitude d’hommes qu’ils ont tués ; car ils tuaient ceux qu’ils attrapaient leurs villes, et que non seulement par haine ils les ont dénudés, comme autrefois, mais pour prévenir le danger qu’ils couraient d’eux ; afin que les troubles dans toute la Syrie étaient terribles, et chaque ville était divisée en deux armées, campées l’un contre l’autre, et la conservation de l’un des partis était dans le la destruction de l’autre ; Et le temps du jour se passa à répandre le sang, et la nuit dans la peur, qui était la plus terrible des deux ; car quand les Syriens pensaient qu’ils avaient ruiné les Juifs, ils soupçonnaient aussi les judaïsants ; et comme chaque camp ne se souciait pas de tuer ceux qu’il soupçonnait seulement de l’autre, de même ils les craignaient beaucoup quand ils étaient mêlés les uns aux autres, comme s’ils étaient certainement des étrangers. De plus, l’avidité du gain était une provocation tuer le parti adverse, même à ceux qui avaient paru autrefois très doux et doux envers eux ; car ils pillaient sans crainte les effets des morts, et ils emportèrent le butin de ceux qu’ils tuèrent dans leurs maisons, comme s’ils ils avaient été gagnés dans une bataille rangée ; et il était considéré comme un homme d’honneur qui avait obtenu la plus grande part, comme l’ayant emporté sur le plus grand nombre de ses ennemis. Il était alors courant de voir des villes remplies de cadavres, encore sans sépulture, et celles des vieillards, mêlées aux nourrissons, tous morts et éparpillés çà et là ensemble; Des femmes étaient couchées au milieu d’eux, sans aucune couverture pour leur nudité. vous pourriez alors voir toute la province pleine de calamités inexprimables, tandis que La crainte de pratiques encore plus barbares qui menaçaient était plus grand que ce qui avait déjà été perpétré.

3. Et jusqu’à présent, le conflit avait opposé les Juifs et les Étrangers; mais lorsqu’ils firent des excursions à Scythopolis, ils trouvèrent des Juifs qui ont agi en ennemis ; car, comme ils se tenaient en ordre de bataille avec ceux de Scythopolis, et préféraient leur propre sécurité à leur relation avec nous, ils se sont battus leurs propres compatriotes ; Leur empressement était si grand, que ceux de Scythopolis les soupçonnait. Ceux-ci craignaient donc de faire un assaut sur la ville pendant la nuit, et, pour leur grand malheur, devraient ainsi présenter des excuses à leur propre peuple pour leur révoltez-vous contre eux. Ils leur ordonnèrent donc de confirmer leur et leur montrer leur fidélité, qui étaient d’un autre âge, nation, ils devraient sortir de la ville, avec leurs familles, dans un bosquet; et quand ils eurent fait ce qu’on leur avait commandé, sans se douter d’aucun Les habitants de Scythopolis restèrent immobiles pendant l’intervalle de deux jours, pour les inciter à être en sécurité ; mais la troisième nuit, ils épièrent l’occasion, et ils leur coupèrent tous la gorge, les uns pendant qu’ils étaient couchés sans surveillance, et les autres pendant qu’ils étaient couchés endormi. Le nombre de ceux qui ont été tués était de plus de treize mille, et alors ils les a pillés de tout ce qu’ils avaient.

4. Ce qui arriva à Simon méritera d’être rapporté ; il était le fils d’un certain Saül, homme de réputation parmi les Juifs. Cet homme était distingué des autres par la force de son corps et l’audace de son conduite, bien qu’il les ait abusés l’un de l’autre pour nuire à ses compatriotes ; pour il venait tous les jours et tuait un grand nombre de Juifs de Scythopolis, et il les mit souvent en fuite, et devint lui-même la cause de la guerre de son armée. conquérant. Mais un juste châtiment s’abattit sur lui pour les meurtres qu’il avait commis sur ceux de la même nation que lui ; car lorsque les habitants de Scythopolis jetèrent leurs flèches dans le bosquet, il tira son épée, mais n’attaqua aucun d’entre eux. l’ennemi ; car il vit qu’il ne pouvait rien faire contre une telle multitude ; mais il n’a pas s’écria d’une manière très émouvante, et dit : « Ô vous les gens de Scythopolis, je souffrir à juste titre pour ce que j’ai fait à l’égard de vous, lorsque je vous ai donné la sécurité de ma fidélité envers vous, en tuant tant de ceux qui étaient qui m’est liée. C’est pourquoi nous éprouvons avec raison la perfidie de étrangers, tandis que nous agissions de la manière la plus méchante contre notre propre nation. Je mourront donc, misérable comme je le suis, de mes propres mains ; car ce n’est pas Je mourrais de la main de nos ennemis ; et que la même action soit pour moi à la fois un châtiment pour mes grands crimes, et un témoignage de mon courage à mon afin qu’aucun de nos ennemis n’ait à se vanter, qu’il c’est elle qui m’a tué, et personne ne peut m’insulter quand je tomberai. Or, quand il eut dit : Il regarda autour de lui sa famille avec des yeux de commisération et de de rage [cette famille se composait d’une femme et d’enfants, et de ses vieux parents] ; Alors, d’abord, il attrapa son père par ses cheveux blancs, et courut son l’épée à travers lui, et après lui il fit de même à sa mère, qui volontiers l’a reçu ; et après eux, il fit la même chose à sa femme et à ses enfants, à chacun s’offraient presque à son épée, comme désireux d’éviter d’être tués par leurs ennemis ; Et quand il eut passé en revue toute sa famille, il se tint sur leur corps à la vue de tous, et étendant sa main droite, que son action Il enfonça toute son épée dans ses entrailles. Ceci jeune homme était à plaindre, à cause de la force de son corps et de la le courage de son âme ; mais depuis qu’il avait assuré les étrangers de sa fidélité [contre ses propres compatriotes], il a souffert à juste titre.

5. Outre ce meurtre de Scythopolis, l’autre les villes se soulevèrent contre les Juifs qui étaient parmi elles ; ceux d’Askelon en tuèrent deux mille cinq cents, et ceux de Ptolémaïs deux mille, et n’en ont pas mis quelques-uns en obligations ; ceux de Tyr en mirent aussi un grand nombre à mort, mais en gardèrent un plus grand nombre le nombre de personnes incarcérées ; de plus, ceux d’Hippos, et ceux de Gadara, firent de même ils mirent à mort les plus hardis des Juifs, mais ils gardèrent ceux dont ils avaient peur en détention ; comme le firent les autres villes de Syrie, selon ils les haïssaient tous ou avaient peur d’eux ; seuls les Antiochtans les Sidontans et les Apamiens épargnèrent ceux qui habitaient avec eux, et ne voulurent pas soit pour tuer quelqu’un des Juifs, soit pour les mettre dans les fers. Et peut-être qu’ils parce que leur propre nombre était si grand qu’ils méprisaient leur Tentatives. Mais je pense que la plus grande partie de cette faveur était due à leur commisération de ceux qu’ils voyaient ne pas innover. Pour ce qui est de l' Gérasans, ils n’ont fait aucun mal à ceux qui demeuraient avec eux ; et pour ceux qui avaient Résolus à s’en aller, ils les conduisirent jusqu’à leurs frontières.

6. Il y eut aussi un complot ourdi contre les Juifs en le royaume d’Agrippa ; car il était allé lui-même à Cestius Gallus, à Antioche, mais avait laissé un de ses compagnons, qui s’appelait Noarus, s’occuper de la les affaires publiques ; Noarus était parent du roi Sohemus. 26 Maintenant il arriva de Batanée, au nombre de soixante-dix, des hommes qui étaient les plus considérable pour leurs familles et prudence pour le reste du peuple ; ceux-ci désiraient qu’on leur mît une armée entre les mains, afin que, s’il arrivait quelque tumulte, ils pouvaient avoir autour d’eux une garde suffisante pour retenir ceux qui se soulevaient contre eux. Ce Noarus envoya de nuit quelques-uns des hommes armés du roi, et tua tous ces [soixante-dix] hommes ; qu’il entreprit avec audace sans l’appui de la consentement d’Agrippa, et était un tel amant de l’argent, qu’il a choisi d’être si méchant à ses compatriotes, bien qu’il ait ainsi causé la ruine du royaume ; et donc Il a traité cette nation avec cruauté, et cela aussi contrairement aux lois, jusqu’à ce que Agrippa en fut informé, qui n’osa pas le mettre à mort, à l’égard de Sohemus ; mais il mit immédiatement fin à sa procuration. Quant aux séditieux, ils prirent la citadelle qu’on appelait Cypros, et qui fut au-dessus de Jéricho, et égorgea la garnison, et démolit complètement la Fortifications. C’était à peu près à la même époque que la multitude des Juifs qui étaient à Machaerus persuada aux Romains qui étaient en garnison de quitter la place, et le leur livrer. Ces Romains étant dans une grande crainte, de peur que le lieu par la force, convenu avec eux de partir sur certaines conditions; et quand ils eurent obtenu la sécurité qu’ils désiraient, ils délivrèrent jusqu’à la citadelle, dans laquelle les gens de Machaerus mirent une garnison pour les leurs. sécurité, et la tenaient en leur pouvoir.

7. Mais pour Alexandrie, la sédition du peuple la place contre les Juifs était perpétuelle, et cela à partir de ce même temps où Alexandre [le Grand], en constatant l’empressement des Juifs à l’aider contre les Égyptiens, et en récompense de leur assistance, leur donna des privilèges égaux dans cette ville avec les Grecs eux-mêmes ; qui honorifique récompense continua parmi eux sous ses successeurs, qui leur réservèrent aussi une afin qu’ils puissent vivre sans être souillés [par les païens], et n’étaient donc plus autant mêlés d’étrangers qu’auparavant ; Ils ont également leur donna ce privilège de plus, qu’on les appellerait Macédoniens. Non quand les Romains prirent possession de l’Égypte, ni le premier César, ni personne qui venait après lui, songea à diminuer les honneurs qu’Alexandre avait accordée aux Juifs. Mais il n’en restait pas moins que des conflits s’élevaient perpétuellement avec les Grecs ; Et bien que les gouverneurs punissaient chaque jour beaucoup d’entre eux, les la sédition s’aggrave ; mais surtout à cette époque, quand il y avait des tumultes dans le monde. en d’autres endroits aussi, les désordres parmi eux furent mis dans une plus grande flamme ; pour quand les Alexandrins avaient une assemblée publique, pour délibérer sur une ambassade qu’ils envoyaient à Néron, un grand nombre de Juifs accoururent à la théâtre; mais quand leurs adversaires les virent, ils s’écrièrent aussitôt, et les appelaient leurs ennemis, et disaient qu’ils étaient venus comme des espions contre eux ; sur lequel ils s’élancèrent dehors et mirent la main sur eux ; et quant au reste, ils ont été tués alors qu’ils s’enfuyaient ; mais il y avait trois hommes qu’ils prirent, et les traînait pour les faire brûler vifs ; mais tous les Juifs vinrent en un clin d’œil. pour les défendre, qui jetèrent d’abord des pierres sur les Grecs, mais ensuite Ils prirent des lampes, se précipitèrent avec violence dans le théâtre, et menacèrent de le faire. ils brûleraient le peuple jusqu’à ce qu’il y ait un homme ; et c’est ce qu’ils firent bientôt, à moins que Tibère Alexandre, gouverneur de la ville, avait réfréné leurs passions. Cependant, cet homme ne commença pas à leur enseigner la sagesse par les armes, mais envoya parmi eux quelques-uns des principaux hommes, et les pria ainsi d’être tranquille, et ne provoquez pas l’armée romaine contre eux ; mais les séditieux firent un plaisanta des supplications de Tibère, et lui reprocha cela.

8. Lorsqu’il s’aperçut que ceux qui étaient pour Les innovations ne seraient apaisées que lorsqu’une grande calamité les atteindrait, il envoya sur eux les deux légions romaines qui étaient dans la ville, et avec eux cinq mille autres soldats, qui, par hasard, sont venus ensemble hors de la Libye, à la ruine des Juifs. Ils n’ont pas non plus été autorisés à seulement pour les tuer, mais pour les piller de ce qu’ils avaient, et pour mettre le feu à leurs maisons. Ces soldats se précipitèrent violemment dans la partie de la ville qui s’appelait Delta, où le peuple juif vivait ensemble, et faisait ce qu’il était mais non sans effusion de sang de leur propre côté ; car les Juifs ont obtenu et mettre en avant ceux qui étaient les mieux armés d’entre eux, et il fit une longue résistance ; mais une fois qu’ils ont rendu la pareille, ils ont été détruit sans pitié ; et que leur destruction fut complète, certains étant pris en plein champ, et d’autres forcés dans leurs maisons, lesquelles maisons étaient d’abord pillés de ce qu’ils contenaient, puis incendiés par les Romains ; Où aucune pitié n’a été montrée aux enfants, et aucune considération n’a été accordée aux vieillards ; mais ils s’en allèrent dans le massacre des personnes de tout âge, jusqu’à ce que tout le lieu soit inondé avec du sang, et cinquante mille d’entre eux gisaient morts sur des monceaux ; Pas plus que le le reste aurait été préservé, s’ils n’avaient pas été eux-mêmes amenés à la supplication. Ainsi Alexandre s’apitoya sur leur état, et donna l’ordre aux Romains de se retirer ; En conséquence, ceux-ci, accoutumés à obéir aux ordres, cessèrent de tuer à la première intimation ; mais la populace d’Alexandrie avait une si grande haine pour les Juifs, qu’il était difficile de se souvenir d’eux, et que c’était une chose difficile à faire qu’ils laissent leurs cadavres.

9. Et ce fut là la misérable calamité qui, à ce moment-là, Le temps arriva aux Juifs à Alexandrie. Là-dessus, Cestius ne jugea plus à propos de Restez immobiles, tandis que les Juifs étaient partout en armes ; et il sortit d’Antioche la douzième légion entière, et de chacune des autres il en choisit deux mille, avec six cohortes de fantassins et quatre troupes de cavaliers, outre ceux les auxiliaires envoyés par les rois ; dont Antiochus en envoya deux mille des cavaliers et trois mille fantassins, avec autant d’archers ; et Agrippa envoya le le même nombre de fantassins et mille cavaliers ; Sohemus a également suivi avec quatre mille, dont un tiers étaient des cavaliers, mais la plupart étaient des archers, et c’est ainsi qu’il marcha vers Ptolémaïs. Il y avait aussi un grand nombre d’auxiliaires des villes [libres], qui n’avaient pas la même habileté à affaires martiales, mais compensées par leur empressement et leur haine contre les Juifs ce qu’ils voulaient en matière de compétences. Il y avait aussi Cestius Agrippa lui-même, à la fois comme guide dans sa marche à travers le pays, et comme directeur de ce qu’il convenait d’être fait; Cestius prit donc une partie de ses troupes, et marcha en toute hâte sur Zabulon, ville forte de Galilée, qu’on appelait la Cité des Hommes, et qui divise la pays de Ptolémaïs de notre nation ; qu’il trouva abandonnée par ses hommes, le multitude s’étant enfuie dans les montagnes, mais pleine de toutes sortes de bonnes choses ; il laissa les soldats piller, et mit le feu à la ville, quoiqu’elle fût d’une beauté admirable, et qu’elle eût ses maisons bâties comme celles de Tyr, et Sidon, et Béryte. Après cela, il envahit tout le pays et s’empara sur tout ce qui se trouvait sur son chemin, et mit le feu aux villages qui étaient autour de lui et retourna à Ptolémaïs. Mais quand les Syriens, et surtout les ceux de Béryte, étaient occupés à piller, les Juifs relevèrent leur courage car ils savaient que Cestius était retiré, et qu’il tombait sur ceux qui étaient et en détruisit environ deux mille. 27

10. Cestius lui-même partit de Ptolémaïs. et vint à Césarée ; mais il envoya devant lui une partie de son armée à Joppé, et donna ordon, que s’ils pouvaient prendre cette ville [par surprise], ils la garderaient ; mais que, dans le cas où les citoyens s’apercevraient qu’ils venaient pour les attaquer, qu’ils restent pour lui et pour le reste de l’armée. Donc, certains d’entre eux marchèrent d’un pas vif par le bord de la mer, et quelques-uns par terre, et tombèrent ainsi sur eux De part et d’autre, ils prirent facilement la ville ; et comme les habitants n’avaient fait aucune provisions d’avance pour une fuite, et n’avait rien préparé pour le combat, Les soldats se jetèrent sur eux, et les tuèrent tous, avec leurs familles, et alors pillé et incendié la ville. Le nombre des tués s’élevait à huit mille quatre Cent. De la même manière, Cestius envoya aussi un corps considérable de cavaliers à la toparchie de Narbatène, qui jouxtait Césarée, qui détruisit le pays, et il tua une grande multitude de son peuple ; ils pillèrent aussi ce qu’ils avaient, et ont brûlé leurs villages.

11. Mais Cestius envoya Gallus, commandant de la douzième légion, en Galilée, et lui livra autant de ses forces qu’il supposé suffisant pour soumettre cette nation. Il a été reçu par la ville la plus forte de Galilée, qui était Sepphoris, avec des acclamations de joie ; quelle sage conduite de la Cette ville fit que les autres villes furent tranquilles ; tandis que les séditieux et les brigands s’enfuirent vers cette montagne qui se trouve au milieu même de la Galilée, et est situé vis-à-vis de Sepphoris ; il s’appelle Asamon. Alors Gallus il a amené ses forces contre eux ; mais pendant que ces hommes étaient dans les parties supérieures au-dessus des Romains, ils lançaient facilement leurs traits sur les Romains, comme ils faisaient et en tua environ deux cents. Mais quand les Romains eurent contourna les montagnes, et pénétra dans les régions au-dessus de leurs ennemis, les autres furent bientôt battus ; Ceux qui n’avaient qu’une armure légère ne le pouvaient pas non plus. la force de ceux qui les combattaient armés de toutes parts ; ni quand ils ont été battus pourraient-ils échapper aux cavaliers de l’ennemi ; de sorte que seuls quelques-uns dissimulaient dans certains endroits difficiles à atteindre, parmi les montagnes, tandis que les les autres, au nombre de plus de deux mille, furent tués.





 

CHAPITRE 19.

     Ce que Cestius a fait contre les Juifs ; Et comment, après avoir 
assiégé Jérusalem, il se retira de la ville sans occasion 
Juste dans le monde. De même que les calamités  sévères qu’il 
subit de la part des Juifs dans sa retraite.

1. Et maintenant, Gallus, ne voyant plus rien qui lui parût en Galilée, retourna avec son armée à Césarée : mais Cestius il se retira avec toute son armée, et marcha sur Antipatris. et lorsqu’il a été informé qu’il y avait un grand corps de forces juives réunies dans une certaine tour appelé Aphek, il envoya un parti pour les combattre ; mais ce parti a dispersé les Juifs en les effrayant avant qu’il n’en arrivât à la bataille : ils vinrent, et trouvant Leur camp déserté, ils le brûlèrent, ainsi que les villages qui l’entouraient. Mais lorsque Cestius eut marché d’Antipatris à Lydda, il trouva la ville vide de ses hommes, car toute la multitude, 28 monta à Jérusalem pour la fête des tabernacles ; mais il en a détruit cinquante ceux qui se montrèrent, et brûlèrent la ville, et marchèrent ainsi en avant ; et remontant par Betboron, il dressa son camp à un certain endroit appelé Gabao, cinquante stades de distance de Jérusalem.

2. Quant aux Juifs, quand ils virent la guerre S’approchant de leur métropole, ils quittèrent le festin, et se mirent à leurs bras ; et, prenant beaucoup de courage de leur multitude, s’en allèrent tout à coup et désordonné au combat, avec un grand bruit, et sans aucun considération pour le reste du septième jour, bien que le Sabbat 29 ait été le jour qu’ils attendaient avec le plus grand respect ; mais cette rage qui les a fait oublier l’observance religieuse [du sabbat] les a rendus trop durs pour leur ennemis dans le combat : c’est donc avec tant de violence qu’ils tombèrent sur les Les Romains, pour rompre leurs rangs, et marcher au milieu d’eux, faisant un grand carnage en s’en allant, de sorte qu’à moins que les cavaliers, et la partie des fantassins qui n’était pas encore fatiguée de l’action, avait fait demi-tour, et secouru la partie de l’armée qui n’était pas encore rompue, Cestius, avec son toute l’armée avait été en danger : cependant, cinq cent quinze Romains furent tués, dont quatre cents étaient des fantassins, et le reste des cavaliers, tandis que les Juifs n’en perdirent que vingt-deux, dont les plus vaillants étaient les parents de Monobaze, roi d’Adiabène, et ils s’appelaient Monobaze et Kenedeus ; et à côté d’eux se trouvaient Niger de Pérée et Silas de Babylone, qui avait déserté de le roi Agrippa aux Juifs ; car il avait autrefois servi dans son armée. Lorsque l’avant de l’armée juive avait été coupée, les Juifs se retirèrent dans la ville ; mais quand même Simon, fils de Giora, tomba sur le dos des Romains, comme ils l’étaient Montant sur Béthoron, et mit en désordre l’arrière-garde de l’armée, et enleva beaucoup de bêtes qui portaient les armes de guerre, et conduisit Sem dans la ville. Mais comme Cestius s’y attarda trois jours, les Juifs s’emparèrent de la parties élevées de la ville, et mis des gardes aux entrées de la ville, et semblaient ouvertement résolus à ne pas se reposer quand les Romains se mettraient en marche.

3. Et maintenant, quand Agrippa observa que même les affaires des Romains étaient susceptibles d’être en danger, tandis qu’une multitude aussi immense de leurs ennemis s’étaient emparés des montagnes alentour et il résolut d’essayer ce que les Juifs accepteraient par des paroles, comme pensant qu’il devait les persuader tous de cesser de se battre, ou, cependant, qu’il fasse en sorte que les d’entre eux de se séparer de la partie adverse. Alors il envoya Borceus et Phébus, les personnages de son parti qui leur étaient les plus connus, et leur promit que Cestius leur donnerait sa main droite pour les mettre en sûreté pardon complet par les Romains de ce qu’ils avaient fait de mal, s’ils voulaient rejette leurs armes, et viens vers eux ; mais les séditieux, craignant de peur toute la multitude, dans l’espoir d’être en sécurité pour elle-même, Agrippa, résolut de tomber sur-le-champ sur les ambassadeurs et de les tuer ; en conséquence ils tuèrent Phébus avant qu’il eût dit un mot, mais Borceus n’était que blessé, et ainsi a empêché son destin en s’envolant. Et comme le peuple était très irrité à cause de cela, Ils firent battre les séditieux à coups de pierres et de gourdins, et les chassèrent devant eux dans la ville.

4. Mais maintenant Cestius, observant que les troubles qui avaient commencé parmi les Juifs lui donnèrent une bonne occasion de les attaquer, prit avec lui toute son armée, mit les Juifs en fuite et les poursuivit à Jérusalem. Il dressa ensuite son camp sur l’élévation appelée Scopus, [ou tour de guet,] qui était distante de sept stades de la ville ; Pourtant, il n’a pas les agresser dans trois jours, dans l’espoir que ceux qui se trouvaient à l’intérieur peut-être céder un peu ; et, dans l’intervalle, il envoya un grand nombre de ses soldats dans les villages voisins, pour s’emparer de leur blé. Et le quatrième, jour, qui était le trentième jour du mois d’Hyperbéréte, [Tisri,] où il avait Il mit son armée en rang, et il l’amena dans la ville. Maintenant, pour les gens, ils ont été tenus sous contrôle par les séditieux ; mais les séditieux eux-mêmes étaient très effrayé du bon ordre des Romains, et se retira des faubourgs, et se retirèrent dans l’intérieur de la ville et dans le temple. Mais quand Cestius Il entra dans la ville, il mit en place la partie appelée Bezetha, qui s’appelle Cénopolis, [ou la ville nouvelle,] en feu ; comme il l’a fait aussi au marché du bois ; après quoi il entra dans la ville haute, et dressa son camp contre la palais royal ; et s’il avait seulement essayé à ce moment même d’entrer dans les murs Par la force, il avait conquis la ville, et la guerre avait pris fin à moins de une fois; mais Tyrannius Priseus, le maître de l’armée, et un grand nombre de des officiers de la cavalerie, avait été corrompu par Florus, et l’avait détourné de là sa tentative ; Et c’est à cette occasion que cette guerre a duré si longtemps et c’est ainsi que les Juifs furent entraînés dans des calamités incurables.

5. Dans l’intervalle, un grand nombre des principaux hommes de la Ananus, fils de Jonathan, et invita Cestius à entrer dans la ville, et étaient sur le point de lui ouvrir les portes ; mais il n’a pas tenu compte de cette offre, en partie à cause de sa colère contre les Juifs, et en partie parce qu’il n’a pas croire qu’ils étaient sérieux ; d’où il a retardé l’affaire si longtemps, que les séditieux s’aperçurent de la trahison, et jetèrent Ananus et ceux de ses descendirent de la muraille, et, les bombardant de pierres, les chassèrent dans leur Maisons; mais ils se tinrent à bonne distance dans les tours, et jetèrent leurs flèches sur ceux qui franchissaient le mur. C’est ainsi que les Romains firent leur attaque contre le mur pendant cinq jours, mais en vain. Mais sur le suivant Cestius prit un grand nombre de ses hommes les plus choisis, et avec eux les archers, et tenta de pénétrer dans le temple au nord de celui-ci ; Mais l' Les Juifs les chassèrent du cloître et les repoussèrent plusieurs fois lorsqu’ils s’approchèrent de la muraille, jusqu’à ce qu’enfin la multitude des traits les coupât et les fit se retirer ; mais le premier rang des Romains reposa ses boucliers sur le mur, et ainsi que ceux qui étaient derrière eux, et pareils firent ceux qui qui étaient encore plus arriérés, et se gardaient avec ce qu’ils appellent Testudo, le dos d’une tortue, sur lequel tombaient les dards qu’on lançait, et glissa sans leur faire aucun mal ; Et les soldats minèrent la muraille, sans être blessés eux-mêmes, et ont tout préparé pour mettre le feu à la Porte du Temple.

6. Et c’est alors qu’une horrible crainte s’empara de l’homme séditieux, à tel point que beaucoup d’entre eux s’enfuirent de la ville, comme s’il s’agissait de être pris immédiatement ; Mais le peuple a pris courage, et là où le partie méchante de la ville céda du terrain, c’est là qu’ils vinrent, afin de mettre à nu les portes, et d’admettre Cestius 30 comme leur bienfaiteur, qui, s’il avait seulement prolongé un peu le siège, avait certainement pris la ville ; mais c’était, je suppose, à cause de l’aversion que Dieu avait déjà à la ville et au sanctuaire, qu’il fut empêché de mettre fin à à la guerre ce jour-là.

7. Il arriva alors que Cestius n’était pas conscient soit que les assiégés désespéraient du succès, soit que le peuple fût courageux pour lui ; Il rappela donc ses soldats de la place, et, désespérant de sans avoir reçu aucune disgrâce, il se retira de la ville, sans aucune raison au monde. Mais quand les brigands s’aperçurent Cette retraite inattendue, ils reprirent courage, et coururent après le une partie de son armée, et détruisit un nombre considérable de leurs deux cavaliers et valets de pied ; et Cestius resta toute la nuit dans le camp qui était à Scopus; et, comme il s’éloignait plus loin le lendemain, il invita ainsi l’ennemi à Suivez-le, qui tomba encore sur les derniers, et les détruisit ; Ils sont également tombés sur le flanc de chaque côté de l’armée, et leur lança des traits obliques, et ceux qui étaient les plus en arrière ne se retournèrent pas vers ceux qui les avaient blessés par derrière, comme s’imaginant que la multitude de ceux qui les poursuivaient était immense ; Pas plus que ils osent chasser ceux qui les pressaient de chaque côté, parce que ils étaient lourds de bras, et craignaient de rompre leurs rangs pour morceaux, et parce qu’ils voyaient que les Juifs étaient légers et prêts à faire incursions sur eux. Et c’est la raison pour laquelle les Romains ont beaucoup souffert, sans pouvoir se venger de leurs ennemis ; Ils étaient donc furieux et leurs rangs furent mis en désordre, et ceux qui étaient ainsi sortis de leurs rangs furent tués ; parmi lesquels se trouvait Priscus, le commandant de la Longin, tribun, et Emilius Secundus, commandant de la sixième légion, une troupe de cavaliers. Ce ne fut donc pas sans peine qu’ils arrivèrent à Gabao, leur ancien camp, et cela non sans la perte d’une grande partie de leur bagage. Cestius resta là deux jours, et fut dans une grande détresse pour savoir ce qu’il doit faire dans ces circonstances ; mais quand, le troisième jour, il vit un nombre encore beaucoup plus grand d’ennemis, et toutes les parties autour de lui des Juifs, il comprit que son retard était à son propre détriment, et que s’il S’il restait là plus longtemps, il aurait encore plus d’ennemis sur lui.

8. Afin de voler plus vite, il a donné l’ordre de se débarrasser de ce qui pouvait gêner la marche de son armée ; Alors ils tuèrent les mules et d’autres créatures, à l’exception de celles qui portaient leurs dards et leurs machines, qu’ils ont conservés pour leur propre usage, et cela principalement parce qu’ils étaient de peur que les Juifs ne s’emparent d’eux. Il fit alors marcher son armée comme jusqu’à Béthoron. Or, les Juifs n’exerçaient pas tant d’insistance sur eux lorsqu’ils étaient dans l’armée. grands espaces ouverts ; mais lorsqu’ils furent enfermés dans leur descente à travers d’étroites passages, puis quelques-uns d’entre eux les ont précédés, et les ont empêchés de sortir d’entre eux ; et d’autres d’entre eux enfoncent le postérieur dans les lieux inférieurs ; et toute la multitude s’étendit contre le cou de l’homme. et couvrit l’armée romaine de ses dards. Dans quelles circonstances, comme Les valets de pied ne savaient pas se défendre, de sorte que le danger pressait les cavaliers encore plus, car ils étaient si bombardés, qu’ils ne pouvaient pas marcher la route dans leurs rangs, et les montées étaient si hautes, que la cavalerie n’était pas capable de marcher contre l’ennemi ; les précipices aussi et les vallées dans lesquelles ils tombaient et tombaient fréquemment, étaient tels de chaque côté d’eux, qu’il n’y avait pas de n’était pas un endroit pour leur fuite, et aucun artifice ne pouvait être imaginé pour leur défense ; jusqu’à ce que la détresse dans laquelle ils se trouvèrent enfin fût si grande, qu’ils se livrèrent à des lamentations et à ces cris lugubres que les hommes emploient dans le le plus grand désespoir : les acclamations joyeuses des Juifs aussi, alors qu’ils encourageaient un autre, a fait écho aux sons, ces derniers composant un bruit de ces qui se réjouissaient à la fois et étaient en colère. En effet, les choses en sont arrivées à un tel point que les Juifs avaient presque fait prisonniers toute l’armée de Cestius, n’avaient pas la nuit vint, quand les Romains s’enfuirent à Béthoron, et que les Juifs s’emparèrent de tous les lieux autour d’eux, et guettait leur sortie [dans le matin].

9. Et ce fut alors que Cestius, désespérant de obtenant de la place pour une marche publique, il s’arrangea pour s’enfuir au mieux ; et Quand il eut choisi quatre cents des plus courageux de ses soldats, il les plaça au plus fort de leurs fortifications, et donna l’ordre que, lorsqu’ils seraient Ils montèrent à la garde du matin, ils dressèrent leurs enseignes, afin que les On pouvait faire croire aux Juifs que toute l’armée était encore là, tandis qu’il lui-même prit avec lui le reste de ses troupes, et marcha sans bruit, trente sillons. Mais quand les Juifs s’aperçurent, le matin, que le camp était vides, ils se précipitèrent sur les quatre cents qui les avaient trompés, et aussitôt leur jetèrent leurs dards, et les tuèrent ; puis il poursuivit Cestius. Mais il n’a pas Il avait déjà employé une grande partie de la nuit dans sa fuite, et pourtant marchait plus vite quand il faisait jour ; de sorte que les soldats, par l’intermédiaire de la l’étonnement et la crainte dans lesquels ils se trouvaient, laissèrent derrière eux leurs machines pour les sièges, et pour lancer des pierres, et une grande partie des instruments de guerre. Donc, le Les Juifs poursuivirent les Romains jusqu’à Antipatris ; après quoi, voyant qu’ils n’ont pas pu les rattraper, ils sont revenus, ils ont pris les machines et ont gâché le cadavres, et rassemblèrent les proies que les Romains avaient laissées derrière eux et revinrent en courant et en chantant dans leur métropole ; alors qu’ils avaient eux-mêmes n’en perdirent que quelques-uns, mais tuèrent des Romains cinq mille trois cent fantassins et trois cent quatre-vingts cavaliers. Cette défaite s’est produite le le huitième jour du mois de Dius, dans la douzième année du règne de Néron.





 

CHAPITRE 20.

     Cestius envoie des ambassadeurs à Néron. Le peuple de Damas
Tuent les Juifs qui vivaient avec eux. Les gens de
Jérusalem, après qu’ils eurent (cessé) de poursuivre Cestius, retournent
à la ville et prépare les choses pour sa défense et faites un
grand nombre de généraux pour leurs armées, et particulièrement
Josèphe l’auteur de ces livres. Quelques-uns de ses récits
Administration.

1. Après que ce malheur eut frappé Cestius, beaucoup de les Juifs les plus éminents s’éloignèrent de la ville à la nage, comme d’un navire va couler ; Costobarus et Saül, qui étaient frères, ainsi que Philippe, fils de Jacime, qui commandait les forces du roi Agrippa, s’enfuit s’éloigna de la ville, et se rendit auprès de Cestius. Mais alors comment Antipas, qui avait été assiégé avec eux dans le palais du roi, mais ne s’enfuyant pas avec eux, ensuite tués par les séditieux, nous le raconterons plus loin. Cependant, Cestius Saül et ses amis, selon leur propre désir, en Achaïe, à Néron, pour l’informer de la grande détresse dans laquelle ils se trouvaient, et de blâmer l’incendie de leur la guerre contre Florus, comme dans l’espoir d’atténuer son propre danger, en provoquant son l’indignation contre Florus.

2. Sur ces entrefaites, les habitants de Damas, lorsqu’ils furent informés de la destruction des Romains, se mirent à massacrer ceux qui Juifs qui étaient parmi eux ; et comme ils les avaient déjà enfermés ensemble dans le lieu des exercices publics, qu’ils avaient fait par le soupçon qu’ils avaient d’entre eux, ils pensaient qu’ils ne rencontreraient aucune difficulté dans cette tentative ; encore se méfiaient-ils de leurs propres femmes, qui étaient presque toutes dépendantes de la la religion juive ; C’est pourquoi leur plus grande préoccupation était de savoir comment ils pourraient leur cacher ces choses ; Ils s’approchèrent donc des Juifs, et leur gorge, comme étant dans un lieu étroit, au nombre de dix mille, et tous désarmés, et cela en une heure, sans personne pour les déranger.

3. Quant à ceux qui avaient poursuivi Cestius, ils furent renvoyés à Jérusalem, ils l’emportèrent sur quelques-uns de ceux qui les Romains par la violence, et quelques-uns d’entre eux persuadés [par des traités] de se joindre à et se rassemblèrent en grand nombre dans le temple, et nommèrent un grand beaucoup de généraux pour la guerre. Joseph aussi, fils de Gorion, 31 et Ananus, le grand prêtre, furent choisis pour gouverner toutes les affaires de la ville, et avec une charge particulière pour réparer les murs de la ville ; car ils n’ont pas ordonner Eléazar, fils de Simon, à cette charge, bien qu’il fût entré dans son possession de la proie qu’ils avaient prise aux Romains, et de l’argent qu’ils avaient pris de Cestius, ainsi qu’une grande partie des trésors publics, parce qu’ils qu’il était d’un tempérament tyrannique, et que ses partisans étaient, dans leur comme des gardes autour de lui. Cependant, le besoin qu’ils avaient de la maison d’Eléazar l’argent, et les ruses subtiles dont il se servait, amenèrent tout cela de telle sorte que le peuple ont été contournés, et se sont soumis à son autorité dans tous les Affaires.

4. Ils choisirent aussi d’autres généraux pour l’Idumée ; Jésus le fils de Sapphias, l’un des grands prêtres ; et Eléazar, fils d’Ananias, le souverain sacrificateur ; ils enjoignirent aussi à Niger, alors gouverneur de l’Idumée, 32 appartenait à une famille qui appartenait à la Pérée, au-delà du Jourdain, et s’appelait de là le Peraite, afin qu’il soit obéissant à ces commandants prénommés. Ils ne l’ont pas fait non plus négliger les soins d’autres régions du pays ; mais Joseph, fils de Simon, fut général à Jéricho, comme Manassé l’avait été à la Pérée, et Jean, l'Essénien, pour la toparchie de Thamna ; Lydda fut aussi ajoutée à sa part, et Joppé, et Emmaüs. Mais Jean, fils de Matthias, fut nommé gouverneur des toparchies de Gophnitica et Acrabattene ; comme Josèphe, fils de Matthias, des deux Galilées. Gamala aussi, qui était la ville la plus forte de ces contrées, fut mise sous son commandement.

5. Ainsi chacun des autres commandants administra les affaires de sa part avec cet empressement et cette prudence dont ils étaient maîtres ; mais quant à Josèphe, lorsqu’il arriva en Galilée, son premier soin fut de gagner la la bonne volonté du peuple de ce pays, comme s’il avait en général bon succès, bien qu’il doive échouer sur d’autres points. Et le fait d’être conscient que s’il communiquait une partie de son pouvoir aux grands hommes, qu’il en fasse ses amis ; et qu’il obtiendrait la même faveur de la multitude, s’il exécutait ses ordres par des personnes de leur pays, et qu’ils connaissaient bien ; Il en a choisi soixante-dix parmi les plus les hommes prudents et les anciens en âge, et les établit pour être les chefs de tous Galilée, comme il choisissait sept juges dans chaque ville pour entendre les petites querelles ; pour quant aux causes les plus grandes, et à celles qui concernaient la vie et la mort, il Il leur fut enjoint de lui être amené, ainsi qu’aux soixante-treize anciens.

6. Josèphe, lorsqu’il eut établi ces règles pour déterminer les causes par la loi, en ce qui concerne les rapports du peuple avec un autre, se mit à prendre des dispositions pour leur sûreté contre les violence; et comme il savait que les Romains tomberaient sur la Galilée, il construisit des murailles en des lieux convenables autour de Jotapata, de Bersabée et de Sélamis ; et en plus de ceux-ci, de Caphareccho, de Japha, de Sigo, et de ce qu’ils appellent le mont Thabor, et Tarichées et Tibériade. De plus, il a construit des murs autour des grottes près du lac de Gennesar, dont les places se trouvaient dans la Basse-Galilée ; la même chose qu’il a faite à la lieux de la Haute Galilée, ainsi qu’au rocher appelé le rocher de l’Achabari, et à Seph, et Jamnith, et Meroth ; et dans la Gaulonitis il fortifia Séleucie, et Sogane, et Gamala ; mais quant à ceux de Sepphoris, ils étaient les seuls à qui il donna la permission de construire leurs propres murailles, et cela parce qu’il s’aperçut Ils étaient riches et riches, et prêts à faire la guerre, sans avoir besoin de toute injonction à cette fin. Il en a été de même pour Gischala, qui avait une muraille construite autour d’elle par Jean, fils de Lévi lui-même, mais avec le consentement de Josephus; mais pour la construction du reste des forteresses, il travailla avec tous les autres constructeurs, et était présent pour donner tout le nécessaire à cette fin. Il rassembla aussi une armée de Galilée, de plus de cent mille jeunes gens, qu’il arma tous avec les vieilles armes qu’il avait rassemblés et préparés pour eux.

7. Et quand il eut considéré que la puissance romaine devinrent invincibles, principalement par leur empressement à obéir aux ordres, et l’exercice constant de leurs armes, il désespérait d’enseigner à ses hommes l’usage de leurs armes, ce qui devait être obtenu par l’expérience ; mais observant que leur l’empressement à obéir aux ordres était dû à la multitude de leurs officiers, il Il fit ses partages dans son armée plus à la manière romaine, et nomma un un grand nombre de subalternes. Il répartit aussi les soldats en différentes classes, qu’il mit sous des capitaines de dizaines, et des capitaines de centaines, puis sous des capitaines de milliers d’hommes ; et en plus de ceux-ci, il avait des commandants de corps plus importants de hommes. Il leur apprit aussi à se donner les signaux les uns aux autres, à appeler et à rappeler les soldats par les trompettes, comment déployer les ailes d’une armée, et les faire tourner en rond ; et quand une aile a réussi, de se retourner et de d’aider ceux qui étaient durement éprouvés, et de se joindre à la défense de ce qui avait le plus Souffert. Il les instruisait aussi continuellement de ce qui concernait le courage de l’âme, et la rusticité du corps ; et, surtout, il les exerçait pour guerre, en leur déclarant distinctement le bon ordre des Romains, et qu’ils combattaient avec des hommes qui, tant par la force de leur corps que par le courage de leurs âmes, avaient en quelque sorte conquis toute la terre habitable. Il leur a dit qu’il ferait l’essai du bon ordre qu’ils observeraient dans la guerre, même avant qu’il n’en soit venu à la bataille, au cas où ils s’abstiendraient des crimes qu’ils se livraient à des vols, et des brigandages, et des rapines, et de escroquer leurs propres compatriotes, et de ne jamais estimer le tort fait à ceux qui étaient si proches parents d’eux qu’ils étaient de quelque avantage pour eux-mêmes ; car les guerres sont puis s’en tira le mieux quand les guerriers conservent une bonne conscience ; mais ce n’est pas ceux qui sont malades dans la vie privée n’auront pas seulement pour ennemis ceux qui mais Dieu lui-même aussi pour leur antagoniste.

8. Et c’est ainsi qu’il continua à les exhorter. Maintenant, il choisit pour la guerre une armée suffisante, c’est-à-dire soixante mille fantassins, et deux cent cinquante cavaliers ; 34 et En plus de ceux-ci, sur lesquels il plaçait la plus grande confiance, il y avait environ quatre mille cinq cents mercenaires ; Il avait aussi six cents hommes pour garder ses corps. Or, les villes entretenaient facilement le reste de son armée, à l’exception des mercenaires, car chacune des villes énumérées ci-dessus envoyait la moitié de ses hommes à l’armée, et garda l’autre moitié à la maison, afin d’obtenir des provisions pour eux ; de sorte qu’une partie est allée à la guerre, et l’autre partie à la leur travail, et ainsi ceux qui envoyaient leur blé étaient payés pour cela par ceux qui étaient en armes, par la sécurité dont ils jouissaient d’eux.





 

CHAPITRE 21.

     À propos de Jean de Gichala. Flavius Josèphe utilise des stratagèmes 
contre les complots que Jean a ourdis contre lui et récupère certaines villes 
qui s’était révolté contre lui.

1. Comme Josèphe était ainsi engagé dans la l’administration des affaires de la Galilée, il s’éleva un perfide, un homme de Gischala, fils de Lévi, qui s’appelait Jean. Son caractère était celui d’un une personne très rusée et très rusée, au-delà de la vitesse ordinaire de l’autre Des hommes éminents s’y trouvaient, et pour leurs mauvaises pratiques, il n’avait son compagnon nulle part. Pauvre il l’a d’abord été, et pendant longtemps ses besoins l’ont gêné dans sa vie. ses desseins pervers. C’était un menteur acharné, et pourtant très habile à s’attribuer le mérite de ses fictions : il croyait que c’était un point de vertu de tromper les gens, et il le ferait même ceux qui lui étaient les plus chers. C’était un prétendant hypocrite à l’humanité, mais là où il avait des espoirs de gain, il n’a pas épargné l’effusion du sang. ses désirs étaient toujours portés à de grandes choses, et il encourageait ses espérances à partir de ces vilains tours dont il était l’auteur. Il avait un don particulier pour voleur; mais, au bout de quelque temps, il eut quelques compagnons dans ses pratiques impudentes ; Au début, ils n’étaient que peu nombreux, mais à mesure qu’il poursuivait sa mauvaise voie, ils sont devenus de plus en plus nombreux. Il veillait à ce qu'aucun de ses partenaires ne soit facilement pris en flagrant délit d'escroquerie, mais ils choisirent parmi les autres ceux qui avait les constitutions de corps les plus fortes et le plus grand courage d’âme, ainsi qu’une grande habileté dans les affaires martiales ; alors qu’il réunissait un groupe de quatre cent hommes, qui venaient principalement du pays de Tyr, et qui étaient des vagabonds qui s’était enfui de ses villages ; et au moyen de ceux-ci, il a dévasté tout Galilée, et irritait un nombre considérable de personnes, qui s’attendaient à une la guerre surgit soudain entre eux.

2. Cependant, le manque d’argent de Jean avait jusque-là l’a retenu dans son ambition après le commandement, et dans ses tentatives d’avancer lui-même. Mais quand il vit que Josèphe était très satisfait de l’activité de son tempérament, il le persuada, en premier lieu, de lui confier la réparation des murs de sa ville natale, [Gischala,] travail dans lequel il obtint un beaucoup d’argent de la part des riches citoyens. Par la suite, il a mis au point une et prétendant que les Juifs qui habitaient en Syrie étaient obligés de l’huile qui a été faite par d’autres que ceux de leur propre nation, il a demanda à Josèphe la permission d’envoyer du pétrole à leurs frontières ; Il en acheta donc quatre des amphores avec de la monnaie tyrienne qui valait quatre drachmes attiques, et vendu toutes les demi-amphores au même prix. Et comme la Galilée a été très féconde en pétrole, et il en était singulièrement ainsi à cette époque, en envoyant de grandes quantités, et Ayant le seul privilège de le faire, il rassembla une immense somme d’argent cet argent qu’il utilisa immédiatement au désavantage de celui qui donnait ce privilège ; et, comme il le supposait, que s’il pouvait une fois renverser Josèphe, qu’il obtienne lui-même le gouvernement de la Galilée ; Il donna donc des ordres aux brigands qui étaient sous son commandement d’être plus zélés dans leur vol expéditions, que par l’élévation de beaucoup de ceux qui désiraient des innovations dans le pays, il pouvait prendre leur général dans ses pièges, comme il arrivait à la l’aider, puis le tuer ; ou, s’il oubliait les brigands, il pourrait l’accuser de sa négligence envers le peuple du pays. Il a également répandu à l’étranger, un bruit lointain et proche que Josèphe livrait l’administration des affaires des Romains ; et il ourdit bien des complots de ce genre pour le perdre.

3. Or, en même temps que certains jeunes gens de la Dabaritta, qui montait la garde dans la Grande Plaine, tendit des pièges à Ptolémée, qui était l’intendant d’Agrippa et de Bérénice, et lui prit tout ce qu’il avait avec lui lui; parmi lesquelles il y avait un grand nombre de vêtements coûteux, et non de petits nombre de coupes d’argent, et six cents pièces d’or ; mais n’étaient-ils pas en mesure de ils cachèrent ce qu’ils avaient volé, mais ils apportèrent tout à Josèphe, à Tarichée. Là-dessus, il les blâma pour la violence qu’ils avaient faite au roi et à la reine. et il déposa ce qu’ils lui apportèrent à Énée, l’homme le plus puissant de la Tarichée, avec l’intention de renvoyer les choses aux propriétaires à un moment donné. le temps opportun ; ce que l’acte de Josèphe lui a mis dans le plus grand danger ; pour Ceux qui avaient volé les choses s’indignaient contre lui, à la fois parce qu’ils n’en gagnaient aucune part pour eux-mêmes, et parce qu’ils s’apercevaient d’avance de ce que était l’intention de Josèphe, et qu’il livrerait librement ce qui leur avait coûté tant de peines pour le roi et la reine. Ceux-ci s’enfuirent de nuit vers leurs villages, et déclarèrent à tous les hommes que Josèphe allait les trahir : ils Il y eut aussi de grands désordres dans toutes les villes voisines, de sorte qu’en le matin, cent mille hommes armés accoururent ensemble ; quelle multitude était entassés dans l’hippodrome de Tarichée, et firent une clameur très maussade contre lui ; tandis que quelques-uns criaient qu’ils devaient déposer le traître ; et d’autres, qu’ils le brûleraient. Or Jean irritait un grand nombre de personnes, ainsi que un certain Jésus, fils de Sapphias, qui était alors gouverneur de Tibériade. Puis c’était le cas que les amis de Josèphe et les gardes de son corps en furent si effrayés violente de la multitude, qu’ils s’enfuirent tous, à l’exception de quatre ; et comme il l’a fait Ils l’ont réveillé, car les gens allaient mettre le feu à la maison. Et bien que les quatre qui restaient avec lui l’aient persuadé de s’enfuir, il était ni étonné qu’il fût lui-même abandonné, ni de la grande multitude qui s’avança contre lui, mais il s’élança vers eux avec ses vêtements déchirés et ses cendres saupoudrée sur sa tête, les mains derrière le dos, et son épée suspendue à la sienne. cou. À cette vue, ses amis, surtout ceux de Tarichée, compatirent à son condition; mais ceux qui sont sortis du pays, et ceux qui sont dans leur voisinage, à qui son gouvernement paraissait pesant, lui fit des reproches, et lui demanda qu’il leur produisît immédiatement l’argent qui leur appartenait à tous, et qu’il confessât l’accord qu’il avait fait pour les trahir ; car ils s’imaginaient, d’après l’habitude dans laquelle ils il parut qu’il ne nierait rien de ce qu’on soupçonnait de lui, et que c’était pour obtenir le pardon qu’il s’était mis tout entier à une posture si pitoyable. Mais cette humble apparence n’a été conçue que comme préparatoire à un stratagème de sa part, qui s’arrangea ainsi pour mettre en place ceux qui étaient Ils étaient tellement en colère contre lui, en désaccord les uns avec les autres sur les choses qu’ils étaient en colère à. Cependant il promit qu’il confesserait tout : il lui fut permis de Il dit : « Je n’avais pas l’intention de renvoyer cet argent à Agrippa, ni de l’acquérir moi-même ; car je n’ai jamais estimé que celui qui était votre ennemi fût mon ami, et je n’ai pas regardé ce qui tendra à votre désavantage comme étant mon avantage. Mais, ô vous qui êtes des habitants de Tarieheae, j’ai vu que votre ville se trouvait dans une plus grande besoin plus que d’autres de fortifications pour votre sûreté, et qu’il voulait de l’argent Pour la construction, il y a un mur. J’avais aussi peur que les gens de Tibériade et d’autres villes comploteraient pour s’emparer de ces dépouilles, et c’est pourquoi j’avais l’intention de garder cet argent à titre privé, afin de pouvoir t’entourer d’un mur. Mais si cela ne vous plaît pas, je vous produirai ce que vous m’a été amené, et je vous laisse le soin de le piller ; mais si j’ai mené Moi-même assez bien pour vous plaire, vous pouvez, s’il vous plaît, punir votre bienfaiteur.

4. Là-dessus, les habitants de Tarichée firent de grands éloges lui; mais ceux de Tibériade, avec le reste de la compagnie, lui donnèrent des noms durs, et ils menacèrent de lui faire ce qu’ils lui feraient ; Les deux parties ont donc cessé de se quereller avec Josèphe, et tombèrent en se querellant les uns avec les autres. C’est ainsi qu’il s’enhardit la dépendance qu’il avait de ses amis, qui étaient les gens de Tarichée, et au nombre d’environ quarante mille, et parlaient plus librement à toute la multitude, et leur reprocha beaucoup leur témérité ; et leur dit qu’avec cette il bâtirait des murailles autour de Tarichée, et mettrait les autres villes dans un état second. l’état de sécurité également ; pour cela, ils ne devraient pas manquer d’argent, s’ils voulaient seulement s’entendent pour le profit de qui elle doit être obtenue, et ne souffriront pas eux-mêmes de s’irriter contre celui qui le leur a procuré.

5. Là-dessus, le reste de la multitude qui avait été trompé à la retraite ; mais ils s’en allèrent furieux, et deux mille d’entre eux l’attaquèrent dans leurs armures ; et comme il était déjà allé chez lui Ils se tenaient à l’extérieur et le menaçaient. À cette occasion, Josèphe à nouveau usa d’un second stratagème pour leur échapper ; car il est monté sur le toit de sa maison, et, de la main droite, il les pria de se taire, et leur dit : « Je ne puis dire ce que tu voudrais, et tu ne peux pas entendre ce que tu dis, à cause du bruit confus que tu mais il a dit qu’il se conformerait à toutes leurs demandes, au cas où ils n’enverrait qu’une partie de leur nombre à celui qui pourrait lui en parler. Et quand les principaux d’entre eux, avec leurs chefs, entendirent cela, ils entrèrent la maison. Il les attira ensuite dans la partie la plus retirée de la maison, et ferma la porte de la salle où il les avait mis, puis il les avait fait fouetter jusqu’à ce que chacun d’eux Leurs parties intérieures semblaient nues. Pendant ce temps, la multitude se tenait debout autour la maison, et supposa qu’il avait eu une longue conversation avec ceux qui étaient partis à peu près ce qu’ils prétendaient de lui. Il fit alors ouvrir les portes immédiatement, et il renvoya les hommes tout ensanglantés, ce qui effraya terriblement ceux qui avaient avant de le menacer, qu’ils jetèrent leurs armes et s’enfuirent.

6. Quant à Jean, sa jalousie s’accrut évasion de Josèphe], et il ourdit un nouveau complot contre lui ; il s’est fait passer pour malade, et par une lettre demanda à Josèphe de lui donner la permission d’utiliser le bains qui étaient à Tibériade, pour le rétablissement de sa santé. Sur quoi Josèphe, qui jusque-là ne se doutait pas des complots de Jean contre lui, écrivit au gouverneurs de la ville, qu’ils fourniraient un logement et des choses nécessaires pour John; faveurs, quand il en eut fait usage, au bout de deux jours il fit ce qu’il s’est produite ; il corrompit les uns par des fraudes illusoires, et les autres par de l’argent, et C’est ainsi qu’ils les persuadèrent de se révolter contre Josèphe. Ce Silas, qui a été nommé gardien de la ville par Josèphe, lui écrivit aussitôt, et l’informa de le complot contre lui ; l’épître que Josèphe eut reçue, il marcha avec toute la nuit, et arriva de grand matin à Tibériade ; à laquelle temps que le reste de la multitude le rencontrait. Mais Jean, qui se doutait que sa venue n’était pas à son avantage, envoya cependant un de ses amis, et prétendit que Il était malade, et qu’étant confiné à son lit, il ne pouvait venir le payer ses respects. Mais dès que Josèphe eut réuni le peuple de Tibériade et essaya de s’entretenir avec eux des lettres qu’il avait Jean envoya secrètement des hommes armés, et leur donna l’ordre de le tuer. Mais quand les gens virent que les hommes armés étaient sur le point de tirer leurs épées, ils s’écria-t-il ; à ce cri Josèphe se retourna, et quand il vit que le l’épée à la gorge, il s’éloigna en toute hâte vers le bord de la mer, et laissa de côté ce discours qu’il allait faire au peuple, sur une élévation de six coudées de haut. Il s’empara alors d’un vaisseau qui se trouvait dans le port, et s’y élança avec deux de ses gardes, et s’enfuit au milieu de la lac.

7. Mais les soldats qu’il avait avec lui prirent leurs armèrent aussitôt, et marchèrent contre les conspirateurs ; mais Josèphe craignait que Une guerre civile devait être soulevée par l’envie de quelques hommes, et amener la ville à ruine; Il envoya donc quelques-uns de ses compagnons pour leur dire qu’ils ne devaient plus rien faire que d’assurer leur propre sécurité ; qu’ils ne tueraient personne, ni accuser quelqu’un pour l’occasion qu’ils avaient donnée [de désordre]. Par conséquent, ces les hommes obéissaient à ses ordres et se taisaient ; mais les gens du voisinage quand ils ont été informés de ce complot et du comploteur, ils ont obtenu rassemblés en grande foule pour s’opposer à Jean. Mais il les en empêcha, et s’enfuit à Gischala, sa ville natale, tandis que les Galiléens accouraient de leurs diverses villes à Josèphe ; et comme ils étaient maintenant devenus plusieurs dizaines de milliers d’hommes armés, ils s’écrièrent qu’ils étaient venus contre Jean le vulgaire comploteur contre leurs intérêts, et le brûlerait en même temps, et que ville qui l’avait reçu. Josèphe leur dit qu’il avait pris leur bienveillante envers lui, mais il réprima encore leur fureur, et avait l’intention de soumettre ses ennemis par une conduite prudente, plutôt qu’en les tuant ; Il a donc excepté ceux de toutes les villes qui s’étaient joints à cette révolte avec Jean, par leur nom, qui lui avait été montré avec empressement par ceux qui venaient de toutes les villes, et qui proclamation publique, qu’il s’emparerait des effets de ces qui n’abandonnait pas Jean au bout de cinq jours, et qui brûlerait leurs deux maisons et leurs familles avec le feu. Sur quoi, trois mille hommes de la troupe de Jean qui vinrent à Josèphe, et jetèrent leurs bras sur son pieds. Jean se mit alors en route, avec ses deux mille runagates syriens, des tentatives ouvertes, aux voies plus secrètes de la trahison. En conséquence, il a envoya des messagers à Jérusalem, pour accuser Josèphe, d’avoir une grande puissance, et pour leur faire savoir qu’il viendrait bientôt comme un tyran dans leur métropole, à moins que Ils l’en empêchèrent. Cette accusation, le peuple était au courant à l’avance, mais n’en tenir aucun compte. Cependant, certains des grands, par envie, et certains des envoyèrent de l’argent à Jean en privé, afin qu’il pût s’entendre des soldats mercenaires, afin de combattre Josèphe ; Ils ont également pris un décret de eux-mêmes, et cela pour l’avoir rappelé de son gouvernement, mais ils n’ont pas pensent que ce décret est suffisant ; Ils en envoyèrent deux mille cinq cents des hommes armés, et quatre personnes du plus haut rang parmi eux ; Joazar, fils de Nomicus, et Ananias, fils de Sadduk, ainsi que Simon et Judas, fils de Jonathan, tous des hommes très habiles à parler, afin que ces personnes puissent retirer le la bonne volonté du peuple de la part de Josèphe. Ceux-ci avaient la charge, que s’il voulait s’en aller volontairement, qu’ils lui permettent de [venir et] de rendre compte de ce qui s’est passé. sa conduite ; mais s’il s’obstinait à rester dans son gouvernement, ils devraient le traiter comme un ennemi. Or, les amis de Josèphe lui avaient fait savoir que Une armée s’avançait contre lui, mais ils ne l’avertirent pas à l’avance de ce que le La raison de leur venue était qu’ils n’étaient connus que de quelques conseils secrets de ses ennemis ; et c’est par ce moyen que quatre villes se révoltèrent contre lui aussitôt, Sepphoris, et Gamala, et Gischala, et Tibériade. Pourtant, il a récupérer ces villes sans guerre ; et quand il eut mis en déroute ces quatre commandants par stratagèmes, et qu’il avait pris les plus puissants de leurs guerriers, il les envoya à Jérusalem; et le peuple [de Galilée] eut une grande indignation contre eux, et fut dans une disposition zélée à tuer, non seulement ces forces, mais celles qui ont envoyé eux aussi, si ces forces ne l’en avaient pas empêché en s’enfuyant.

8. Or Jean fut retenu ensuite dans les murs de Gischala, par la crainte qu’il avait de Josèphe ; mais en quelques jours Tibériade révolté de nouveau, le peuple qui s’y trouvait invita le roi Agrippa [à retourner à la l’exercice de son autorité à cet égard]. Et quand il n’est pas venu à l’heure et quand quelques cavaliers romains parurent ce jour-là, ils expulsèrent Flavius Josèphe hors de la ville. Or, leur révolte fut bientôt connue à Tarichées ; et comme Josèphe avait envoyé tous les soldats qui étaient avec lui pour ramasser du blé, il ne savait ni marcher seul contre les révoltés, ni de rester où il était, parce qu’il craignait que les soldats du roi ne l’en empêchassent s’il tardait, et s’il pouvait entrer dans la ville ; car il n’avait pas l’intention de faire quoi que ce soit le lendemain, parce que c’était le jour du sabbat, et qu’il l’empêcherait de acte. Aussi parvint-il à circonvenir les révoltés par un stratagème ; et dans d’abord il ordonna de fermer les portes de Tarichée, afin que personne ne pût sortir et informer [ceux de Tibériade], à qui il était destiné, quel stratagème il était là ; Il rassembla alors tous les navires qui étaient sur le lac, et qui qu’il y en avait deux cent trente, et dans chacun d’eux il n’a mis que plus de quatre marins. Il s’embarqua donc en toute hâte pour Tibériade, et se tint à une telle distance de la ville, qu’il n’était pas facile pour le peuple de voir les vaisseaux, et ordonna que les vases vides flottassent là-bas, tandis que lui-même, qui n’avait avec lui que sept de ses gardes, et ceux qui n’étaient pas armés, s’approchèrent si près comme pour être vu ; mais quand ses adversaires, qui lui faisaient encore des reproches, le virent Du haut des murailles, ils étaient si étonnés qu’ils supposaient que tous les navires étaient d’hommes armés, et jetèrent leurs armes, et par des signaux d’intercession Ils le supplièrent d’épargner la ville.

9. Josèphe les menaça terriblement, et leur reprocha que, lorsqu’ils furent les premiers à prendre les armes contre les Romains, qu’ils dépensassent d’avance leurs forces dans des dissensions civiles, et qu’ils ce que leurs ennemis désiraient par-dessus tout ; et qu’en outre ils devraient s’empressèrent de s’emparer de lui, qui veillait à leur sûreté, et avait n’ont pas eu honte de fermer les portes de leur ville à celui qui a bâti leur Murs; que, toutefois, il admettrait d’eux des intercesseurs qui pourraient leur trouver quelque excuse, et avec qui il ferait des accords qui pourraient pour la sécurité de la ville. Là-dessus, dix des hommes les plus puissants de Tibériade vinrent jusqu’à lui à l’instant ; et quand il les eut pris dans un de ses vaisseaux, il ordonna qu’on les portât à une grande distance de la ville. Il ordonna alors que cinquante autres membres de leur sénat, qui étaient des hommes de la plus haute éminence, venez à lui, afin qu’ils lui donnent aussi quelque sécurité en leur faveur. Après que, sous un nouveau prétexte ou sous un autre, il en a appelé d’autres, l’un après l’autre. l’autre, de faire les ligues entre eux. Il donna ensuite l’ordre aux maîtres de les vaisseaux qu’il avait ainsi remplis pour s’embarquer sur-le-champ pour Tarichée, et d’y enfermer ces hommes dans la prison ; jusqu’à ce qu’à la fin il ait pris tous leurs Sénat, composé de six cents personnes, et d’environ deux mille populace, et les emmena à Tarichée. 35 ans

10. Et quand le reste du peuple s’écria, Clitus fut le principal auteur de cette révolte, ils voulurent qu’il le fît dépense sa colère sur lui [seulement] ; mais Josèphe, dont l’intention était de tuer personne, ordonna à un certain Lévius, qui appartenait à ses gardes, de sortir du vaisseau, afin de couper les deux mains de Clitus ; mais Lévius craignait-il de sortir par lui-même seul à un si grand nombre d’ennemis, et refusa d’y aller. Clitus vit que Josèphe était dans une grande passion dans le navire, et prêt à en sauter, afin d’exécuter lui-même le châtiment ; Il implora donc du rivage : qu’il lui laisserait une de ses mains ; ce que Josèphe accepta, sur à condition qu’il couperait lui-même l’autre main ; En conséquence, il a tiré son l’épée, et de sa main droite lui coupa la gauche, tant était grande la crainte dans laquelle il se trouvait. de Josèphe lui-même. C’est ainsi qu’il fit prisonniers les habitants de Tibériade, et reprit la ville avec des navires vides et sept de ses gardes. De plus, un quelques jours après, il reprit Gischala, qui s’était révoltée avec le peuple de Sepphoris, et donna à ses soldats la permission de la piller ; mais a-t-il obtenu toutes les piller ensemble, et le rendre aux habitants ; et ce qu’il a fait à la habitants de Sepphoris et de Tibériade. Car lorsqu’il eut soumis ces villes, il avait l’esprit, en les laissant piller, de leur donner quelque bonne instruction, en même temps qu’il regagnait leur bienveillance en leur restituant leur argent encore.





 

CHAPITRE 22.

     Les Juifs préparent tout pour la guerre ; et Simon, fils de
Gioras, tombe dans le pillage.

1. Et c’est ainsi que les troubles de la Galilée s’apaisèrent, quand, ayant cessé de poursuivre leurs dissensions civiles, ils entreprirent pour faire des préparatifs pour la guerre avec les Romains. Maintenant à Jérusalem le grand prêtre Artanus, et tous les hommes de pouvoir qui n’étaient pas dans le l’intérêt des Romains, et réparèrent les murailles, et firent un grand nombre de guerriers instruments, de sorte que dans toutes les parties de la ville des dards et toutes sortes d’armures étaient sur l’enclume. Bien que la multitude des jeunes gens s’adonnât à des occupations exercices, sans aucune régularité, et tous les lieux étaient pleins de tumultes Actions; mais les modérés étaient excessivement tristes ; et il y en avait un grand nombre qui, à la perspective des calamités qui s’abattaient sur eux, fit de grandes lamentations. Il y avait aussi des présages observés qui étaient compris d’être les précurseurs des maux par ceux qui aimaient la paix, mais l’étaient par ceux qui allumé la guerre interprétée de manière à convenir à leurs propres inclinations ; et le très l’état de la ville, avant même que les Romains vinssent s’y opposer, était celui d’un lieu voué à la destruction. Cependant, la préoccupation d’Ananus était celle-ci, de mettre de côté, pour un les préparatifs de la guerre, et de persuader aux séditieux de consulter leur propre intérêt, et de contenir la folie de ceux qui avaient le nom de Fanatiques; mais leur violence était trop dure pour lui ; et quelle fin il est venu à nous relaterons ci-après.

2. Mais pour ce qui est de la toparchie d’Acrabbene, Simon, le fils de Gioras, rassembla un grand nombre de ceux qui aimaient les innovations, et se mit à ravager le pays ; Il ne s’est pas contenté de harceler les maisons, mais tourmentait leurs corps, et paraissait ouvertement et d’avance affecter tyrannie dans son gouvernement. Et quand Artanus envoya contre lui une armée, et les autres chefs, lui et sa troupe se retirèrent chez les brigands qui étaient à Massada, et ils s’y arrêtèrent, et pillèrent avec eux le pays d’Idumée, jusqu’à ce qu’Ananus et ses autres adversaires furent tués ; et jusqu’à ce que les dirigeants de ce pays aient été affligé de la multitude de ceux qui ont été tués, et de la perpétuelle ravage de ce qu’ils avaient, qu’ils levèrent une armée, et mirent des garnisons dans la villages, pour les mettre à l’abri de ces insultes. Et c’est dans cet état que se trouvaient les affaires de Judée à cette époque.

NOTES DE BAS DE PAGE DU LIVRE DE GUERRE 2

1 (retour)
[ Ecoutez la note du doyen Aldrich à ce sujet : « La loi ou coutume des Juifs [dit : il] exige sept jours de deuil pour les morts », Antiq. B. XVII. ch. 8. l’article 4 ; d’où l’auteur du livre de l’Ecclésiastique, ch. 22, 12, assigne sept jours comme le temps propre du deuil pour les morts, et, ch. 38 :17, enjoint aux hommes de pleurez les morts, afin qu’on ne parle pas mal d’eux ; car, comme le dit Josèphe À l’heure actuelle, si quelqu’un omet ce deuil [fête funèbre], il n’est pas considéré comme un sainte personne. Comme il est certain qu’un deuil de sept jours a été coutumier depuis les temps les plus anciens, Genèse 1 :10. Les fêtes funéraires sont également mentionné comme d’une antiquité considérable, Ézéchiel 24 :17 ; Jérémie 16 :7 ; Proie. 31:6; Deutéronome 26 :14 ; Flavius Josèphe, de la guerre B. III. ch. 9. CHAPITRE 5.]

2 (aller-retour)
[ Ceci tenant un conseil dans le temple d’Apollon, dans le palais de l’empereur à Rome, par Auguste, et même la construction de ce temple magnifiquement par lui-même dans ce palais, sont exactement agréables à Auguste, dans ses vieux jours, comme Aldrich et de Suttonius et Properce.]

3 (retour)
[ Nous avons ici une forte confirmation que c’était Xerxès, et non Artaxerxès, sous lequel la plus grande partie des Juifs revint de la captivité babylonienne, c’est-à-dire aux jours d’Esdras et de Néhémie. La même chose est dans les Antiquités, B. XI. ch.6]

4 (