ANNEXE VIII.

LES TRADITIONS RABBINIQUES SUR ELIE, LE PRÉCURSEUR DU MESSIE

(Vol. i. livre II. ch. iii. p. 143.)

Pour compléter la preuve, présentée dans le texte, en ce qui concerne la différence essentielle entre l’enseignement de l’ancienne Synagogue sur « le précurseur du Messie » et l’histoire et la mission de Jean-Baptiste, comme décrit dans le nouveau testament, nous subjoin une pleine, Si condensée, compte des traditions rabbiniques antérieures concernant Elijah.

Les opinions divergent quant à la descente et le lieu de naissance d’Élie. Selon certains, il était de la terre de Galaad (Bemid. R. 14) et de la tribu de Gad (TEHAUREI. sur Genèse xlix. 19). D’autres le décrivent comme un Benjaminite, de Jérusalem, un de ceux ' qui était assis dans le Hall de taillées Stones (TEHAUREI. sur Exode xxxi. 2), ou bien comme paternellement descendant de Gad et Benjamin. 6417 6417 que cette question est examinée en Ber. R. 71 vers la fin. COMP. aussi Shem. R. 40. Pour plus de détails, nous nous référons à nos remarques sur Genèse xlix. 19 à l’annexe IX. Encore une troisième opinion et qui apparemment plus grand poids attache, représente lui comme un Lévite et un prêtre - nay, comme le grand-prêtre de jours messianiques. Cela est expressément mentionné dans le Targum de Pseudo-Jon. sur Ex. xl. 10, où il semble aussi implicite qu’il était pour oindre le Messie avec l’huile sacrée, dont la composition a été parmi les choses inconnues dans le second Temple, mais d’être restauré par Élie (TEHAUREI. sur Exode xxiii. 20, éd. Warsh. p. 91 un, lignes 4 et 5 de haut). Une autre tradition curieuse identifie Elijah avec Phinéas (Targum Pseudo-Jon sur Ex. vi. 18). la même expression que dans le Targoum (« Phinéas - c’est Elijah ») se produit dans ce grand magasin de la tradition rabbinique, Yalkut (vol. i. p. 245 b, deux dernières lignes et col. c). De la manière pointue dans laquelle on se reportera pour le parallélisme entre le zèle de Phinéas et celle d’Élie et entre leurs travaux en conciliation entre Dieu et Israël et en amenant ces derniers à se repentir, nous pouvons recueillir également l’origine de cette tradition et son signification plus profonde. 6418 6418 que je ne puis souscrire à une des explications de ce passage offert par Castelli (Il Messia, p. 199), dont la référence est rarement aussi précise comme d’habitude. Le passage cité est dans le paragraphe Pinchas, ouvrant des lignes de.

Pour (comme entièrement expliquée dans le livre II. ch. v.) c’est l’un des principes fréquemment exprimées par l’ancienne Synagogue, dans sa perception plus profonde de l’unité et l’importation de l’ancien Testament, que les événements miraculeux et divin se d’Israël antérieure du l’histoire serait réédicté, qu’avec une application plus large, en jours messianiques. Si cette idée sous-tend le parallélisme entre Phinéas et Elie, il est toujours plus pleinement réalisée dans celui entre Elie et Moïse. Si l'on compare le récit biblique de ces deux messagers de Dieu, nous sommes frappés avec l’étroite correspondance entre les détails de leur histoire. La Synagogue prend soin de tracer cette analogie étape par étape (Yalkut, vol. ii. p. 32 d) la délivrance finale d’Israël de l’Égypte, ce serait la délivrance finale par Élie pour jamais de pause le joug de la domination étrangère tout. L’allusion ici est à la partie qui Élie devait prendre dans la furture « guerre de Gog et Magog » (Seder Olam R. c. xvii.) En effet, ce parallélisme est transporté jusqu’ici, que la tradition veut, que, lorsque Moïse a été commandé par Dieu pour aller à Pharaon, il a plaidé que Dieu enverrait plutôt de lui dont il a conçu d’envoyer pour la délivrance de beaucoup plus grande dans les derniers jours. Sur ce qu'il lui fut dit mission que Elijah serait en Israël, tandis que he(Moses) a été envoyé à Pharaon (Pirqé de R. Eliez. 40). 6419 6419 Castelli écrit : Lo Prega une mandare in luogo suo esperantiste, già esistente almeno en insipirito ; e Dio risponde, che è predestinato non a quella, ma alla finale redenzione. Mais il y a trois inexactitudes ici, pour Moïse (1) n’est pas nom Elijah ; (2) il n’y a pas un soupçon que Elijah était préexistant en esprit ; alors que la réponse de Dieu (3) à Moïse est comme dans notre texte. De même, il est affirmé que la grotte d'où Moïse vit la présence Divine en passant devant lui (Ex. xxxiii. 22) était le même que celui dans lequel Elijah se trouvait dans des circonstances similaires - cave ayant été créés avec le reste du monde, mais spécialement à la veille du Sabbat première du monde (Siphré on Deut. éd. Friedmann, p. 147 a, dernière ligne). Compte tenu de cette paralelism entre eux, l’occurrence de l’expression un peu difficile va guère nous surprendre, qui à l’époque du Messie Moïse et Elie s’unissaient - « comme un » (Debar. R. 3, à la fin). 6420 6420 la question a été soulevée si Jérémie (ou même Esaïe) était aussi d’apparaître dans les jours messianiques. En faveur de cette opinion 2 MACC. ii. 1-8 et xv. 14-16 se permettre, pour dire le moins, des preuves présumées. Nous ne renvoient pas à 4 Esdras ii. 18, car les deux premiers et les deux derniers chapitres de ce livre dans nos apocryphes (2 Esdras) sont infondés, étant pour beaucoup plus tard, probablement chrétienne paternité. Gfrörer pense qu’Esdras 4 v. (2 Esdras vii. 28) fait référence à Jérémie et Isaïe (Urchrist vol. ii. p. 230). Mais je ne peux pas tirer la même conclusion. En revanche, il y a un remarquable passage en Mechilta sur Exode xvi. 33 (éd. Weiss, p. 59, b), qui non seulement semble conjoin Jérémie avec le Messie (bien que le rendu inexact de Wetstein, Nov. Test. vol. j’ai. 430 p. transmet une impression exagérée et erronée de cela), mais nous rappelle ii Mac. 2. 1-18.

Il a été noté dans le texte que l’activité d’Élie, depuis l’époque de son apparition dans les jours d’Achab, à celle de son retour comme le précurseur du Messie, est représentée dans la tradition juive comme continuet qu’il est presque constamment présente sur la scène, soit comme converse avec un rabbin, ou encore comme occupé sur le bien-être d’Israël et connecté avec elle. Ainsi Elie chroniques dans le ciel, les actes de l’homme (Seder Olam R. xvii..), ou bien écrit les observances des commandements par des hommes, et alors le Messie et Dieu scellez-la (Midrast sur Ruth ii. 14, dernière ligne, éd. Warsh. p. 43 b). En général, il est toujours intéressé à tout ce qui concerne l’état actuel d’Israël ou leur délivrance future (Sanh. 98 a). En effet, il est connecté avec le rite initiatique du Pacte, en reconnaissance de son zèle6421 6421 dans ce passage aussi est fait référence à l’ardeur de Phinéas correspondant à celle d’Élie. dans la restauration de la circoncision, lorsque, selon la tradition, il a été abrogé par les dix tribus après leur séparation de Juda. Dieu en conséquence avait déclaré : « Israël ne doit pas rendre l’Alliance de la circoncision, mais tu verras, » et les sages ont décrété qu’un siège d’honneur (à la circoncision) sont placé pendant l’ange de l’Alliance (Malachie iii. 2; Eliez Pirqé de r. 29, fin). Tradition va encore plus loin. Non seulement il était le seul ambassadeur à qui Dieu avait confié ses trois spéciales ' clés :' de naissance, de la pluie et de se réveiller les morts (Yalkut, vol. ii. 32 c), mais son travail était presque divin (TEHAUREI. Bereshith 7 ; éd. Warsh. p. 6 b, dernière ligne et 7 a).

On passe volontairement sur l’activité d’Élie en relation avec Israël et surtout ses rabbins et les saints, au cours de l’intervalle entre la mort du Prophète et de son retour comme le précurseur du Messie, comme légende juive le décrit. Aucune bonne fin ne pourrait être desservi en répétant ce qui si souvent ne sonne pas seulement tout à fait stupide et superstitieux, mais profane. Dans la légende juive Elijah est toujours présenté comme le gardien des intérêts d’Israël, si théologiquement ou personnellement - en quelque sorte la constante vivant milieu entre Dieu et son peuple, le lien qui lie l’Israël d’aujourd'hui - avec ses activités , veut, difficultés et intérêts - le brillant avenir messianique dont il est le signe avant-coureur. C’est sans doute l’idée qui sous-tend les nombreux, souvent grotesques, légendes sur ses paroles et les faits et gestes. Parfois il est représenté comme, dans son zèle bien intentionné, allant même jusqu'à porter faux témoignage afin de libérer des rabbins de danger et Difficulté (Berach. 58 a). En général, il est toujours prêt à charger, de confort, ou de guérir, condescendant même à si faible une maladie comme le mal de dents (Ber. R. 96, fin). Mais il est plus souvent le conseiller un ami des rabbins, dont réunions et études, il fait ses délices. Il était donc un accompagnateur fréquent Academy de Rabh - et son indiscrétion à divulguer à ses amis les secrets du ciel avait une fois acheté pour lui dans le ciel le châtiment du feu stripes (Mets Babha. 85 b). Mais c’est le thème pour indiquer plus de tout cela. Notre but est de décrire l’activité d’Élie dans le cadre de la venue du Messie.

Quand, à la longue, le temps de la rédemption d’Israël est arrivé - puis Elijah reviendrais. De deux choses seulement nous sommes bien sûr à cet égard. Elijah « ne viendra pas hier » - autrement dit, il sera révélé le même jour qu’il arrive - et il ne viendra pas à la veille d’un sabbat ou jour de fête, afin de ne pas interrompre le reste festif, ni à enfreindre les lois festives (Erub. 43 b , Shaab. 33 a). Si il est venu un jour (Er. 43 b) ou trois jours avant le Messie (Yalkut, vol. ii. p. 53 c, vers le milieu) son avènement serait proche de celle de que le Messie (Yalkut, vol. i. p. 310 a, ligne 21 du bas). 6422 6422 Schöttgen (Horæ Hebr. tomus ii. p. 534) n’a pas correctement appréhendé la signification de ce passage. Il n’est pas «statim cum ipso Messiæ adventu, » mais prope ou proxime ({hébreu}.) Schöttgen écrit inexactement {hébreu}. Le compte rendu des trois jours entre l’avènement d’Elie et du Messie est particulière (Yalkut, vol. ii. p.53 c). Commenter c’est lii. 7, il est expliqué, que le premier de ces trois jours, Elijah se présenterait sur les montagnes d’Israël, déplorant la branlante de la terre, sa voix se faire entendre d’un bout du monde à l’autre, après quoi il se proclame : Vient de « Paix » dans le monde. vient de « paix » au monde ! De même le deuxième jour il serait proclamer : « Bon » vient au monde. « bonne » viendra au monde ! Enfin, le troisième jour, il a, à l’instar des deux jours précédents, rendrait proclamation : «Jeshuah6423 6423 bien sûr, c’est le terme hébreu utilisé dans Ésaïe lii. 7 (« qui publié le Salut»). C’est néanmoins significatif, cependant, à cet égard, le fait que le mot se prononce comme le nom de Jésus. cometh (Salut) dans le monde. Jeshuah cometh (Salut) au monde,' qui, afin de marquer la différence entre Israël et les Gentils, serait davantage expliqué par cet ajout : « Dire à Sion - ton roi vient ! »

La période de l’Avent d’Élie, selon une opinion (Pirqé de R. Eliez. 43), serait un moment de véritable repentance par Israël, bien qu’il n’est pas indiqué que ce changement pourrait être causé par son ministère. En revanche, sa propre activité consisterait à régler les questions de cérémoniales et rituelles, de doutes et de difficultés, à faire la paix, afin de restaurer ceux qui, par la violence, avait été injustement exclus de la Congrégation et à l’exclusion de ceux qui, par la violence avait été injustement introduites (i. Bureau Mets. 8 ii. 8 ; iii. 4, 5 ; Eduy. VII. 7). Il serait également restaurer Israël ces trois choses qui avaient été perdues : le pot doré de la manne (Ex. xvi. 33), le récipient contenant l’huile d’onction et qui avec les eaux de purification - selon certains, aussi verge d’Aaron qui avait fleuri et ont porté leurs fruits. 6424 6424 le lecteur trouvera, dans nos remarques sur Psaume ex. 2 à ajouter. IX. les traditions curieux sur cette canne d’Aaron, telle qu’elle figure dans Bemid. R. 18 et Yalkut sur PS. cx. 2. L’histoire de la tige de la merveille-travail est dit quelque peu différemment dans le Targum de Pseudo-Jon. Exode ii. 20, 21 et iv. 20 ; et encore une fois, avec d’autres variantes, de Eliez Pirké de r. 40. dans le dernier passage, on nous dit, que cette canne était passé de la possession de Joseph (après sa mort) dans le Palais du pharaon. De là Jéthro, qui fut l’un des magiciens de l’Égypte, il avait enlevé chez lui. La capacité de Moïse à lire l’écriture sur la tige - selon d’autres traditions, il déraciner hors du jardin - lui indiqué à Jethro comme le futur libérateur d’Israël et lui donner à Moses Zipporah pour sa femme (de préférence aux tous les autres prétendants) déterminé. Selon d’autres traditions, nez avait été pendant de nombreuses années emprisonné et desservie par Séphora, qui l’aimaient. On peut ajouter, que, selon une très ancienne tradition, le bâton d’Aaron était une des choses créées à la veille du Sabbat première du monde (Siphré, éd. Friedmann, p. 147 a, dernière ligne). Encore une fois, son activité est comparée à celui de l’ange que Dieu avait envoyé devant Israël à chasser et à vaincre les nations hostiles (TEHAUREI. sur Exode xxiii. 20, § 18 à la fin, éd. Warsh. p. 106 b). Pour. Élie devait apparaître, puis disparaître et réapparaître dans la guerre de Gog et Magog6425 6425 nous avons délibérément omis toute référence à la connexion entre Elijah et le « second » Messie, le fils d’Éphraïm, parce que cette ligne de la tradition appartient à une période ultérieure à celle du Christ. (Seder Olam R. xvii.). Mais après que cette époque générale paix et bonheur prévaudrait, quand Élie devait déverser ses fonctions particulières. Enfin, le ministère d’Elie certains également attribuée au bureau d’élever les morts (Sota ix. 15, mots de clôture). 6426 6426 la vue des apocryphes sur la Mission d’Élie puisse être recueillie de Ecclus. xlviii. 1-12. Vous trouverez quelques avis supplémentaires talmudiques sur Elijah à la fin de l’ajout. IX. Sepher Eliyahu (Apocalypse d’Élie), publié en haMidr de Beth de Jellinek. partie ii. pp. 65-68, n’ajoute rien à notre connaissance. Il prétend être une révélation par le Angel Michael à Élie de la fin et les derniers jours, à l’issue de la quatrième monarchie. Comme il est tout simplement un compte apocalyptique des événements de l’époque, il ne peut ici trouver un endroit, cependant intéressant le Tractate. J’ai volontairement pas parlé de l’abominable histoire de Elijah énonça Yoma 19 b, dernières lignes.

C’est un résumé d’ancienne tradition juive concernant Elijah comme le précurseur du Messie. Comparez-la avec la description du Nouveau Testament de Jean le Baptiste, il sera au moins admis que, de quelque source l’esquisse de l’activité et la mission de Jean-Baptiste provient, il ne peut pas être de l’idéal de l’ancienne Synagogue, ni encore de vues juives populairement actuels. Et, en effet - pourrait il être un contraste plus grand qu’entre le juif précurseur du Messie et lui du Nouveau Testament ?