LA RENAISSANCE DE

JÉSUS-CHRIST

Par

Jean leDuc

Février 2025

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Mise en page par Jean leDuc et Alexandre Cousinier.

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LES DEUX ASPECTS DE LA RENAISSANCE

LA NON-EXISTENCE DE L'ÉGLISE COMMUNE

LA DIMENSION INTERNE DU RÈGNE DE CHRIST

LE SANCTUAIRE DE SA SAINTE PRÉSENCE

LE SANCTUAIRE DANS LA JÉRUSALEM CÉLESTE

L'ADMIRATION DANS NOTRE TRANSFORMATION

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LES DEUX ASPECTS DE LA RENAISSANCE

La renaissance n'est pas un principe étrange aux Saintes-Écritures, on la retrouve à maints endroits, surtout dans le Nouveau Testament. Plus que souvent elle est voilée sous différents termes, idées ou notions dont l'expression populaire de nouvelle-naissance grandement abusée et falsifiée par les sectes dites évangéliques du christianisme contrefait moderne. Pour les réprouvés il faut croire, selon la décision d'une volonté supposément libre, pour être né de nouveau. Mais la vérité est qu'il faut plutôt déjà être né de nouveau (régénéré d'en Haut), selon le choix seul et la puissance de l'Esprit des vivants depuis avant la fondation du monde, pour avoir confiance en Christ et obtenir la vie éternelle (Actes 13: 48). Le choix n'est jamais de l'homme mais toujours de l'Esprit des vivants qui a déterminé toutes choses d'avance. Les réprouvés évangéliques sont  clairement du raisonnement charnel de ce monde de ténèbres, mais les élus véritables sont d'une différente origine, ils sont en ce monde mais non de ce monde (Jean 17: 16).

La renaissance est non seulement un principe, mais aussi un appel dans le sens que les élus sont appelés à être en Christ par la révélation Écrite, tout comme Christ est appelé à être en eux par la révélation dans la conscience (Jean 17:  21-24). Tout est centré sur Christ, et puisque Christ est la Vie, il est évident qu'il s'agit d'un appel à renaitre en Christ pour les élus, et en les élus pour Christ qui vient habiter en eux. L'appel à renaitre, qui est aussi celui du Bon Berger et celui envers Lazare, détient clairement deux aspects: externe pour les élus, et interne pour Christ.

LA NON-EXISTENCE DE L'ÉGLISE COMMUNE

Une des choses les plus frappantes dans le Nouveau Testament Grec, est que l'Église commune que nous connaissons tous, n'existe tout simplement pas. Elle n'est que l'illusion d'une fausse traduction qui favorise la contrefaçon aux yeux des réprouvés, et cela depuis  environs 2 000 ans, débutant avec Ignace d'Antioche. En d'autres mots, l'existence de l'Église commune, qu'elle soit locale, nationale, ou universelle, est le complot d'une MAFIA spirituelle nommée PASTORALE, dans laquelle les agents pastoraux sont des professionnels en toutes les techniques de manipulations, connues et inconnues.

Le mot grec traduit par « Église » dans la Bible est ekklesia. Ce mot non traduit mais translitéré, est composé d’un préfixe et d’une racine. Le préfixe est ek ou ex, qui signifie « en dehors » ou « de », c'est à dire précisément « sortir » d'un état d'être vers un autre. La racine est une forme du verbe kaleo, qui signifie « appeler, convoquer, sommer ». Ainsi, ekklesia signifie « ceux qui sont appelés en dehors ou à sortir » à Lui qui est la Vie, c'est à dire de renaitre en Christ. Or le mot « sortir » est l'appel du Bon Berger, l'appel de Lazare pour revenir à la vie, et est décrit aussi comme l'appel irrésistible de la grâce du salut envers les élus seuls. Il est intéressant de voir que certains des synonymes de « sortir » sont: émaner, émerger,  naître, paraître, manifester, se montrer, surgir, tous dans un contexte qui se rapporte à Christ et ses élus. Clairement l'Église n'est pas une organisation mais un appel, et cela change la face de tout le christianisme, et le dirige vers une dimension d'existence interne dans laquelle Christ habite notre cœur. Nous ne parlons donc pas d'une religion, mais d'une relation vivante et actuelle avec Christ en nous, l'anticipation de la gloire.

LA DIMENSION INTERNE DU RÈGNE DE CHRIST

Tous les aspects historiques du ministère de Christ sont reproduits spirituellement en ses élus. Nous sommes miraculeusement imprégnés de sa Sainte Présence, comme il fut déterminé d'avance dans son décret d'élection. Il s'agit en effet d'une renaissance de Christ en nous pour se former un nouveau corps, c'est à dire de son retour officiel pour revivre son ministère de façon spirituelle, en préparation pour son surgissement le jour de son émergence, dans lequel nous serons transformé en son image parfaite. En nous, nous revivrons avec Lui les mêmes expériences, les mêmes épreuves, conflits et souffrances, par le principe de la substitution qui nous identifie avec Lui dans tous les aspects de son ministère. En effet nous régnons présentement aussi avec Lui comme Roi et Maitre absolu de l'univers, et en Lui rien ne nous est impossible dans l'humilité et la soumission à sa volonté.

En nous se trouve la porte de l'éternité par laquelle nous entrons dans le royaume de sa gloire, et par laquelle aussi nous retournons à la maison paternelle parmi les nôtres, pour nous réjouir de merveilles en merveilles. Dans l'ampleur de sa contenance et de sa puissance, nous avons l'assurance de la grâce de son salut, et la certitude de posséder la vie éternelle,  et nous sommes avec Lui dans une alliance indissociable pour l'éternité.

Or la signification primaire du mot alliance se trouve dans l'Alliance Éternelle de l'Esprit des vivants. Celle-ci est connue seulement des élus véritables, inutile de la chercher dans les concepts théologiques et philosophiques du christianisme ecclésiastique mondain, elle ne s'y trouve pas. La notion y est complètement étrange et inconnue. Elle est donnée seulement, en cette fin des temps, par la révélation directe de l'Esprit des vivants à ses élus, seuls désignés pour la recevoir. Si vous en parliez avec des chrétiens traditionnels ou des évangéliques, ils ne comprendraient rien de ce que vous parleriez, et diraient que vous êtes fous. La raison est que l'Alliance Éternelle se base sur la préexistence des élus avant la fondation du monde ou création de toutes choses. Que nous existions d'avance en Christ de toute éternité  comme des émanations de son renoncement réciproque, est un blasphème théologique et philosophique inacceptable parmi les dits savants de la prétendue orthodoxie du christianisme contrefait. Leur raisonnement sinueux ne peut en saisir la vérité, la notion est une insulte à leur intelligence dérisoire et restreinte, étant séquestrée dans leurs raisonnements fallacieux, charnels et mondains.

L'Alliance Éternelle consiste à l'ensemble de toute la multitude infinie et éternelle des êtres vivants qui existent comme UN SEUL ÊTRE DIVIN, ou différentes consciences d'existences en l'Esprit des vivants. En d'autres mots, les élus sont des émanations et non des créations, c'est à dire qu'ils ont toujours existé et existeront toujours, à l'inverse des réprouvés qui ont été créés pour une existence temporaire. Les élus sont ainsi des expressions vivantes et conscientes de leurs existences particulières, d'une perfection sublime et glorieuse, intégrée dans l'une et l'autre, en une seule existence, dont la Réflexion essentielle de la perception de se son Expression unique se nomme JÉSUS, le Nom qui est au-dessus de tous noms (Philippiens 2: 9-11). En fait, le nom YaHWeH et celui de JéSuS signifie une seule et même Personne, un seul et même Être divin. 

Nous pouvons définir, dans notre contexte, une émanation: Émission ou manifestation qui provient d'une source, comme un rayon de lumière provient d'une seule source lumineuse. Il s'agit d'une puissance d'énergie perpétuelle et éternelle de l'Esprit des vivants qui est essentielle à la nature ou essence de son existence, à savoir son renoncement à Lui-même à l'intérieur de Lui-même, pour se retrouver Lui-même dans son renoncement de Lui-même, dans la pleine satisfaction de voir l'image de Lui-même dans l'essence de son existence, qui manifeste sa Volonté, sa Pensée, et sa Parole dans une seule Expression de sa Réflexion de Lui-même, et qui nous accorde sa révélation de Lui-même comme étant JE SUIS SAUVEUR, l'Autosuffisant et l'Indépendant dont dépend l'existence de toutes choses (Jean 1: 1-3). Lorsque les émanations découlent de leur source d'énergie qui provient de son ensemble des élus, elles se nomment des anges ou caractéristiques et attributs de l'Esprit des vivants, dans les manifestations particulières de son essence, qui agissent comme messagers de sa puissance et de sa gloire, étant les serviteurs des élus qui dégagent l'odeur ou parfum de son allégresse dans une réjouissance sans fin. Nous en avons l'exemple avec l'ange Gabriel qui signifie littéralement messager de la force de Dieu, et avec l'ange Michaël qui signifie messager de la présence de Dieu. De même avec l'ange de l'Éternel ou ange de l'Admirable, qui signifie le messager Éternel ou messager Admirable. Ainsi puisque les caractéristiques de Dieu sont infinies, les anges sont infinis, ils sont des myriades de myriades. Ils peuvent même se manifester sous des formes humaines et marcher parmi les hommes pour accomplir un but spécifique, déterminé par l'Esprit des vivants. Certains des élus ont même hébergé des anges sans le savoir (Hébreux 13: 2).

Or le mot alliance signifie aussi disciples, l'affinité et l'amitié apparente de l'association des élus en ce monde, dans l'assistance qu'ils portent l'un envers l'autre, dans une communion de partages émancipés, et dans une liaison de la grâce divine, qui manifeste la Sainte Présence de Christ. L'Alliance est donc basée sur le renoncement dans l'humilité de la Réflexion dans son Expression de la grâce envers les élus seuls. La grâce provient donc uniquement dans le décret d'élection du principe de la double prédestination, qui fut déterminée avant la fondation du monde pour la réalisation de l'intention suprême d'une nouvelle création parfaite et éternelle, par le principe du renoncement de Christ dans son sacrifice sur la croix et son habitation en nous.

LE SANCTUAIRE DE SA SAINTE PRÉSENCE

Sous l'Ancienne Alliance, notre Admirable Souverain Suprême habitait dans des temples construits de mains d'hommes, à cause de la dureté de leur cœur, depuis la rébellion en Éden. La loi avait été donnée pour manifester cette insensibilité hostile à sa Sainte Présence. La construction du Tabernacle dans le désert, et plus tard du Temple à Jérusalem, cité de la paix qui s'est prostituée aux nations, servaient de sanctuaires temporaires à la Sainte Présence de l'Esprit des vivants. Ces choses étaient en vue d'une Nouvelle Alliance et d'un nouveau Temple, non construit de mains d'hommes, mais érigé par l'Esprit des vivants Lui-même.

Il s'agissait d'un Temple spirituel basé sur le modèle que Moïse avait reçu sur le mont Sinaï. Il comprenait trois parties symboliques: la cour extérieure qui représentait le corps humain dont le voile est la chair; le lieu Saint qui représente l'âme, et d'où nous avons la lumière de la vérité et la nourriture spirituelle du pain de vie, qui est aussi l'endroit dans lequel nous élevons nos prières à l'Esprit des vivants; et le lieu Très-Saint ou lieu caché derrière le voile de la conscience, qui se nomme aussi le Sanctuaire de la Sainte Présence, ou résidence de l'Esprit des vivants. Toutes ces choses sont un style imagé du Seigneur Jésus-Christ, le Temple du Dieu Vivant dans un corps de chair, et aussi des élus en qui Christ fit son Habitation Sacrée à partir du jour de la Pentecôte.

Cette merveille prodigieuse d'un Nouvel Homme immortel, une nouvelle race, avait deux natures, humaine, et divine d'une perfection sublime, et d'une splendeur merveilleuse.

Le premier des immortels, Chef d'une race céleste et éternelle, vivait en ce monde de ténèbres, plein de la lumière vivifiante d'un nouveau monde, qui devait se manifester par sa mort sur la croix, par sa résurrection d'entre les morts, car la mort ne pouvait le retenir: et par son exaltation et son habitation en ceux qu'il avait choisi Lui-même avant la fondation du monde.

Durant tout son ministère terrestre, il éprouva les besoins de sa nature humaine, parfaite et sans péché, qui sont communs à tous les hommes: la faim, la soif, la douleur, la fatigue, la joie, la peine, et la colère, etc.. Il fut tenté en toutes choses par la faiblesse de sa nature humaine, mais ne flancha jamais, il demeura pur du péché pendant toute sa vie, et résista à sa volonté charnelle jusqu'à la croix, clouant sa puissance sur le bois maudit, nous délivrant de la condamnation de la loi, en prenant tous nos péchés sur Lui comme notre Substitut. Son sang fut versé sur le propitiatoire de son corps dans le lieu caché du Sanctuaire de notre cœur, pour le purifier et en faire sa résidence permanente. Ainsi nous devenons tous, chacun de nous en particulier, des temples de sa Sainte Présence, à la louange de sa gloire, et selon le bon plaisir de sa volonté.

LE SANCTUAIRE DANS LA JÉRUSALEM CÉLESTE

Le trône de l'Agneau qui s'est livré pour nous, afin de nous racheter, réside dans le Sanctuaire Sacré de la Jérusalem céleste, dans toute sa gloire et sa majesté suprême. Sa magnificence n'est plus cachée, mais se déploie ouvertement dans tout l'épanouissement de ses merveilles. Signalons que la Jérusalem céleste est une représentation figurative de l'union de Christ à ses élus dans la phase finale de l'Émergence.

Nous sommes donnés la pleine réalisation de notre union avec Lui, et avec l'un et l'autre, dans un nouveau corps et dans une nouvelle existence, immortelle et sans fin, dans une réjouissance sublime, qui se nomme figurativement: le festin des noces de l'Agneau.

Notre identification avec Lui sera complète, nous serons Lui et il sera nous, et nous serons tous unis l'un à l'autre de la même façon, comme un seul homme. Nous aurons tous les mêmes caractéristiques, et la même apparence, tout en demeurant conscient de notre propre identité et de celle des autres, ce qui permettra la réjouissance de notre union. Dans notre nouvelle existence, purement humaine et divine à la fois, nous nous réjouirons sans cesse éternellement. Amen !

L'ADMIRATION DANS NOTRE TRANSFORMATION

L'admiration qui remplira nos cœurs au moment de notre transformation, est une puissance d'énergie suprême qui est la base de toute la création. Elle se nomme la Parole de Dieu, et porte la notion de la Réflexion dans l'Expression de la Toute-puissance de la pleine gloire de Dieu, dans la création de toutes choses; autant que sa manifestation prodigieuse dans un corps de chair semblable au nôtre, mais dans toute sa perfection sublime.

Le mot admirer est relié à celui d'adorer dans le sens d'être puissamment émerveillé dans la lumière éblouissante de sa Sainte Présence. Dans le contexte de notre transformation, il signifie voir Dieu face à face, ce qui est impossible à un homme mortel, mais non à Christ qui habite en nous. C'est la raison pour laquelle nous serons transformé en son image. Notre nouveau corps sera parfaitement adapté à une existence de gloire sans fin. Nous serons des êtres humains et divins en même temps. Nous ne serons pas comme Dieu, nous serons Dieu dans toute la gloire de sa magnificence.

Mais le mot admiration porte aussi la signification d'engouement, dans le sens d'une infiltration intérieure de l'être, qui porte à la disparition de l'existence. Face aux élus, cela implique notre transformation dans la Toute-puissance de la gloire de Dieu, dans une lumière éblouissante. Mais à l'inverse, face aux réprouvés, le mot engouement désigne la fureur de Dieu qui s'abat sur les intérêts des hommes. Lorsqu'il est dit qu'au moment de notre transformation, lors de l'apparition finale de Christ, que «Tout œil le verra» (Apocalypse 1: 7), cela ne signifie pas que les hommes de la terre vont tous voir le retour de Christ sur la télévision, comme certains timbrés évangéliques se l'imaginent. D'ailleurs nous savons que Christ ne reviendra jamais, puisqu'il habite en ses élus depuis la Pentecôte, mais qu'il y aura une Émergence de sa Sainte Présence en nous à la fin des temps. Regardons donc le passage au complet pour en obtenir la compréhension, sous la directive de Christ qui nous habite:

«Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l'ont percé; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen».

Deux expressions dans ce passage, attirent notre attention, le mot nuées et les mots se frapperont la poitrine. Premièrement, dans le Grec, le mot nuées ou nephele, ne signifie pas les nuages dans un beau ciel bleu, mais une armée ou grande multitude. Il se rapporte à l'ensemble de tous les élus depuis le début jusqu'à la fin des temps. Il implique une révélation de l'éternité qui se manifeste dans le temps, dans un but spécifique. En fait, chacun des élus véritables, qui vivent présentement en ce monde et qui lisent ces lignes, sont déjà dans cette grande multitude, car le temps n'existe pas dans l'éternité. S'il existait un télescope divin, nous pourrions nous voir dans l'ensemble de tous les élus. Mais inutile de se laisser aller dans des imaginations futiles, car la vérité est beaucoup plus grande que l'on puisse s'imaginer.

Deuxièmement, concernant les mots se frapperont la poitrine, nous voyons que cette expression, qui se rapporte aux tribus ou peuples de la terre, est la traduction d'un seul mot dans le Grec, à savoir kopto. Ses désignations principales sont arracher et couper, quoiqu'il soit parfois traduit par chagrin, ce qui en amoindrit le sens réel. Or une des nuances particulières du mot arracher est écorcher, c'est à dire d'être dépouillé de sa peau, mais plus précisément dans le sens d'être déformé, c'est à dire d'être réduit à rien, ou encore de retourner à la poussière d'où nous avons été créés. Ils sont tous consumés, en un clin d'œil, et réduits en poussière par le feu de la gloire de Dieu. À ce moment les élus entreront par la porte de la grâce dans l'éternité, aux cris de joie et de cantiques, dans une grande réjouissance. Puis la porte sera fermée, et le monde des hommes disparaîtra à jamais.

À Christ seul soit la Gloire