LA MULTIPLICATION

INFINIE DES ÉLUS

Texte d'Ariel sur le principe mâle et femelle dans l'éternité.

 

Par Jean leDuc

Octobre 2021

 

 

LE PRINCIPE DE LA NOUVELLE CRÉATION

 

LE CONCEPT DE REPRODUCTION SPIRITUELLE

 

L'INJECTION DE LA GRÂCE SOUVERAINE

 

LE VOYAGE DANS LA DIMENSION INTER-CRÉATIONNEL

 


 

LE PRINCIPE DE LA NOUVELLE CRÉATION

Pour participer à la nouvelle création, il faut évidemment être de nouvelles créatures en Jésus-Christ, qui est Lui-même l'origine ou source de la nouvelle création. Nous devenons, en tant qu'élus, de nouvelles créatures par la Sainte Présence de Christ qui vient habiter en nous. Nous avons amplement parlé de ce sujet merveilleux auparavant. Or l'aspect qui nous intéresse ici, est la puissance de notre nouvelle existence éternelle, qui formera de nous une nouvelle race humaine et divine, dont la compréhension échappe à notre imagination, notre capacité limitée de raisonner ou penser ne peut saisir la profondeur d'une telle notion.

En quoi consistera notre nouvelle existence dans l'éternité ultérieure, est assurément l'un des plus grands mystères, et plusieurs se sont posés de nombreuses questions par rapport à ce sujet incompréhensible. Or il a plu à l'Esprit des vivants, en ces derniers jours, de nous accorder la grâce de cette merveilleuse révélation, et de diriger notre main et nos yeux affaiblis, pour en écrire les mots et le concept sous sa direction, et vous la transmettre avant notre départ lors de l'Émergence de Christ en chacun de ses élus véritables. Cette révélation est la dernière phase de notre préparation pour entrer dans l'éternité ultérieure, où nous habiterons dans un présent constant sans commencement et sans fin, dans un épanouissement de multiplications d'une existence sans limites et de merveilles en merveilles, en une communion intime inséparable et interactionnelle sans restriction entre l'un et l'autre, dans l'essence de l'Esprit des vivants qui en dirigera l'ensemble à la gloire de son Nom.

Pour comprendre le sujet de cette magnificence sublime et majestueuse, il faut premièrement nous référer à la race adamique initiale calquée sur l'éternité antérieure. Elle avait été créée mâle et femelle en pleine maturité, et était à l'image et la ressemblance parfaite de son Créateur, avant que le péché de rébellion entre dans le cœur de l'homme. L'aspect mâle et femelle est le point central de notre étude, puisqu'il s'agit de l'essence vitale de l'image de la perfection et pureté de Dieu. De plus, puisque l'Esprit des vivants est une multitude infinie d'émanations de son renoncement, il en advient que la création de l'homme ne consistait pas d'un seul homme et d'une seule femme, mais d'une multitude infinie qui se multipliait, non par la procréation génétique naturelle, mais en pleine maturité par l'impulsion spirituelle de la pure réflexion dans ses expressions du renoncement de son existence, et remplissait tout l'univers; car telle est l'image véritable et parfaite de Dieu dans tous les aspects de son existence. Nous réalisons ainsi que la notion de mâle et femelle est le principe même du renoncement éternel, en ce que le mot mâle signifie littéralement celui qui donne ou qui offre, surtout dans le sens de s'offrir lui-même. Tandis que le mot femelle signifie littéralement recevoir ce qui est offert, dans le sens d'assimiler celui qui s'offre, c'est à dire d'être identique ou d'une même essence ou nature d'existence. Celui qui offre le germe ou essence de la vie, et celle qui la reçoit ou l'assimile comme sa nature essentielle, sont alliés dans une même existence qui se reproduit à l'infinie dans une copie ou duplicata exact d'une répétition ou reproduction perpétuelle identique à l'essence primaire dans l'ensemble de la multitude infinie de ses consciences d'existences qui forment un Tout dans une Alliance ou Mariage céleste insondable. Le principe est ainsi celui de l'Époux et de l'Épouse qui entrent dans la chambre nuptiale pour la consommation de leur Alliance, dans l'épanouissement ou expansion de l'union de leur existence dans une multiplication infinie de leur réjouissance dans la réflexion qui engendre la perception de leurs reproductions dans l'expansion de leur infinité mâle et femelle. Dans ce contexte nous sommes donnés de réaliser que la notion de mâle, c'est-à-dire celui qui se donne ou qui s'offre, se rapporte strictement à l'Époux qui est l'Esprit des vivants; et que la notion de femelle, c'est à dire celle qui reçoit, se rapporte à l'Épouse qui représente tous les élus, soit au début des temps comme à la fin des temps. Cela indique que dans la race adamique initiale, tous n'étaient pas des élus, ce qui est manifesté par après lors du péché de rébellion qui occasionna une division en deux groupes, celui de Caïn et celui d'Abel, se perpétuant ainsi jusqu'à la fin des temps.

Cette notion glorieuse de reproduction spirituelle, est ce qu'on nomme le renoncement de l'Esprit des vivants à Lui-même à l'intérieur de Lui-même, pour se retrouver Lui-même dans son renoncement de Lui-même, dans la pleine satisfaction de voir l'image de Lui-même dans l'essence de son existence, qui manifeste sa Volonté, sa Pensée, et sa Parole dans une seule Expression de sa Réflexion de Lui-même, qui nous accorde sa révélation de Lui-même comme étant JE SUIS, l'Autosuffisant et l'Indépendant dont dépend l'existence de toutes choses (Jean 1: 1-3).

L'Alliance Éternelle, comme nous l'avons déjà mentionné dans un autre document, consiste à l'ensemble de toute la multitude infinie et éternelle des êtres vivants dans l'éternité antérieure, qui existent comme UN SEUL ÊTRE DIVIN, ou différentes consciences d'existences en l'Esprit des vivants. En d'autres mots, les élus sont des pures émanations et non des créations, c'est à dire qu'ils ont toujours existé et existeront toujours d'éternité à éternité, à l'inverse des réprouvés qui ont été créés pour une existence temporaire en ce monde, et en l'autre pour une existence de séquestration et d'isolation sans fin dans des tourments inexprimables. Les élus sont ainsi des expressions vivantes et conscientes de leurs existences particulières, d'une perfection sublime et glorieuse, intégrées dans l'une et l'autre, en une seule existence, dont la Réflexion essentielle de la perception de son Expression unique se nomme JÉSUS, le Nom qui est au-dessus de tous noms (Philippiens 2: 9-11).

Nous pouvons ainsi définir une émanation comme étant: L'émission ou manifestation qui provient d'une source, comme un rayon de lumière provient d'une seule source lumineuse. Il s'agit d'une puissance d'énergie perpétuelle et éternelle de l'Esprit des vivants, qui est essentielle à la nature ou essence de son existence de renoncement perpétuel de reproduction du concept mâle et femelle. Lorsque les émanations découlent de leur source d'énergie qui provient de son ensemble des élus à l'état de purs esprits ou Réflexions de la perfection, elles se nomment des anges ou caractéristiques et attributs de l'Esprit des vivants, dans les manifestations particulières de son essence, qui agissent comme messagers de sa puissance et de sa gloire, étant les serviteurs des élus qui dégagent l'odeur ou parfum de son allégresse dans une réjouissance sans fin. Ainsi puisque les caractéristiques de Dieu sont infinies, les anges sont infinis, comme des myriades de myriades incalculables.

 

LE CONCEPT DE REPRODUCTION SPIRITUELLE

La multiplication ou reproduction de l'espèce humaine dans son état primaire d'existence, est ce qui attire notre attention. La notion que la relation sexuelle n'était pas nécessaire, au début, est particulièrement intéressante et énigmatique à la fois. Que la multiplication ou procréation de l'espèce humaine ne se faisait pas par la chair, mais par l'esprit au moyen de la réflexion dans ses expressions du renoncement, est une notion complètement inconnue et jamais abordée auparavant. On pourrait la qualifier de notion insensée ou même de fiction théologique. Mais certains facteurs nous indiquent autrement:

1- Le péché n'existait pas encore lorsque la race humaine fut créée mâle et femelle (Genèse 1: 26,27; 5: 1-3), ce qui indique clairement deux points essentiels:

a) elle fut créée en pleine maturité et se multiplia ainsi de la même façon, sans passer par la naissance biologique qui caractérise la vie organique naturelle et charnelle, comme c'est le cas avec chacun de nous en ce monde;

b) elle n'a pas le besoin de relation sexuelle pour naître comme nous voyons après l'entrée du péché (Genèse 3:16), ce qui fit que l'être humain doit naître comme un enfant et subir la croissance pour devenir un adulte en pleine maturité;

2- Sa physionomie était complète en tous les détails, avec tous les organes de la reproduction, quoique l'utilité n'était pas nécessaire encore pour la multiplication de l'espèce, car l'attraction sexuelle n'est venue qu'après la chute (Genèse 3:16) pour assurer la reproduction selon la chair, d'après le décret de l'Esprit des vivants pour former une nouvelle création humaine et divine à l'image de Christ. Ainsi l'éternité antérieure rejoint l'éternité ultérieure, en passant par la dimension du temps qui sert comme processus de formation pour les élus, et de détérioration pour les exclus.

En ce monde, après la chute dans le péché de rébellion, le processus de reproduction devint charnel, dû au fait que désormais l'être humain était soumis, dans sa condamnation, au dépérissement de la corruption, pour tous les temps jusqu'à la fin des temps. En d'autres mots, la mortalité est entrée dans le sang de la race humaine, et l'homme fut condamné à mourir pour son péché, c'est à dire que l'immortalité fut remplacée en l'homme par la mortalité dans sa condamnation par l'Esprit des vivants pour l'accomplissement de ses dessins de former une nouvelle création. Ces choses nous sont indiquées dans Genèse 5: 3 où le nom du fils d'Adam ou Seth, signifie littéralement remplaçant; et que le nom de son fils ou Énoch, signifie littéralement défaillance ou mortalité.

Dans ce contexte, le passage de Genèse 3:16 dans la Bible Machaira 2020, est particulièrement intéressant:

«Il dit à la femme: J'augmenterai grandement l'indisposition de ta grossesse; dans le sang tu enfanteras des enfants avec douleur, et tu voudras exercer le contrôle sur ton mari, mais il dominera sur toi».

Ce passage est une mine d'informations sur notre sujet. Premièrement que la femme, quel que soit la signification qu'on donne au terme comme celle de conscience de l'existence, est condamnée à enfanter avec douleurs, indique clairement que ce n'était pas le cas avant la chute dans le péché, et que l'enfantement ou reproduction se faisait au niveau spirituel et non charnel. On pourrait dire aussi que la conscience de l'existence charnelle dans la race humaine, rejeta en bloc la loi d'interdiction dans sa rébellion, pour déclarer son indépendance d'avec Dieu pour s'attribuer la divinité. En d'autres mots, l'éveil de la conscience à son état de créature qui nécessitait sa soumission à l'Esprit des vivants pour son existence, est ce qui occasionna la division dans la race, et la perte de la reproduction spirituelle.

Deuxièmement la chute marque le début du cycle des menstruations de la femme, ce qui la rend fertile pour enfanter dans la pollution du sang contaminé par le péché, dont la conséquence est la défaillance dans la corruption qui se propage comme un virus de générations en générations. Il s'agit d'un virus mortel incurable qui vient de Dieu pour manifester sa justice sur les réprouvés; et seuls les élus peuvent en échapper les conséquences par le pur sang de Christ versé sur la croix en leur faveur. En d'autres mots, il fallait aux élus une transfusion de sang spirituelle.

Troisièmement que la femme est condamnée à être dominée par l'homme pour sa rébellion, indique que la soumission du principe femelle à celui de mâle n'était pas nécessaire avant la chute, car les deux étaient sur un pied d'égalité d'une perfection sublime, ce qui leur permettait une reproduction à l'infinie. Mais la femelle comme principe de réception et d'assimilation c'est à dire le corps ou ensemble des élus d'entre les hommes, sombra dans la rébellion avec tous les réprouvés, et n'était pas satisfaite, comme concept femelle ils en voulait plus, sa soif surpassait le but et la limite de son état de créature, elle voulait s'attribuer la divinité suprême, puisqu'elle était considérée dans sa faculté de réception et de reproduction à l'infinie, comme étant la mère ou source de la vie, lorsque la source unique et réelle était l'Esprit des vivants et non le vase de terre qu'il avait créé. La femme, littéralement et figurativement, fut ainsi condamnée à se soumettre à l'autorité de sa puissance qui lui donne la vie et la capacité de se reproduire, non plus dans l'esprit mais selon la chair, afin qu'elle apprenne à s'abaisser dans l'humilité qui est la base du renoncement, afin d'enfanter de nouveau par le Messie promis qui naîtra dans la chair et le sang dans le sein d'une vierge soumise à l'Esprit des vivants, c'est à dire d'une nouvelle naissance prodigieuse, sans relation sexuelle avec un homme, car le principe mâle de se donner ou de s'offrir appartient à Dieu seul qui donne la vie et qui se donne Lui-même pour donner la vie à ses élus, en renonçant à la sienne en leur faveur, pour ensuite la reprendre et la glorifiée par sa résurrection, et l'exaltée comme Sainte Présence pour venir habiter le cœur de ses élus, pour leur donner la vie éternelle. Ainsi la femme rebelle, comme ensemble des élus d'entre les hommes, devient par l'Alliance de la grâce, son Épouse, et la reproduction à l'infinie de son image est restaurée dans une nouvelle création humaine et divine dans l'éternité ultérieure, qui est la pleine réalisation du but suprême de l'éternité antérieure.

 

L'INJECTION DE LA GRÂCE SOUVERAINE

Dans un mariage dans lequel les deux conjoints sont des élus véritables, les interactions et partages, sont des représentations, quoique imparfaites, du renoncement de l'Esprit des vivants dans la communion avec la multitude infinie des élus. En d'autres mots, l'image des relations entre l'Époux et l'Épouse dans le sanctuaire céleste d'une reproduction infinie de l'essence de leur existence.

À remarquer que nous parlons d'un mariage entre des élus véritables, qui est sujet à de grandes bénédictions en ce monde et en l'autre. Leur union, qui porte l'approbation de Dieu, est indissociable, car ils forment un seul être éternellement. Mais les choses sont différentes avec un couple marié selon le principe charnel des hommes et non de Dieu, et dans lequel un seul conjoint est élu. Celui qui est non élu reçoit des bénédictions temporaires de par son alliance, mais les perd s'il se sépare. Même si le conjoint non élu demeure dans la relation, une telle alliance ne garantit pas le salut du conjoint non élu qui souffrira les peines sans fin d'un enfer réel. Mais le conjoint élu sera sauvé comme par le feu, et participera à l'alliance de la reproduction éternelle dans l'ensemble du renoncement dans le principe mâle et femelle de l'Esprit des vivants.

Dans les deux cas, les enfants nés de telles unions, sont mis à part pour recevoir de nombreuses bénédictions par les instructions spirituelles qu'ils reçoivent de leurs parents, si ces derniers se donnent la peine de les instruire dans la bonne voie, ce qui est très rare de nos jours. Néanmoins cela n'assure pas le salut des enfants s'ils n'ont pas été choisis dans le décret d'élection. Même les nourrissons sont perdus et condamnés au feu de l'enfer, car aucun n'est innocent, tous sans exception sont nés dans le péché, et sans la grâce de l'élection, tous sont perdus.

Par analogie, dans un mariage entre un couple d'élus, l'époux injecte le sperme ou germe de la vie dans l'utérus de son épouse, et ils conçoivent un enfant par la grâce de l'Esprit des vivants. Mais l'enfant devra passer par la croissance, et ne sera pas un duplicata exact de ses parents dans tous les détails, à cause des faiblesses et limitations de la nature humaine. Ses caractéristiques seront un mélange de ceux de ses parents. Il portera ses traits distinctifs qui formeront sa propre individualité complètement indépendante de sa source, quoiqu'il portera certaines caractéristiques physiques, et entretiendra des liens et valeurs familiales, morales, émotionnels, et même certaines valeurs spirituelles de ses parents. Mais il demeurera toujours un individuel indépendant, ce qui est l'héritage de la rébellion en Éden, lorsque la race humaine initiale déclara son indépendance de Dieu pour tous les temps, par sa faculté de choisir et de devenir responsable de ses propres actions. Or tous les êtres humains sont pécheurs, et un pécheur ne peut changer son caractère de rébellion, pas plus qu'un éthiopien peut changer la couleur de sa peau.

De même le parallèle est établi avec Christ et ses élus en ce monde, mais avec plusieurs différences, car nous ne sommes plus sous la domination de la chair et du péché. En d'autres mots, nous sommes placés de nouveau sous le principe de reproduction spirituelle infinie, par un procédé de formation graduelle. Lorsqu'il vient habiter en eux par sa Sainte Présence, il injecte en eux le germe de sa grâce qui leur donne la vie éternelle, et l'assurance de posséder l'héritage des saints. Mais ils sont dans un processus de gestation comme l'enfant dans le sein de sa mère, ou comme la chenille dans son cocon qui se développe en papillon pour s'envoler dans un beau ciel bleu. La croissance de leur formation et la rapidité de son aboutissement, dépendent entièrement de Christ qui a déterminé les voies de chacun d'eux depuis avant la fondation du monde.

Notre relation avec Christ en nous comme notre Frère et notre Ami le plus intime, implique un échange de nature. Christ a pris sur Lui notre nature déchue et corrompue pour nous délivrer de sa puissance de condamnation, et nous donne en retour sa nature humaine parfaite et divine, nous ouvrant ainsi la porte à l'éternité ultérieure dans une réjouissance sans commencement et sans fin. Nous pourrons ainsi, chacun de nous, comme Lui, créer, par la puissance de reproduction à l'infinie, des mondes parfaits et sublimes, dans lesquels nous existerons tous, chacun en particulier, existant en même temps tous en un, et un en tous dans nos créations individuelles éternellement. Un vivant dans sa création tout en vivant dans les multiples créations à l'infinies; et tous vivants dans leurs propres créations, tout en vivant dans la création de «un» et de tous, formant une Alliance Éternelle insondable. Une telle réalisation époustouflante de la Réflexion de l'Expression de l'Esprit des vivants, nous abaisse dans l'humilité de l'adoration de sa Sainte Présence dans une réjouissance sublime et inexprimable de son anticipation.

 

LE VOYAGE DANS LA DIMENSION INTER-CRÉATIONNEL

Que les élus, dans leur nouvelle existence, pourront créer des mondes parfaits à l'infini, ne signifie pas de créer différents domaines comme les anciens rois qui régnaient sur la terre dans la préhistoire. La légende du roi Arthur et des chevaliers de la table ronde, qui combattaient pour la justice contre d'autres royaumes, en est un exemple parmi tant d'autres. Par le mot mondes nous signifions une multitude d'univers, chacun étant infini et d'une perfection sublime et d'une existence éternelle. Lorsque nous considérons comment vaste est notre univers actuel dans son immensité insondable, alors nous ne faisons que commencer à comprendre toutes les implications de la gloire qui nous attend. Dans l'univers infini créé par chaque élu dans leur ensemble infini, chacun pourra créer des mondes, planètes ou domaines pleins de créatures vivantes et intelligentes qui pourront à leur tour se multiplier à l'infini à l'image parfaite de l'élu qui l'aura créé, et de même ainsi avec toute la multitude des élus en expansion perpétuelle infinie. Le concept est inimaginable tellement il est grandiose et majestueux.

Puisque nous aurons des corps physiques humains et divins, la capacité de se déplacer d'un point à l'autre dans une multitude d'univers infinis, devient un facteur important à comprendre. En d'autres mots, comment expliquer le voyage inter-créationnel dans une telle dimension d'existence ? Est-ce possible ? En trouvons-nous un exemple dans la Bible ? La réponse à ces questions est oui, et l'exemple la plus frappant se trouve dans Matthieu 8: 23-34, où le Seigneur Jésus commanda aux vents violents et aux vagues furieuses qui menaçaient de détruire les disciples et la barque dans laquelle Jésus dormait paisiblement. Pris de panique, ils le réveillèrent et il dit aux vents et aux vagues de cesser leurs assauts, puis là le calme et la tranquillité se manifestèrent. Après que Jésus fit cesser les vents de la tempête et commanda aux eaux de se calmer, la barque arriva instantanément sur les rives du pays des Gadaréniens. En d'autres mots, la barque et ses occupants, furent transportés en un instant à sa destination. Il s'agit ici d'un phénomène inconnu qui altère l'espace-temps pour se déplacer instantanément d'un endroit à un autre. Un autre exemple se trouve dans Actes 8: 39,40, lorsque Philippe, après sa rencontre avec le ministre de la reine de Candace, fut transporté instantanément par l'Esprit des vivants du désert de Gaza dans la ville de Azot. Ce mode de déplacement mystérieux n'a jamais été élucidé auparavant, et demeure incompréhensible du temps que nous n'avons la compréhension de la révélation concernant notre nouvelle existence éternelle.

Théoriquement ce phénomène est connu au niveau scientifique sous la désignation de plier l'espace-temps, c'est à dire le chemin le plus court entre deux points. Expliqué simplement, c'est comme une personne qui demeure en France ouvrirait la porte pour entrer dans sa chambre à coucher, et se retrouverait instantanément au Brésil. On nous la décrit ainsi:

En déformant l'espace-temps, un vaisseau pourrait se déplacer «plus vite que la lumière» par rapport aux étoiles lointaines, sans violer la relativité générale.

Dans cette théorie, l'espace-temps devient une entité déformable et les corps s'y déplacent d'un point à un autre en suivant une trajectoire de plus court chemin. Par exemple, dans un espace-temps courbé par un objet massif, la trajectoire d'un corps lancé ou d'un rayon lumineux épousera la courbure de l'espace-temps.

Sans voyage supraluminique, comment rendre crédible une saga galactique dont les personnages se déplacent sur 100 000 années-lumière? La science est pourtant formelle: pas moyen de dépasser la vitesse de la lumière. Alors, sommes-nous définitivement contraints à une vitesse d'escargot?

Le voyage vers les étoiles paraît ardu quand on songe aux distances colossales qui nous séparent des astres les plus proches. Réduisons le Soleil, dont le diamètre est de 1,4 million de kilomètres, à la taille d'une bille d'un centimètre de diamètre. À cette échelle, la Terre n'est qu'un point d'imprimerie, d'un dixième de millimètre, en orbite à environ un mètre de notre bille. Pluton, la plus lointaine planète du Système solaire, est alors à 42 mètres de la bille et l'étoile la plus proche, Proxima du Centaure, distante de 4,3 années-lumière du Soleil, en est éloignée de 292 kilomètres. À l'évidence, le franchissement de telles distances nécessitera des moyens de déplacement rapides d'une vélocité inimaginable.

La difficulté d'un tel voyage réside en la limite de la vitesse de déplacement. En 1905, Albert Einstein cherchant à résoudre les contradictions entre la physique galiléenne, où les vitesses s'ajoutent, et l'électromagnétisme de James Maxwell, où les ondes lumineuses se déplacent toujours à la vitesse de la lumière, ni plus ni moins.

Quoique cette science est connue, elle demeure néanmoins qu'une théorie irréalisable à cause de la nature humaine déchue et corrompue. Elle était toutefois connue et utilisée par la race adamique initiale qui était répandue partout dans l'univers, avant que le péché de rébellion entre dans le cœur de l'homme. Étant d'une perfection sublime, ils pouvaient se déplacer à la vitesse de la pensée. Mais si cette science merveilleuse a été perdue, elle est retrouvée en Jésus-Christ et réservée pour la nouvelle existence des élus qui se multiplieront à l'infini dans une nouvelle création. Nous pourrons ainsi voyager dans les univers multiples, simplement par la pensée, selon la Réflexion de l'Esprit des vivants dans la multiplication de son Expression dans le renoncement de son essence éternelle. En d'autres mots, le désir d'être avec un autre élu se réalisera sur le moment même, dans quelque univers qu'il se trouve, et pourront se réjouir ensemble éternellement, étant tous en un et un en tous.

 

À Christ seul soit la Gloire

Amen !

 

Rédigé par Jean leDuc sous la direction de Christ

pour la communauté mondiale des élus dans les expressions de son renoncement.