LES MERVEILLES DE LA

GRÂCE DU SALUT

Par Jean leDuc

Juillet 2021

 

 

QU'EST-CE QUE LA GRÂCE DU SALUT ?

 

LES DIFFÉRENTS ASPECTS DE LA GRÂCE

 

LA FORMATION DANS LA GRÂCE DE LA FOI

 

LA LUMIÈRE ÉBLOUISSANTE DE LA GRÂCE

 

LA GRACE DANS LA RÉFLEXION DE LA CONNAISSANCE

 


 

QU'EST-CE QUE LA GRÂCE DU SALUT ?

 

Tous  chrétien réels peuvent répondre à cette question vitale. Il est absolument et complètement impossible qu'une personne dite chrétienne ne puisse répondre à cette question. Ne pas le faire serait une claire indication qu'elle n'est pas chrétienne et encore moins une élue. Certains vont répondre en termes théologiques, et cela est excellent. D'autres vont répondre en leurs propres mots, et cela est très bien. Mais tous vont répondre clairement et sans confusion. Mais la façon la plus facile à répondre est avec la Bible elle-même. Les passages qui touchent directement ce sujet, sont connus par cœur de généralement tous les chrétiens qui lisent ou qui ont lus la Bible. Il s'agit de Éphésiens 2: 8-10 que nous citons ici à partir de la Bible Machaira 2016-2020, car elle est la traduction la plus précise en langue française:

 

Car par grâce vous êtes sauvés en raison de cette assurance de Christ; et cela est l'offrande de L'ESPRIT DES VIVANTS et donc pas de vous-même; Mt. 16. 17; Ép. 1. 19;

Ce n'est point par vos efforts*, afin que personne ne s'en vante. Ro. 3. 27; Col. 1. 29; *mérites, œuvres, actions; la grâce de la foi en Christ est inconditionnelle, elle est reçue uniquement dans les mérites du sacrifice de Christ sur la croix qui nous sont attribués gratuitement pour le salut de nos âmes, car aucun homme ne mérite le salut; sans cette assurance dans le sacrifice de Christ en notre faveur, personne ne peut être sauvé;

10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les réalisations gracieuses de la foi, que L'ESPRIT DES VIVANTS a préparées d'avance, afin que nous y marchions. 2 Co. 5. 17; Ép. 1. 4; Ép. 4. 24; Tit. 2. 14;

 

La définition de la grâce du salut est sans ambiguïté, tous peuvent la connaître sans complication, quoiqu'il soit vrai que sa définition contient beaucoup plus de détails, et implique de nombreux principes essentiels à la foi véritable.

 

 

Clairement la grâce du salut est l'assurance de Christ dans l'accomplissement de son ministère de renoncement en faveur de ses élus. En fait, le mot faveur signifie lui-même grâce, nous indiquant que la grâce est une faveur imméritée, que nous recevons gratuitement dans l'assurance du sacrifice de la croix, qui nous est attribué, selon le bon plaisir de la volonté souveraine de Christ, et pour la gloire de son Nom.

 

 

En d'autres mots, la grâce du salut provient directement du décret d'élection avant la fondation du monde envers les élus seuls. Mais ce décret est relié aussi à celui de la réprobation ou exclusion de la grâce, car si le sacrifice de la croix assure le salut des élus, il assure aussi la perdition des réprouvés qui en sont exclus, dans la confusion de leur incertitude, et dans la défiance de leur prétention. Le salut et la perdition sont les deux éléments principaux dans la double prédestination, et se retrouvent dans le sacrifice de la croix, qui en active ou anime les principes. Puisque la notion de sacrifice est le renoncement éternel de l'Esprit des vivants, qui en a élaboré les principes pour l'accomplissement de ses dessins, il ne peut en être autrement. Le sacrifice de la croix est ainsi comme une épée à deux tranchants, qui sépare les élus des exclus, la dépendance de l'indépendance, l'humilité de l'orgueil, et la vérité de la duplicité.

 

Remarquons dans ce contexte de la double prédestination, que seulement un des deux malfaiteurs crucifiés avec Christ, fut donné de reconnaître l'innocence du Seigneur, et de même avec un seul soldat romain qui se tenait au pied de la croix. Dans les deux cas, ces personnes reçurent la grâce de la justification dans le sang de Christ. Ce n'est pas tous les malfaiteurs, ni tous les soldats romains qui furent donnés cette grâce, ce qui nous indique que la grâce est particulière ou sélective, c'est à dire qu'elle n'est pas pour tous les hommes sans distinctions, elle est réservée uniquement pour les élus véritables. Même si une personne désirerait de tout son cœur de recevoir la grâce du salut, elle ne la recevra pas pour autant, car le choix appartient à Dieu seul qui a déterminé la voie de tous les hommes, et il fait miséricorde à qui il a déterminé de faire miséricorde (Romains 9: 14-16).

 

 

LES DIFFÉRENTS ASPECTS DE LA GRÂCE

 

La grâce est un trésor précieux qui contient des richesses inestimables. Mais encore faut-il labourer la terre de la grâce pour trouver les richesses qui y sont enfouies, et cela n'est pas pour ceux qui ne veulent pas mettre la main à la charrue.

 

La première chose qui nous est donné de découvrir est l'humilité sublime dans l'abnégation suprême de l'Esprit des vivants, qui est l'essence même de son existence éternelle. La lumière de splendeur de cette révélation majestueuse, éblouie notre conscience de toutes les richesses qui en découlent comme un fleuve d'eaux vivent. Nous pouvons que nous abaissez devant la grandeur insondable et incompréhensible de sa gloire et magnificence, qui nous donne la réalisation de notre petitesse ou insignifiance.

 

La deuxième chose qui nous est donnée de réaliser, est que la notion d'élection dans la double prédestination, est elle-même la grâce du salut dans tous les aspects de ses implications qui se rapportent à tous ceux qui ont été choisis en Christ avant la fondation du monde. De ce fait, elle nous révèle la préexistence des élus comme des émanations du renoncement de l'Esprit des vivants dans l'ensemble de ses différentes consciences d'existences qui forment l'unité de son essence. Elle nous dévoile l'Alliance Éternelle dans les stipulations contractées dans tout l'ensemble du décret divin, dont le point principal était l'incarnation de Christ comme Chef ou Administrateur de l'ensemble pour le rachat de ses élus dans le décret de rédemption. Cela nécessitait la création de l'homme à son image et sa ressemblance dans le décret de la création, et impliquait la chute et le péché par une loi d'interdiction, qui inclura la promesse d'un Messie à venir pour en réaliser l'accomplissement. L'intention suprême étant de former une nouvelle race humano-divine parfaite, céleste et éternelle par le principe du renoncement dans l'humilité de sa soumission aux instructions de l'Esprit des vivants. La Tête de l'ensemble des élus et Administrateur de l'Alliance Éternelle, détermina de prendre un corps de chair à un certain point de l'histoire de la race humaine, qu'il se forma Lui-même prodigieusement dans le sein d'une vierge, prenant la forme d'un serviteur en notre faveur, demeurant ainsi pur et sans la tache du péché. Cela impliquait aussi que tous les élus dans l'unité de l'ensemble divine et éternelle, s'incarnent aussi dans le temps et à différentes époques, mais de façon naturelle afin de participer au péché avec les réprouvés, afin qu'ils puissent être rachetés par le sacrifice de Christ, leur Chef, dans son renoncement suprême qui les délivre de la puissance du péché et de la mort, condamnation qui se rapporte à tous les hommes depuis la rébellion en Éden. C'est en fait avec l'arbre de la vie et l'arbre de la connaissance du bien et du mal, que nous avons les premières lueurs de la double prédestination, confirmer en surplus par l'histoire de Caïn et Abel.

 

Nous arrivons ainsi dans les différents aspects du sacrifice de la croix dont la principale caractéristique est l'expiation, c'est à dire de payer la rançon exigée par la loi pour les péchés ou transgressions de ses principes, nommés les dix commandements qui furent élaborés à partir de la loi d'interdiction ou loi de la conscience. La loi était intransigeante et exigeait la mort du pécheur pour la moindre infraction. Son but était de servir d'instructeur pour nous diriger à Christ dans son sacrifice d'expiation comme notre substitut.

 

Le deuxième aspect du sacrifice de la croix est la propitiation, c'est à dire la caractéristique qui rend Dieu favorable au pécheur par le moyen de l'expiation. Cela implique la justification du pécheur dans le blanchissement ou innocence qu'il obtient dans le sang de Christ versé sur la croix, en sa faveur, qui le purifie de tous ses péchés. Cette notion se nomme aussi le pardon ou miséricorde de l'Esprit des vivants envers ceux qu'il a choisi d'avance dans son décret d'élection, assurant ainsi leur salut dans lequel ils obtiennent la vie éternelle. Le sacrifice de Christ sur la croix a ainsi pleinement rempli cette exigence de la propitiation en faveur de ses élus seuls.

 

Le troisième aspect du sacrifice de la croix est la consécration, principe essentiel de notre identification avec Christ en sa mort comme notre Substitut, et confirmé par sa résurrection, en laquelle nous devenons un avec Lui pour être relevé en une nouvelle vie. Cela se réalisa dans son ministère d'exaltation, lorsqu'il revint le jour de la Pentecôte pour habiter le cœur de ses élus, et depuis pour tous les temps. Comme identification, la consécration est un principe éternel relié au renoncement perpétuel de l'Esprit des vivants dans l'unité de l'ensemble de ses consciences d'existences, dans la multitude infinie de ses émanations ou élus dans une Alliance Éternelle de sa divinité, mais qui n'avaient pas encore les caractéristiques humaines qui formeraient le Nouvel Homme, comme il a été décrété dans l'intention suprême. La formation de cette nouvelle race humano-divine demandait le renoncement de Christ dans son sacrifice sur la croix pour en voir la réalisation. Cela se produit par un processus graduel de formation dans le cœur des élus par la Sainte Présence de Christ qui les habitent.

 

La sanctification est le quatrième aspect du sacrifice de la croix dans lequel nous sommes déclarés saints, et mis à part pour hériter la promesse d'un royaume éternel, préparé pour nous depuis avant la fondation du monde. Elle est strictement réservée aux élus véritables, dans l'humilité du renoncement de Christ, et leur est gratuitement attribuée par le principe de la substitution, qui leur assure la pureté d'une existence incomparable, sublime et éternelle.

 

Il s'en suit que l'adoption comme enfants de Dieu, est l'admission d'un élu en une nouvelle famille qui fonctionne par l'humilité du renoncement envers Christ et tous les membres actifs qui la composent. En ce monde elle reflète l'unité de l'ensemble des élus en l'autre, dans une nouvelle existence humano-divine, dans laquelle tous seront comme un seul homme, ayant une seule et même conscience, un en tous et tous en un, dans un même raisonnement, une même pensée, un même corps nouveau, d'une même ressemblance, et d'un même âge, et tous seront d'une sainteté inexprimable dans la splendeur d'une lumière inconcevable.

 

Le sixième aspect du sacrifice de la croix est notre transformation finale à l'image de Christ lors de son émergence du cœur des élus, qui les transportera dans l'enthousiasme d'une métamorphose glorieuse. Elle est l'aboutissement de ce qu'on nomme la nouvelle-naissance, la phase finale de notre salut, et le début d'une nouvelle existence sans fin sous la lumière d'un nouveau jour qui demeurera stable pour l'éternité, dans un présent constant sans commencement et sans fin.

 

Le septième et dernier aspect du sacrifice de la croix, est notre glorification avec Christ dans un épanouissement divin de merveilles en merveilles, qui ne cessera jamais. Elle nous éblouira sans cesse dans toute son immensité infinie, et nous remplira d'une joie inexprimable qui sera la nôtre éternellement.

 

La merveille de toutes ces richesses, est ce qu'on nomme dans leur ensemble, la grâce du salut, dont chaque aspect est relié l'un à l'autre comme par une chaîne d'or, dont chaque maillon est taillé dans l'humilité du renoncement et l'espérance de la gloire à venir. Telles sont les bénédictions de la grâce souveraine en Jésus-Christ envers ses élus véritables.

 

 

LA FORMATION DANS LA GRÂCE DE LA FOI

 

Quoique nous avons déjà mentionné ce sujet à maintes reprises dans plusieurs de nos documents, il est d'une importance capitale, et nécessite d'être élaboré davantage. Que nous sommes sauvés par la grâce de la foi ne signifie aucunement que nous n'avons rien à faire. C'est une vérité incontestable que nous ne pouvons rien ajouter ou contribuer à la grâce de notre salut. Mais nous devons progresser dans le mouvement de la foi. Quoique la foi réelle est stable et ne varie point, elle nécessite la maturation, c'est à dire que nous ne pouvons pas toujours demeurer au stage d'un enfant qui se nourrie du lait des principes rudimentaires de la foi, mais qu'il faut parvenir à l'état d'homme fait qui se nourrie de nourriture solide pour la fortification de son existence dont la croissance demande beaucoup d'énergie, surtout dans le combat pour la foi et la vérité. Un chrétien réel ne peut demeurer dans l'immaturité de l'enfance, la croissance est nécessaire et très normale pour tous. Vrai que la croissance demande du temps, mais le temps n'est pas le facteur déterminant ici, mais la foi de Christ qui habite en nous par sa Sainte Présence. Si après un certain temps, généralement d'une courte durée, il n'y a aucune évidence de croissance vers la maturité de la foi, cette personne n'a pas l'Esprit de Christ et n'est tout simplement pas chrétienne. Les enfantillages puérils d'une bébéologie avec ses gougou gahgah n'est pas de Christ, mais d'un esprit immature et dénaturé qui n'a aucun fondement réel, et qui s'attache à la simplicité des choses sans considérer l'ensemble.

 

Plusieurs négligent le fait que la grâce de la foi est toujours accompagnée de la justice de Dieu, et sont surpris lorsqu'ils voient une personne échouer dans la foi et retomber dans son ancienne vie. Mais premièrement, cela fait partie de sa formation, si elle est une élue véritable. La foi qu'elle a reçue n'est jamais complètement éteinte, il en reste toujours une petite étincelle qui peut ranimer le feu, ce qui se produira inévitablement au temps du Seigneur. Mais dans le cas d'une personne non-élue, s'il n'y a pas rectification après un premier et un deuxième avertissement par l'Esprit des vivants, cette personne sera rejetée de la grâce à laquelle elle est appelée, si elle persiste à négliger les avertissements qui lui sont donnés pour sa rectification au niveau de la chair pour une vie équilibrée en ce monde, car le niveau de l'Esprit est réservé strictement aux vrais élus. Il ne faut pas oublier que le Seigneur fait pleuvoir sur les justes et les injustes, dans sa providence divine, autrement ça serait le chaos total dans une entière confusion réservée pour la fin des temps, dans lequel on se trouve présentement.

 

Deuxièmement, il y a aussi le fait que la foi de la grande majorité de ceux qui se disent chrétiens, est une fausse foi, et ils ne peuvent perdre ce qu'ils n'ont pas. Leur foi n'est que généralement que de la présomption à prétentions bibliques. Elle est soit intellectuelle, émotionnelle, ou mystique. Elle est conçue comme une croyance nébuleuse et obscure, qui plaît à la nature humaine déchue et corrompue, dans toutes ses voies de perversions et de duplicités, qui manifeste son orgueil et son arrogance dans l'idolâtrie de son estime de soi.

 

La grâce de la foi, nous le savons tous, du moins ceux qui ont véritablement l'Esprit de Christ qui demeure en eux, l'assurance de l'offrande du sacrifice de Christ en notre faveur. La foi n'est donc pas intellectuelle, émotionnelle, ou mystique. Elle est la pleine assurance dans l'accomplissement de ses promesses, qui se rapportent directement au sacrifice de la croix, dans lequel nous sommes donnés la certitude de notre salut, par le principe de la substitution. En d'autres mots, la foi ou assurance est elle-même la grâce du salut qui nous est donné d'avoir dans le sacrifice de Christ sur la croix, c'est à dire quelle est l'assurance de Christ Lui-même d'accomplir son ministère de délivrance en notre faveur, et qu'il nous transmet par le principe merveilleux de la substitution.

 

Cette notion est reprise dans sa Sainte Présence qui nous habite, par l'humilité du renoncement qui nous donne la vie éternelle. Elle se manifeste par les bonnes œuvres dans lesquelles nous devons marcher. Mais attention, il ne s'agit pas de bonnes œuvres dans le sens moderne que nous le comprenons, mais de réalisations gracieuses de la foi, par l'assurance ou certitude qui nous est donnée dans la confiance absolue d'avoir en Christ pour toutes choses en notre vie de tous les jours.

 

Cette assurance est purifiée par les épreuves qui ont été désignées pour nous fortifier dans la vérité, et pour que nous apprenions l'art du combat spirituel, qui consiste à nous reposer sur la puissance et la victoire de Christ, comme un fait déjà accompli en notre faveur. Si nous tenons ferme, sans broncher, nous serons vainqueurs avec Christ. Mais si nous faiblissons et abandonnons, nous serons détruits par l'ennemi. Nous devons aussi apprendre comment utiliser les armes spirituels pour combattre l'ennemi: le casque de l'assurance du salut et la cuirasse de l'espérance qui éteint les traits enflammés de la malice; l'épée de la foi qui tranche la tête des prétentieux, pour exposer leurs duplicités; le poing de détermination qui nous porte à la victoire, la massue de la vérité, qui détruit les remparts des réprouvés; le pied de résistance, qui abaisse les imposteurs dans l'agonie de leurs de leurs turpitudes; les sandales du zèle de la grâce, qui proclament la délivrance dans le sang de Christ; le javelot de la persévérance, qui perce le cœur des obstinés; la fronde du roc de la Parole de Dieu, qui frappe au front les dirigeants apostats, pour détruire leurs hérésies; le lance-flammes céleste de la colère de Dieu, pour calciner avec un feu dévorant, les porcheries ecclésiastiques avec leurs doctrines excrémentielles; et finalement la charrue de la révélation, qui dévoile les mystères de l'existence, enfouies dans la terre de l'ignorance, pour l'approbation des élus et la condamnation des exclus.

 

 

LA LUMIÈRE ÉBLOUISSANTE DE LA GRÂCE

 

Un phare dans la nuit dirige les navires, et la lumière de grâce éclaire le chemin du chrétien en ce monde de ténèbres. En d'autres mots, la lumière de la connaissance de la vérité, est nécessaire à la croissance de la grâce. Cela devrait être évident à tous, car on ne peut connaître la grâce, sans avoir la connaissance des Écritures qui respirent de la présence de Dieu, et qui en témoignent abondamment dans tout son texte sacré. L'ignorance de ce principe essentiel, amène inévitablement à une ruine certaine. L'étude et la réflexion, sur les principes scripturaires de la foi chrétienne, à propos les vérités révélées, sont ainsi nécessaire pour connaître la grâce du salut correctement. Il ne peut y avoir d'ambiguïtés et de confusions dans ce domaine crucial. Ne pas prendre le temps de s'en informer avec exactitude, est contraire à l'Esprit de Christ.

 

Comprenons toutefois, que tous n'ont pas la même soif pour la vérité, certains sont satisfait de peu, et d'autres en demandent beaucoup plus, mais tous boivent à la source des eaux purs, et tous reçoivent la quantité nécessaire à leur foi, comme il a été désigné d'avance de toute éternité. Par exemple, une mère de famille est constamment occupée avec les besoins de la famille, le soin des enfants, les repas, et le nettoyage de leur demeure. Néanmoins elle trouve un peu de temps pour se laisser instruire dans les Saintes-Écritures, par l'Esprit de Christ qui habite en elle, et par les entretiens avec son mari. Son besoin de connaissance n'est pas autant profond ni autant nécessaire que sa voisine qui habite seule, et qui peut consacrer plus de temps à son instruction. Néanmoins les deux sont nourris dans la vérité, selon la part que le Seigneur a déterminé, pour chacune d'elles. Celle qui est mariée reçoit la vérité qui s'imprègne vivement dans sa mémoire et sa conscience, et peut passer de longues périodes sans se nourrir de nouveau, car l'Esprit du Seigneur lui rappel constamment ses instructions dans des situations pratiques. Tandis que sa voisine demande plus de temps, car elle se préoccupe de plus de détails qui exigent un plus grand temps de réflexions. Mais les deux sont des chrétiennes authentiques. Toutefois ce n'est pas la condition du mari, dont la logique le pousse dans la profondeur de la connaissance, par la Sainte Présence de Christ qui habite en lui. L'homme, le mâle de l'espèce humaine, est une créature rationnelle particulière, qui a été donné une curiosité naturelle, pour connaître les choses de ce monde, surtout celles qui piquent son attention, et souvent il s'agit de choses mystérieuses qui échappent sa compréhension. Mais Dieu a formé l'homme de cette façon pour le développement de la race humaine, pour le bien-être de sa société. Maintenant si nous ajoutons la Sainte Présence de Christ à cette équation, nous obtenons, en général, une personne qui a une très grande soif pour la connaissance de la vérité. Nous parlons ici dans le contexte d'élus véritables qui sont attirés irrésistiblement à la connaissance de la grâce du salut, nécessaire à la croissance spirituelle.

 

Une telle personne plongera inévitablement dans la profondeur des merveilles de la grâce pour connaître la personne de Christ, dans tous les aspects de son existence humaine et divine et tout ce qui s'y rapporte, et cela est très normal pour un chrétien authentique. Il est ainsi donné la connaissance du Seigneur Jésus dans toute sa plénitude, qui remplit son âme et sa conscience, et n'a plus aucun besoin de le chercher constamment, car sa Sainte Présence habite en lui et se révèle à lui comme un frère et un ami intime, et un confident inséparable. Ce qui toutefois n'est pas normale, est une personne qui est supposément chrétienne, et qui dit constamment pendant des mois et des années, quelle veut connaître Jésus. Il est évident qu'une telle personne n'est pas chrétienne et ne connaît rien de la grâce du salut. L'esprit qui est en elle n'est pas celui de Christ, mais celui de l'imposteur, c'est à dire d'un faux Jésus, indiquant que cette personne est un antichrist, d'entre des milliers d'autres, chacun à son niveau d'ignorance. Ainsi dit le Seigneur Jésus dans Matthieu 6: 22, 23:

 

22 «L'œil est la perception du corps: si donc ta perception est franche, tout ton être sera éclairé; Lu. 11. 34;

23 Mais si ta perception est mauvaise, tout ton être sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi n'est qu'obscurité, combien vaste sera cette noirceur!» (Bible Machaira 2046-2020).

 

 

LA GRACE DANS LA RÉFLEXION DE LA CONNAISSANCE

 

Il est souvent dit que tout ce qui mérite d'être fait prend du temps. Si nous faisons quelque chose, il importe de bien le faire dès le commencement, pour éviter de tout refaire plus tard. Ces principes d'une sagesse humaine et mondaine, contiennent néanmoins des instructions très pratiques pour le chrétien.

 

La grâce du salut nécessite de la connaissance sur son sujet, que nous obtenons, non par la lecture normale de la Bible qui produit peu, mais par l'étude profonde et la réflexion sur ces principes. Il est bon de lire la Bible régulièrement, car nous obtenons un bref aperçu de ses instructions, que nous mettons en mémoire pour nous y référer aux besoins. Mais il est beaucoup meilleur et plus excellent, de l'étudier à fond, pour obtenir la profondeur de la vérité de ses instructions. Néanmoins aucune étude ne produit des fruits convenables sans la Sainte Présence de Christ en nous, pour nous y instruire, nous y éclairer, et nous y diriger. Sans la Sainte Présence de Christ, la connaissance des Saintes-Écritures est complètement vaine, et ne produit qu'une connaissance approximative et erronée, qui déforme la vérité révélée avec des conjectures sophistiquées, qui font dire à la Bible ce qu'elle ne dit pas. Ainsi les gens se forment des opinions sur des interprétations particulières, qui supportent les intérêts des sectes dites chrétiennes à prétentions bibliques. Ces nids de vermines insalubres sont légions de nos jours. Nous voyons donc l'importance d'avoir une bonne connaissance des Saintes-Écritures, sous la tutelle de la Sainte Présence de Christ qui nous habite.

 

Il est triste de voir, en nos temps modernes, que certains ne savent pas comment réfléchir sur les instructions du Seigneur Jésus et des apôtres que nous avons dans le Nouveau Testament, et qu'ils sont incapables d'en retenir les moindres détails. Ces gens souffrent d'une déficience mentale, nuisible à leur développement intellectuel et spirituel. Heureusement qu'ils sont très peu. Mais ce qui est plus troublant est qu'un grand nombre se donnent à toutes sortes d'exagérations insensées, en se croyant intelligents. Ce genre d'andouilles se trouve généralement chez les sectes dites évangéliques, avec leur grand savoir de fonds de poubelles. Les ordures doctrinales qu'ils nous présentent sont à faire vomir. Ils ne peuvent tolérer la lumière de la vérité sur la grâce du salut, et la déforment avec leurs hérésies du libre choix et de l'estime de soi, les deux idoles de leurs arrogances et de leurs présomptions, qui les élèvent dans des délires d'infatuation et de revendication.

 

Mais il n'en est pas ainsi parmi vous qui avez la Sainte Présence de Christ dans l'humilité du renoncement, et qui avez reçu la connaissance véritable de la grâce du salut.

 

A Christ seul soit la Gloire

Amen !

 

Rédigé par Jean leDuc sous la direction de Christ

pour la communauté mondiale des élus.