MARCHER SUR LES EAUX TROUBLÉES

 

Par Jean leDuc

Septembre 2020

 

LE MAÎTRE DES LOIS DE LA NATURE

 

UN DISCIPLE MARCHE SUR LES EAUX

 

LES ÉLUS DANS LA TEMPÊTE DE CE MONDE

 

FORTIFIÉ PAR UNE NOURRITURE CÉLESTE

 

LES POURCEAUX PÉRISSENT SOUS LES EAUX

 


 

LE MAÎTRE DES LOIS DE LA NATURE

Nous vivons dans un monde qui est soumis à des lois naturelles, lois de la physique, de la gravité ou de l'attraction. Une pomme tombe d'un arbre vers la terre, elle ne s'élève pas dans les airs vers le ciel; l'eau d'un robinet coule vers les bas, et non vers le haut. Une pierre s'enfonce dans l'eau à cause de son poids, elle ne flotte pas au-dessus, ni s'élève-t-elle dans les airs. Il est donc impossible à un homme de marcher sur les eaux d'un lac, autant que de marcher au-dessus des flammes d'un feu, ou encore de marcher sur les plafonds d'une maison, ou de s'envoler dans les airs comme un oiseau. Les lois de la nature ne nous permettent tout simplement pas de telles choses. Mais l'existence de ces lois ne nous est pas parvenue accidentellement, comme le poil qui tombe dans le bol de soupe proverbial. Elles ont une origine, une source qui demande l'existence d'une intelligence supérieure qui les a conçues, pour en régir l'ordre et l'équilibre de toutes choses. Ce principe est relativement simple à comprendre, pour un chrétien normal et sains d'esprit. Il implique de reconnaître l'existence de Dieu, notre Esprit des vivants, le Seigneur Jésus, comme étant l'Être Suprême et la Source de l'existence de tout ce qui existe, le Maître absolu de toutes les lois qui régissent l'univers.

 

Tout commence à une certaine époque, environs 2,000 ans passés, au bord du lac de Tibériade, en Galilée, dans un endroit normalement très tranquille. Mais aujourd’hui, étonnamment, il y a énormément de monde, une foule immense, environ 5,000 hommes, sans compter les femmes et les enfants, nous dit la Bible. Tous ces gens parlent, rient, se réjouissent parce qu’ils viennent de terminer un bon repas. Et surtout, ils ont vu Jésus faire quelque chose d’extraordinaire, un grand miracle, oui, tous, ils ont vu la puissance de Dieu. Jésus vient de multiplier cinq pains et deux poissons à l'infini, et il y a eu de la nourriture pour tout le monde (Matthieu 14: 22-33 ; Marc 6: 45-52). Une telle chose n'avait jamais été vue auparavant, même pas de la part des anciens prophètes. Ce fut un miracle exceptionnel qui prépara la voie à un autre, celui de marcher sur les eaux.

 

Aussitôt après avoir nourri la foule, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l'autre rive, pendant qu'il renverrait la foule. Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne pour prier à l'écart et, le soir venu, ce qui est pour nous vers 6 h. du soir, il était là seul. La barque se trouvait déjà au milieu du lac, battue par les vagues, car le vent était contraire. A la fin de la nuit, ce qui est pour nous vers 6 h. du matin, Jésus alla vers eux en marchant sur les eaux troublées du lac, les vagues étant fortement agitées et grandement surélevées par des vents violents. La barque était pour couler à pic avec son cargo précieux, les premiers disciples; mettant une fin tragique à l'espérance d'une foi naissante.

 

Mais nous savons, comme Jésus l'avait dit, «Rien n'est impossible à Dieu» (Luc 1: 37). Or les disciples virent Jésus marcher sur les eaux troublées du lac, ils furent affolés et dirent: «C'est un fantôme». La réplique de Jésus donne toute la signification à ce récit surréel et mystérieux, qu'aucun n'a réellement saisi à fond depuis toute l'existence de la Bible. Le problème est causé par des traductions frelatées ou tendancieuses, comme celle de la Segond qui met les paroles suivantes dans la bouche du Seigneur: «Rassurez-vous, c'est moi. N'ayez pas peur !». On pourrait mettre ces paroles en expressions modernes, et ça ne changerait absolument rien, sauf d'en indiquer la perversion: «Jésus apparaît au milieu de l'orage, entouré d'une lueur mystérieuse des projecteurs célestes, avec des tonnerres et des éclairs, et leur lâche un cri avec son mégaphone de marque divine, le volume au bout pour que les disciples l'entendent au milieu de ce vacarme: Hey ! les gars, inutile d'avoir la chienne, j'arrive», tout cela avec une belle petite musique de fond du Lone Ranger, ou encore celle de Superman qui arrive pour sauver le jour. Non, ce n'est pas ce que la Segond mentionne que Jésus a dit réellement, selon le Grec original. Les vrais mots utilisés sont «eimi ego» signifiant littéralement «JE SUIS», et non «c'est moi». Or l'expression «JE SUIS» a été donnée par révélation à Moïse, comme étant le nom de Dieu, YHWH, l'Admirable Souverain Suprême, celui qui est appelé Père Éternel par les Juifs. C'est Lui, que les disciples dans la barque qui en connaissaient le Nom majestueux, virent et entendirent. C'est cette révélation glorieuse de l'identité du Seigneur Jésus, qui était Dieu Lui-même, qui chassa leur crainte et les assura de leur salut. JÉSUS est le nom de Dieu de toute éternité. Cela est confirmé en surcroît dans Matthieu 14: 33, lorsqu'il est dit qu'ils «l'adorèrent comme étant véritablement le Fils de Dieu». Surtout par le fait que L'article « de » n'existe pas dans le Grec de ce passage. l'article utilisé dans l'original est « le », ce qui donne «le Fils, le Dieu», l'article servant à mettre l'emphase sur le mot qui suit. La traduction fidèle peut se traduire aussi dans le sens suivant, «le Fils, Dieu même», ou encore «Dieu comme Fils». Il n'y a donc aucun «Fils de Dieu» dans tout le Nouveau Testament. En fait, il n'est pas surprenant de voir que l'article « de » a été ajouté par des traducteurs trinitaires, pour qui Jésus est le Fils éternel, deuxième personne, de leur trinité diabolique babylonienne. Mais en vérité, Jésus est plutôt le Fils, Dieu même, et non le Fils de Dieu. Ainsi que Jésus est Lui-même JE SUIS, est la révélation principale pour obtenir le salut dans la tempête des fausses doctrines du christianisme contrefait, ancien comme moderne.

 

Voici le récit de Jésus marchant sur les eaux, dans une traduction entièrement fidèle au Texte Reçu Grec du Nouveau Testament:

 

 

25 Et à la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.

26 Et ses disciples, le voyant marcher sur la mer, furent troublés, et dirent: C'est un fantôme; et de la frayeur qu'ils eurent, ils crièrent.

27 Mais aussitôt Jésus leur parla, et leur dit: Rassurez-vous; JE SUIS, n'ayez point de peur.

28 Et Pierre, répondant, lui dit: MAÎTRE! si TU ES L’ADMIRABLE, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux.

29 Jésus lui dit: Viens. Et Pierre, étant descendu de la barque, marcha sur les eaux pour aller à Jésus.

30 Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur; et comme il commençait à enfoncer, il s'écria, et dit: ADMIRABLE! Sauve-moi.

31 Et aussitôt Jésus étendit la main, et le prit, lui disant: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?

32 Et quand ils furent entrés dans la barque, le vent cessa.

33 Alors ceux qui étaient dans la barque vinrent, et l'adorèrent, en disant: Tu es véritablement L’ESPRIT DES VIVANTS en tant que Fils. (Matthieu 14: 25-33; Bible Machaira 2020).

 

 

UN DISCIPLE MARCHE SUR LES EAUX

Il est rapporté que Pierre, un disciple de Jésus, marcha aussi sur les eaux, quoique brièvement. Puisque cela est impossible à l'homme, il fallut l'intervention du Seigneur, pour qu'une telle chose se réalise. Pierre en fit la requête et le Seigneur Jésus la lui accorda pour manifester sa gloire. Mais il y avait une condition cruciale à rencontrer, à savoir la foi, c'est à dire la pleine assurance que Jésus est JE SUIS, celui qui sépara les eaux de la mer rouge, pour Moïse et le peuple Hébreu, puissent échapper aux armées de Pharaon. Il s'agissait du même Dieu et non de deux différentes personnes, et d'une même foi comme condition. Nous disons condition, car l'Esprit n'avait pas encore été donné pour habiter les disciples. Ce fut qu'à la Pentecôte que la Sainte Présence de Christ vint habiter le cœur de ses élus en permanence, et que la foi devint une grâce perpétuelle attribuée gratuitement et sans condition aux élus seuls, dans les mérites du sacrifice de la croix.

 

Or Pierre éprouva la divinité et la puissance de Christ en disant «si tu es», et Jésus lui répondit à l'affirmative en lui disant «viens», démontrant ainsi sa Toute-puissance, afin que ses disciples puissent croire en Lui. Cela était nécessaire, car les disciples étaient dans une période de formation. Pierre n'eut donc aucun problème à marcher sur les eaux, mais du temps seulement qu'il regardait à Jésus, l'auteur de la foi, qui lui en avait donné l'ordre. En d'autres mots, il ne fallait pas qu'il délaisse, pour un seul moment, l'assurance que Jésus est JE SUIS, s'il voulait vaincre la tempête. Malheureusement, pour une fraction de seconde, Pierre cessa de regarder à Jésus, pour porter son regard vers la violence des vents, et il s'enfonça dans les eaux en criant: Seigneur, sauve-moi ! N'est-ce pas exactement ce que le chrétien fait dans sa faiblesse, lorsqu'il est confronté aux problèmes de la vie ? Oui, assurément, cela est inévitable car nous sommes aussi dans une période de formation, à la différence que maintenant la Sainte Présence de Christ habite en nous en permanence. Jésus avait même dit: «l'esprit est bien voulant, mais la chair est faible» (Matthieu 26: 41). Et que nous dit-il plus tard par l'apôtre Paul: «Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse» (2 Corinthiens 12: 9). En d'autres mots, nous devons marcher par humilité, dans la réalisation que Jésus est JE SUIS, et qu'il est le Tout-puissant, le Créateur de l'univers qui réside en nous. Une telle merveille est insondable. Nous n'avons donc pas à craindre la tempête, car la Sainte Présence de Christ habite en nous, pour nous transmettre la grâce de son assurance pour notre salut.

 

Dans un sens littéral, marcher sur les eaux est un phénomène surréel, qu'on peut qualifier de mystère. La notion fut même avancée que Jésus marcha sur les eaux sans bouger. Évidemment, si cela est juste, qu'un tel principe de locomotion ne serait pas de ce monde, car les hommes ne peuvent se transporter d'une telle façon. Or si cette notion détient quelques valeurs, ce serait dans le fait que Jésus pouvait se déplacer par la pure force de sa volonté, qu'il bouge ou non dans cette faculté mystérieuse est sans importance. Il s'agirait donc d'une auto-projection de Lui-même, dans un déplacement de sa personne, qui est le Maître absolu des lois universelles qui échappent à notre compréhension. Certains d'entre nous en ont fait l'expérience dans des rêves, mais un rêve n'est pas la réalité concrète et physique, autrement nous pourrions nous déplacer comme bon nous semble, par la force de notre volonté, et marcher sur les eaux et nous élever dans les airs. Les lois de la physique n'auraient plus de puissance sur nous, car nous en serions les maîtres. Heureusement qu'il n'en est pas ainsi, car la volonté de l'homme est complètement déchue et entièrement corrompue dans l'essence de sa nature. Ça serait le vrai chaos. Mais dans la gloire du monde à venir, les choses ne seront plus pareilles, les lois de la physique n'existeront plus. On ne peut s'imaginer le genre d'existence que nous allons avoir. Nous savons seulement que nous serons tous identique l'un à l'autre dans une collectivité innombrable, un vivant dans tous, et tous vivant en un; un seul Corps, un seul Esprit, une seule pensée, une seule expression.

 

Il importe de remarquer aussi que Jésus fut transfiguré en présence de quelques-uns de ses disciples, et qu'après sa résurrection il apparut sur une autre forme à deux d'entre eux, et qu'il pouvait même traverser les murs d'une maison où ils étaient assemblés. Pourtant, il avait bien encore un corps physique, ce qu'il prouva en mangeant avec eux. En plus, les nombreux miracles qu'il fit, indiquaient qu'il était en ce monde, mais qu'il ne fut pas de ce monde. Plusieurs autres choses mystérieuses qui se rapportent au Seigneur Jésus, ne manqueraient pas de nous émerveiller, s'il nous en était donné la connaissance. Mais les choses que nous avons reçues nous suffisent pour déclarer, qu'il est le Grand JE SUIS, le Père Éternel manifesté dans la chair comme Fils, notre Esprit des vivants et Admirable Souverain Suprême.

 

LES ÉLUS DANS LA TEMPÊTE DE CE MONDE

On se retrouve présentement dans la pire tempête de toute l'histoire de la race humaine. Des vents extrêmement violents, et des vagues furieuses gigantesques s'abattent sur la barque de la foi. Nous péririons tous, si ça n'était du fait que la Sainte Présence de Christ vient à nous marchant sur les eaux troublées, pour venir à notre secours. Il nous donne l'assurance qu'il est le Maître absolu sur les éléments foudroyants qui veulent notre perte. Aucun de nous ne périra, la barque est complètement sécure, malgré les vagues furieuses de perversions de la vérité qui la menace sans relâche. Avec Lui nous pouvons marcher sur les eaux troublées du monde, sans inquiétudes, car il est avec nous et en nous pour assurer notre destinée. Viendra le moment où il commandera aux vents et aux vagues de cesser leurs assauts, et on se retrouvera sur la rive d'un nouveau monde.

 

Les ennemis de la vérité périront tous dans le feu de sa vengeance, aucun n'échappera. La race humaine sera exterminée, sauf les élus. La terre et tout ce qu'elle contient, sera détruite. L'univers entier passera avec fracas, et tous les éléments seront dissous, complètement anéantis. Il ne restera rien à se remémorer, son existence sera entièrement effacée de la mémoire des élus, elle ne reviendra jamais en souvenir. Le temps passera dans le néant, et ça ne sera qu'un éternel présent.

 

Or ces choses ne tarderont point, car «Voici, L’ADMIRABLE vient avec dix milliers de ses redoutables; Pour exécuter un jugement contre tous, et convaincre tous les impies d'entre eux, de toutes les œuvres déformées qu'ils ont commises, et de toutes les injures agressives que les profanateurs déréglés ont proférées contre lui.» (Jude 14,15; Bible Machaira 2020). Or les redoutables sont les saints élus qui apparaîtrons avec le Seigneur Jésus à la fin des temps, pour former le Corps du Nouvel Homme, d'une nouvelle race céleste et éternelle. Entre temps nous sommes dans la tempête pour combattre contre les vents orageux de l'hérésie, de la déformation, de la manipulation, de la perversion, de la diffamation, de l'exagération, et de l'intimidation du monde évangélique pernicieux. Mais notre cœur n'est point troublé, car nous marchons avec assurance sur les eaux tumultueuses d'un christianisme contrefait, comme si nous marcherions sur des scorpions et des serpents venimeux. Aucun mal ne nous atteint, car Christ en nous est notre refuge et notre forteresse, et nous portons l'Épée de gloire pour trancher la tête des réprouvés afin d'exposer leurs duplicités. Leurs carcasses doctrinales et ecclésiastique seront réduites en poussière, et apportée par le vent aux quatre coins de la terre à ne plus jamais prendre forme. Puis ils seront consumés par un feu du ciel, venant de Dieu (Apocalypse 20: 9). Alors la tempête cessera, et la barque sera préservée, et nous marcherons sur des eaux paisibles à la louange et à la gloire de notre Esprit des vivants, notre Seigneur Jésus-Christ, le Roi des rois et Seigneur des seigneurs, car il nous a fait rois et seigneurs et nous régneront avec lui éternellement.

 

FORTIFIÉ PAR UNE NOURRITURE CÉLESTE

Le miracle de marcher sur les eaux était précédé par celui des cinq pains et deux poissons, avec lesquels Jésus nourrit une foule de 5,000 milles personnes. Or il y a une raison pour toutes choses, rien n'arrive par coïncidence, la chance n'existe pas pour le chrétien authentique. Pourquoi un tel agencement dans les miracles? Que signifie ces choses pour nous? Simplement que nous devons être fortifié par une bonne nourriture céleste, pour être en mesure de marcher sur les eaux troublées avec Jésus. En d'autres mots, il faut se nourrir de la saine doctrine, d'un enseignement stable et véritable qui glorifie le nom de Christ, et qui sert à l'édification des élus. Certes, qu'au début, on se nourri tous de lait et de pablum, mais par après il nous faut de la nourriture solide nécessaire à notre croissance. Il n'est pas normal pour un vrai chrétien de demeurer dans le stage d'un nourrisson, il doit devenir un homme fait, une personne mature dans la foi, afin d'avoir la force pour faire face au combat. Sans l'évidence d'une telle croissance, on ne peut considérer une personne comme étant réellement chrétienne. Comme nous l'avons déjà dit, nous sommes tous en formation dans le sein de l'Esprit, par la puissance de la Sainte Présence de Christ qui habite en chacun de ses vrais élus. Christ est Celui qui a débuté en nous cette gracieuse réalisation, et la rendra parfaite pour le jour de notre salut (Philippiens 2: 13), lorsque nous émergerons de la matrice divine à la lumière d'un nouveau jour. Donc sans la conscience ou l'évidence d'un tel développement, il n'y aurait pas d'évidence de la Sainte Présence de Christ, et il serait impossible d'être réellement chrétien.

 

Se nourrir convenablement signifie faire beaucoup d'études, car on ne cessera jamais d'apprendre, et cela est nécessaire à un bon développement spirituel, afin d'être capable de confondre les ennemis de la vérité. Même que rien n'est plus merveilleux et plus satisfaisant pour l'âme, que de plonger dans les profondeurs insondables de la Parole de Dieu, et de tout ce qui l'entoure. Les richesses que nous en obtenons sont éternelles, elles contribuent à notre édification, et préparent le terrain pour la construction de notre nouvelle habitation éternelle.

 

Dépendant de la condition de votre cœur face à ce sujet, soit que vous habiterez alors dans un château de gloire et les anges seront vos serviteurs, et vous aurez la manne cachée réservée aux saints pour nourriture. Ou soit que vous habiterez dans la maison sombre d'un paysan, faisant constamment de la maintenance, et vous nourrissant toujours dans l'insatisfaction du pain de vos labeurs. L'instruction est donc nécessaire à cette nouvelle dimension d'existence. La recevoir n'est pas pénible, mais le sujet d'une grande joie. Il n'existe aucun chrétien paresseux ni ignorant, sauf dans les contes de fées évangéliques, et les livres de fictions théologiques des réprouvés.

 

Maintenant, il importe de mentionner que lire la Bible, un livre chrétien, ou un document d'instruction, n'est pas faire des études, ce n'est que simplement lire un texte. Certes vous pouvez en obtenir quelques connaissances et cela est bien, mais l'étude demande de s'arrêter sur la signification des mots dans le français et l'anglais en les comparants avec le sens des originaux dans l'Hébreu et le Grec. Il n'est pas nécessaire d'apprendre ces langues, car cela est trop difficile pour plusieurs, puisqu'il faut se donner la peine de le faire. La connaissance du français seul n'est pas suffisante, car cette langue est loin d'être précise, surtout en ce qui concerne l'étude de la Bible. Nous vous recommandons fortement d'apprendre au moins l'anglais, si vous désirez vraiment connaître les profondeurs de la vérité. Mais si vous ne le pouvez pas, persistez néanmoins dans vos études, et faite confiance à Christ pour vous instruire. Les gens sont généralement portés par la nature humaine à prendre le chemin le plus facile et le moins douloureux. Or nous avons amplement d'outils de nos jours, pour répondre à tous ces besoins. Le Dictionnaire, surtout celui du Crisco qui donne tous les synonymes et antonymes des mots en notre langue, deviendra votre nouvel ami; la Concordance de Strong avec ses lexiques Hébreu et Grec qui vous donne la définition des mots dans le français, sera votre compagnon de route. Mais attention, cette Concordance n'est pas le dernier mot, elle n'est pas un Dictionnaire, elle ne fait que donner un court aperçu de la signification des mots, pour vous positionnez rapidement dans vos études. Les documents d'instructions, que vous recevez des frères matures dans la foi, dans la connaissance des langues d'origines, et dans l'histoire des anciens peuples seront comme une lumière qui éclaire votre route. Vous ne regarderez plus jamais la Bible de la même façon, vous en serez émerveillez sans cesse, elle sera votre vie; et la Sainte Présence de Christ vous guidera, vous instruira, et vous formera dans ses voies. Vous serez comme les gens de Bérée, qui vérifient si ce qu'on leur dit est exact et en accord avec la vérité révélée. Ceci est la vie normale de tous les jours du chrétien authentique. Tout écart de cette voie serrée et raboteuse, donnera des résultats déplaisants, car notre formation nécessite de la peine et de la misère, tout en assurant une paix qui surpasse toute intelligence, et d'un bonheur sublime incompréhensible. Or les mots clés pour faire une véritable étude des Saintes-Écritures, sont: l'observation, la vérification, la comparaison, et la dévotion, ces quatre termes sont le fondement de la connaissance; et la connaissance est l'essence de la sagesse; et la sagesse est la crainte de Dieu dans un respect révérenciel; et ce respect se manifeste dans l'humilité d'une dépendance essentielle, dont la base est l'assurance de la grâce.

 

Or après s'être nourri convenablement dans les merveilles de la grâce de Dieu, il faut la prière pour concentrer nos forces sur la tâche à venir. N'oubliez pas que le Seigneur Jésus a prié toute une nuit avant de marcher sur les eaux troublées. Nous ne pouvons donc négliger cet aspect essentiel, si nous voulons marcher avec Christ sur les eaux troublées du monde évangélique, avec ses corruptions, ses perversions, et ses prétentions. La prière doit être notre respire naturel de tous les jours. Nos aspirations en sont l'essence de sa puissance, qui nous élève dans la voie sublime de la Majesté Suprême.

 

LES POURCEAUX PÉRISSENT SOUS LES EAUX

Dans un récit très similaire à celui que nous venons de voir, et dans lequel Jésus marcha sur les eaux et fit cesser la tempête, se retrouve dans Matthieu 8: 23-34, où le Seigneur commanda aux vents violents et aux vagues furieuses qui menaçaient de détruire les disciples et la barque dans laquelle Jésus dormait paisiblement. Pris de panique, ils le réveillèrent et il dit aux vents et aux vagues de cesser leurs assauts, puis là le calme et la tranquillité se manifestèrent. Ce qui nous intéresse dans ce récit particulier, est l'histoire du grand troupeau de pourceaux affolés qui périrent tous sous les eaux.

 

Après que Jésus fit cesser les vents de la tempête et commanda aux eaux de se calmer, la barque arriva sur les rives du pays des Gadaréniens. Là ils font la rencontre de deux hommes tellement furieux qu'ils avaient perdus la raison. Les Évangiles de Marc et de Luc mentionnent un seul homme, mais les pluriels utilisés dans leurs textes, indiquent clairement qu'une autre personne s'y trouvait. De toutes évidences il s'agissait probablement de deux frères juifs, qui avaient subis une expérience traumatique horrifiante, presque inimaginable.

 

Ils avaient perdu le contrôle sur eux-mêmes. Leurs raisonnements, leurs pensées, leurs paroles, et leurs agissements étaient complètement déréglés, comme s'ils avaient perdu contact avec la réalité du monde qui les entourait. Néanmoins ils étaient encore assez lucides pour reconnaître Jésus, dont ils avaient entendu parler auparavant, par certaines personnes qui l'avait rencontré ou vu faire des miracles, car Jésus avait une grande renommée parmi les peuples. Or ces deux hommes étaient obsédés par des esprits troublés, c'est à dire dérangé ou déséquilibré par des faux raisonnements perfides, qui revenaient sans cesse dans leurs mémoires, ne leur laissant aucun moment de paix. Leur condition était tellement grave, qu'ils devinrent extrêmement dangereux. Il n'est pas dit ce qui en fut la cause, mais une chose est évidente, c'est qu'ils furent hantés par de sérieux sentiments de culpabilité, qui rongeaient leur conscience. Chose certaine, ils étaient coupables d'avoir brisé la loi, et possiblement à plusieurs reprises, ce qui les tracassaient davantage au plus haut point. En d'autres mots, ils n'en pouvaient plus, ils étaient rendus au bout de la corde, ils n'avaient plus aucune tolérance ni aucune pitié pour quoi que ce soit, ou pour qui que ce soit.

 

Ajouté à cela qu'ils étaient des hommes très robustes et très forts, qui avaient rompus tous les liens qu'on leur avait mis, possiblement pour les torturer, et vous avez une recette désastreuse et dangereuse. Ils auraient tué qui que ce soit qu'ils auraient pu rencontrer, dans une tentative d'apaiser leur rage incontrôlable, surtout contre ceux qui les avaient atrocement maltraités, possiblement des soldats d'une légion romaine qui s'étaient emparer du territoire. Le fait que le mot «légions» est utilisé par ces hommes dans leur conversation avec Jésus en est l'évidence.

 

En fait nous savons en plus qu'à cette époque que, Rome, sous la direction de César, dominait sur tout le territoire de la Palestine, et qu'il y avait plusieurs légions de soldats placés à des points stratégiques pour maintenir l'ordre sur les peuples rebelles. Or une légion consistait de 10,000 soldats, reconnus pour leur cruauté extrême. Ils n'hésitaient pas à torturer atrocement et à massacrer sans pitié, hommes, femmes, et enfants, pour s'emparer de leurs biens, surtout si un paysan était dans la prospérité. Tout indique que nos malheureux de Gadara étaient de ceux qui avaient subis un tel sort des soldats romains. Ils auraient vu leurs femmes et leurs enfants torturés horriblement devant eux, échappant eux-mêmes à une mort certaine en brisant les liens qui les retenaient. Ne pouvant rien faire pour sauver leurs familles, ils s'enfuirent et se cachèrent parmi les sépulcres des morts, se meurtrissant et se lamentant sans cesse, leurs cœurs étant déchirés de douleurs à la pensée de ce qui était arrivé à leurs femmes et leurs enfants, et qu'il leur était impossible d'intervenir. Un tel scénario est assez pour bouleverser sérieusement l'esprit de n'importe quel homme, et le déstabiliser mentalement. On comprend donc la raison de leur condition affreuse, et pour laquelle ils n'avaient plus aucune paix d'esprit. Les situations horrifiques dans ce contexte historique, nous font frémir, et blessent notre conscience au point de la répugnance. On ne peut même s'imaginer toutes les atrocités que les gens ont subis à ce temps. On comprend aussi pourquoi les Juifs détestaient tant les romains. Cela est l'arrière-plan de notre histoire qu'il fallait absolument comprendre, pour saisir le pourquoi de la visite de Jésus à cet endroit particulier. Il venait amener la paix à deux hommes troublés qui deviendront de ses disciples et des témoins de sa gloire.

 

Or tout ce qui les motivaient était un esprit de vengeance et de meurtre, et qui peut les blâmer, lorsque nous connaissons les faits. Sûrement ils auraient voulu former un groupe de révolutionnaires pour tuer tous les romains à cet endroit, mais le Seigneur avait un différend plan et une différente mission pour eux. Lorsqu'ils vinrent au-devant de Jésus et ses disciples, le Seigneur leur demanda leurs noms. Leur réponse est frappante et explique tout le pourquoi de cette sordide histoire: ils leur répondirent «nous sommes légions». Ils dirent cela aussi, possiblement pour les influencer, en prétendant qu'ils étaient plusieurs révolutionnaires préparés pour le combat. Mais Jésus pouvait voir à travers leur ruse, et ne fut pas impressionné par leur vantardise. Or Jésus était plein de compassion pour ces deux hommes, car il connaissait leurs cœurs et leurs douleurs, sachant qu'il était Lui-même pour mourir par la main des soldats romains. Alors il redressa leurs esprits avec une grande douceur, et rétablit la paix dans leur conscience, mais d'une façon en dehors de l'ordinaire. Ces hommes s'imaginaient que Jésus voulait les renvoyer dans une autre contrée, ce qu'ils ne voulaient pas car ils avaient plusieurs amis dans cette région, ils y avaient vécu toute leur vie.

 

Or il y avait au loin, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Il importe de comprendre ici que l'élevage du porc était interdit en Israël, car cet animal était considéré comme impur, selon la loi de Moïse, qui détenait de sévères sanctions pour cela. En plus, le porc était l'animal préféré des païens pour offrir des sacrifices à leurs dieux, et cela depuis le temps de l'ancienne Babylone. De plus, le porc était le symbole d'une personne impure et perverse. On donna ce nom au roi Hérode, et il était connu aussi comme tel par les romains, à cause de ses nombreuses perversions et de ses nombreux meurtres.

 

Or les deux hommes demandèrent à Jésus de les envoyer dans le troupeau de pourceaux pour se défouler, et le Seigneur le leur accorda. Ils entrèrent dans le troupeau en criant fortement et en les frappant à coups de pieds, et cela jusqu'à l'épuisement total. Le troupeau se mit à courir et tomba en bas d'un escarpement, et ils périrent tous dans les eaux du lac. Les deux hommes furent alors délivrés de leurs dérèglements de conscience, et restaurés à la santé d'un esprit sain, puis revêtus de nouveaux vêtements, car ils étaient nus.

 

Cette histoire est rendement différente, de celle que vous entendez généralement parmi les sectes dites évangéliques, qui voient des démons partout sauf en leurs propres cœurs. S'il y a des démons dans cette histoire, ce sont ceux des pourceaux évangéliques qui périssent dans les eaux de leurs abominations. Nous marchons donc, avec Christ, sur les eaux troublées de leurs aberrations, et nous foulons aux pieds toutes leurs imaginations perfides, sous la direction du Seigneur Jésus. Le porc évangélique est interdit dans le christianisme authentique, car ce sont des gens impurs et pervers, tellement qu'on ne peut en tolérer la puanteur.

 

La notion de voir des démons imaginaires dans cette histoire, indique l'attitude du cœur pernicieux des évangéliques malfaisants et malicieux, qui polluent l'eau pure de la Parole de Dieu avec toutes sortes d'exagérations et d'insanités. Néanmoins, la barque de notre foi se maintient sous leurs eaux polluées, comme une lumière qui brille dans les ténèbres.

 

A Christ seul soit la Gloire

Amen !