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qui permet de surmonter les conflits dans la
réconciliation.
Concrètement, cette Déclaration affirme que la
sécurité et la paix ne sont accessibles qu’au prix
de la justice, et que le refus de cette
incontournable exigence condamne le peuple
israélien à être lui-même victime de la violence
qu’il inflige aux Palestiniens. Ne se contentant
pas d’énoncer des principes, elle appelle à la
reconnaissance de l’identité et de l’unité du
peuple palestinien par l’État hébreu, à la fin de
la politique de colonisation qui se traduit par la
confiscation des terres et de l’eau, et par
l’enfermement des Palestiniens dans des ghettos.
Les murs qui inscrivent dans le paysage
l’implacable dureté de la politique d’apartheid
pratiquée par Israël ne peuvent produire que le
malheur de part et d’autre, mettant en péril la
sécurité de ceux qui les érigent en même temps
que la stabilité de la région, voire celle du monde
entier. En invitant les chrétiens à combattre la
politique trompeuse qui mène à l’iniquité
actuelle et à ses dangers, les Églises préconisent
le recours à la non-violence prêchée par Jésus