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russe, alias «Russicum», de l'Institut pontifical
oriental et du Collège romain - tous trois -,
d'ailleurs, administrés par la Compagnie de
Jésus. Au «collège romain» - 45, Piazza del Gesù
- est le noviciat des Jésuites, et, parmi les
novices, certains portent le nom de «Russipètes»,
étant destinés à «petere Russiam», c'est-à-dire à
aller en Russie.
L'orthodoxisme, on le voit, n'a qu'à se bien tenir
devant tant de vaillants champions acharnés à
sa perte. Il est vrai que l'«Homme nouveau»,
précité, affirme: «Certes, tous ces prêtres sont
destinés à se rendre en U.R.S.S. Mais il n'est pas
question, pour l'instant, de réaliser ce
projet.»(147) Voire ! La presse soviétique appelle
ces apôtres - selon ce même journal - «les
parachutistes du Vatican». Et ce nom ne leur
conviendrait pas trop mal, à en croire le
témoignage
de
certaine
personne
professionnellement bien informée à ce sujet. Il
s'agit en effet ni plus ni moins du Père jésuite
Alighiero Tondi, professeur à l'Université