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pas toujours lancées, apparemment, sans un
secret dessein de diversion. On évoqua les
sciences occultes: des mages orientaux, des
astrologues,
assurait-on,
inspiraient
le
somnambulique ermite de Berchtesgaden. Et le
choix. comme insigne du parti nazi, de la croix
gammée, ou svastika, originaire de l'Inde,
semblait corroborer la thèse.
M. Maxime Mourin a fait justice de cette
dernière assertion: «Adolf Hitler avait fréquenté
l'école de Lambach, servi comme enfant de
chœur dans l'abbaye du même nom. Il y
découvrit la croix gammée, signe héraldique du
Père Hagen, administrateur de l'abbaye.»(134)
De même n'est-il pas besoin de recourir aux
ésotérismes exotiques pour expliquer les
«inspirations» du Führer. S'il ne paraît guère
douteux que ce «fils de l'Église catholique»,
comme le désignait Franco, a subi l'impulsion de
mystérieux meneurs de jeu, on peut assurer de
ceux-ci qu'ils n'avaient rien à démêler avec les
magies orientales. Les enfers terrestres qui